Marah
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Posté le: Sam Nov 21, 2009 17:56 pm Sujet du message:
j'ai une activité professionel en up que je suis incapable d'éffectuer en
Down; l'entretiens des vieux arbres ( élagage en hauteur)
j'ai besoin de ce stress, de cette technicité, de l'agressivité de la
machine ( une élageuse ca se tiens a une main et c'est aussi puissant qu'une
grosse tronçonneuse) de la hauteur etc...
en down je me limite a des plantations, de l'observation et de l'entretiens
d'espace vert en général... bref je reste au sol
mais dans les périodes Up, je grimpe dans les arbres, je coure, je nage, je
sais pas rester en place.
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chiron
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Posté le: Sam Nov 21, 2009 20:16 pm Sujet du message:
La Bête a
écrit: |
Marah a écrit: | le tout est de comprendre pourquoi tout cela est incontrolable
et pour quels raisons se sont ces phénomène la ( pourquoi retrouve ton la
dépendance a la vitesse chez beaucoups de bipolaire |
d'une façon générale il y a deux choses qui resortent de ta liste, et
finalement, une conclusion essentielle.
les deux choses sont d'une part la prise de risque, la mise en danger de soi,
et d'autre part l'intervention de substances chimiques, produites par le corps
ou introduites artificiellement.
et la conclusion essentielle : une déresponsabilisation, on remet son
bienêtre et sa personne entre les mains d'un facteur extérieur, arbitraire
ou hasadeux.
|
La conclusion me semble néamoins trop judéo-chrétienne car assez
culpabilisatrice
Mais peut-on vraiment contrôler un up ?
D'une part on est pris par une énergie physique terrifiante et on passe son
temps à essayer de s'en décharger (via du sport, une libido effrénée...).
D'autre part, on est pris aussi par une énergie mentale dévastatrice avec le
souhait qe le cerveau s'arrête un peu de tourner (d'où les drogues).
Pour prendre une image, pour moi, un up c'est comme être au volant d'une
voiture de sport dont l'accélérateur est bloqué et les freins inopérants:
on prend de plus en plus de vitesse et on fait ce qu'on peut. Avec deux
sorties possible:
1) on prend un mur (en général la police intervient et on est hospitalisé)
2) on arrive à éviter tous les obstacles et on tombe enfin en panne
d'essence, la sur-énergie ayant été consommée.
A mon avis la porte de sortie est déviter cette sur-énergie qui je crois
provient des réserves faites durant le down.
La libido excessive pendant le up est souvent d'ailleurs le pendant d'une
libido inexistante durant le down.
Une solution possible ? Favoriser la libido pendant le down (via par exemple
des amant(e)(s) par hygiène et pourquoi pas des stimulants) de manière à
pouvoir sereinement choisir son ou ses partenaires. La texhnique n'est pas
dangereuse et je connais des traitements plus désagréables .
De plus, le sport intime est une activité assez spéciale qui permet
d'échanger de l'énergie en fonction de l'état d'esprit: on peut donner
comme y prendre de l'énergie. Donc cela peut aussi équilibrer entre le up et
le down.
Donc en conclusion, faites l'amour, pas le up !
|
Marah
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Posté le: Dim Nov 22, 2009 00:28 am Sujet du message:
mon adrénaline niveau vitesse je la trouve dans les grands huit, mais pas
n'importe lesquels, les meilleurs! ( furious baco pt aventura et dragon khan
etc..)
j'adore tout ce qui est extreme dans les manèges, j'en suis mordue..
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La Bête
Silver Mercure

