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Bulbizarrexx
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Message Posté le: Lun Mar 14, 2011 17:51 pm    Sujet du message:
Alors là je dois dire que je trouve le débat qui se profile juste ultra interessant et même giga passionnant et que ça me donne envie de passer la nuit à y répondre tant c'est un thême majeur et central de la philosophie Nietzschéenne et de la vie en général. Very Happy

Et comme par hasard, j'ai quelque chose de prévu dans très peu de temps et ensuite je dois régler les derniers trucs pour demain.

A défaut de mieux, il va falloir pour le moment, Georges, te contenter de cette explication simpliste qui n'est même pas de moi mais qui répond déjà à ta question dans les grandes lignes et je suis d'accord avec cette conception Nietzschéenne de la souffrance, même si, et c'est dommage, cette explication la simplifie beaucoup trop :

"L’homme cherche avant tout, par réflexe dirons-nous, à éviter une chose, c'est-à-dire souffrir. Et pourtant, Nietzsche nous apprend que la souffrance et la jouissance sont de la même famille, que le plaisir et la peine sont des oscillations d’un seul et même état, c'est-à-dire soi. Autrement dit, on ne peut jouir que parce qu’il existe de la souffrance. Le bonheur sans son contraire serait vide de toute joie. Ainsi, la souffrance, comme le bien-être, n’ont pas à entrer dans une quelconque chaîne de valeurs. C’est la vie qui s’exprime à travers la passion, le sentiment, la sensation. Tenter de se préserver de toute blessure conduit à réduire tout autant la voie vers le plaisir. Pour Nietzsche, bienfait et déplaisir sont liés : « Et si plaisir et déplaisir étaient liés par un lien tel que celui qui veut avoir le plus possible de l’un doive aussi avoir le plus possible de l’autre, - que celui qui veut apprendre l’ « allégresse qui enlève aux cieux » doive aussi être prêt au « triste à mourir » (Le Gai Savoir – Nietzsche). Fuir absolument tout risque de douleur ne nous condamne pas seulement à rétrécir notre champ de joie, mais également l’expérience, donc l’apprentissage de soi. Les peines, comme les joies, nous guident dans notre existence. Ce qui ne signifie pas qu’il faille intentionnellement approcher la douleur. Mais Nietzsche nous avertit que pour être heureux, il faut admettre que le malheur n’est pas exclu du chemin qui nous mène à la satisfaction. La douleur et la volupté sont les faces d’une même pièce et ainsi, elles ne peuvent se passer l’une de l’autre. "

En tout cas, merci à toi Georges, de redonner une perspective interessante à ce topic.
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Message Posté le: Lun Mar 14, 2011 17:59 pm    Sujet du message:
Très clairement ce topic a été créé avec un but précis : servir d'exutoire à son auteur, de lui permettre de se libérer de ses démons personnels. Il s'agit d'un acte humain et nécessaire au bon équilibre de chacun. Peut-être me trompe-je mais face à une même situation, différents individus réagissent de manières tout à fait différentes, dites personnelles, conséquences d'influences tout autant internes qu'externes (=personnalité, caractères, génétiques, éducations, environnement social, expériences etc). En somme affirmer que quelqu'un "pleure pour pas grands choses" est une forme de négation de son individualité au profit de la mienne que j’irrigue comme un modèle de référence et qui me sert à l'interprétation sa perception et qui, finalement agit comme un filtre et me conduit à adapter un comportement et un jugement inadéquate face à lui.

Edit: Soit vous écrivez très vite, soit moi trop lentement, en tout cas je me sens HS du coup Rolling
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Dernière édition par Invité le Lun Mar 14, 2011 20:55 pm; édité 1 fois
Georges
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Message Posté le: Lun Mar 14, 2011 18:06 pm    Sujet du message:
En somme, pour résumer un résumé de résumé : "dans la vie, il faut des bas pour qu'il y ai des hauts". Je n'ai rien à y redire, j'ai toujours pensé comme ça, je savais pas que c'était de Nietzsche.
Bref je suis d'accord. Après le côté "c'est proportionnel" je ne suis pas convaincu, mais pourquoi pas.
J'aime bien cette théorie car justement elle pousse à l'espoir, le côté quand t'es au fond du trou tu peux que remonter.

