Méphistophélès
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Posté le: Ven Juin 08, 2007 11:36 am Sujet du message: L'Effervescente Absence
L’absence, l’absence : mais où est donc passé ce vilain rat ? Dans la
tête, au fond, tout au fond, profond. Sémillant petit prédateur de
l’Idée flasque, et molle et dégoûtante. Là, profond. Qui gratte, qui
chatouille. C’est insupportable tout ça ! Cette petite chose, ça vous
court un peu partout au-dedans, au-dedans du crâne. Ca avait commencé
plutôt gentiment et pourtant, là, tout de suite, il exagère le petit rat,
et on commence à ne plus vraiment se contrôler. Tout ça, c’est à en
perdre la raison, ça vous arrache un sourire en coin, un petit rire
d’enfant gâté. Et vous, vous sentez bien qu’il ne va pas s’arrêter en
si bon chemin. Ca vous démange horriblement ! Et on n’y touche pas, on ne
peut pas se défendre parce qu’il est dedans, le rat, où vous n’avez pas
accès, là où ça fait mal de toucher. Non, non, vous êtes inerte,
bêtement. Inerte tandis qu’il vous picore au-dedans. Tandis qu’il vous
provoque de ses petites dents. Inerte, inerte, toujours, et vous attendez que
ça passe. Seulement voilà, ça ne passe pas. Saleté de petite vermine, ça
ne passe pas. Tant pis on essaye, on va gratter même si ça fait mal. Gratter
un tout petit peu. Oui, on essaye timidement : il faut bien le déloger le
petit rat. Vicieux petit rat. C’est qu’il démange avec ses pattes
griffues, à courir n’importe où, là, dedans vous. Et tandis que vous
pensez à ce que vous lui feriez, au petit rat, si vous pouviez l’attraper ;
vos ongles s’impatientent. Ils s’en fichent eux, que ça fasse mal ou pas
: ils veulent gratter, déchirer, lacérer. Il faut creuser, disent-ils, allez
tout au fond des choses. Dans le sensible, dans la chair, dans la substance.
Parce que c’est là qu’il s’échine à nous morde, le petit rat glouton,
avec ce semblant d’orgueil qui le rend si horripilant. Il faut gratter où
ça fera mal. On le sait et on tremble, c’est l’excitation. On sent bien
qu’on ne résistera plus très longtemps à l’envie de gratter. Le moment
approche où la volonté cède le pas à l’envie qui nous mange. Les
dernières secondes sont les meilleures : on cède, c’est délicieux... On
arrache avec frénésie toute la viande qui nous gêne, tout ce qui fait
rempart entre soi, et le dedans du crâne qui n’est déjà plus à nous, à
force d’être rongé par le rat. On fait un grand trou dans la tête, net,
propre, pour en extirper la créature. Voilà, c’est un véritable carnage.
L’Idée n’est plus et la bête gît écrasée dans un coin de la pièce.
En lambeau, en confettis ; c’est un cadavre festif. Un tortionnaire de
carnaval. On avise le petit corps, et bien sûr, on exulte. On exulte et en
même temps, on est quand même bien seul, on se sent vide tout à coup. Avec
toute cette peau pour un seul homme, avec ce trou béant dans le crâne. Rien
dedans. Le rat s’en est allé et on se sent un peu bête. Le corps tout
plat, tout vide, c’est subitement très encombrant, on ne sent plus rien,
plus de démangeaison, plus de petites griffures, plus rien. On n’avait pas
prévu ça, alors oui, bien sûr, ça surprend au début. Qui aurait pu
deviner que sans rat, on ne sentait même plus son propre corps, comme si
c’était nous le parasite, tout au fond du crâne d’e quelqu'un d'autre ;
comme si c’était nous le vilain rat. Le premier réflexe, c’est qu’on a
envi de crier, mais tout a fui, tout dégouline par le trou de la tête, et
c’est un petit sifflement ridicule qui jaillit. On est plus maître de rien.