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Posté le: Dim Nov 22, 2009 03:34 am Sujet du message:
Morbidy a
écrit: | Après le Bête je ne
suis pas d'accord avec ta conclusion et tes pseudos explications sur les
différents comportements à risque ... c'est bien plus complexe que cela
. |
ben comme d'habitude je grossis le trait, je n'ai pas eu beaucoup de temps
pour poster, alors j'ai essayé de faire passer l'idée globale.
après, évidemment, il y a le fait que je vois le sujet de l'extérieur, et
ça me bloque forcément certains développement et certaines connaissances
approfondies, mais j'essaye, comme dit Marah, de mettre les bases, de proposer
une approche, et je laisse aux expert(e)s le soin d'approfondir ou pas cette
piste.
chiron a
écrit: |
La Bête a écrit: |
et la conclusion essentielle : une déresponsabilisation, on
remet son bienêtre et sa personne entre les mains d'un facteur extérieur,
arbitraire ou hasadeux.
|
La conclusion me semble néamoins trop judéo-chrétienne car assez
culpabilisatrice
|
ah, je tiens à démentir, même si je vois ce qui te pousse à penser ça, je
ne veux moraliser personne en faisant genre "tu vois c'est pas bien, et c'est
ta faute parce que tu prends pas tes responsabilités"
je veux simplement pointer le fait que dans tous ces genres d'addictions, il y
a un côté abandon de soi, au gré du hasard et du danger.
un soi qui pose problème, qui dérange et/ou qu'on aime mal -je pense qu'on
peut plus ou moins le présumer dans le cas des personnes qui souffrent de ce
genre de troubles (même si encore une fois c'est peut-être résumé de
façon un peu grossière et cliché).
je parle de déresponsabilisation, mais je ne veux pas stigmatiser ce trait,
c'est simplement qu'il semble trouver sa juste place dans la "mécanique" du
trouble en question... et que donc cela peut expliquer des choses et ouvrir
des pistes pour aborder le problème et les éventuelles réponses à y
apporter... ou pas, mais je propose un point de vue, et s'il s'avère erroné,
il peut toujours mener à d'autres points de vue.
bref.
de toutes façons, c'est bien, Marah a saisi le fond du message :
Marah a
écrit: | oui mais elle amène
bien les bases je trouve, c'est effectivement une forme d'abandon ces
dépendances... |
|
Marah
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Posté le: Dim Nov 22, 2009 03:45 am Sujet du message:
c'est bien simple, je me sens moins obsédée par le cannabis depuis que j'ai
cette idée d'abandon en tête, et comme par hasard c'est a mes parents
disparus que je repense alors que je réfute ces pensées, elles doivent
passer...
oui le sentiment d'abandon chez moi est mortel a tel point que dans ma vie
c'est ingérable avec mes amis; qui désepere en ce moment de ne pas avoir de
nouvelles, parce que je vais devoir moi, les abandonner et ca me transperce
l'âme
ex frapant même sur genaisse, repère de bandit de grand chemins
le départ de Clovis de Monoclodon ma attristé, j'ai ressenti une
disparition, un adieu, un abandon..alors que je ne le connais ni d'ève ni
d'adam; a part ces pitrerie parfois limite.
tout les adieux me font pleurer depuis certains evenements
|
chiron
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Posté le: Dim Nov 22, 2009 15:00 pm Sujet du message:
Hello La Bête, hello Marah,
La Bête a
écrit: |
et je laisse aux expert(e)s le soin d'approfondir ou pas cette piste.
|
Mais où est donc Lyriss ?
Plus sérieusement, je ne vois pas d'experts dans le coin.
Citation: |
La conclusion me semble néamoins trop judéo-chrétienne car assez
culpabilisatrice
Citation: |
ah, je tiens à démentir, même si je vois ce qui te pousse à penser ça, je
ne veux moraliser personne en faisant genre "tu vois c'est pas bien, et c'est
ta faute parce que tu prends pas tes responsabilités"
|
|
Alors je suis tout à fait d'accord sur la remarque. Mais j'entends trop ces
temps-ci de slogans culpabilisants pour ne pas réagir au quart de tour...
Néanmoins, j'ai toujours un grand doute sur la possibilité de contrôler une
phase maniaque. Certains le peuvent mais c'est au prix d'une schizophrénie
entre le moi et le surmoi, avec des conflits intérieurs tendus et avec de
gros risques pour le moi...
Citation: |
je veux simplement pointer le fait que dans tous ces genres d'addictions, il y
a un côté abandon de soi, au gré du hasard et du danger.
un soi qui pose problème, qui dérange et/ou qu'on aime mal -je pense qu'on
peut plus ou moins le présumer dans le cas des personnes qui souffrent de ce
genre de troubles.
|
Dans le cas des drogues, je crois qu'il y a aussi une volonté de ne plus
être soi, la volonté d'être en vacance de soi.
Après il y a peut-être aussi le "puisque tout le monde s'en fout et
moi-aussi..."
Citation: |
mais je propose un point de vue, et s'il s'avère erroné, il peut toujours
mener à d'autres points de vue.
|
et tu fais très bien d'ailleurs
Citation: |
bref.
de toutes façons, c'est bien, Marah a saisi le fond du message :
Marah a
écrit: | oui mais elle amène
bien les bases je trouve, c'est effectivement une forme d'abandon ces
dépendances... |
|
Oui là fair point: c'est très juste.
|
Marah
Suprème actif