Mais ce n'est pas ce que je lis dans "ressasser son mal-être" et accepter sa souffrance. Moi j'y vois juste la négation pure du bonheur pourtant corolaire du malheur, j'y vois qu'une complaisance malsaine dans la déchéance.
Un peu comme quelqu'un qui fait du trampoline à l'élastique (sisi l'espèce de fat trampoline sur lequel on est arnaché par des élastiques à deux tiges métalliques surélevées) mais qui au lieu de rebondir essaie de s'accrocher tant bien que mal au trampoline (et en plus il s'écorche les doigts ce con).
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Message Posté le: Lun Mar 14, 2011 20:32 pm    Sujet du message:
En fait chez Nietzsche c'est en acceptant le fait que la vie est souffrance qu'on peut développer le plus de chance d'etre véritablement heureux car lucide (c'est cela ce qu'il nomme le gai savoir d'ailleurs) à partir du moment où l'on a compris que le fond de l'existence était tragique, il ne faut pas en être abattu mais au contraire chercher à la transcender et même apprendre à en rire. Attitude parfaitement dionysiaque. Et c'est aussi en ce sens que Nietzsche dit que l'homme le plus "elevé" et proche du surhomme est l'artiste : car il a transcendé la souffrance en quelque chose de superieure. Il l'a dépassé, ça répond à ta question sur les personnes torturées et en même temps ça fait écho à ce que soulevait Typhaine sur ces mêmes personnes.

Mais encore une fois, cela dépend de la vision de chacun car certains peuvent très bien ne pas être d'accord et dire "non c'est pas vrai, l'existence n'est pas souffrance, il faut arrêter de se regarder le nombril ect ect..." mais dans ce cas on entre dans un autre débat de l'ordre du "moi je pense"

Sinon, Shadiel a très bien redit ce que je n'ai cessé d'exprimer mais ça passe mieux quand ça vient de quelqu'un d'autre, donc merci beaucoup.
route
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Message Posté le: Lun Mar 14, 2011 20:44 pm    Sujet du message:
Bulbi, tu n'avances toi-même en rien à chercher le débat. Je conçois que le renvoi de balle est un exercice plaisant sur le moment, mais cet échange d'idée aussi enrichissant soit-il est dérivatif. Si tu as des problèmes avec la sociabilité, il n'y a que la pratique. Les mots n'ont pas de bras pour t'enlever de la merde. Il faudrait se calmer sur toutes ces belles phrases et ces citations que tu gloutonnes sans que rien n'y change, c'est de la figuration, du spectacle. On admettra que c'est confortable la lecture sur son p'tit siège, on se cultive pendant que les Tom Sawyer dehors, gambadent et vivent. Dans la vie il y a de tout, des moments heureux et des moments malheureux. Voilà... Ma phrase est à la hauteur de la facilité de certaine idée fixe primaire.

D'autre part, la présence de ce topic en section lesbienne me reste inexpliquée. Car il est évident que c'est une goutte d'eau et que tes questionnements sont loin d'être limités.
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Message Posté le: Lun Mar 14, 2011 20:52 pm    Sujet du message:
Euuuh...je ne cherche pas spécialement le débat mais à me confier juste.

Bref, j'ai l'impression de me répéter incessamment et de passer plus de temps à me justifier qu'autre chose.


Et si, pour ma part, je trouve qu'il a tout à fait sa place dans cette section et je ne souhaite pas qu'il soit déplacé. Smile

Socialement, effectivement, il n'y a que la pratique, j'essaie de progresser petit à petit comme pour tout.

Sinon pour ton intellophobie, encore une fois je comprend dans quel sens tu dis ça mais c'est encore un jugement à l'emporte pièce, c'est ma manière de m'exprimer et d'avancer, cela n'empêche pas l'action dans mon cas mais au contraire m'y pousse.
Ce n'est pas que de la figuration et du spectacle, loin de là. Wink
Georges
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Message Posté le: Lun Mar 14, 2011 21:04 pm    Sujet du message:
Eh Oh tu as mis un terme à mon débat avant même que je le début =(

On ne d"bat plus, tu m'expliques la pensée de Nietzsche. Je comprend, mais je n'arrive pas à ne pas tiquer sur le postulat qu'est "l'existence est tragique", ce n'est pas vraiment une question de "moi je pense" c'est le postulat de base, on le pose comme acquis alors que finalement l'essentiel de la question est la.

D'un autre côté j'approuve, c'est honorable de rire de ses souffrances voir de réussir à en tirer quelques choses de bon (des oeuvres par exemple, pour reprendre l'artiste), mais n'est-ce pas plus utile/intéressant d'arrêter de chercher le meilleur du pire (ce qu'il y a de bon dans la souffrance) pour aller profiter de ce qu'il y a de meilleur dans le bonheur (aussi éphémère soit-il) ?