Morcelé, décomposé : on se laisse tomber par terre sans trop savoir
pourquoi et on attend. Devant nous, il y a des volutes de pensée qui
s’écoulent vers le haut, paresseusement : elle nous sortent du crâne, et
au fond, on sait bien qu’elles ne reviendront plus. C’est le désordre. On
avise cette pensée en ruine qui s’évapore, et la seule chose qui nous
vient à l’esprit, c’est qu’elle est bien jolie, cette petite fumée. La
vérité, c’est que ça nous est bien égal tout ça. Maintenant on est
comme ce rat pourrissant dans un coin de la pièce, là, quelque part. On est
comme ce rat gisant dans la poussière. Et la poussière, elle, elle nous
traite comme de la vermine.
________
Hommage aux courageux qui
viendront à bout du pavé.
Je le précise, ce n'est pas de l'écriture automatique.
Dernière édition par Méphistophélès le Dim Juin 10, 2007 16:36 pm; édité 2 fois
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Invité
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Posté le: Ven Juin 08, 2007 12:00 pm Sujet du message:
Méphistophélès a
écrit: | L’absence, l’absence : mais où est donc
passé ce petit rat ? Dans la tête, au
fond, tout au fond, profond. Sémillant
petit prédateur de l’Idée flasque, et molle et dégoûtante.
Là, profond. Qui gratte, qui chatouille. C’est insupportable tout
ça ! Cette petite chose, ça vous court un peu partout au-dedans, au-dedans du crâne. Ca avait
commencé plutôt gentiment et pourtant, là, tout de suite, il exagère le
petit rat, et on commence à ne plus vraiment se contrôler. Tout ça, c’est à en perdre la raison, ça vous arrache un sourire en coin, un petit
rire d’enfant gâté. Et vous, vous sentez bien qu’il ne va pas
s’arrêter en si bon chemin. Ca vous
démange horriblement ! Et on n’y
touche pas, on ne peut pas se défendre
parce qu’il est dedans, le rat, où vous n’avez pas accès, là où ça
fait mal de toucher. Non, non, vous êtes inerte, bêtement. Inerte
tandis qu’il vous picore au-dedans. |
Etc, etc. Ces répétitions me mènent à affirmer que le texte soit destiné
à des gamins ne comprenant un minimum de complexité. L'histoire est longue,
les refrains se succèdent, pour finalement raconter un vilain évènement
expressible en quelques lignes.
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Ozimandias
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Posté le: Ven Juin 08, 2007 12:17 pm Sujet du message:
L'aspect du pavé bloque un peu au début puis le petit rat nous démange
aussi ^^ alors on lit. Rien, pas une description ne nous est épargnée c'est
affreusement bien expliqué, presque vomitif sous certain angles ...
L'adaptation sous une forme plus rigidement poétique serait interressante,
moins choquante grace aux non dit.
Je vient soudain de me rendre compte que c'était surement fait exprès, cette
forme imbuvable, cet inéfable fond ...
Comme l'a fait remarquer miosotys c'est lourd, suffisament pour pas bloquer le
lecteur, bravos sur ce point.
Si c'est pas en partie de l'écriture automatique mon pseudo c'est pas
ozimandias. Il n'y a qu'une description, la métaphore de fond ne parrait se
racrocher à rien qui existe à part le mal être et encore ...
CCl : Bon exercice de style, mais pas pour tout publique. Faut dire aussi que
peu de monde "aime" ( est-ce vraiment apprécier ou supporter ? ) ce genre.
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L.H.
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Posté le: Ven Juin 08, 2007 12:21 pm Sujet du message:
Je rejoins myosotis par rapport au ton trop didactique et condescendant, si
c'est ça qu'il a voulu dire ; j'aime pas trop le vouvoiement du début qui
fait trop donneur de leçons ("je sais alors je vous le dis"), ni le "on" dans la fin qui semble tirer des
conclusions générales.
