GROLUX
Suprème actif


Inscrit le: 20 Nov 2007
Messages: 4876
|
Posté le: Mer Jan 16, 2008 16:35 pm Sujet du message:
Si tu prends pas de plaisir à tuer, pourquoi le fait tu ??
La faim te pousse ??
|
Lucinda
Suprème actif


Sexe: 
Age: 39
Inscrit le: 24 Jan 2006
Messages: 5243
Localisation: Lyon/Grenoble
|
Posté le: Mer Jan 16, 2008 16:56 pm Sujet du message:
Pour ré-gu-ler GROLUX, car c'est un gentil écologiste.
Non non non, il n'aime pas tuer, ce n'est pas vrai. Mais il faut bien que
quelqu'un s'en charge.
Je ne sais pas lequel fait le plus d'amalgame. Lui et les gens contre la
chasse ?
|
lisadu73
Membre

Sexe: 
Inscrit le: 16 Jan 2008
Messages: 158
|
Posté le: Mer Jan 16, 2008 17:48 pm Sujet du message:
mon père est chasseur, ce n'est pas une tuerie, un massacre...
la chasse permet (comme il l'a été dit plus haut) de réguler certaines
espèce...
Il y a des limitations: il y a entre 7 et 10 chevreuils environ par saisons
(selon les départements), les sangliers ne sont pas limités...
Quand les femelles commences à etre pleine, la plupart des chasseurs arrete
leur saisons...Il n'y a que les viandars qui continuent à cette période.
|
lisadu73
Membre

Sexe: 
Inscrit le: 16 Jan 2008
Messages: 158
|
Posté le: Mer Jan 16, 2008 17:50 pm Sujet du message:
c'est ptetre des parisiens...
Toi qui est de grenoble tu comprends ^^
|
vince le chat
Membre


