A.Wisdom-Mind
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Posté le: Dim Mar 06, 2011 17:07 pm Sujet du message:
Pokemon, peut-être qu'arrive un moment où la rétrospection doit mener à un
progrès. Observer le passé, le comprendre, pour mieux repartir.
Là on lit un ramassis de plaintes, un étalage de miséricordes. Tes
démonstrations de philo ne sont qu'une explication tautologique d'un mal
être qui stagne. Ça décore, mais je ne te sens pas plus avancée.
Je pense que tu es bien la seule à pouvoir te sortir de ce désarroi, et la
lumière apparaitra surement le jour où tu commenceras pas y croire, et où
tu arrêteras de te complaire dans ce mal être.
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Liloo
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Posté le: Dim Mar 06, 2011 17:14 pm Sujet du message:
Jyestha a
écrit: | Il y a des psy pour
ça. |
Tu as raison Jyestha évitons tous les sujets qui pourraient nous ramener à
nos propres peurs ou souffrances, restons futiles, légers et méchants…
« Si tu veux une vie plus facile » Bulbi écoute Nietzsche « Reste
toujours près du troupeau et oublie toi en lui »….
Quand tu postes des photos de toi Jyestha il ne faut y voir que de
l’esthétisme ou c’est pour nous parler d’autre chose ?
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Invité
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Posté le: Dim Mar 06, 2011 17:29 pm Sujet du message:
Il n'y a pas de psy pour ça ?
Bon.
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Bulbizarrexx
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Posté le: Dim Mar 06, 2011 17:49 pm Sujet du message:
will.i.am a
écrit: | Et pis s'appitoyer sur
son sort n'a jamais aidé personne à s'en sortir.
Faut avancer sans regarder trop derrière |
Ah aller de l'avant...oui sans doute ce sont des paroles très sages...
Je trouve, pour ma part, qu'on en revient toujours au même point pourtant et
que le fond de l'existence reste identique.
C'est la grande question d'ailleurs "pourquoi, alors que nous souffrons
tellement dans ce monde, nous ne restons pas en dehors?", quand je fais mes
experiences bizarres que j'expliquais, que je sors du monde métaphysiquement,
finalement je reviens toujours, et je continue de me subir...c'est l'éternel
retour du même, l'éternel affirmation de l'être, et ce malgré tout ce qui
pousse au déracinement.
Ce n'est pas évident à comprendre de l'exterieur, mais ça me parle
tellement à moi.
Pour ce qui est d'exposer sa souffrance, comme je le disais, ce qui peut être
caché, peut aussi être révélé, il y a des choses que je ne dis pas par
pudeur, d'autres que je dis (peut être par impudeur) la surabondance de
douleur me déborde parfois et j'aime bien "me vider", à un certain stade,
ça devient la condition pour continuer de respirer.
Je ne prétend pas que le résultat est joli, louable ou valorisant pour moi
mais c'est parfois nécessaire.
Pour la citation (de Cioran) effectivement elle me concerne aussi comme tu le
fais remarquer et c'est bien pour ça que je l'ai posté.
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Liloo
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Posté le: Dim Mar 06, 2011 17:51 pm Sujet du message:
Jyestha a
écrit: | Il n'y a pas de psy
pour ça ? |
Oui, mais non… on ne cherche pas à remplacer un psy…
Et puis on est dans le topic des lesbiennes ou il est d’usage de
s’entraider plutôt que de se condamner…
C’est vrai comme le dit Eponine que Bulbi ne devrait pas faire de doublon
dans d’autres topics et rester dans celui-ci puisque son mal être est aussi
lié à son absence de copine….
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route
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Posté le: Dim Mar 06, 2011 18:07 pm Sujet du message:
Bulbizarrexx a
écrit: | Pour ce qui est
d'exposer sa souffrance, comme je le disais, ce qui peut être caché, peut
aussi être révélé, il y a des choses que je ne dis pas par pudeur,
d'autres que je dis (peut être par impudeur) la surabondance de douleur me
déborde parfois et j'aime bien "me vider", à un certain stade, ça devient
la condition pour continuer de respirer.
Je ne prétend pas que le résultat est joli, louable ou valorisant pour moi
mais c'est parfois nécessaire. |
De la façon dont tu l'écrit, j'ai l'impression que tu te prends une tonne de
souffrances sur la gueule chaque jour en te levant. Comme si tu saignais
toujours abondamment d'une blessure qui se date en années. Cacher, révéler,
déborder puis se vider, tu vois ta vie comme un vase de supplice. Laisse donc
pousser ta fleur.
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Bulbizarrexx
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Posté le: Dim Mar 06, 2011 18:13 pm Sujet du message:
Ta phrase demeurera pour moi enigmatique, je ne sais que survivre.
