Lucinda
Suprème actif


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Posté le: Sam Jan 28, 2006 11:18 am Sujet du message:
La vie n'est qu'un maître du jeu qui nous manipule tel des marionnettes. La
mort est un spectateur. Elle nous libère de ce jeu sinistre. Tu es donc plus
ou moins une altruiste. Personnellement, je ne me donne pas la mort pour ma
soeur, en tout cas pour le moment, elle est encore un peu jeune, et j'ai
réussi à la protéger jusque là, je ne voudrais pas tout gâcher.
Je n'ai pour ma part plus beaucoup de rêves (même aucun je pense). Et pour
ce qui est des expériences, je crois avoir eu ma dose.
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hamilcar
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Posté le: Sam Jan 28, 2006 21:13 pm Sujet du message:
Ya qq personnes sur ce forum qui devrait sérieusement penser à se faire des
intraveineuses jugulaires d'antidépresseur!!!
La vie est belle! Ne laissez pas les tourments de l'adolescence et leurs
séquels tout gacher! Soignez-vous! (et mangez des pommes...)
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Lucinda
Suprème actif


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Posté le: Sam Jan 28, 2006 21:30 pm Sujet du message:
Les tourments de l'adolescence ? Mais si seulement ce n'était que ça.
Et si la vie est si belle, pourquoi faut-il se droguer pour la voir belle ?
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hamilcar
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Posté le: Sam Jan 28, 2006 23:54 pm Sujet du message:
C'est là que les soins entrent en jeu!
Il faut éviter à tout prix l'isolement. C'est souvent d'avantage la solitude
que la souffrance qui tue.
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zozo
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Posté le: Dim Jan 29, 2006 00:11 am Sujet du message:
hamilcar emploie des mots forts car il panique... : il parle de solitude qui
tue alors meme que celui qui culpabilise n'a pas envi de paraitre encore plus
dangereux, mauvais à ses yeux... ; qui voudrait s'avouer son propre suicide?
je suis d'accord avec toi lucinda sur la necessité temporaire de fuir des
hommes que tu crois méprisants, cruels... ; pourtant, fais moi confiance, ce
n'est que parcque l'humiliation des autres apprend à avoir peur de soi, que
l'on a ensuite tout le temps peur d'autrui ...; et ce qui nous terrorise, nous
le haissons, ce que nous haissons, nous le détruisons...de manière
imaginaire ou réelle...
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hamilcar
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Posté le: Dim Jan 29, 2006 00:44 am Sujet du message:
Citation: | hamilcar emploie des mots forts car il panique...
| On en apprend tous les jours. Je
panique, je culpabilise et je veux me suicider...Tu es vraiment tordu.
Bon c'est pas le topique pour conflictualiser...
Le suicide se commet dans un grand pourcentage des cas après une coupure
totale de communication avec d'autre et est le plus souvent un appel au secour
ou demande d'attention plus qu'une véritable volonté de suicide (surtout
chez les filles qui ont un taux de tentative "manquée" important
n'aboutissant que rarement en proportion). Si je parle de solitude c'est pas
par projection c'est parce que je l'ai appris chère plebeien... Il y a
d'ailleurs des exemples flagrant de ce que je dis dans ce topique si tu relies
un peu.
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Xénastre
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Posté le: Dim Jan 29, 2006 00:48 am Sujet du message: la pantomime dérisoire du "trépassant"
Personne ne croit plus encore dans la peur intellectuelle de mourir. Que la
vie ne vaille pas la peine d’être vécue, cela n’est qu’une évidence
syntaxique n’ayant jamais pu servir d’argument socialement crédible –
de là cette pantomime dérisoire des « trépassants ».
Rappels : selon la logique booléenne, la vie n’est que la mort de la mort
i.e. n'est point mort qui peut éternellement gésir, au cours des temps, la
Mort même peut mourir (sic). Ce que disait cette canaille de Lénine : « La
mort d’un homme est une tragédie, un million de tués est une statistique
». En effet, si j’identifie le rien prénatal avec le rien post-mortem et
avec le rien absolu de ce qui n’existe pas avant le commencement et après
la fin de l’univers, puis que j’associe tous ces riens en l’unique rien
– unique néant en tant que négation de l’être de toute chose, comme si
tous les riens étaient connectés topologiquement, et tressés
symplectiquement d’entrelacs – et me semblaient identifiable à l’unique
négation d’être : le néant. Tandis que l’être indifférencié n’est
rien. Si dans l’éternité toute entière, la vie est la seule et unique
chance d’exister, la mort ou le suicide est censé renvoyer au néant
ordinaire du vide infini, au fait qu’une vie ne vaille rien, et que la
douleur aura eu raison selon son impératif catégorique : alors on entre dans
la série dénombrable des statistiques – c’est la loi, fut-elle absurde.