Par contre j'ai mieux supporté la transition avec les "nous". Peut-être un
remaniement à la première personne reforcerait-il l'intériorité,
l'angoisse, la souffrance ? Enfin ça donnerait sûrement plus de chair,
justement, à ton texte.
Sinon c'est assez intéressant, le fond rappelle Kafka ; c'est pour ça que je
pense à remettre ça dans un contexte plus individuel, avec un personnage
plus singulier, plutôt que cette pluralisation du récepteur un peu lourde.
Ce qui ne veut pas dire qu'on ne serait pas amenés à s'identifier, au
contraire.
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Méphistophélès
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Posté le: Ven Juin 08, 2007 12:47 pm Sujet du message:
Miosotys, ne touche surtout pas au
répétitions ! La maldresse des tournures, l'introversion, l'hésitation, la
lourdeur (pour Ghost, voici un exemple de lourdeurs volontaires), l'absurde,
la déstructuration du langage qui en devient presque enfantin, l'absence de
retour à la ligne, la fréquence des répétitions: c'est très exactement le
point névralgique de ce texte. Le comprendre necessite une certaine maturité
littéraire. Aller au-delà du langage. Aller au-delà des mots.
L.H., je ne suis pas sûr que nous
percevions le "vous" de la même manière: il n'y a aucune forme de
vouvoiement dans mon texte, de même, le personnage ne s'adresse pas vraiment
au lecteur. Il ne s'agit pas ici de donner une leçon, mais de voir le lecteur
intégré à l'introversion du personnage, avec justement ce mélange du
"nous", du "vous", du "on", qui finissent pas se confondre dans la plus grande
incertitude. Surtout pas de première personne ! C'est trop intime le "je", or
mon personnage est deshumanisé au point de ne même plus être le possesseur
de son corps, on point de se comparer au rat grattant dans sa tête et de ne
s'exprimer qu'avec des "on" ou des "nous" ou des "vous".
N'as-tu jamais entendu un vieillard un peu hagard te raconter une histoire à
grand coup de "ça vous prend, ..." au lieu de "ça me prend" ?
Et non, Ozimandias, cela n'a rien à
voir avec de l'écriture automatique. Toutes les incohérences, les
répétitions et les maldresses que j'ai sciemment glissé dans ce texte sont
travaillées, réfléchies. En outre, l'histoire en elle-même est tout à
fait cohérente, malgré les apparences. Surtout pas de non-dits, surtout pas
de forme "poétique". La seule ambition de ce texte est de faire ressentir au
lecteur l'impression de démangeaison, d'insatisfaction, de frustration de mon
personnage: parce que c'est ça ma vision de l'absence, l'effervescente absence.
Ce que je recherche dans l'écriture, c'est une maîtrise suffisante du
langage qui me permettrait de le briser quand cela me chante: dans une
incohérence toujours, et surtout, maîtrisée.
En effet, ce texte n'est pas pour tout publique, je n'aime pas les oeuvres
"populaires"; d'où une forte inspiration célinienne, plus que kafkaïenne.
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L.H.
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Posté le: Ven Juin 08, 2007 13:27 pm Sujet du message:
Dans ce cas tu as réussi à remplir tes objectifs il me semble.
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Méphistophélès
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Posté le: Ven Juin 08, 2007 13:29 pm Sujet du message:
Tu n'as pas l'air convaincu, c'est encore plus effrayant qu'une critique en
bonne et due forme. Lorsque je te lis, j'ai l'impression de voir pendre à tes
lèvres cette terrible critique d'uucacus:
Citation: | Tu
ne voulais rien et tu n'est arrivé à rien |
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Invité
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Posté le: Ven Juin 08, 2007 14:03 pm Sujet du message:
J'ai parfaitement conscience que tout ceci a été réalisé expressément,
Méphistophélès. C'est juste que je n'apprécie pas la simplicité du
langage et l'histoire avec.
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L.H.
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Posté le: Ven Juin 08, 2007 14:45 pm Sujet du message:
Méphistophélès a
écrit: | Tu n'as pas l'air
convaincu, c'est encore plus effrayant qu'une critique en bonne et due forme.