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Posté le: Dim Nov 22, 2009 17:07 pm Sujet du message:
le cas des drogues:
quand je suis dans un état positif (up), j'ai envie de tout, je suis
sociable épanouie, sur de moi, heureuse, amoureuse, j'ai envie de plaisir, de
donner du plaisir, je suis motivée et mes projets sont excellent et ca
avance
du jours au lendemain, quand le down survint, c'est l'exact contraire comme
vous vous en doutez. C'est extrêment fatiguant et ce désiquilibre hyper
déprimant, qui ne fait que je ne peux me reposer sur rien conduit a réguler
mes émotions par les saloperies ( il n'y a plus que le cannabis aujourd'hui
et modérement l'alcool)
c'est la fatigue de l'esprit qui ne s'y retrouve plus, qui est responsable en
grande partie de ce besoin addictogène.
|
La Bête
Silver Mercure

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Posté le: Dim Nov 22, 2009 17:54 pm Sujet du message:
chiron a
écrit: | Plus sérieusement, je
ne vois pas d'experts dans le coin. |
le terme est mal choisi (ou plutôt plaisantin), mais j'entendais par là
"ceux qui savent" c'est à dire ceux qui vivent ces situations et peuvent dire
si mon approche du problème leur semble coïncider ou non.
comme Morbidy qui me signale que mon analyse des diverses addictions de Marah
est quelque peu (beaucoup?) erronnée, parce que bon, je ne connais pas ces
choses là de l'intérieur.
chiron a
écrit: | Néanmoins, j'ai
toujours un grand doute sur la possibilité de contrôler une phase
maniaque. |
ben je n'ai jamais dit ça, j'ai énoncé un symptôme, et on y cherche les
meilleurs réponses possibles (ou les moins pires), mais si le remède miracle
n'existe pas, il doit y avoir moyen d'influencer légèrement certaines choses
afin d'atténuer et de savoir y faire face (puisque prétendre les contrôler
carrément s'avère quelque peu ambitieux) pour mener une vie un peu moins
désagréable.
chiron a
écrit: | Dans le cas des
drogues, je crois qu'il y a aussi une volonté de ne plus être soi, la
volonté d'être en vacance de soi. |
c'est précisément ce que j'entendais par "abandon", "déresponsabilisation"
etc... on est fatigué de devoir toujours faire des choix et des efforts pour
s'auto-gérer alors qu'on échappe à son propre contrôle.
alors on opte pour des pratiques ou des substances dont l'effet n'est pas
forcément idéal, mais dans lequel au moins, on lâche prise et on n'a
temporairement plus à assumer, gérer, choisir, décider, parce que, si je
comprends bien, on a toutes les peines du monde à faire ces choses là comme
tout un chacun quand on est victime de ce trouble.
Dernière édition par La Bête le Dim Nov 22, 2009 20:11 pm; édité 1 fois
|
Marah
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Posté le: Dim Nov 22, 2009 19:45 pm Sujet du message:
La Bête a
écrit: |
chiron a écrit: | Plus sérieusement, je ne vois pas d'experts dans le
coin. |
le terme est mal choisi (ou plutôt plaisantin), mais j'entendais par là
"ceux qui savent" c'est à dire ceux qui vivent ces situations et peuvent dire
si mon approche du problème leur semble coïncider ou non.
comme Morbidy qui me signale que mon analyse des diverses addictions de Marah
est quelque peu (beaucoup?) erronnée, parce que bon, je ne connais pas ces
choses là de l'intérieur.
chiron a
écrit: | Néanmoins, j'ai
toujours un grand doute sur la possibilité de contrôler une phase
maniaque. |
ben je n'ai jamais dit ça, j'ai énoncé un symptôme, et on y cherche les
meilleurs réponses possibles (ou les moins pires), mais si le remède miracle
n'existe pas, il doit y avoir moyen d'influencer légèrement certaines choses
afin d'atténuer et de savoir y faire face (si ce n'est contrôler, vu que
c'est un peu ambitieux) pour mener une vie un peu moins désagréable.
chiron a
écrit: | Dans le cas des
drogues, je crois qu'il y a aussi une volonté de ne plus être soi, la
volonté d'être en vacance de soi. |
c'est précisément ce que j'entendais par
"abandon", "déresponsabilisation" etc... on est fatigué de devoir toujours
faire des choix et des efforts pour s'auto-gérer alors qu'on échappe à son
propre contrôle.
alors on opte pour des pratiques ou des substances dont l'effet n'est pas
forcément idéal, mais dans lequel au moins, on lâche prise et on n'a
temporairement plus à assumer, gérer, choisir, décider, parce que, si je
comprends bien, on a toutes les peines du monde à faire ces choses là comme
tout un chacun quand on est victime de ce trouble. |
tu relève le noeud du problème, que je sois entourée d'amis, de bonnes
choses, il y a toujours ce mode "combat" quotidien... inlassablement il faut
lutter pour garder une vision objective de la réalité.
Quand je me couche le soir ( ou le matin ) je ressens le poids de la guerre du quotidien
qui est double ( en comptant le normal)
je ne me plaind plus, qui vivras verras, tout ce que j'éspère c'est d'en
découvrir assez sur ce monde avant d'en finir.
|
La Bête
Silver Mercure

