Qatnip
De passage


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Posté le: Mar Nov 17, 2009 21:51 pm Sujet du message:
Il faudrait peut-être que tu penses à sortir de chez toi, un peu. Dans ton
cas, l'isolement rend plus stupide que génial.
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Marah
Suprème actif

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Posté le: Mar Nov 17, 2009 21:51 pm Sujet du message:
sans doute pénétratio
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Qatnip
De passage


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Posté le: Mar Nov 17, 2009 21:53 pm Sujet du message:
Oui, sans l'ombre d'un doute.
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La Bête
Silver Mercure

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Posté le: Mar Nov 17, 2009 23:45 pm Sujet du message:
Lyriss a
écrit: | Donc on est d’accord,
si la sensibilité est une sorte d’hyper réceptivité des capteurs
sensoriels, alors ceux-ci arrivent également plus vite a saturation, et sont
donc dont moins a même de saisir la réalité du monde que des capteurs
normaux.
Apres, si l’art c’est faire un pavé pour expliquer a quel point on a
été choqué et bouleversé que la boulangère ne nous ai pas dit bonjour ce
matin … c’est un autre débat. |
tu fais semblant de ne pas comprendre.
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chiron
Actif


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Posté le: Mer Nov 18, 2009 00:23 am Sujet du message:
Bonsoir Marah, bonsoir à tous,
Désolé de répondre assez tard mais j'ai des journées plus que
chargées...
Je crois que seules les personnes qui voient très superficiellement et
beatement certains troubles de l'empathie de l'extérieur peuvent les
condidérer comme des dons. C'est souvent croire que pour un effet bénéfique
temporaire, il est utile d'accepter une dizaine de calamités permanentes.
Les personnes qui sont atteintes de ces troubles sont au contraire les humains
qui souffrent le plus, qui sont les plus désocialisés et souvent les plus
malheureux.
D'un autre côté j'ai vu aussi des réactions de malades en repli autour de
leur maladie, car au final c'est souvent elle qui les rend spéciaux. Le
danger et l'éccueil est alors de se structurer autour de sa maladie, en
quelque sorte de vivre dans sa relaation avec la maladie. Mais d'une part je
crois que ce n'est que survivre car on n'en est pas heureux et d'autre part,
ce n'est pas la voie pour en guérir.
Personnellement Marah, je trouve ton attitude très courageuse et très saine
d'en parler: c'est en évacuer toute idée stupide de honte et cela peut aussi
t'amener des idées, des pistes, des avis, des choses à tester.
Parler de sa maladie plutôt que de la subir est pour moi le premier stade de
la guérison, que cela se passe avec un analyste, des amis, sur des forums, en
groupe de travail...
Le mieux étant de faire tout cela la fois: plus on a de sources d'avis, plus
on a de chances de recueillir de bonnes idées.
As-tu déjà élaboré et appliqué des stratégies pour au delà du lithium,
éviter les crises (recherche de facteurs déclenchants / modifier tes
habitudes pour limiter les facteurs déclenchants) ? Est-tu suivie
régulièrement par un analyste ? As-tu déjà essayé les thérapies de
groupe?
Au sujet du sommeil, ce qui serait intéressant serait de savoir les troubles
du sommeil parviennent en signe annonciateurs d'un UP ou d'un down. Si c'est
le cas alors agir sur un possible facteur déclenchant qui est la qualité de
sommeil peut peut-être t'éviter un up ou un down.
Par exemple, au premiers troubles de sommeil chez certains dépressifs (par la
difficulté à s'endormir, celle à ne pas se réveiller ou encore à se
rendormir), on peut éviter la phase de dépression en utilisant un sommeil
chimique adapté via somnifères ou anti-depresseurs correspondant au trouble
(soit qui endormit, soit qui permet de rester endormi). Ainsi le dépressif
récupère 5 nuits de sommeil complètes, il est moins fatigué et moins
dépressif et du coup il se remet de sa petite rechutte temporaire, en
évitant la grande dépression qu'il aurait eu sans cette lutte contre le
facteur déclenchant.
Au niveau de l'organisation, cela suppose que le dépressif aie déjà ces
médicaments àportée de main en cas où.
Personnellement, ayant un métier et des occupations assez stressantes, j'ai 4
moyens de dormir par action chimique car après certaines journées, il est
dur de s'endormir. Néanmoins, il est hors de question de passer deux
mauvaises nuits consécutives d'affilée. Donc après une mauvaise nuit, je me
laisse jusqu'à disons 23 heures pour formir et si à 23h20 je ne dors pas, un
cachet adapté me fait dormir à 23h40. Et du coup le lendemain je suis bien
plus en forme.
C'est peut-être une technique à tester lors du début d'un up.
Un autre exemple, les dépressifs de l'automne peuvent être soignés par des
expositions à la lumière. Pour certains, cela marche bien.
Pour d'autres, cela peut être l'alimentation à surveiller et compenser
(arrêt de l'alimentation substancielle qui entraîne fatigue de l'organisme
qui engtraine dépression et chutte de poids...)
Mais en parlant de bonnes habitudes de vie, vu l'heure et mes jourtnées
stressantes du moment, il est grand temps pour moi d'aller voir le marchand de
sable....
A plus et te lire,
|
Marah
Suprème actif