Inscrit le: 18 Déc 2007
Messages: 177
|
Posté le: Mer Jan 16, 2008 18:10 pm Sujet du message:
Citation: | Si
tu prends pas de plaisir à tuer, pourquoi le fait tu ??
La faim te pousse ?? |
J'ai déja répondu 10 fois a l'argument selon laquelle la chasse serait
immorale car le chasseurs prendrai du plaisir a tuer...
Conférer mes posts précédents pour la réponse... En substance: le plaisir
ne réside pas dans la mort de l'animal car pour le chasseur la mort d'un
animal est banal... donc il ne peut y avoir un plaisir spécifique à le
tuer... Le plaisir réside dans la quête du gibier ...
JE remet mon post précedent qui résume bien ma pensée:
Le chasseur, la mort et l'opinion publique
Comment expliquer qu'en deux ou trois décennies l'opinion publique soit
passée d'une attitude bienveillante à l'égard de la chasse à une attitude
sceptique défiante voire parfois hostile ? C'est à cette question que je
voudrais essayer d'apporter des éléments de réponse. Pour cela je poserai
deux hypothèses de départ :
Les pratiques irresponsables ou simplement imbéciles de certains chasseurs
(braconnage de la Tourterelle au mois de mai en Gironde...) n'ont fait
qu'aggraver l'image négative du chasseur mais n'en sont pas à l'origine.
C'est le rôle social du chasseur dans une société moderne qu'il faut
interroger pour comprendre le processus d'exclusion ségrégation qu'il subit.
En simplifiant, un groupe est exclu d'un corps social :
- Quand il sert de bouc émissaire dans une situation instable.
- Quand les valeurs morales dont il est porteur contredisent (ou semblent
contredire) des valeurs dominantes (ou en cours de domination) dans une
société. C'est donc la moralité de la chasse que je vais interroger.
I - LE CŒUR DE L'ARGUMENTATION ANTI-CHASSE
Il est évident que la mouvance anti-chasse est multiple : elle va de la
personne ayant un vague sentiment contre la chasse au militant du parfois
d'une extrême agressivité mais aussi capable de débat.
Discuter d'arguments ne peut se faire que de façon ordonnée : j'utiliserai
donc ceux du R.O.C (Rassemblement des opposants à la chasse) pour porter mon
analyse. Non parce que cette organisation est particulièrement puissante mais
parce que, de toutes façons, elle couvre un champ suffisamment large pour
englober toutes les sensibilités. De plus son "centre de gravité"
argumentaire systématise très bien une opinion beaucoup plus largement
répandue.
Ce "centre de gravité" anti-chasse s'exprime facilement :
"aujourd'hui, dans un pays moderne, il est inadmissible de prendre du plaisir
à tuer un animal sauvage".
Il est évident que l'argumentaire anti-chasse ne s'arrête pas à cette
immoralité (ce qui est inadmissible dans un comportement). Les adversaires de
la chasse peuvent s'intéresser aux problèmes écologiques (la chasse facteur
d'aggravation de la fragilité des milieux par exemple) et aux problèmes
juridiques (la chasse organisée peut nuire au droit de propriété (loi et
surtout au droit à la non chasse).
Ces arguments sont essentiels. Mais surtout pour les chasseurs responsables
("écologiquement responsables " devrais-je dire...). Ils permettent
d'ailleurs des points d'accord voire des actions communes entre chasseurs et
non chasseurs : preuve qu'il n'y a pas nécessairement fracture entre eux.
Mais ces arguments ne sont pas essentiels pour le militant anti-chasse : ils
ne servent que d'enrobage cynégétique, technique ou juridique du seul
argument pesant et profond : " le chasseur est immoral ". On revient donc bien
à ce que j'ai appelé le " centre de gravité " du discours anti-chasse.
D'ou vient cette immoralité affirmée qui fait que le chasseur sortirait peu
ou prou du cercle des humains respectables ?
1 - Tuer un animal sauvage ?
Est ce le qualificatif de " sauvage " qui est déterminant du jugement
d'immoralité. Y a- t'il une différence morale entre tuer un animal
d'élevage et tuer un animal sauvage ? La logique doit répondre : non.
(Attention : il est bien évident que j'élimine ici tout argument écologique
: il est bien sûr immoral - qui va a l'encontre des principes devant guider
notre conduite - de tuer un animal sauvage en voie de disparition !). Nul ne
peut scientifiquement différencier sur une échelle hiérarchique de valeur,
l'animal sauvage et l'animal d'élevage. Ils peuvent être d'ailleurs
biologiquement les mêmes.