Par ailleurs, je n'ai pas fais de doublons, j'ai un peu débordé et par
extension abusé.
Par contre pour tout le reste, tu as très bien résumé et de manière
concise ce que je ressens.
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Eponine
Madame Casse-Pieds
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Posté le: Dim Mar 06, 2011 18:20 pm Sujet du message:
Parfois, il faut arrêter aussi de se regarder le nombril. Quand je te lis, je
pense aux hommes qui donnent l'impression, lorsqu'ils ont un rhume, que leur
vie est en péril. Tu fais d'une colline une montagne. Apprends à passer au
delà, et force toi un peu, si ça te pose tant de problème d'être asociale.
Ou vis avec sans gémir. Mais fais un choix.
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Liloo
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Posté le: Dim Mar 06, 2011 18:21 pm Sujet du message:
Bulbizarrexx a
écrit: | Ta phrase demeurera
pour moi enigmatique, je ne sais que survivre.
Par ailleurs, je n'ai pas fais de doublons, j'ai un peu débordé et par
extension abusé.
Par contre pour tout le reste, tu as très bien résumé et de manière
concise ce que je ressens. |
de quelle phrase parles-tu ?
Excuse moi pour le truc des doublons, je n'ai pas été vérifier....
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Will.i.am
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Posté le: Dim Mar 06, 2011 18:37 pm Sujet du message:
Eponine a
écrit: | Parfois, il faut
arrêter aussi de se regarder le nombril. Quand je te lis, je pense aux hommes
qui donnent l'impression, lorsqu'ils ont un rhume, que leur vie est en péril.
Tu fais d'une colline une montagne. Apprends à passer au delà, et force toi
un peu, si ça te pose tant de problème d'être asociale. Ou vis avec sans
gémir. Mais fais un choix. |
Euh, d'abord, stp, un rhume, ca peut dégénérer !
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louiserie
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Posté le: Dim Mar 06, 2011 18:39 pm Sujet du message:
Des clichés pour répondre à des clichés.
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Bulbizarrexx
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Posté le: Dim Mar 06, 2011 18:53 pm Sujet du message:
Eponine a
écrit: | Et force toi un peu, si
ça te pose tant de problème d'être asociale. Ou vis avec sans gémir. Mais
fais un choix. |
Ce sont parce que mes efforts ne paient pas et que je me retrouve toujours au
même point que je suis déséspérée. Après si le fait que je m'exprime te
pose autant de soucis et que ça t'insupporte, je ne crois pas que tu sois
obligée de me lire ni de répondre.
J'accepte tes commentaires personnellement même s'ils sont du moins du point
de vue de ma propre interiorité "à côté" et ne m'aident pas, à vrai dire
j'apprécie qu'on me "secoue les puces" quand c'est utile, là c'est juste que
tu n'as pas compris certaines choses que j'ai voulu faire passer, et encore
une fois je ne t'en tiens pas rigueur j'ai posté, j'assume les conséquences
de ce que j'ai dis ou pas dis d'ailleurs, tu peux écrire tant que tu veux,
c'est un espace public.
Par contre, je dois te prévenir, tes écrits risquent d'être assez vains
voire ignorés du moi à maintenant car ils n'ont pas grand chose à voir avec
mes réelles difficultés.
Pour ce qui est de vivre sans gémir, c'est mon choix tant qu'il demeure
possible, parfois j'ai besoin de m'exprimer, et je ne te ferais pas l'affront
de te mentir en disant que je suis désolée que ça te dérange autant...
Cependant certaines réponses m'ont un peu soulagé, fait réfléchir ou
encore donné envie de répondre.
J'ai bien aimé le message de Liloo car il reconnaissait une de mes
souffrances profondes, celle de n'avoir jamais trouvé une fille de qui je
puisse me sentir suffisamment proche pour avoir envie de partager vraiment
quelque chose. Toujours ce sentiment d'être trop loin qui me conduit chaque
fois à la déception puis-eventuellement-au desespoir.
C'est un peu moins vrai en amitié, j'ai quelques amis, trois en fait, dont un
seul est proche de moi d'un point de vue géographique.
Liloo :je parlais de la métaphore de Route au sens où "laisser pousser la
fleur" du vase de supplice, pour reprendre son analogie donc, me paraît un
idéal innateignable en tant que la simple survie est déjà difficile et
demande la concentration de tous mes efforts et forces.
Et Wisdom, je ne sais pas si c'est si simple, pour avoir encore et encore
essayer ce que tu proposes et en être au même stade de souffrance, je
comprend l'idée et l'intention, mais ce n'est pas si évident à mettre en
application, c'est comme s'accrocher à une paroi et glisser tout le temps
dans le fond en se brisant un peu plus à chaque fois. C'est vraiment ce qui
se passe pour moi...et je vous épargne quelques épisodes dont j'ai du mal à
parler.