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Posté le: Mer Nov 18, 2009 00:36 am Sujet du message:
tu es très bien renseigné,
le sommeil est en effet LE facteur clé de la maniaco dépression. Il me
suffit de passer une nuit blanche complète et le lendemain l'état dépressif
est écrasant.
le rythme de travail est le must ( je me lève a 6H30, je bosse jusque 16H30,
je mange a 19H, je me couche a 23H) ce rythme me la me donne un très bon
équilibre, je vois une net différence entre active-inactive
on a besoin d'une structure précise, un agenda quotidien, comme le commun des
mortel mais de façon beaucoup plus empirique, vitale
Au sujet de l'analyste, aujourd'hui je suis en roue libre. J'ai été suivie
par deux psychiatres sur deux ans, j'ai vu un thérapeute, j'ai suivi des
séances en centre de jours... aujourd'hui je n'ai plus envie de voir un
spécialiste ( pourtant je devrai) je sais de quoi il en retourne on a bien
creusé la question, seul mon généraliste me fait une prise de sangs pour le
taux de lithémie tout les 6 mois.
les thérapies de groupe de bipolaire? ça parle de auschwitz, de suicide, de
guerre, ça part en vrille j'ai horreur de ça ( la tu te sent dans un schéma
de malade stigmatisé)
la luminothérapie fonctionne assez bien mais c'est sur un très court terme
bien a toi,
|
La Bête
Silver Mercure

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Posté le: Jeu Nov 19, 2009 12:57 pm Sujet du message:
en tout cas j'ai appris des choses, je ne savais pas qu'il y avait du sel dans
le cerveau.
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chiron
Actif


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Posté le: Jeu Nov 19, 2009 23:26 pm Sujet du message:
Bonjour Marah,
Marah a
écrit: | le sommeil est en effet
LE facteur clé de la maniaco dépression. Il me suffit de passer une nuit
blanche complète et le lendemain l'état dépressif est écrasant.
le rythme de travail est le must ( je me lève a 6H30, je bosse jusque 16H30,
je mange a 19H, je me couche a 23H)
|
... et tout comme moi tu postes à pas d'heures !
Citation: |
ce rythme me la me donne un très bon équilibre, je vois une net différence
entre active-inactive
on a besoin d'une structure précise, un agenda quotidien, comme le commun des
mortel mais de façon beaucoup plus empirique, vitale
|
Oui enfin faut surtout préserver les phases de sommeil et de réveil aux
mêmes heures. Faut pas non plus tourner au petit vieux enfermé dans ses
rituels... genre (d'une voix chevrottante) "c'est l'heure des chiffres et des
lettres !"
Citation: |
Au sujet de l'analyste, aujourd'hui je suis en roue libre. J'ai été suivie
par deux psychiatres sur deux ans, j'ai vu un thérapeute, j'ai suivi des
séances en centre de jours... aujourd'hui je n'ai plus envie de voir un
spécialiste (pourtant je devrais)
|
Oui da, je crois au moins une fois tous les quinze jours voire toutes les
semaines dans certaines périodes.
Parce que mine de rien, sans spécialiste, c'est un peu faire du trapèze sans
filet de sécurité, avec le risque de tenter des choses qui déclenchent une
crise.
Et pour toute stratégie liée à l'amélioration de ta vie, il te faut et te
faudra un spécialiste qui puisse prévoir les effets de bords et modifier
légèrement ton traitement au besoin, et te faire un retour, un témoignage
sur ton état. En plus de cela, un bon thérapeuthe peut de donner des bons
tuyaux.
Remarque on peut aussi faire cela avec trois amis de confiance. C'est ce que
j'appelle un "tribunal de conscience". Si deux des trois sont d'avis que tu
dois consulter, alors tu acceptes la décision. J'ai souvent utilisé cela
pour des problèmes d'éthique.
Mais on peut faire les deux: un thérapeute et un tribunal de conscience.
Citation: |
je sais de quoi il en retourne on a bien creusé la question, seul mon
généraliste me fait une prise de sangs pour le taux de lithémie tout les 6
mois.
|
Pourtant ne serait-ce que par sécurité il t'en faut un. Qu'as-tu donc
retourné ? Enfin si c'est pas trop personnel....
Teste une femme ou un homme, un jeune ou un vieux. Choisis le marrant: c'est
le gage qu'il est bon (quelqu'un qui n'est pas épanoui ne peut pas aider les autres
à s'épanouir!)
Citation: |
les thérapies de groupe de bipolaire? ça parle de auschwitz, de suicide, de
guerre, ça part en vrille j'ai horreur de ça ( la tu te sent dans un schéma
de malade stigmatisé)
|
Alors choisis un groupe pas purement bipôlaire, si possible de membres de ton
âge (parce que si tu transfères c'est gagné ).
Y'a plein de techniques therapeutiques à faire en groupe et c'est comme dans
un jeu de rôle: si le maître de jeu est bon, tout le monde s'y épanouit et
progresse.
Citation: |
la luminothérapie fonctionne assez bien mais c'est sur un très court terme
|
Quand j'étais prof, j'avais proposé l'idée d'une Université du Soleil
(été en Europe, Hiver en Amérique du Sud, de manière à faire une année
à deux printemps et deux étés). Et comme j'étais dans une équipe
collaborant avec un centre brésillien...
Mais bon, des comptables cyniques ont brisé mon rêve...
A te lire et portes toi bien,
|
Marah
Suprème actif