Lorsque je te lis, j'ai l'impression de voir pendre à tes lèvres cette
terrible critique d'uucacus:
Citation: | Tu
ne voulais rien et tu n'est arrivé à rien |
|
Sisi, je suis convaincu. Les objectifs que tu as décrits me semblent bien
transmis, ça démange etc, exactement comme tu l'as dit. Après c'est une
question de goût personnel je pense, j'ai pas trop apprécié ces
démangeaisons sur le coup.
En fait je n'étais pas sûr au départ que tu cherchais cet aspect irritant
dans ton texte, mais finalement tout va bien puisque tu t'en es parfaitement
justifié. Et faire passer cela par des expérimentations stylistiques plutôt
approfondies me parait bien trouvé et intéressant.
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Ozimandias
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Posté le: Ven Juin 08, 2007 16:54 pm Sujet du message:
Méphistophélès a
écrit: |
Ce que je recherche dans l'écriture, c'est une maîtrise suffisante du
langage qui me permettrait de le briser quand cela me chante: dans une
incohérence toujours, et surtout, maîtrisée.
|
Briser le language pour moi ça s'appele de l'écriture automatique, en tout
cas excuse-moi de paraitre aussi refractère même ça mène au même.
Ca amène à une perte de sens, pour un gain d'une chose étrange
généralement gothique ( je n'ai pas dis sataniste ) qui joue avec les
antitétismes et s'amuse à les marier. Le problème vient pas du fait de
marier des antitétisme mais d'en faire quelque chose ( une tention ) qui
refuse le néant alors qu'il devrait en être le résultat.
C'est seulement le fait de ta maitrise de la langue que ça a put passer sans
en gerber et encore. Je te dis bravos mais les prochains dans le genre je ne
les liraient pas. Une telle maitrise n'est pas vraiment faite pour y perdre
tout sens, quoique ...
Il devrait y avoir une cause peut-être, non ? Un engagement ? Ou un
désinterret totale qui mène à une parfaite description d'une horreure de ce
genre ? Je ne sais pas, enfin ça ne m'interrese pas un refus de ma
rétro-conscience surement, mais toi au moins le sais tu ?
Puis qu'en ais-je à faire ???
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Méphistophélès
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Posté le: Ven Juin 08, 2007 17:16 pm Sujet du message:
Ozimandias a
écrit: |
Briser le language pour moi ça s'appele de l'écriture automatique, en tout
cas excuse-moi de paraitre aussi refractère même ça mène au
même. |
Pas réfractaire, ignorant.
Entre écrire au hasard et déstructurer sciemment le langage: il y a une
nuance que tu sembles ne pas saisir. Mais pour palier à cette lacune, un
dictionnaire te sera certainement plus utile que moi.
Vraisemblablement, tout ce que ni correspond pas à ta vision étriquée de ce
que doit être la littérature est aussitôt qualifiée "d'écriture
automatique". Un tiroir un peu facile dont on ne connaît pas vraiment
l'utilité, qui te sert à ranger à peu près tout ce que tu ne comprends
pas.
Or, ce n'est pas ta faute, tu es simplement ignorant. Ignorant tout d'abord de
ce qu'est l'écriture automatique, mais aussi de la littérature de ces 150
dernières années. Le mouvement dada, le surréalisme, l'absurde et le
relativisme sans passés par là sans même que tu n'aies la plus petite idée
de ce à quoi cela peut bien correspondre. Alors voilà, puisqu'il faut bien
mettre un nom à tout ça, tu as penché pour "gothique". Fouinant dans
l'encyclopédie de papa et maman, tu es même parvenu, triomphant, à nous
ressortir le terme "antitétisme" - sauf qu'on dit "antithèse" et avec un
"h", raté... C'est mignon
Encore une fois, ce n'est pas ta faute. Peut-être n'as-tu pas internet chez
toi, peut-être qu'acheter un livre, pour s'instruire, c'est au-dessus de tes
moyens. Cependant, quand on ne sait pas, il est toujours préférable de ne
pas se montrer trop péremptoire.