Quand j'avais 14 ans, on m'a envoyé en colonie, c'était horrible, je ne
pouvais pas dormir avec d'autres gens dans une tante, je ne mangeais plus,
plus rien ne passait, j'ai fugué de la colonie, on m'a retrouvé,
frigorifiée, déshydratée et affamée 3 jours plus tard et je m'épargne les
détails vraiment honteux de mon état, je me cachais dans la nature tellement
cet univers m'effrayait, je tremble d'en reparler, je n'arrive pas à exprimer
à quel point ça a été terrible de me retrouver plongée dans cet
univers...le pire c'étai de voir à quel point je recevais les évènement
differemment d'une personne "normale" comment quelque chose d'agréable ou
d'au moins supportable pour quelqu'un devenait impossible et prenait la forme
d'un calvaire pour moi.
Dernière édition par Bulbizarrexx le Dim Mar 06, 2011 19:26 pm; édité 1 fois
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A.Wisdom-Mind
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Posté le: Dim Mar 06, 2011 19:26 pm Sujet du message:
Laissons la philo et les malheurs de côté une minute... j'aimerais
comprendre comment tu t'y prends avec les gens, pour ne pas arriver à te
faire une place dans la société.
Comment envisages-tu les rencontres ? Comment te comportes-tu avec les autres
? Que leur dis-tu ?
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Bulbizarrexx
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Posté le: Dim Mar 06, 2011 19:28 pm Sujet du message:
Euh...je ne pense pas parler de philosophie dans mon précédent
message...mais soit.
Tes questions partent sûrement d'une bonne intention mais sont trop vagues
pour que j'y réponde.
J'aurais tendance à répondre que je ne leur dis rien et que des rencontres
je n'en fais pas.
J'ai juste ces trois amis à qui je parle.
Mais depuis toute petite, j'ai très peur des autres, je me sens très
différente et étrangère à eux. Je n'arrive pas à entrer en contact avec
eux, toutes les tentatives de socialisation qu'on a tenté de m'imposer ont
été pour moi source de douleur et je me sentais chaque fois plus anormale.
J'avais envie de fuir quand j'étais en société et je me sentais comme un
animal étrange et honteux,l'épisode de la moyenne section que je raconte à
ce propos m'a particulièrement marqué, raconté ça ne fait rien mais
c'était un moment tellement intense durant lequel, par le regard d'autrui,
j'ai tellement senti cette anormalité, cette différence que j'avais en moi,
je dirais que ça a été la confirmation que toute ma vie serait difficile à
cause de ma différence.
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Cloudy Head
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Posté le: Dim Mar 06, 2011 19:52 pm Sujet du message:
Le problème, je pense, c'est de réussir à admettre que le regard des autres
n'a pas la même nature que celle qu'on lui donne.
Après, je sais pas, j'suis pas dans la tête des gens. Mais pour ma part,
après avoir cru pendant des années qu'on se moquait de moi pour ce que
j'étais, j'ai fini par réaliser qu'on se moquait de moi à cause de ce que
je laissais ressentir, à cause de ce que je montrais, et je montrais un
clown. Quoi de plus normal que de se moquer d'un clown ?
J'ai fini par me prendre un tout p'tit peu plus au sérieux, et ça roule
carrément plus, j'ai beaucoup moins l'impression qu'on me regarde de
travers.
Essaie juste de te dire "Les gens me voient comme une personne totalement
normale". Bon après, le défi, c'est de réussir à le penser sincèrement au
début.
Essaie simplement, observe les résultats, et voit si il y a moyen
d'améliorer les choses simplement en pensant d'une autre manière.
A part si tu es affreuse à regarder (genre des pustules de 5cm partout sur le
visage, trois jambes, et un intestin grêle sur le bras droit), si tu a une
odeur naturelle qui ferait fuir un putois (ce qui pourrait être dû à
l'intestin grêle), à part si tu te mets à mordre les gens dès qu'ils
t'adressent la parole, je ne vois pas de raison pour que tu te fasses
systématiquement rejeter !
Réussir à avancer, ça commence par essayer de croire en notre capacité à
marcher
Dernière édition par Cloudy Head le Dim Mar 06, 2011 20:02 pm; édité 1 fois
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Eponine
Madame Casse-Pieds
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Posté le: Dim Mar 06, 2011 19:59 pm Sujet du message:
Ton cas est désespéré, parce que tu le veux désespéré. Il y a bien pire
que de ne pas encore avoir su trouver la personne idéale. Et quand tu vois
les résultats du topic "célibataire ou en couple", on devrait être nombreux
à se sentir mal adaptés à ce monde. Bref, j'abandonne. Tu n'es décidément
pas le genre de personnes auxquelles je m'intéresse.