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chiron
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Posté le: Sam Nov 21, 2009 10:57 am Sujet du message:
Hello Marah
Citation: |
Il est vrai aussi que je marche sur un fil tout le temps et il y aucun garde
fou...
|
Vi vi...
Citation: |
parce que malheureusement la bipolarité n'est pas seule dans mon histoire (il
m'est impossible d'en parler au vu des conditions atmosphérique de ce lieu et
puis ça ferait "trop" trop la fille qua tout les bobos du monde).
|
D'un autre côté il ne faut pas hésiter à raconter ses problèmes aux
autres: cela les touche moins que nous-même et peut permettre des aides.
De plus c'est un peu comme demander de l'aide à des amis: cela leur fait
finalement plaisir qu'on leur demande leur aide.
Néanmoins aussi il faut respecter le fait que tu ne puisse en parler pour le
moment. Il viendra un temps ou tu pourras le faire et un autre où tu n'en
auras plus le besoin car cela fera partie du passé.
Citation: |
ça faisait des mois que j'en avais plus parler avant de faire ce post.
|
Ben n'hésite pas à en reparler quand tu veux !
A+ et te lire,
|
Marah
Suprème actif

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Posté le: Sam Nov 21, 2009 11:44 am Sujet du message:
Pour beaucoup de gens, un trouble mental n'a pas de consistance physique
palpable, donc ça ne veut rien dire
j'appel cela des gens limités et surtout très égocentrique. Ca ne les
concerne pas alors ils ne veulent pas comprendre, seul leurs nombril infâme
leur importe, ce sont ceux la qui stigmatise sans cesse.
les cachalot qui s'empifre a longueur de journée, c'est une maladie aussi.
l'anorexique aussi alors ne fait que se donner un genre selon ces propos moyen
âgeux
le schizofrène se prend pour Napoléon juste pour ce donner un genre, c'est
bien connu
je serai heureuse d'apprendre que ces personnes, souffre d'un trouble
psychique grave: la connerie
|
La Bête
Silver Mercure

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Posté le: Sam Nov 21, 2009 11:56 am Sujet du message:
Marah a
écrit: | la clée c'est l'heure
du lever et du coucher, c'est vrai.. |
oh ça, même chez les personnes non bipolaires... certains arrivent à rester
alertes et à peu près fréquentables en ne dormant que 4h par nuit, mais
chez d'autres comme moi, sans être atteinte d'une quelconque pathologie
chronique ni clinique, dormir moins de 8h et à des horaires instables peut
avoir des répercussions assez sérieuses sur l'ensemble de ma santé, sur mon
moral et ma capacité à raisonner (ces trois facteurs s'influençant déjà
pas mal entre eux)... je pense que le sommeil est important pour une majorité
de personnes, n'en déplaise à ceux qui le conçoivent comme une perte de
temps, perdre le sommeil fait souvent perdre la faculté de profiter du temps
éveillé ainsi gagné.
il y a quelques petites choses comme ça dans ma vie, auxquelles "on ne touche
pas" sinon ça va très vite (et la plupart du temps j'ai justement toutes les
peines du monde à faire en sorte de toutes les maintenir sauves)
je ne suis pas bipolaire ni chronique, juste comme un écosystème : mon
équilibre est délicat
enfin ce qui est rassurant, c'est que ça peut aller très vite dans le sens
de la rémission aussi, il m'en faut parfois peu pour reprendre du poil de la bête.
|
Marah
Suprème actif