Paradoxalement, il reste la possibilité d'identifier l'animal sauvage à
l'animal domestique (le chien, le chat) pour utiliser les lois de protection
spécifiques aux animaux de compagnie (une loi est une norme d'application
d'une morale dominante). Mais l'absurdité de cette adéquation est telle
qu'à ma connaissance, elle n'a jamais été tentée...
Première conclusion : le chasseur n'est pas condamnable et condamné parce
qu'il tue des animaux sauvages. D'ailleurs, par l'absurde, les lâcher de "
gibier de tir " (animaux d'élevage) devraient conduire à une acceptation
plus grande de la chasse. Or c'est le contraire !
2 - Tuer un animal ?
Si le qualificatif de sauvage n'est pas opérant, est ce alors le fait de tuer
un animal qui rend le chasseur condamnable. Cette position est strictement
intenable sauf pour l'infime minorité de personnes végétariennes ou
végétaliennes (qui refusent, aussi, de reconnaître une validité au
classement sauvage/élevage domestique que j'utilise). Je remarque d'ailleurs
que c'est le cas du Professeur Théodore Monod, Président du R.O.C. Il
n'empêche que l'écrasante majorité des opposants à la chasse ne sont pas
végétarien. Et le monde dans lequel nous vivons (je parlerais plus tard des
sociétés primitives) tue chaque jour des millions d'animaux dans le cadre
d'élevages familiaux, artisanaux ou industriels et de la pêche maritime.
Banalité incontournable : La mort animale est au centre de la vie des hommes.
Seconde conclusion : le chasseur n'est pas condamnable et condamné parce
qu'il donne la mort à un animal.
II - DONNER LA MORT OU LA MONTRER ?
Alors comment expliquer cette disqualification morale du chasseur. A ce stade
de l'étude une première réponse s'impose :
- parce que seul le chasseur MONTRE la mort animale.
Tous les autres " donneurs de mort " la cachent.
Ils la cachent :
- soit physiquement : le tabou de l'abattoir est devenu un des grands tabous
de nos société modernes (excluant la mort de la vie). Pas une personne sur
100 000 ne peut dire où et comment sont morts les animaux qu'ils consomment.
- soit socialement, les " tueurs " se cachent derrière un exercice
professionnel : en "professionnel, de la viande ", le boucher et le charcutier
ont depuis longtemps aseptisé leurs boutiques de l'image de la mort du boeuf
ou du porc : où sont donc passés, dans nos villes, les têtes de veaux
empersillées sur les étals ? Il reste de la viande et du papier Cellophane.
Le chasseur montre la mort animale, est capable de s'exhiber, souriant, sur
une photographie à côté d'un cadavre. Il la montre et il la revendique
puisque objectif ultime de son art .
[Dans nos sociétés modernes, l'autre montreur de mort animale est le torero.
La corrida n'est-elle pas immédiatement reliée à la chasse dans la plupart
des comportements " anti ". Dans leurs exceptions ces deux pratiques se
ressemblent : même animal sauvage, même construction traditionnelle de
l'exercice. La force symbolique voire mythique de la corrida étant
spécifique.]
En ces temps il devient un barbare au sens étymologique. [barbare signifie "
dont le discours est inintelligible "]
Comment en est on arrivé là ?
1- De la campagne à la ville
En s'interrogeant donc sur l'image négative de la chasse, on aboutit à une
interrogation sur l'image négative (l'absence d'image) de la mort animale
depuis deux ou trois décennies (il faut noter qu'il y a bien concomitance
historique des deux phénomènes de dégradation d'image : de la chasse et de
la représentation de la mort animale).
La première réponse est banale. Elle est liée à l'urbanisation. Intégrée
au mode de vie rural, la mort animale était un élément de cette vie et la
chasse une composante. Avec la ville, le poulet saigné dans la cour de la
ferme est remplacé par le poulet en barquette. De l'impossibilité technique
d'élever un poulet, de le tuer, de le plumer (!) dans un appartement va
naître une méconnaissance (comment tuer un poulet ? Puis comment peut-on
tuer un poulet ?)
Il y a bien apparition d'une inconnue (la mort animale) qui produit rejet et
peur. Il y a bien apparition d'un étranger dans la ville : le chasseur. Celui
qui fait ce que l'on ne sait plus faire et que l'on n'aime pas.
Je ne veux pas tomber dans le simplisme. Les rapports de l'Homme à l'animal
sont complexes. Et pas seulement avec sa mort. Mais si l'analyse va plus loin,
elle confirme l'aspect mal intégré du chasseur aujourd'hui dans sa