La lucidité n'a t'elle pas d'intérêt que dans l'alternance,? Tu es pleinement heureux car tu sais que c'est éphémère et qu'il faut en profiter et que tu sais ce qu'est à côté la souffrance, tu es serein et tu acceptes ces hauts et ces bas tel qu'ils viennent, tout en cherchant tout de même à ne pas s'éterniser dans les bas qui ne seraient que transitoire.

Je trouve le concept tout à fait valable, mais il me donne l'impression d'inachevé, comme si on s'était pas rendu compte qu'on était que dans une ramification.
Mais c'est encore revenir sur le postulat de base, donc à ce que tu considères peut-être à raison comme un "moi je pense".
Imaginons juste tout de même.

L'existence est souffrance. Mais pas tout le temps, parfois c'est cool un peu c'est frais tout ça on se laisse vivre trankillou pillou.

Donc y aurait une première ramification : quand elle est souffrance/ quand elle ne l'est pas.
Dans la première ramification il y aurait les meilleurs des meilleurs qui savent distiller de la pisse pour en faire de l'or liquide, ceux qui quand la vie est souffrance, arrive tout de même à en tirer du bon (créativité et tout et tout).


Bref, en somme au questionnement "pourquoi accepter la souffrance?" (je maintiens que je suis contre le fait de se la ressasser, faudra m'expliquer en quoi c'est productif véritablement de se faire du mal) tu m'as répondu plus ou moins, si je ramène la discussion dans le concret (car au moins dans le concret on ne peut pas nier l'existence de moment purement joyeux Mr. Green) que la souffrance était un état, que c'était un fait et que ça arrivait. Que l'accepter permettait de mieux la vivre, de la dédramatiser et de surcroit d'en tirer du bon voir des bénéfices (Mr. Green ).

Ce à quoi je suis d'accord, même si j'ajoute toujours qu'il ne faut pas s'y complaire, j'ai peut-être tord de faire une telle hierarchisation, mais "qui peut le mieux peut le moins" alors ceux qui parviennent à faire devrait bien réussir à avoir accès à l'état inverse de l'état de souffrance. Autrement dit, c'est bien, mais il ne faut pas chercher à s'en contenter.

Sauf qu'en disant ça je ment sur tes propos que je rapporte, car tu...Nietszche à l'air de dire qu'à part la souffrance, il n'y a rien. Aussi progressons, nouvelle question : Pourquoi l'existence est-elle souffrance/tragique et rien d'autre?

Alors même qu'il me semble que chaque état, chaque idée, chaque théorie avait n'existe que parce qu'elle a un contraire.
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Message Posté le: Lun Mar 14, 2011 21:15 pm    Sujet du message:
En fait il dit surtout que cette souffrance il faut la dépasser, effectivement ressasser la souffrance ne fait pas partie du programme Nietzschéen. Mais il faut accepter qu'au départ elle est là et se construire sur elle ou plutôt avec elle.

Pourquoi l'existence est t'elle tragique et souffrance? A cause du manque de sens justement, du fait que nous soyons là plutot que pas là, notre existence n'a aucun sens et à partir de là nous sommes dans une errance et un desespoir profond (à l'époque de Nietzsche, Dieu disparaît des consciences, ce qui selon lui, conduit les gens à un nihilisme végétatif : la vie perd son sens) mais il ne s'agit pas alors de tomber dans un nouvel idéalisme pour autant. Et pour cela on commence par poser que l'existence est souffrance et qu'il va falloir transcender cette souffrance.

Moi par exemple, je suis totalement d'accord avec ça, parce que depuis toute petite je la ressens partout, dans mon corps, dans mes veines, dans ma tête. C'est pour ça que je crois que c'est vraiment de l'ordre de l'experience personnelle. J'ai quand même un optimisme foncier parce que je pense néanmoins qu'avec énormément de volonté et de probité (vertu intellectuelle) elle peut être dépassée. Et en la voyant exprimé aussi : à travers l'art par exemple. C'est pourquoi je suis une grande amatrice de cinéma et de littérature.
Mais à la base elle est là, massive, puissante, terrible. Enfin, moi je la ressens vraiment en tout cas.
Georges
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Message Posté le: Lun Mar 14, 2011 21:31 pm    Sujet du message:
Et existe t'il un état autre que la souffrance qui ne passe pas par elle? En somme la souffrance est-elle systématiquement la dès le départ et la transcender est-elle la seule alternative?

Sachant qu'on est plus à l'époque de Nietzsche et que je pose la question d'un point de vue objectif.