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Ozimandias
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Posté le: Ven Juin 08, 2007 23:16 pm Sujet du message:
Ben dans ce cas je vais le faire plus
clair : touts tes dadarimse et élucubrations sur les mouvements
litéraires des 150 dernière année c'est
moche. Une belle preuve : qui en parle ? Les seul moment dont je me
souvienne c'est que tout les ans à Paris ils y a des habitués qui se
retapent "En attendant godo" ...
Déjà que "fin de partie" c'était du lourd et ""malsin"", alors le monologue
...
C'est un avis. Mais bon quand on voit des gens capables, faire une création
que personne ne voudrait même oser penser mettre dans un coin de son jardin,
je trouve ça écoeurant. Ils auraient put faire l'effort un temps ? pas
montrer qu'ils savent bien dénaturer leur art ...
Fouinant dans l'encyclopédie de papa et
maman
Parfois ... J'ai trouvé néoténie
c'est marrant ^^
Mais "antitétisme" c'est du
copyright-me, antithèse ne me va pas du tout, car ce ne sont pas des
dévelopements ce sont des conceptes opposés dont je parle.
J'ai employé "gothique" oui c'est pas exactement la déscription idéale de
ce genre "d'art dégénéré" (non je suis pas néo nazi), mais c'est quand
même plus gentil. Mais j'ai mes raisons, les gothiques sont des "gens" un peu
perdu qui mélangent un peu tout, le rapport avec ton texte ? C'est trop bien
écrit pour une horreure pareille : il est là le mélange, c'est effroyable.
On aurait généralement eut le "bon"
goût de mal structurer la chose comme dans les misérable films d'horreur où
l'on nous sert une tête sur un plateau d'argent.
Finalement c'est peut-être parce que ça fait trop réaliste, j'y songe ?
Alors pourquoi le "trop" ? Peut-être est-ce l'opposé du carpe diem ? la
réalitée n'est jamais noire ( ni blanche mais ça veut dire la même chose )
et il serait aussi niais d'y croire, que de croire l'aimer.
PS: si tu aime vraiment ce genre de texte ton pseudo va pas très bien PTDR ^^
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Méphistophélès
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Posté le: Sam Juin 09, 2007 11:55 am Sujet du message:
Ozimandias a
écrit: |
C'est un avis. Mais bon quand on voit des gens capables, faire une création
que personne ne voudrait même oser penser mettre dans un coin de son jardin,
je trouve ça écoeurant. Ils auraient put faire l'effort un temps ? pas
montrer qu'ils savent bien dénaturer leur art ... |
Parfaite illustration de mon propos: tu n'es pas un mauvais bougre, tu es
ignorant, c'est tout.
Citation: | Mais j'ai mes raisons, les gothiques sont des "gens" un peu
perdu qui mélangent un peu tout |
En ce cas, tu dois être passablement "gothique" toi, pour tout mélanger à
ce point. Je t'invite à consulter sur un dictionnaire la définition des
termes suivant: "mouvement dada" (et pas "dadaïsme" bougre d'âne, c'est le
contraire), "écriture automatique", "gothique" et "nazisime". Bonne lecture
PS: Et si "antithèse" ne te convient pas, essaie "dualisme",
"dichotomie","antinomie", "antilogie", ou que sais-je encore ? Cela t'évitera
de te ridiculiser. Généralement, on évite d'inventer des mots - avec des
fautes par dessus le marché - quand on ne maîtrise pas ceux qui existent
déjà.
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Invité
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Posté le: Sam Juin 09, 2007 13:22 pm Sujet du message:
Plutôt "suprématie, diablerie, etc" pour qualifier ta personne, non,
Méphistophélès ? A t'entendre, on croirait que l'être parfait au point de
vue expression écrite demeure dans ton corps. J'apprécie tes commentaires
sur mes oeuvres, quand bien même déplaisants mais véridique. Simplement, tu
affirmes une certaine supériorité trop hyperbolique, bien qu'au niveau
apprentissage, t'es sur le point d'en finir.