société.
Depuis longtemps, l'Homme connaît une trivalente dans ses rapports à
l'animal :
[ l'animal dans la culture humaine a une place bien plus large. Il appartient
aussi à ses mythes, ses croyances, ses peurs : l'ours, le loup, le renard, le
dragon...]
celle de l'élevage à des fins d'alimentation
celle de la domesticité à des fins de service mais aussi d'affection
celle de la chasse à des fins de plaisir de quête (de conquête) complément
de son rapport à l'animal libre/sauvage.
Le milieu rural contenait dans sa culture ces trois aspects.
L'agriculteur-chasseur les intégrait parfaitement : Ainsi il représentait le
rapport du chasseur et de son chien (animal domestique aimé) du chasseur et
du gibier (animal sauvage tué), de l'agriculteur et de sa basse-cour (animal
d'élevage tué)
L'urbanisation de nos sociétés a fait exploser cette unité qui donnait peut
être un sens au rapport homme-animal en Europe. Ainsi avec la quasi
disparition de la culture rurale, la ville a fait disparaître le côté "
prestataire de service " de l'animal domestique (le chat pour les souris ; le
chien pour la garde, le troupeau ou la chasse) pour ne garder que le côté
affection. En évacuant en plus l'image de la mort animale de la vie sociale,
la société fait du chasseur non seulement une survivance sociologique mais
aussi un individu incompréhensible: de nouveau un barbare.
Mais l'urbanisation n'est pas la seule explication de l'exclusion de la mort
animale.
2 - De la mort animale à la mort humaine.
L'autre cause est beaucoup plus récente et est une conséquence de la prise
de conscience par l'opinion publique des risques écologiques et du combat
mené par les organisations de défense de l'environnement.
La nécessaire protection des espèces animales a conduit les associations à
développer un anthropomorphisme généralisé vis à vis de l'animal. Ceci
pour faciliter sa défense en le rendant plus " aimable ". Moyen efficace
certes mais qui a participé à une transformation du statut de l'animal, le
posant comme sujet à égalité avec l'Homme. L'utilisation systématique du
bébé animal et l'adresse de cette image aux enfants est exemplaire de cet
anthropomorphisme.
Mais ce phénomène ne s'arrête pas là. Il semblerait bien qu'à contrario
de l'exclusion totale de l'image de la mort animale se développe une
valorisation considérable de la VIE animale.
Mon but n'est pas ici de reprendre le procès qui a été mené ces dernières
années contre des écologistes dits " intégristes " que l'on accusait de
défendre davantage l'animal que l'Homme et d'adopter plus facilement un
dauphin qu'un enfant. Mais je voudrais simplement faire un constat
significatif : aujourd'hui dans les médias, l'image donnée de la mort est
presque uniquement celle de l'Homme ; l'image idéale de la vie est celle de
l'Animal. La médiatisation de la mort humaine (guerre) a donc entraîné un
renversement paradoxal : plus on montre la mort de l'Homme (impitoyable loup
pour lui-même...) moins on montre la mort de l'animal et plus on valorise sa
vie.
[l'incapacité de l'Homme à mettre un terme à son auto destruction, et le
désarroi qui en résulte dans sa conscience, l'ont-ils conduit aussi à se
tourner vers la protection de la vie animale au premier abord plus facilement
accessible ? " Plus je regarde les hommes, plus j'aime les animaux " ? La
disparition de la conception traditionnelle (au sens de pré-industrielle) qui
voyait une nature hostile à l'Homme (les calamités, les loups, les ours...)
a laissé la place à une conception strictement inverse - mais loin d'être
fausse sur le plan écologique - qui voit l'Homme hostile à la nature. Il en
ressort bien qu'aujourd'hui l'Homme n'a qu'un seul ennemi : lui même. Et que,
si on ne peut pas le protéger contre ses propres actes alors on peut essayer
de protéger son autre victime: la nature... ]
Dans sa pratique, le chasseur non seulement ne participe pas à ce processus
totalement hypocrite. Mais il fait l'inverse : l'incompréhension devient
sociologiquement très lourde.
[ il faut dire deux mots du pêcheur. Outre que seule la pêche
professionnelle nourrit des millions d'hommes, d'animaux sauvages,
l'indifférence de l'opinion vis à vis du pêcheur amateur (voire sa
bienveillance légendaire pour sa soi disant bonhomie) est significative de
l'anthropomorphisme des rapports de l'Homme à l'animal : le poisson, vivant