Après, la cause de la souffrance est donc le manque de sens de l'existence. De ce que tu me dis, le manque de sens de l'existence est la résultante de l'absence de "guide de l'art de vivre" et du caractère aléatoire de la naissance et de la vie en général. Autrement dit, la vie n'a pas objectivement de sens (à la poubelle toutes les théories de perpétuation de l'espèce et tant mieux). Mais ne peut-elle pas en avoir subjectivement un? Et cela ne peut-il pas du coup avoir une incidence importante sur tout le mécanisme que tu m'as expliqué?

Puisque dès lors, il n'y aura plus d'errance (mais toujours des aléas) et plus de désespoir (dont j'aime ma définition : la négation/l'abandon temporaire de tout espoir) mais bien un objectif source d'espoir.
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Message Posté le: Lun Mar 14, 2011 21:45 pm    Sujet du message:
Georges a écrit:
la transcender est-elle la seule alternative?


transcender la souffrance = une alternative pour toi?
C'est plutôt un aboutissement, c'est quand même pas rien! C'est une victoire sur elle, ce qui ne veut pas dire qu'on ne souffre plus mais qu'on la transforme en quelque chose de mieux. Et c'est déjà la transformer en quelque chose qui est une fin en soi.

Je ne pense pas que l'époque soit problématique, ce n'est pas ponctuel la souffrance, qu'elle soit ressentie en 2200 ou en -800 av J-C ça n'a pas tellement d'importance.

Et non la cause de la souffrance est tout autre que le manque de sens de l'existence, en fait elle est intrinsèque au fait d'être au monde, c'est à dire d'être tout court. L'absurde peut y participer oui, c'est sûr. Tout comme l'angoisse, les deux types d'angoisse d'ailleurs (sartrienne : peur de l'avenir) (heideggerienne : existentielle : angoisse d'être là)

Enfin pour répondre à ta question, moi je trouve que oui, elle est là dès le départ, que le simple fait d'exister fait souffrir mais c'est mon ressenti, "ma vie" pour le dire grossièrement, demande à pleins de personnes différentes et tu verras ce qu'elles en pensent. Wink
Une conception commune dit que l'existence est ce qui a le plus de valeur.
Il y a presque un imperatif "tu chériras ta vie" ect...mais pourtant quand on sort de conception commune, exister est un sacrée problème en soi, c'est une tâche parfois très lourde à porter, de laquelle on pense parfois à s'évader ect...

Le jour où j'ai écris mon premier message je me suis pas dis "tiens super je vais écrire ma vie, pleins de gens vont venir lire et me laisser des messages, c'est trop génial! Razz" je me suis clairement vidée d'un trop plein de douleur comme on percerait une plaie purulente et j'avoue que mine de rien, écrire ici m'a permis de garder la tête froide et de continuer.
Une conception Cioranienne dit que "tout livre est un suicide différé" ça s'applique également très bien au racontage de vie je trouve.

Et par là je rejoins finalement, de manière détournée, le message de route, exister c'est les petits moments qu'ils restent hors de la littérature, hors de la philosophie, qui ne sont que purs ressentis un peu allégés de cette douleur et durant lesquels on profite enfin un peu du fait d'être au monde. En somme comme on dit toujours, ce n'est pas la quantité qui compte mais la qualité et ce qui en découle qui s'apparente à du bonheur est aussi lié à l'activité même de penser qui a permis d'y parvenir.
Georges
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Message Posté le: Lun Mar 14, 2011 22:30 pm    Sujet du message:
Je vois...

C'est ce postulat pessimiste qui m'empêchera toujours de suivre cette voie. Je vois grand, j'ai qu'un objectif réel dans la vie c'est d'être et rendre heureux et s'y j'y parviens, de transmettre cette capacité.
Et pour ça je ne ferais pas d'économie de bout de chandelle, je ne vendrais pas à mon prochain un demi-bonheur.
Je n'ai pas ta vie et si je ne peux pas "comprendre" qu'on puisse considérer l'existence comme étant uniquement une souffrance à surmonter, je peux accepter que tu le conçoive ainsi et je ne peux m'empêcher d'intérieurement te plaindre (je n'aime pas ce mot, j'y vois dédain, pitié et sentiment de supériorité, ce n'est pas le message que j'essaie pourtant de te faire passer aussi j'espère que tu le prendras pas ainsi). Je te plains car ma conception, peut-être erronée ou naïve, à le mérite d'être (de m'être? =/) plus accessible et plus prometteuse. Cela la rend surement plus casse-gueule, mais c'est un risque à prendre.