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Posté le: Dim Nov 22, 2009 20:14 pm Sujet du message:
Marah a
écrit: | tout ce que j'éspère
c'est d'en découvrir assez sur ce monde avant d'en
finir. |
mais, mais... mais c'est glauque ! allons Marah, pas de ça !
dis, depuis que tu ne prends plus autant de traitements, est-ce que tu te sens
plus autonome vis à vis d'eux ? comment ton état évolue-t-il, vis à vis de
tes consommations ?
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Marah
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Posté le: Dim Nov 22, 2009 20:27 pm Sujet du message:
pour cela je vais faire la part des choses au niveau des produit avant de
répondre clairement a ta question
amphétamine: le plus hard, un an dépression compléte sous anti dépresseur
Imao. Depuis je ne me sens plus jamais comme le temps ou je n'avais pas connu
ça
Benzodiazépine: très dur, hospitalisation mais aucun résultat, j'ai réussi
seule dans mon coin, il ma fallu 6 mois pour m'en remettre. ( il faut savoir
que ces benzons ont servis a me maintenir dans le sevrage du speed :/
Cannabis: je tiens 3 mois, 6 mois, mais je rechutte toujours
Cocaine: sevrage a l'hosto, 9 jours mais 3 mois pour m'en remettre
ca peut te situer mon état aujourd'hui, fatigué, avec des flashs, des
paranos, de l'anxiété soudaine.. des moments d'envie subite de cocaine par
exemple mais ca passe tres vite
la beu est mon dernier démon
physiquement, je m'en sors super bien merci mon dieu
|
La Bête
Silver Mercure

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Posté le: Dim Nov 22, 2009 20:39 pm Sujet du message:
donc tes médicament t'ont davantage "ravagée" qu'autre chose ?
(même si là tu parles essentiellement de drogue, quoique la limite entre les
deux se situe surtout dans la notion de légalité)
Dernière édition par La Bête le Dim Nov 22, 2009 21:21 pm; édité 2 fois
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Marah
Suprème actif

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Posté le: Dim Nov 22, 2009 20:43 pm Sujet du message:
Oui... les années Valium/Temesta/Xanax ont été un cauchemars
j'étais dans un état a l'époque ou j'ai du les prendre ou il n'y avait
vraiment rien d'autre a faire... mon état d'anxiété était clinique, un
tabouret me faisait peur, le ciel allait me bouffer, une tasse de café me
semblait menaçante... je ne ressentais plus que ça, pendant six long mois.
si j'en parle aussi librement, c'est parce que c'est dérrière moi, je n'ai
plus besoin d'avoir de la pudeur a ce sujet. Je m'en suis sortie.
|
La Bête
Silver Mercure