dans l'eau, classé inférieur, n'a droit à aucune considération. Pourtant
l'assimilation des comportements des chasseurs et des pêcheurs est facile :
même prédation, même organisation associative, même type de fédération,
mêmes gestions des milieux (alevinage ou repeuplement, réserves) même
pseudo-gestion contestable (déversement des truites d'élevage portions,
lâchers de " gibiers " de tir) etc... J'ajouterai cependant que la
différence d'outil pour pêcher et chasser (la canne à pêche et le fusil !)
n'est pas neutre pour le regard que les autres portent sur ces deux pratiques.
Le fusil peut aussi tuer des hommes, pas la canne à pêche ? Je doute que
cela soit essentiel.]
Enfin, je dirai quelques mots sur le dernier argument entendu qui permet de
montrer du doigt celui qui (parait-il) tue pour le plaisir.
III TUER POUR LE PLAISIR ?
L'argument est beaucoup plus précis. De fait ? on peut même considérer
qu'il pourrait être le point d'orgue de l'argumentation anti-chasse si
l'analyse précédente (l'exclusion de la mort animale) n'avait pas de
validité.
Pourtant nous allons voir que ces deux points sont intimement liés et ne
peuvent être compris l'un sous l'autre.
Cet argument opposerait toujours sur le plan moral le chasseur moderne du
chasseur des sociétés primitives ou traditionnelles :
le chasseur moderne tuerait sans nécessité donc par plaisir (puisque la
chasse est un loisir)
le chasseur primitif tuerait par nécessité pour se nourrir.
Serait-ce là, dans cette opposition du nécessaire au plaisir, que
résiderait l'immoralité de l'acte de chasse moderne ? Le chasseur moderne
aurait-il perverti la chasse (en devenant pervers lui-même) en introduisant
le plaisir là où il n'y avait que triste nécessité ?
Cet argument est un véritable contresens ethnologique. Il n'y a pas une
étude scientifique qui ne montre la joie des chasseurs primitif à partir à
la chasse : chez les Esquimaux de Thulé, chez les Guayaki d'Amazonie, chez
les Sioux, chez les Pygmées d'Afrique...
Primitif ou moderne, le chasseur intègre le plaisir à son activité. Pour se
nourrir pour le premier. Pour mieux se nourrir pour le second. Dois-je
renvoyer au rôle de la gastronomie dans les cultures humaines ?
[ cette continuité de l'exercice de la chasse dans les sociétés humaines ne
signifie pas que la chasse soit " naturelle " (inscrit dans ses gènes) pour
l'Homme. Rien ne l'est vraiment pour lui. Elle est au contraire un des aspects
diversifié et évolutif de sa culture.]
Si le chasseur ne tue pas par plaisir, il chasse par plaisir. Si on
réfléchit à l'analyse de la mort animale développée ci-dessus on
s'aperçoit alors que seul le chasseur banalise cette mort animale (en la
montrant) alors que le reste de la société la refuse tout en la pratiquant
massivement. Si pour le chasseur, la mort animale n'a rien de sacré ou de
tabou, le plaisir d'une pratique intégrant cette mort n'a donc rien
d'immoral. Mieux, si la mort animale est banale, il ne peut y avoir aucune
valorisation de celle-ci par celui qui la donne, encore moins d'un plaisir
qu'il y prendrait. Cela confirme une vieille hypothèse : le plaisir de la
chasse (la chasse en réalité) est toute entière dans la quête du gibier,
dans sa possession. Pas dans sa mort. Expliquer pourquoi ne manque pas
d'intérêt. Mais cela dépasse le cadre de cette étude.
La chasse moderne ne partage donc pas le monde en deux camps : d'un côté,
une bande de beaufs armés et assoiffés du sang des animaux et de l'autre
d'aimables citadins ou néo-ruraux souriant à la vie. La chasse ne connaît
pas une crise morale. Elle est d'abord confrontée à des bouleversements
sociologiques qu'elle ne maîtrise pas et ensuite aux effets pervers du combat
écologique.
Il est certes urgent que les chasseurs balayent devant leurs portes tous les
comportements imbéciles et suicidaires et qu'ils deviennent des gestionnaires
écologiquement responsables : qu'on en finisse avec la chasse en période de
fermeture légale, avec les classements de gibier en nuisibles, avec les
lâchers intempestifs... Mais tant qu'il y aura des lapins de garenne, ceux
qui les tirent au fusil, qui les regardent courir, qui les photographient ou
qui ne les voient jamais seront d'une égale dignité.
Dernière édition par vince le chat le Mer Jan 16, 2008 18:18 pm; édité 5 fois
|
GROLUX
Suprème actif