Au final, ta théorie semble d'une certaine manière aboutir à ce qu'elle tente d'éviter, mais par l'autre côté. L'idée c'était d'aller à contrepied de ceux qui pense trouver le bonheur en fuyant tout malheur. Mais n'est ce pas au final la négation de tout bonheur "entier" ou "pur" au profit d'un bonheur durement arraché au coeur du malheur/de la souffrance. Je me refuse à croire que le bonheur n'existe que dans la souffrance (et son dépassement).

Et dans le fond je trouve dommage que tout le monde ne s'y essaie pas. Tu sembles t'y reconnaitre, tu t'y complait en t'assumant différente, ce que je veux bien te reconnaitre. Tu te tournes vers toi-même par toi-même pour toi-même.
Sois plus nulle, sois fourbe, vil et envieuse, si les autres y arrivent, y ont le droit, pourquoi pas toi, bordel!
Tout le monde devrait avoir le droit d'être heureux, ne serais-ce parce qu'il fait beau et bon.

Après peut-être on dit dans le fond la même chose, mais que chaque fois que tu parviens à être heureuse, tu parle de transcendance de la souffrance, puisque c'est pour toi l'état "neutre"/de base. Je sais pas, du coup j'arrive à avoir une autre question : Peux tu accéder au bonheur sans effort? Peut-il quand même te tomber sur le coin de la figure sans que tu t'y attendes? (ça contredirai l'idée qu'il résulte du dépassement du malheur, puisque momentanément tu subirais ce bonheur, comme tu subis constamment ton malheur) Tien ben voila aussi, j'ai cru comprendre que si l'état de base est le malheur, le bonheur doit s'acquérir, peux tu pourtant aussi le subir?
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Message Posté le: Lun Mar 14, 2011 22:43 pm    Sujet du message:
Georges a écrit:
Peux tu accéder au bonheur sans effort? Peut-il quand même te tomber sur le coin de la figure sans que tu t'y attendes?


J'en fais l'experience chaque jour, une fois que j'ai dépassé "le matin poisseux", j'en parle ici d'ailleurs.
Je ne parlerais peut être pas de bonheur mais d'une continuité de l'existence bon gré mal gré. J'ai souffert psychiquement au point de ramper et de gémir, de vouloir me taillader et disparaître immédiatement de n'importe quelle manière mais ce n'est pas un état permanent, sinon il y a bien longtemps que je ne serais plus là.
Il y a des interstices de bonheur disons. Mais en fait, reconnaître que l'existence est médiocre et souffrance est pour moi quelque chose de non seulement vrai mais de salvateur, je me sens débarassée de toute hypocrisie en otant toute valeur à la vie je me sens un peu moins haineuse contre elle, un peu comme quand on a dit à quelqu'un ses quatres vérités en face.

Je vais être honnête avec toi : je trouve que tu es quelqu'un de réfléchi et d'intelligent depuis que je te lis sur ce forum et tes propos sont tout à fait valables et recevables contrairement à beaucoup ici.
On tient d'ailleurs la preuve ici que je peux reconnaître de la qualité aux propos qui ne vont pas dans mon sens.
Ce sont deux conceptions différente de l'existence, c'est louable ta démarche, ça aurait peut être été la mienne si j'avais été quelqu'un d'autre d'ailleurs, j'y songe assez souvent.
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Message Posté le: Mar Mar 15, 2011 00:32 am    Sujet du message:
Bulbizarrexx a écrit:
Copekaa a écrit:
Typhaine, je te répondrai peut être en rentrant si j'ai l'énergie, tu dis trop de bêtises pour que ça en reste là.


Questions de points de vue, n'y vois rien de personnel là dedans mais je trouve son post qui répond au tien tout de même plus argumenté.




Je suis d’accord sur ce point, cela dit, les deux messages qui « m’opposent » à Typhaine, je les écris a minuit et demi et 6h30 le matin, alors argumenter correctement, je manquais de temps pour le faire. Maintenant, je pourrais expliciter mon point de vue et y mettre la forme si vous le souhaitez.


Citation:
Après je comprend ton point de vue et ce qui t'amène à le défendre.



Tant mieux, c’est le but quand on échange avec les gens en principe, faire comprendre ses idées.


Citation:
Ensuite, je ne suis pas manichéenne et ne sépare pas les gens qui me répondent en deux mondes cosmiques : bons/méchants, loin de là.