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Méphistophélès
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Posté le: Sam Juin 09, 2007 13:36 pm Sujet du message:
On n'en finit jamais, de cet apprentissage là... Soit dit en passant, vous ne
m'avez jamais vu vanter la suprématie de mes écrits par rapport aux votres,
et je suis aussi dur avec moi-même qu'avec vous.
Enfin, ce pseudonyme qui semble vous interpeler est tiré du Faust de Goethe. Méphistophélès est
présenté non comme le mal, mais comme l'esprit qui toujours nie, le premier ange de Dieu. Il fait le
parie avec le créateur que tout est homme est faillible et qu'il les perdra
tous, s'il le veut.
"Je suis l'esprit qui toujours nie, et c'est avec justice, car tout ce qui
existe est digne d'être détruit: il serait donc mieux que rien n'existât.
Ainsi, tout ce que vous nommez Pêché, Destruction - bref, ce qu'on entend
par Mal - voilà mon élément." (Goethe)
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Invité
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Posté le: Sam Juin 09, 2007 13:47 pm Sujet du message:
C'est juste qu'au moment où l'on commente tes oeuvres, tu nies absolument
toutes les reproches. Je me demandais si c'était automatique... De ce fait,
je considère que ta suprématie est affirmée de façon spectaculaire. Cela
vient-il du fait qu'à ton avis, on ne puisse te juger, n'ayant pas la
connaissance dont tu détiens le secret ?
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Méphistophélès
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Posté le: Sam Juin 09, 2007 13:59 pm Sujet du message:
Oui, sans doute. C'est aussi pourquoi je suis bien plus attentif aux remarques
de quelqu'un comme L.H. ou Mandos. Mais au fond, vous faites de même.
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Invité
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Posté le: Sam Juin 09, 2007 14:33 pm Sujet du message:
Ayant été dégoûté par l'enseignement du français en France, j'évite les
commentaires dignes des rédactions purement scolaires. J'ai horreur de
reprendre les idées des autres afin de justifier ma compréhension, sans
pouvoir affirmer ma position, etc.
Eh non, il me semble que je réfutais certaines de tes remarques et non la
totalité.
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BiOtop
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Posté le: Sam Juin 09, 2007 14:48 pm Sujet du message:
Mephisto, est-il possible, d'imaginer que tu puisses poster des textes somme
toute très insuffisant, dans le but à peine dévoilé de faire de la
provocation gratuite et de rechercher des débats stériles, qui faut
l'avouer, ont l'air de t'enthousiasmer au plus haut point
@+
S'il s'agit effectivement du niveau "maximal" que tu puisses atteindre à
l'heure actuelle, je me vois tout à fait confus par cette remarque...
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Méphistophélès
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Posté le: Dim Juin 10, 2007 11:52 am Sujet du message:
miosotys a
écrit: | Eh non, il me semble
que je réfutais certaines de tes remarques et non la
totalité. |
Précisément: et il en est de même pour moi.
Biotop, j'ai une entière confiance en tes capacités intellectuelles et en ta
culture littéraire, aussi, ton commentaire me blesse profondément. Je te
lis, et très honnêtement, je suis perplexe: un misérable auteur raté et
frustré tel que moi, vivant seul avec ses chats (sic), recevant une critique
pleines de fautes (volontaires bien sûr !) et de maladresses syntaxiques
(bis) de l'aimable et ultra-moderne Biotop; ç'est trop, je pâme
Citation: |
dans le but à peine dévoilé [...]
je me vois tout à fait confus par cette remarque... |
Quel dommage, toutefois, que l'ironie se marie si male avec les incohérences
sémiques... Je gratifie ton écriture d'un très modeste passable (je suis
frustré ne l'oublie pas; assume).
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