Inscrit le: 20 Nov 2007
Messages: 4876
|
Posté le: Mer Jan 16, 2008 18:11 pm Sujet du message:
ouais mais c'est flou, j'espère que tu vises mieux que tu t'expliques.
|
sousmarin
Membre


Sexe: 
Inscrit le: 29 Mai 2006
Messages: 351
|
Posté le: Mer Jan 16, 2008 18:20 pm Sujet du message:
Tu sais, vince le chat, répéter 3 fois la même chose ne la rend pas plus
vrai pour autant…
Si c’est la quête du gibier qui t’intéresse, rien ne t’oblige à le
tuer…tu peux le photographier, l’endormir ou simplement le regarder…
|
vince le chat
Membre


Inscrit le: 18 Déc 2007
Messages: 177
|
Posté le: Mer Jan 16, 2008 18:22 pm Sujet du message:
allez vous avez raison bye
|
Lucinda
Suprème actif


Sexe: 
Age: 39
Inscrit le: 24 Jan 2006
Messages: 5243
Localisation: Lyon/Grenoble
|
Posté le: Jeu Jan 17, 2008 08:59 am Sujet du message:
lisadu73 a
écrit: | c'est ptetre des
parisiens...
Toi qui est de grenoble tu comprends ^^ |
??? Je
comprends ???
Je suis contre la chasse depuis le début Non je ne
comprends pas, navrée. Et dis-moi, ils ont un takie walkie tous les chasseurs
pour dire : "Attention, je tue un chevreuil, veuillez le décompter."
A priori, dès qu'il y a mort, pour moi, il y meurtres. Et qui dit meurtres
dit "tuerie". Enfin bon après, vous voyez ce que vous voulez bien voir.
Moi je me souviens que chez mon grand-père, un couple de cerfs avait trouvé
refuge dans le parc, et qu'un jour le mâle n'est jamais revenu (merci les
chasseurs). Bilan : la femelle s'est laissée mourir.
|
vince le chat
Membre


Inscrit le: 18 Déc 2007
Messages: 177
|
Posté le: Jeu Jan 17, 2008 10:08 am Sujet du message:
Citation: | Moi
je me souviens que chez mon grand-père, un couple de cerfs avait trouvé
refuge dans le parc, et qu'un jour le mâle n'est jamais revenu (merci les
chasseurs). Bilan : la femelle s'est laissée mourir. |
Grotesque
Citation: | A
priori, dès qu'il y a mort, pour moi, il y meurtres. Et qui dit meurtres dit
"tuerie". Enfin bon après, vous voyez ce que vous voulez bien voir.
|
Amalgame
Citation: | Je
suis contre la chasse depuis le début Non je ne comprends pas, navrée. Et
dis-moi, ils ont un takie walkie tous les chasseurs pour dire : "Attention, je
tue un chevreuil, veuillez le décompter." |
Y'a des bracelets de marquage a mettre avant tout transport de l'animal... Les
téléphones portable sont théoriquement interdit à la chasse...
|
Lucinda
Suprème actif


Sexe: 
Age: 39
Inscrit le: 24 Jan 2006
Messages: 5243
Localisation: Lyon/Grenoble
|
Posté le: Jeu Jan 17, 2008 10:11 am Sujet du message:
Oui donc quand tu as 20 chasseurs qui sont dans une même forêt mais que tu
ne dois tuer que 7 à 10 cerfs, tu fais comment pour savoir qu'ils ont pas
déjà été tué ??
Ensuite, tu trouves peut-être ça grotesque, mais c'est bel et bien la
vérité. On en t'avait jamais dit que les animaux avaient des sentiments ? Tu
n'as jamais vu un chien se laisser mourir de faim parce que son maître était
mort ? Ou encore un lapin parce qu'il s'est senti abandonné ?
Ce n'est pas un amalgame que d'appeler un chat un chat. Quand on tue 10
humains, on parle de massacre, quand on tue 10 cerfs, c'est juste un petit
amusement ? Ben pas pour moi.
|
TOMALBATOR
Super actif


Sexe: 
Inscrit le: 19 Sep 2007
Messages: 1867
Localisation: alavotre
|
Posté le: Jeu Jan 17, 2008 10:31 am Sujet du message:
Citation: | Moi
je me souviens que chez mon grand-père, un couple de cerfs avait trouvé
refuge dans le parc, et qu'un jour le mâle n'est jamais revenu (merci les
chasseurs). Bilan : la femelle s'est laissée mourir.
A priori, dès qu'il y a mort, pour moi, il y meurtres. Et qui dit meurtres
dit "tuerie". Enfin bon après, vous voyez ce que vous voulez bien voir.
Si c’est la quête du gibier qui t’intéresse, rien ne t’oblige à le
tuer…tu peux le photographier, l’endormir
ou simplement le regarder…
COntre la chasse.
Pour tiré sur des boutteille en plastique pleine d'eau.
jamais fait mais le verre ca casse c'est chiant de rammassé
Laisser des individus tirer avec des armes à feu dans la nature est non
seulement dangereux mais crée une source de détention d’armes à
feu |
Bah puré! j'en ai raté des truc moi pendant mon séjour au ski!
C'est quoi? une sorte de topic bétisier réunissant les plus grosses
conneries de l'année 2008???
Faites attention! nous sommes le 16 janvier! je vous assures que l'année 2008
sera un grand cru!!
Citation: | Ensuite, tu trouves peut-être ça grotesque, mais c'est bel et
bien la vérité. On en t'avait jamais dit que les animaux avaient des
sentiments ? Tu n'as jamais vu un chien se laisser mourir de faim parce que
son maître était mort ? Ou encore un lapin parce qu'il s'est senti
abandonné ? |
Ca c'est sur que si des gens comme toi n'avais pas eu la majestueuse idée de
faire du chien le meilleur ami de l'homme ca n'arriverai pas!
Sinon oui je l'ai deja vu...
une grand mère morte enfermé chez elle qui du coup ne pouvait plus le nourir
Sinon ya aussi l'histoire de la femme gréffé du visage!
Belle preuve d'amour quand même...
Fin du HS
Dernière édition par TOMALBATOR le Jeu Jan 17, 2008 10:49 am; édité 1 fois
|
Selva
Membre