Par défaut, la loi est la loi nihiliste, c’est-à-dire hors de rien, rien
ne se créé (ex-nihilo, nihil fit) – et dont la pantomime des «
trépassants » en est l’illustration « analphabétique ». Mais, pour un
mortel tel que moi, la fin des temps, la fin de l’univers, et ma propre
mort, c’est exactement idem la même chose : pour moi i.e. un référentiel
lié à ma conscience, ma mort et la fin du monde représenteraient kif-kif la
même chose. Aura-t-elle fallu que meure un impossible, afin que je me tienne
là, mystérieusement ? Et qui n’a pas éprouvé la difficulté de joindre
l’arrivée à la venue par la présence ? Une astuce cantorienne aussi
simple que la bijection entre un segment fini et un espace infini, cela
devrait suffire à me convaincre qu’on puisse épuiser et consommer
l’éternité toute entière dans une tranche de vie finie. L’éternité,
c’est long, surtout vers la fin ! (sic). D’une certaine manière,
l’éternité me semble derrière moi, vu que j’ai déjà fait le deuil de
la plupart de mes activités passées : Dieu est mort, mais c’était moi –
je suis mort puisque le nihilisme a eu raison de moi.
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Lucinda
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Posté le: Dim Jan 29, 2006 03:15 am Sujet du message:
Hamilcar, je crois que tu ne sais pas de quoi tu parles. N'essaie pas de
comprendre mon cas sans connaître mon histoire. Je ne peux être entièrement
solitaire puisque je suis encore étudiante. De plus, c'est bien la souffrance
qui me tue. Pour ma part, j'ai déjà réfléchi au suicide, je sais comment
je l'orchestrerai et je me l'avoue.
Zozo, après avoir donné autant de chance aux gens et à c'te chose que l'on
appelle vie, je ne peux penser l'inverse. Et ce qui me terrorise, je ne le
hais pas, je l'affronte la plupart du temps. Mais il faut voir où cela m'a
mené, pas très loin.
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hamilcar
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Posté le: Dim Jan 29, 2006 13:32 pm Sujet du message:
Je te rassure, je n'essaie en aucune façon de comprendre ton cas. C'est d'une
certaine façon plutôt ton cas qui s'impose à nous. Tu écris des trucs
telllement trash ( dans quel but je sais pas... et je veux pas le savoir) que
c'est difficile de rester impassible. Ca ressemble méchemment à un appel au
secours. Je comprends que tu aie envie d'en parler mais je pense qu'il y a des
topiques plus approprié.
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Lucinda
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Posté le: Dim Jan 29, 2006 17:31 pm Sujet du message:
Non, je me contente de donner mon point de vue. Je n'appelle personne au
secours. Je suis navrée si sur Terre il n'y a pas que des gens qui ont les
yeux voilés face à la vie. Si tu n'attendais qu'un : "c'est nul de mourir",
autant ne pas rentrer dans ce genre de sujet car c'est ne laisser place qu'à
un seul et unique sens, donc pas de discussion possible.
De plus, tu noteras que pas à un seul moment j'ai parlé de ce que je vivais,
je me suis contentée de rester axée sur le sujet.
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hamilcar
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Posté le: Dim Jan 29, 2006 18:03 pm Sujet du message:
Citation: | Personnellement, je ne me donne pas la mort pour ma soeur, en
tout cas pour le moment |
Citation: | Et
si la vie est si belle, pourquoi faut-il se droguer pour la voir belle
? |
Citation: | j'ai déjà réfléchi au suicide, je sais comment je
l'orchestrerai |
Je supose que tu as oublié un "s" à orchestrerais? Me fait pas croire que tu
es naïve au point de ne pas comprendre l'impact que peuvent avoir ces mots
chez les gens qui les lisent. Je n'ai rien contre l'idée d'aborder la mort
sous plusieurs point de vue, mais là il y a une petite diférence qd même...