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Posté le: Sam Nov 21, 2009 12:15 pm Sujet du message:
c'est vrai, une heure de sieste ou bien manger efface une nuit d'angoisse.
il serait interessant de parler des comorbodités du a la bipolarité
- alcool et drogues
- manie du jeux
- hyperlibido
- addiction a la vitesse ( ne me donner jamais le volant)
- TOC
- hypocondrie
...
tout un magma de choses que l'ont retrouve partout mais de nouveau de façon
excessive
c'est ce qui tue, la comorbodité ( accident, overdose, MST, coma éthylique
)
le tout est de comprendre pourquoi tout cela est incontrolable et pour quels
raisons se sont ces phénomène la ( pourquoi retrouve ton la dépendance a la
vitesse chez beaucoups de bipolaire?
j'entend deja les boulets dire: mais c'est tout le monde OUI MAIS PAS DE FACON
SYMPTOMATIQUE
|
Invité
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Posté le: Sam Nov 21, 2009 12:38 pm Sujet du message:
"Le sommeil est pour l'ensemble de l'homme ce que le remontage est à la
pendule."
|
La Bête
Silver Mercure

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Posté le: Sam Nov 21, 2009 13:11 pm Sujet du message:
Marah a
écrit: | le tout est de
comprendre pourquoi tout cela est incontrolable et pour quels raisons se sont
ces phénomène la ( pourquoi retrouve ton la dépendance a la vitesse chez
beaucoups de bipolaire |
d'une façon générale il y a deux choses qui resortent de ta liste, et
finalement, une conclusion essentielle.
les deux choses sont d'une part la prise de risque, la mise en danger de soi,
et d'autre part l'intervention de substances chimiques, produites par le corps
ou introduites artificiellement.
et la conclusion essentielle : une déresponsabilisation, on remet son
bienêtre et sa personne entre les mains d'un facteur extérieur, arbitraire
ou hasadeux.
alcool et drogues :
-substances chimiques ingérées/inhalées/injectées
-danger de maladie, de dégradation du corps voire de mort
-on confie l'état de sa conscience et de son cerveau à ces substances.
jeux :
-substances chimiques produites par le cerveau dans une situation de risque et
dans l'exaltation de la perspective de changement de vie (éventualité d'un
gain)
-danger d'y perdre son argent et donc les moyens de vivre
-on confie son sort au hasard.
hyperlibido :
-plaisir et endorphines naturelles
-risque de maladies, risque d'être blessé dans une aventure hypothétique
-on confie son sort et son corps à autrui.
la vitesse :
-adrénaline
-danger évident
-on confie l'issue de la prise de vitesse au hasard et à la (mal)chance
bon, les deux derniers (TOC et hypocondrie) c'est un peu autre chose, mais
tout ce qui est du domaine des addictions, ça me paraît clairement induire
un abandon de ses propres responsabilités, un refus (ou une incapacité) à
prendre soi-même son sort en main, à prendre soi même ses décisions, et à
assurer sa propre sauvegarde et sa propre intégrité (donc quelque part, il y
a peut-être un soucis d'estime de soi)... et donc on endort sa conscience
avec des substances et on s'en remet à divers trucs plus ou moins hasardeux.
dites-moi si je me trompe ?
|
Morbidy
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Posté le: Sam Nov 21, 2009 13:23 pm Sujet du message:
Et les tocs c'est quoi? c'est un moyen contra phobique ... un moyen de chasser
ses angoisses, bien défini , organisé ... c'est tout . ça a aussi un lien
avec les conduites à risques . tout est lié ... les TTM sont aussi svt
borderline par exemple boulimique ou anorexique ... en général quand on a un
trouble mental on en a plein d'autres ...
la drogue, c'est comme pour tous consommateurs, un moyen de s'évader, de
s'oublier soi même...
Après le Bête je ne suis pas d'accord avec ta conclusion et tes pseudos
explications sur les différents comportements à risque ... c'est bien plus
complexe que cela .
|
Marah
Suprème actif