Je ne l’ai pas prétendu, et grand bien t'en fasse parce qu'entre nous, ça ne mène pas bien loin. « La vie voyez-vous, ça n’est jamais ni si bon ni si mauvais qu’on le croit », comme a dit Maupassant.


Citation:
Je suis d'accord avec ce qu'elle défend car ça tient compte de la différence et de l'identité personnelle, d'ailleurs toutes les personnes qui ont été agressives avec moi sont celles qui refusent l'individualité et encore une fois, au fond je comprends ce qui les pousse à répondre comme ça, preuve que je ne suis pas bornée à mon propre point de vue et que je peux comprendre une position qui n'est pas du tout la mienne.



Là, je ne suis pas d’accord, on peut très bien avoir été agressif avec toi pour d’autres raisons que le respect ou non de l’individualisme, ça n’a rien a voir voyons. On va encore dire que je prends mon cas pour une généralité mais je préfère ne citer personne d’autre ; je t’ai bousculée un peu, et ce parce que je pense que tu te gâches a te faire du mal en ressassant le passé et c’est dommage. Typhaine pense que le mal-être est bon car il mène a la création, es-tu créative ? As-tu ce désir ? Sinon, il semblerait alors que ce comportement soit néfaste et simplement néfaste.

De plus, l’individualisme parlons en. Le but n’est il pas la réalisation de l’individu en tant que tel ? Bien sur est a considérer la notion de liberté, donc oui, tu peux aimer ne rien faire pour améliorer ton sort, c’est un droit partant de là, mais c’est gâcher une chance que d’autres n’ont pas, de là on passe a une question de morale, chacun répond comme il le souhaite.

La différence et l’identité personnelle.. se borner a certaines choses ce n’est pas les préserver, c’est plutôt les inhiber, tu ne te laisses même pas la place d’exister.

Tu n’es pas bornée dans le sens où tu refuses un point de vue autre que le tien. Tu sembles plutôt craindre le changement, et tu pars défaitiste quelque soit le sujet. Encore une fois, c’est dommage.


Citation:
On ne peut pas tout juger universellement tout simplement parce qu'on est pas tous égaux ni identiques.



Tu ne peux pas lutter contre l’injustice, ça fait partie de la vie (il suffit d’observer la nature), mais ce n’est pas non plus une raison pour ne pas chercher a faire des efforts afin entre autres d’être objectif et impartial, c’est déjà un pas.


Citation:
Il y a des gens qui sont naturellement doués pour les relations sociales, d'autres non et il en va de même pour tout les domaines.



Tu as raison, néanmoins, nombre de philosophes ce sont accordés a dire que l’homme «était fait pour le progrès», alors soit, qu’il progresse. Il a des difficultés dans un domaine ? Ce n’est pas en le regardant fixement que cela va le faire évoluer, il faut y mettre du sien aussi. Ou alors tu pars du principe que tout est établit et que tu es écrasé par une force supérieure qui a voulu ça. Alors là, tu es humble..une humble fourmis mais qui donc ne peut pas vraiment se plaindre de son sort puisqu’elle ne profite pas des portes de sorties possibles pour échapper a sa condition.


Citation:
Chacun a aussi un cheminement différent.
C'est pourquoi appliquer sa propre expérience à quelqu'un doit être fait de manière prudente et mesurée, ça peut être un témoignage à la rigueur mais pas un impératif.



Oui, d’autre part, je n’ai jamais dis que mon avis avait un quelconque poids et encore moins que c’était l’exemple avec un grand E, ça, c’est vous qui le dites. Alors citer les gens, ça aussi ça doit être fait de manière prudente et mesurée.

Citation:
En puis Copeeka, tu te montre quand même assez catégorique "c'est ceci pas cela" "tu dis trop de bêtises".



Je dis qu’elle dit des bêtises car elle déforme mon idée pour servir son argumentation, je trouve ça assez bas et mon tempérament me fait monter au créneau.. mes excuses les plus plates Typhaine, tu es d’une clairvoyance bien supérieure a la moyenne.

Citation:
Ton expérience, je la reçois volontiers en tant que témoignage mais pas en tant que vérité universelle.



Encore une fois, je ne l’ai pas posée en vérité universelle, loin de là. C’est la pudeur qui me retient, autrement tu verrais que j’ai de l’expérience dans le domaine.

Est ce si difficile que cela d'écrire mon nom sans faute ?
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Message Posté le: Mar Mar 15, 2011 08:04 am    Sujet du message:
Copekaa a écrit:
Typhaine pense que le mal-être est bon car il mène a la création, es-tu créative ? As-tu ce désir ? Sinon, il semblerait alors que ce comportement soit néfaste et simplement néfaste.


