GROLUX
Suprème actif


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Posté le: Lun Déc 31, 2007 10:25 am Sujet du message:
Soit je t'envoie un pps soit tu cherches le site où sont compillées les
oeuvres non-réeditées.
Sinon y'a l'option des bords de seine, où tu trouveras des versions pirates
moldaves pour la modique somme de 500 €, mais je ne sait pas d'où tu sort
toi.
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Silver Mercure
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Posté le: Mer Jan 02, 2008 19:57 pm Sujet du message:
je m'étonne de la similitude entre les mots pétrir et pétrifier
alors que l'un désigne l'action de ramollir la matière tandis que l'autre
désigne le fait de la figer.
est-ce une simple coïncidence ou y'a-t-il un explications tenant aux origines
de ces mots ?
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Méphistophélès
Suprème actif


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Posté le: Mer Jan 02, 2008 21:51 pm Sujet du message:
Je n'saurais t'aider: je suis pétrifié de bonnes intentions.
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uacuus
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Posté le: Jeu Jan 03, 2008 19:59 pm Sujet du message:
Ces deux mots sont sans rapport. Pétrifier vient de petrificare (rendre
pierre (petra). Pétrir vient de pestrir, issu du bas latin pistrire "malaxer
de la farine avec de l'eau pour en faire de la pâte", dérivé de pistrix,
celle qui pétrit, lui même issu du latin pinsere, "miller le grain"...
(Un grand merci au dictionnaire étymologique de la langue française d'Alain
Rey).
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Silver Mercure
Habitué(e)
Inscrit le: 24 Oct 2007
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Posté le: Jeu Jan 03, 2008 20:20 pm Sujet du message:
merci uacuus !
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GROLUX
Suprème actif


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Messages: 4876
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Posté le: Mar Jan 08, 2008 17:21 pm Sujet du message:
Salut cactuus,
c'est quoi la règle du a/à ? J'en ai marre de le faire au pif.
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Lucinda
Suprème actif


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Posté le: Mar Jan 08, 2008 17:45 pm Sujet du message:
Si je peux me permettre une première ébauche de réponse :
S'il s'agit d'un verbe que tu peux remplacer par "possède", tu mets "a".
S'il y a un participe passé après, tu mets "a" aussi.
Sinon, tous les autres cas, c'est "à".
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Silver Mercure
Habitué(e)
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Posté le: Mar Jan 08, 2008 18:16 pm Sujet du message:
oui :
a pour le verbe avoir, à pour le reste.
exception faite des expressions non françaises du genre a priori
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uacuus
Super actif

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Posté le: Mar Jan 08, 2008 18:24 pm Sujet du message:
Lucinda dit vrai, "a" est le verbe avoir, "à" est la prépositons. Le fait
que a être suivi du participe passé n'est qu'une conséquence du fait que
c'est le verbe.
En somme on ne devrait jamais avoir le moindre doute: un verbe et une
préposition sont des choses si différentes que je ne vois pas où est la
difficulté.
Une préposition est un mot invariable, qui se place devant un nom ou un verbe
à l'infinitif. La préposition permet de donner au terme qu'elle précède
une fonction dans la phrase.
Ex : je donne un cadeau à Grolux.
Grolux, par le seul fait qu'il se trouve derrière la préposition à, est
complément d'objet indirect du verbe, et il a l'acception particulière de
complément d'attribution. C'est à Grolux qu'on attribue le cadeau.
Un verbe au contraire est extrèmement variable. Il varie en personne, en
temps, en mode... En un mot et sans faire de grandes théories, un verbe est
verbe par le seul fait qu'il se conjugue.
Ex. Grolux a un cadeau. Grolux avait un cadeau. J'avais un cadeau. J'ai un
cadeau...
Si tu as un doute, remplace simplement le présent par l'imparfait, et là
c'est radical, tu vois tout de suite s'il s'agit du verbe avoir ou non.
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GROLUX
Suprème actif


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Messages: 4876
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Posté le: Mar Jan 08, 2008 18:33 pm Sujet du message:
merci je vais essayer de pas me tromper à l'avenir.
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uacuus
Super actif