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Lucinda
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Posté le: Dim Jan 29, 2006 18:07 pm Sujet du message:
Alors on ne peut avoir une forte opinion sur le sujet. Je ne suis pas naïve,
et je ne pense pas faire de mal ici en exprimant mon point de vue. Et quand on
y réfléchit bien, le point de vue contraire est tout aussi révoltant pour
des personnes comme moi que le mien peut l'être pour toi. Vos phrases
"m'impactent" elle aussi.
(et il n'y a pas de "s" au futur, à ma connaissance)
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nelika
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Posté le: Dim Jan 29, 2006 19:14 pm Sujet du message:
eheh, bien balancé
lucinda!
non moi je suis "open minded" c'est a dire que faut vraimen y'aller pour me
choquer :pppp
moi ce qui pourrai peu etre choquer, c'est que je ne desire pas vivre jusqu'a
70ans et etre dans un fauteil ou ateinte de maladie "vieille" obligee de me
faire assister ou sous medoc tout la journee. je pense que je serais morte
avant, d'une façon ou d'une autre. apres j'envisage bien sur la possibilité
de changer d'avis, sois par une rencontre, sois par un evenement, apres tout,
tout est possible..
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hamilcar
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Posté le: Dim Jan 29, 2006 19:34 pm Sujet du message:
Ok, c'est vrai après tout. De laisser libre cours au différentes névroses
(voir border-line tendence psychose) ca a un effet exutoire qui est déjà pas
mal.
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nelika
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Posté le: Dim Jan 29, 2006 19:48 pm Sujet du message:
exutoire? lol sa veu dire quoi?
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hamilcar
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Posté le: Dim Jan 29, 2006 19:54 pm Sujet du message:
défouloir
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nelika
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Posté le: Dim Jan 29, 2006 19:55 pm Sujet du message:
ah ok ^^
ben oui je trouve ça plus sympas, tout le monde peu s'exprimer librement
=)
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Lucinda
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Posté le: Dim Jan 29, 2006 20:30 pm Sujet du message:
M'enfin ça rime à rien ce que tu dis. Ca me défoule en rien. Ca te défoule
toi de dire que t'as peur de la mort, etc... ? Ben non, ben moi non plus, il
n'y a pas de raison.
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hamilcar
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Posté le: Dim Jan 29, 2006 20:49 pm Sujet du message:
C'est que ça veut pas vraiment dire defouler ^^ c'est un racourci qui vaut ce
qu'il vaut. Là je dirige vers un dico.
C'est plutôt catarsique même.
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zozo
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Posté le: Ven Fév 03, 2006 21:43 pm Sujet du message:
sacré hamilcar, dès que sa langue fourche, il renvoie au dico, en espérant
que parmi les dix déclinaisons qu'il existe par définition, l'on y trouve un
semblant de la sienne...
mais cela ne suffit pas grand psy : commences par ne plus t'adonner à la
télépathie, à déclarer de la névrose et de la psychose à travers ton
écran, à culpabiliser par ci et par là donc, puis nous verrons ce qui le
petit robert à ta place...
(tu es plus tempéré sur philoforum : ce doit etre l'impressionnante presence
de certains prédateurs qui chassent, là bas, tout ce qui les contredit...
)
lucinda, peux tu imaginer que plus l'homme est narcissique, plus il est
dégouté des autres hommes et plus il se coupe de continuation éternelle de
la vie humaine...
ceux qui ne trouvent pas de sens à leur mort, sont les premiers à ne pas en
trouver à leur vie ...
je ne parle pas de grégairisme, je parle de construire, en tant qu'individu
accompli, avec et dans le mouvement perpetuel de la vie...
ne doutes pas, pour terminer, que les desespérés, desespèrent de voir
desespérer autrui : pour enrayer ce qui leur reste de sentiment de
culpabilité, de possibilité de remise en question, et pour s'autodétruire
avec autrui, ensuite... (nous parlons ici des cas extremes, certes...)
demandes à hamilcar pourquoi il aime tant dénicher du pathologique, du
mauvais, à droite et à gauche...
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