Je pense que oui, je suis créative, ce topic en est la preuve en lui même.
Après je fais d'autres choses, j'ai une "âme sensible", une grande sensibilité littéraire par exemple. Je pense que je n'aurais jamais fait d'études de philosophie si je n'avais pas été aussi sensible. Je ne me serais jamais autant interessée à la littérature et au cinéma non plus.

On ne peut pas juger un comportement néfaste suivant qu'il est productif ou non je pense, et puis, il y a quelque chose qui me gêne dans ton discours, c'est qu'il sous entend que ce "comportement" serait un choix or il est plutôt le résultat de la sensibilité.


Et je ne comprend pas cette idée réccurente que je ne veux rien faire pour améliorer ma situation, c'est pas forcément vrai, chaque jour me demande beaucoup de volonté et de courage et je me laisse pas aller et j'essaie de continuer d'avancer. Même si ça paraît pas grand chose de l'exterieur, pour moi c'est déjà énorme et j'en reviens à la capacité de se mettre à la place de quelqu'un ou du moins de comprendre qu'il n'est comme nous.

Mais ce qui est flagrant dans certaines réponses concernant "l'individualisme" c'est qu'elles sont ultra catégoriques et péremptoires (pas forcément les tiennes et je te remercie d'avoir pris le temps d'écrire celle ci d'ailleurs)
"si tu arrives pas, c'est de la mauvaise volonté, t'a qu'à te forcer, tu mérites une bonne paire de gifle dans la gueule" je ne vois pas en quoi ça aide et je trouve cela très limite et limité.
Chacun ses difficultés et si on n'est pas capable d'accepter celles des autres, le minimum c'est de ne pas venir polluer l'endroit où il les exprime de manière insistante et pour redire sensiblement la même chose en simplifiant ou déformant ce qui a été dit (la même chose que tu déplores vis à vis de tes propos).
Déjà qu'il y a beaucoup de messages et que c'est difficile de suivre, de plus je doute fortement (et c'est un euphemisme) de la volonté de ceux qui postent ce genre de message de bien faire. Ils ne servent qu'à envahir et défouler leurs auteurs incapables d'accepter qu'il y a des gens différents d'eux et qui ressentent l'existence differemment.

Alors, si, je pense que c'est tout de même une intolérance de l'identité personnelle à la base et il y a même très visiblement une forme de haine pour l'individualité.

Evidemment, j'ai envie de m'en sortir, mais je le ferais (et c'est logique) en suivant mon chemin. Et je trouve qu'exprimer ma souffrance est un bon début.

D'ailleurs moi aussi, je manque de temps pour argumenter : oral de mémoire dans 40 minutes! Arrow
Copekaa
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Message Posté le: Mar Mar 15, 2011 08:46 am    Sujet du message:
Bulbizarrexx a écrit:
Copekaa a écrit:
Typhaine pense que le mal-être est bon car il mène a la création, es-tu créative ? As-tu ce désir ? Sinon, il semblerait alors que ce comportement soit néfaste et simplement néfaste.


Je pense que oui, je suis créative, ce topic en est la preuve en lui même.
Après je fais d'autres choses, j'ai une "âme sensible", une grande sensibilité littéraire par exemple. Je pense que je n'aurais jamais fait d'études de philosophie si je n'avais pas été aussi sensible. Je ne me serais jamais autant interessée à la littérature et au cinéma non plus.


Citation:
On ne peut pas juger un comportement néfaste suivant qu'il est productif ou non je pense, et puis, il y a quelque chose qui me gêne dans ton discours, c'est qu'il sous entend que ce "comportement" serait un choix or il est plutôt le résultat de la sensibilité.


On ne peut pas le juger entièrement, mais peu de choses sont vouées a ne rien produire, donc le fait ou non de mener a une production quelconque peut servir de base, après il faut faire ce qu'on vise, cela peut être l'efficacité par exemple, là ça prend tout son sens, cela peut être autre chose, là alors les critères sont différents.


Citation:
Et je ne comprend pas cette idée réccurente que je ne veux rien faire pour améliorer ma situation, c'est pas forcément vrai, chaque jour me demande beaucoup de volonté et de courage et je me laisse pas aller et j'essaie de continuer d'avancer. Même si ça paraît pas grand chose de l'exterieur, pour moi c'est déjà énorme et j'en reviens à la capacité de se mettre à la place de quelqu'un ou du moins de comprendre qu'il n'est comme nous.