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Posté le: Ven Fév 08, 2008 23:17 pm Sujet du message:
Une personne de ce forum, dont je tairai le nom, a récemment écrit :
"Le forum ne donne pas de conseils de maltraitance animale (dans son
acceptation la plus générale, lire humain compris)."
Or l'acceptation, me semble-t-il, désigne le fait d'accepter quelque chose.
C'est l'acception qui désigne le sens dans lequel emploie ou comprend un mot.
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darkdays
Suprème actif

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Messages: 5587
Localisation: Between sin and sacrifice
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Posté le: Ven Fév 08, 2008 23:36 pm Sujet du message:
Tout à fait. Le consentement, l'acceptation.
La correction de cette étourderie ne peut être faite, le sujet qui était au
délestage, il y a encore quelques minutes a disparu (ou je dois être
fatiguée).
me vient en tête, une expression trop souvent maltraitée "rendre la
pareille" et non pas un prêt potentiel d'appareil.
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Méphistophélès
Suprème actif


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Messages: 4299
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Posté le: Ven Fév 08, 2008 23:38 pm Sujet du message:
L'acception en tant que "signification" témoigne d'un phénomène
linguistique précis: un signe est émis par le locuteur au travers duquel il
retranscrit sa pensée par le biais d'un code linguistique. Ce signe doit
être reconnu, accepté en tant que tel par l'interlocuteur pour passer du
stade de bruit, au stade de langage, pour enfin devenir le support à un
référent précis (idée, chose, sensation). Somme toute, communiquer, ce
n'est rien moins qu'échanger des signes, et cet échange n'est rendu possible
que par une acceptation mutuelle du support d'expression (bruit, forme) comme
signe porteur de sens (mot).
Tout ça pour quoi ? L'acception d'une chose et l'acceptation de cette même
chose, quoique étant sensiblement différents sur le plan sémantique,
renvoient grosso modo dans le contexte à une même idée: à savoir que
l'acceptation [que l'on fait] de la définition du mot "animale" n'est pas
contradictoire avec son acception: l'on accepte de conférer telle définition
à tel mot. Tout au plus, c'est maladroit.
Chemin faisant il me semble évident que dans ce cas précis, nous sommes
confrontés à une faute d'étourderie et non à un choix délibéré. Ou
peut-être simplement l'auteur ne connaît-il pas la subtilité morphologique
qui sépare "acceptation" et "acception".
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uacuus
Super actif

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Messages: 2753
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Posté le: Sam Fév 09, 2008 00:03 am Sujet du message:
Méphistophélès, je crois que tu fais un beau numéro de contorsion
sémantique.
Citation: | L'acception d'une chose et l'acceptation de cette même chose,
quoique étant sensiblement différents sur le plan sémantique, renvoient
grosso modo dans le contexte à une même idée: à savoir que l'acceptation
[que l'on fait] de la définition du mot "animale" n'est pas contradictoire
avec son acception: l'on accepte de conférer telle définition à tel
mot. |
Tu dis d'une part que les deux mots sont "sensiblement différents sur le plan
sémantique" (donc il est parfaitement visible qu'ils n'ont pas le même
sens), puis tu affirmes qu'ils renvoient "grosso modo" à la même idée
(donc, en fait, ils ont le même sens). Tout est dans le grosso modo. Je n'ose m'avancer plus loin
dans tes explications, tant celles ci sont embrumées.
Pour rappel:
"acception" est un emprunt au latin "acceptio", qui est issu du latin accipere
"accueillir recevoir". Accipere prend le sens un peu tardivement de
"comprendre", (sous l'influence de "concipere" et même simplelement de
"capere"), et "acceptio" est donc le fait de comprendre, la manière dont on
comprend.
"accipere", de son côté a comme fréquentatif "acceptare": originellement,
acceptare, c'est recevoir, accueillir particulièrement souvent. De la
fréquence de l'acceuil, nait l'idée de l'acceptation, on accepte quelqu'un,
ou quelquechose. Acceptatio (et acceptation) dérive de ce sens très concret.
On voit donc qu'à partir d'une même racine, d'une même idée commune, les
sens finissent par diverger, et par se spécialiser. Il est toujours possible
de faire intellectuellement des efforts (assez louables), pour aller d'un mot
à un autre, mais les mots ont une étendue sémantique limitée, et s'il
arrive souvent que certaines frontières soient flottantes, on n'est pas
obligé de tout brouiller quand les choses sont assez nettes.
O
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Méphistophélès
Suprème actif