Sexe: 
Inscrit le: 07 Jan 2008
Messages: 490
Localisation: Annecy
|
Posté le: Jeu Jan 17, 2008 10:44 am Sujet du message:
Citation: | Si
c’est la quête du gibier qui t’intéresse, rien ne t’oblige à le
tuer…tu peux le photographier, l’endormir ou simplement le regarder…
COntre la chasse.
Pour tiré sur des boutteille en plastique pleine d'eau.
jamais fait mais le verre ca casse c'est chiant de rammassé
Laisser des individus tirer avec des armes à feu dans la nature est non
seulement dangereux mais crée une source de détention d’armes à feu
|
C'est phrase sont les plus débiles les 2 autres sont censés.
|
Lucinda
Suprème actif


Sexe: 
Age: 39
Inscrit le: 24 Jan 2006
Messages: 5243
Localisation: Lyon/Grenoble
|
Posté le: Jeu Jan 17, 2008 11:30 am Sujet du message:
Mais tu sais TOMALBATOR, même si le chien n'est pas enfermé, et est nourri,
il peut refuser de s'alimenter.
Enfin l'humain est supérieur, tout le monde le sait
|
TOMALBATOR
Super actif


Sexe: 
Inscrit le: 19 Sep 2007
Messages: 1867
Localisation: alavotre
|
Posté le: Jeu Jan 17, 2008 11:44 am Sujet du message:
Mais c'est pas le chien qui est devenu l'ami de l'homme c'est l'homme qui en a
fais son ami!
Le chien sauvage... il en a rien a foutre de toi! comme tous les animaux
sauvages!
faut pas confondre!
Un chat d'appartement, si tu l'abandonne il crevera sans doute! que le chat
sauvage il ne t'attend pas pour le nourire! tu peux crever devant lui qu'il
bouffera se qu'il peux bouffer de toi...
bref c'est pas trop le sujet mais bon...
|
Selva
Membre


Sexe: 
Inscrit le: 07 Jan 2008
Messages: 490
Localisation: Annecy
|
Posté le: Jeu Jan 17, 2008 11:45 am Sujet du message:
Citation: | Enfin l'humain est supérieur, tout le monde le
sait |
De toute façon notre heure viendra on va s'auto détruire, la fin de la race
humaine bien avant que la terre explose d'elle-même
|
Lucinda
Suprème actif


Sexe: 
Age: 39
Inscrit le: 24 Jan 2006
Messages: 5243
Localisation: Lyon/Grenoble
|
Posté le: Jeu Jan 17, 2008 11:48 am Sujet du message:
Je te rassure Selva, c'était purement ironique. Je ne vois pas comment
quelqu'un pour la chasse à l'homme pourrait penser de telles choses
Et pour répondre à TOMALBATOR, oui ce n'est effectivement pas le sujet.
|
TOMALBATOR
Super actif


Sexe: 
Inscrit le: 19 Sep 2007
Messages: 1867
Localisation: alavotre
|
|
Lucinda
Suprème actif


Sexe: 
Age: 39
Inscrit le: 24 Jan 2006
Messages: 5243
Localisation: Lyon/Grenoble
|
Posté le: Jeu Jan 17, 2008 14:05 pm Sujet du message:
Sous réserve qu'ils ne meurent pas avant. Et comme je le disais si bien à
Mordiby, je ne me suis jamais exclue des personnes à abattre.
|
kelkun59
Membre


Sexe: 
Inscrit le: 12 Juil 2006
Messages: 390
Localisation: valenciennes
|
Posté le: Jeu Jan 17, 2008 16:28 pm Sujet du message:
etant végétarienne, je suis contre, surtout que certains chasseur tuent des
animaux juste pour le plaisir, sa me repugne!!!
|