Le fait est qu'on peut faire des efforts et ne pas y croire alors là oui on agit mais le faisons nous vraiment ? ça dépend de la place qu'on accorde a la conviction.
Cela dit je ne diminue pas ce que tu vis, j'ai mon idée là dessus.


Citation:
Evidemment, j'ai envie de m'en sortir, mais je le ferais (et c'est logique) en suivant mon chemin. Et je trouve qu'exprimer ma souffrance est un bon début.


Si ça t'aide tant mieux, le problème c'est que la majorité des gens tombent dans le piège du réconfort qu'apporte le fait de témoigner de sa souffrance. Je ne dis pas que c'est forcement le cas, c'est simplement un écueil.

Citation:
D'ailleurs moi aussi, je manque de temps pour argumenter : oral de mémoire dans 40 minutes! Arrow


bon courage, pour ça je t'admire, ça me semble plus facile de gravir l'Everest que de faire des études de philo. dans le genre insurmontable.
Typhaine
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Message Posté le: Mar Mar 15, 2011 09:16 am    Sujet du message:
Copekaa a écrit:
Je dis qu’elle dit des bêtises car elle déforme mon idée pour servir son argumentation, je trouve ça assez bas et mon tempérament me fait monter au créneau.. mes excuses les plus plates Typhaine, tu es d’une clairvoyance bien supérieure a la moyenne.


Je ne déforme pas ton idée puisqu'il y en a pas. Si tu relisais ton message j'ai bien fait de dire que tu niais l'altérité car c'est exactement ce que ton propos insinuait. Tu te justifies par l'absurde. Ce qui est bas, évidemment, est l'inversion des rôles qui s'opère ici, en affirmant que je dis des bêtises sans jamais avancer un seul argument. Comble de l'ironie, puisqu'à contrario, mon commentaire s'articule autour d'une logique argumentative. Faire semblant de l'ignorer et insulter un membre du forum est un mécanisme de défense somme toute assez typique. Ceci dit, te voir participer davantage sur cette section mérite l'attention.

Citation:

Très clairement ce topic a été créé avec un but précis : servir d'exutoire à son auteur, de lui permettre de se libérer de ses démons personnels. Il s'agit d'un acte humain et nécessaire au bon équilibre de chacun. Peut-être me trompe-je mais face à une même situation, différents individus réagissent de manières tout à fait différentes, dites personnelles, conséquences d'influences tout autant internes qu'externes (=personnalité, caractères, génétiques, éducations, environnement social, expériences etc). En somme affirmer que quelqu'un "pleure pour pas grands choses" est une forme de négation de son individualité au profit de la mienne que j’irrigue comme un modèle de référence et qui me sert à l'interprétation sa perception et qui, finalement agit comme un filtre et me conduit à adapter un comportement et un jugement inadéquate face à lui.


HS oui, mais placé dans un contexte différent ton propos peut sembler pertinent. Par ailleurs, on dirait un copié/collé de cours de psycho de 2ème année.


Dernière édition par Typhaine le Mar Mar 15, 2011 14:17 pm; édité 1 fois
Copekaa
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Message Posté le: Mar Mar 15, 2011 09:33 am    Sujet du message:
Typhaine a écrit:
Ceci dit, te voir participer davantage sur cette section mérite l'attention.


Tu vois, bien souvent je ne participe pas car je n'en vois pas l’intérêt, tu viens de me prouver que j'avais raison de procéder ainsi, la tranquillité est la chose à laquelle j'aspire le plus.
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Message Posté le: Mar Mar 15, 2011 09:50 am    Sujet du message:
Aucun rapport car pour le moment je reste persuadée que tu ne peux pas - et non veux - participer, tes interventions l'ont déjà démontrées et cela te dérange qu'on te le dise, raison pour laquelle tu as essayé de te justifier en vain jusqu'à présent, preuve que cela ne t'a pas laissé indifférente.

Dernière édition par Typhaine le Mar Mar 15, 2011 13:33 pm; édité 1 fois
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Message Posté le: Mar Mar 15, 2011 10:21 am    Sujet du message:
Mais oui Typhaine bien sur. Tu as raison, ça semble évident Smile
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Message Posté le: Mar Mar 15, 2011 11:17 am    Sujet du message:
Preuve également que ta pseudo tranquillité ne favorise aucunement toute remise en cause personnelle.
Par ailleurs, tu sembles confondre tranquillité et incapacité de réflexion poussée.

Bon, j'avoue avoir été un peu dur avec toi, et je m'en excuse, mais la prochaine fois mesure tes propos.

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