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Messages: 4299
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Posté le: Sam Fév 09, 2008 10:36 am Sujet du message:
"Grosso modo, dans le
contexte", tache de ne pas oublier la moitié des mots en chemin.
Enfin, je retiens de tes considérations étymologiques une racine vaguement
similaire entre les mots "acception" et "acceptation", ce qui, il me semble,
va plutôt dans le sens du lien sémantique diffus que je leur trouve.
Et puisqu'il le faut, je consens à vulgariser encore mon propos. L'acception:
la définition d'un mot. L'acceptation: la reconnaissance de la définition de
ce mot.
L'acception a trait à la signification objective d'une chose: l'acception du
mot "animal" renvoie à la définition encyclopédique de ce mot.
L'acceptation en revanche met plutôt l'accent sur la réception tout à fait
subjective que l'on fait d'un mot, ou plus largement, de n'importe quel signe:
il y a dans l'acceptation du mot "animal" une prise de position subjective, le
choix d'une définition précise, celle-là seule que l'on considère, d'où
l'intérêt de faire intervenir la notion d'acceptation pour souligner
l'arbitraire de notre compréhension ou de notre emploi du mot suscité.
Une fois encore, je ne défends pas la confusion de ces deux termes dans le
cadre d'une expression figée, supportant mal ce genre d'altération lexicale:
"le mot... dans son acception...";
simplement, je note qu'une telle erreur n'est pas si saugrenue qu'on serait
porté à le croire, de prime abord.
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Studio
Banni(e)

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Posté le: Jeu Fév 28, 2008 10:05 am Sujet du message:
Nouvelle question.
Pourquoi écrit-on "susurrer" et dit-on "sussurer"? Y'a-t-il d'autres exemples pour lesquels un s se
prononce "sifflant" alors même qu'il est entre deux voyelles?
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lolie
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Posté le: Jeu Fév 28, 2008 10:58 am Sujet du message:
Désolée de poser une nouvelle question avant qu'on ait répondu à la
précédente mais j'ai peur de l'oublier et c'est
un cas qui me pose souvent problème
Par exemple, dans la phrase:
"chaque corps dans l'attribut étendue et chaque idée dans l'attribut
pensée est constitué..."
=> comment savoir si on doit mettre un "e" ou non à "constitué" parce que
logiquement c'est le masculin qui l'emporte mais ça me fais toujours bizarre
de mettre la forme du masculin après un mot féminin
(désolée si ça ne veut pas dire grand chose dans l'abstraction mais c'est
une phrase issue de mon cour de philo)
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Gentillefille
Habitué(e)

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Posté le: Jeu Fév 28, 2008 11:02 am Sujet du message:
Tout dépend de ce qui est constitué.
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Lucinda
Suprème actif


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Posté le: Jeu Fév 28, 2008 11:48 am Sujet du message:
Je dirai que dans le sens où tu emploies une phrase de la forme :
"Chaque truc et chaque bidule" de toute façon, ton auxiliaire être devrait
être au pluriel. Cela serait différent si c'était "chaque truc ou chaque
bidule" car c'est l'un ou l'autre. Mais puisque tu utilises le "et", ça doit
être un pluriel.
"Chaque chaussette et chaque culotte sont rangées dans des tiroirs
séparés."
Donc dans ton cas, je dirai : sont constitués
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lolie
Petit nouveau

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Posté le: Jeu Fév 28, 2008 12:48 pm Sujet du message:
Lucinda a
écrit: | Donc dans ton cas, je
dirai : sont constitués  |
C'est la réflexion que je m'étais faite au moment de la prise de note mais
comme la prof a dit "et" et qu'elle a fait suivre d'un singulier, je me suis
dit que j'avais peut etre manqué qqch
Merci pour ta réponse
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