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Posté le: Sam Nov 21, 2009 13:39 pm Sujet du message:
oui mais elle amène bien les bases je trouve, c'est effectivement une forme
d'abandon ces dépendances...
quant aux toc, j'ai été malade de ça pendant des années jusqu'a a
simpelment accpeter qui j'étais et ce qui s'était passé il y a longtemps,
depuis l'"obséssion sida" a disparue... les toc, ce sont juste des images que
le cerveaux donne pour pas qu'on pense a un truc douleureux.. je parle pour
les obséssions idéatives, les toc de rituel c'est pareil, mais dans une plus
petite mesure...
|
Morbidy
Super actif


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Posté le: Sam Nov 21, 2009 13:46 pm Sujet du message:
Plus petite mesure ? ça dépend quels tocs , et le degré de celui-ci .... je
ne pense pas qu'on puisse classer les tocs comme graves ou non ... on peut
"simplement" souffrir de tocs de vérification et ne plus avoir de vie
sociale, ni de taf etc ...
les tocs c'est vicieux et douloureux car on se rend compte de l'absurdité de
la chose mais on ne peut s'empecher de les réaliser sinon l'angoisse ne fait
qu'augmenter ... c'est comme cela qu'on peut etre chauve à 15 ans par
exemple, ou passer sa vie à se laver ou à ranger ...
|
Marah
Suprème actif

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Posté le: Sam Nov 21, 2009 13:57 pm Sujet du message:
en tout cas ca pourri bien la vie
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chiron
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Posté le: Sam Nov 21, 2009 17:23 pm Sujet du message:
Citation: |
[quote="La Bête"] Marah a
écrit: | la clée c'est l'heure
du lever et du coucher, c'est vrai.. |
oh ça, même chez les personnes non bipolaires... certains arrivent à rester
alertes et à peu près fréquentables en ne dormant que 4h par nuit, mais
chez d'autres comme moi, sans être atteinte d'une quelconque pathologie
chronique ni clinique, dormir moins de 8h et à des horaires instables peut
avoir des répercussions assez sérieuses sur l'ensemble de ma santé, sur mon
moral et ma capacité à raisonner (ces trois facteurs s'influençant déjà
pas mal entre eux)... je pense que le sommeil est important pour une majorité
de personnes, n'en déplaise à ceux qui le conçoivent comme une perte de
temps, perdre le sommeil fait souvent perdre la faculté de profiter du temps
éveillé ainsi gagné.
|
Plus que le sommeil, onn pourrait même dire de manière générale
l'important des périodes de repos.
Cela inclue les vacances qui sont très
loin d'être du temps perdu. Bien au contraire, c'est le moment le plus
important pour recharger les batteries et pour se débarasser d'attitudes
toxiques (tout comme le sommeil amène de l'énergie et débarasse des
toxines).
J'ai fait la bêtise étant jeune de ne pas prendre de vacances durant 6 ans.
A la fois faute d'argent et à la fois par ego sans doute (le côté "je peux
le faire et y résister")
Le résultat a été une dépression chronique pendant six ans et une
scolarité médiocre... jusqu'à obtenir des bourses.
Citation: |
enfin ce qui est rassurant, c'est que ça peut aller très vite dans le sens
de la rémission aussi, il m'en faut parfois peu pour reprendre du poil de la bête. |
Je le crois aussi. Par exemple, nous sommes en équilibre avec notre
environnement et interagissons avec lui pour nous mettre à l'équilibre.
Puisque les évènements passés forgent notre caractère, si nous choisissons
les évènements et les activités futures, nous pouvons choisir notre futur
caractère.
Cela revient à essayer de se contrôler soi-même mais c'est difficile. Par
contre il est plus facile de contrôler son environnement et donc de se
contrôler indirectement.
Par exemple prennons un même sans activité. Il risque rapidement de faire
des bêtises. Si on le canalise dans des activités sportives et culturelles,
non seulement il apprend des choses, il grandit, mais il se socialise avec
d'autres enfants eux aussi sociables et enrichissants. Au final il n'aura plus
le temps de faire des bêtises puis ensuite même pas l'idée...
Après je crois qu'on peur ranger toutes les activités liées à un état
bipôlaire dans la catégorie "échange d'énergie", soit qu'on a besoin
d'énergie entrante (durant le down), soit qu'on a besoin de libérer de
l'énegie donc de l'énergie sortante (durant le up). Et je crois qu'on peut
régler cela par des activités apportant ou rentranchant de l'énergie.
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