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Bulbizarrexx
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Posté le: Dim Mar 06, 2011 20:03 pm Sujet du message:
Le regard des autres n'est pas temps le problème que je me sente mal dans
certains contextes sociaux et je sais que ça vient de moi, mais parfois mon
envie de fuir est trop forte.
Enfin cette incapacité d'aller vers les autres et de composer avec eux n'est
encore qu'une conséquence de cette hyper sensibilité dont je souffre.
Ce que tu proposes je l'ai déjà essayé et ça marche mais la peur demeure,
avec certaines personnes ça marche disons, mais avec beaucoup de gens c'est
au dessus de mes forces, je me sens trop mal.
Déjà je me traîne des tas de questions existentielles, une crise
d'identité, des angoisses, de la souffrance, je ne l'ai que trop dis...donc
impossible pour moi d'être naturelle et d'avoir un visage avenant, face aux
autres, surtout face aux inconnus je stresse et j'ai envie de fuir, ce qui
s'est encore passé hier soir et c'est loin d'être de la mauvaise volonté
pourtant.
Eponine : je n'ai jamais fais de mon célibat l'objet principal de ce
topic...
Par contre merci pour le bref sourire provoqué par ta dernière phrase, certe
je ne suis pas le genre de personne auxquelles tu t'interesses mais tu as pris
pas mal de ton temps pour venir poster divers messages ici.
Dernière édition par Bulbizarrexx le Dim Mar 06, 2011 20:12 pm; édité 1 fois
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Cloudy Head
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Posté le: Dim Mar 06, 2011 20:12 pm Sujet du message:
Problème de confiance en toi donc ?
Et tu as déjà pensé à voir un (attention gros mot) psychologue ?
Pour ma part j'en consulte un, depuis quelques mois, ça peut aider à
liberer, ça permet de se poser des questions plus utiles que celles qui nous
prennent la tête et nous ralentissent.
Faudrait que tu trouves la raisons précise de cette peur viscérale et que tu
trouves comment la faire disparaitre, ou du moins, de pouvoir la surmonter
assez pour avoir une vie sociale palpitante !
ps: j'espère que je ne répète pas tout ce qui a été dit avant, j'ai eu
l'immense flemme de tout lire !
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Bulbizarrexx
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Posté le: Dim Mar 06, 2011 20:14 pm Sujet du message:
Oui j'ai vu pleins de psys et c'est encore actuel même si ça ne me mène à
rien, je prend aussi des médicaments pour calmer mes angoisses, c'est dans
les pages précédentes, mais vu les nombreux messages je comprend que tu
n'aie pas vu.
Disons que c'est davantage qu'un manque de confiance en moi au sens où me
retrouver dans un univers social qui ne me correpond pas me fait paniquer et
m'oblige à fuir sous peine de disjoncter rapidement. Ultra sensibilité et
phobie sociale pour parler en langage psy...
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Invité
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Posté le: Dim Mar 06, 2011 20:21 pm Sujet du message:
Même si tu m'as dit ce que tu pensais du "travail sur soi", je vais essayer
quelques questions...
D'abord un point fixe, c'est le pilier d'une vie. Quelque chose, quelqu'un que
l'on quasi sacralise (au sens du latin sacer : ce qui est d'une autre nature
et donc ce qu'on ne doit pas toucher pour sa propre sécurité), autour de
quoi tout tourne. Le reste peut être altéré mais pas le point fixe ; c'est
quasi le substrat de ton monde. Tu vois ce que c'est ?
Ensuite, la plupart des échanges sociaux sont basés sur l'empathie et plus
largement l'identification de soi à autrui et d'autrui à soi.
Pour ceci, deux choses :
- les rapports humains ne sont ni rationnels, ni nécessairement utiles. Ce
qu'on attend d'une personne, c'est qu'elle partage nos émotions et qu'elle
nous fasse partager les siennes. Ça ne sert À RIEN mais c'est précisément
ce qu'on appelle la sym-pathie. As-tu cette aptitude ? Peux-tu la développer
? (enfants et animaux peuvent être utiles, comme tout ce qui requiert une
relation symbiotique).
- les relations humaines se construisent aussi autour de références
communes. C'est la sphère de la parole phatique (-> théorie
communicationnelle de Jakobson) : on parle de la plupart du beau temps pour se
jauger, comme les chiens se reniflent le popotin. Plus le sujet est général,
plus tu maximiser tes chances de sembler intéressante, mais plus le sujet est
spécifique, plus tu créés des relations qualitativement intéressantes -
mais ça intéressera moins de monde et donc les facteurs chance / nombre de
tentatives prennent plus d'importance.
Bref les gens aiment avoir la possibilité d'un partage émotionnel et
intellectuel / idéologique.
De quel côté penses-tu avoir des carences ? Qu'as-tu tenté pour y remédier
?
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