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Posté le: Dim Nov 22, 2009 21:21 pm Sujet du message:
c'est là où je voulais en venir, même si je suppose que c'est toujours pas
le nirvana, il semble qu'il y ait eu une amélioration globale au fil des
années, ça donne plutôt espoir pour la suite non ?
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Marah
Suprème actif

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Posté le: Dim Nov 22, 2009 21:47 pm Sujet du message:
oui de l'espoir il y en au niveau des traitements, on en sait de plus en
plus.
J'ai vécu la vielle école, le temps des antidprésseur lourd et des ecsaties
mégadosée
mais je ne sais pas si aujourd'hui on gave toujours autant d'anxiolitique que
par le passé.
|
chiron
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Posté le: Dim Déc 06, 2009 22:07 pm Sujet du message:
Salut Marah, salut la Bête,
Marah a
écrit: |
tu relève le noeud du problème, que je sois entourée d'amis, de bonnes
choses,
| .
Oui mais je relève aussi le côté impersonnel "que je sois". Non je crois
que tu dois t'endourer d'amis, de
bonnes choses.
Je sais facile à dire, mais l'idée est de faire un peu de l'écologie
sociale, de se préoccuper de ses environnements affectifs et de les
défendre.
Au besoin cela peut aussi impliquer de lutter pour en expulser des pervers
(aimant faire souffrir autrui) et des personnes très peu empathiques.
Mais il faut déjà se créer des activités socialisantes, des activités qui
te grandissent mademoiselle, avec des djeuns et... plutôt des musicos, si je
peux me permettre.
Citation: |
il y a toujours ce mode "combat" quotidien... inlassablement il faut lutter
pour garder une vision objective de la réalité.
|
Attention que cela me semble être un mode survie. Il faut des fois pouvoir
poser l'armure pour se resourcer un peu, même si cela demande sans doute un
effort supplémentaire pour trouver un endroit affectif en paix.
Car ce mode "combat" nécessairement te déforme et te durçit, et il te
change. Le risque est ensuite de n'exister que dans le combat et pour le
combat. C'est très romantique , mais c'est pas vivre heureux cela..
Un autre risque est aussi de se durcir pour éviter la souffrance.
Pour ma part, mon perti pris est d'avancer sans défense et toute sensibilité
dehors. Le risque est de prendre des doses de douleurs assez démentes, mais
finalement rien que je ne sois capable de gérer.
Sans doute la solution est-elle là: de savoir gérer ses souffrances en les
acceptant.
Le gain est de respirer chaque seconde un frand parfum d'humanité.
Je crois d'ailleurs qu'être humain, c'est surtout souffrir... et la sagesse
d'accepter les risques de souffrir.
Citation: |
je ne me plains plus, qui vivra verra, tout ce que j'éspère c'est d'en
découvrir assez sur ce monde avant d'en finir. |
Mais il y a plein de choses à découvrir et on n'en fait jamais le tour.
Entre les joies d'être parent, grand-parent, les amis, le vin et les femmes
(marrant cet ordre: c'est que j'assume ma paternité moi... ), il y aura
toujours de la beauté, des rires et de bons vins.
A plus et te lire,
|
Spleenz
Suprème actif


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Posté le: Dim Déc 06, 2009 22:10 pm Sujet du message:
Cela tombe bien, ce que tu dis me sert, je suis dans la même situation que
dans ton premier paragraphe (Oui [...] si je peux me permettre) , les
genaissiens aurait-il des points communs
|
Eponine
Madame Casse-Pieds

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Posté le: Dim Déc 06, 2009 22:18 pm Sujet du message:
chiron a
écrit: | Je crois d'ailleurs
qu'être humain, c'est surtout souffrir... et la sagesse d'accepter les
risques de souffrir. |
J'aime cette idée.
|
Lyriss
Habitué(e)

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Posté le: Dim Déc 06, 2009 22:20 pm Sujet du message:
Vous êtes complètement ouf, faut vraiment n'avoir aucun problème pour s'en
créer autant.
|
Romulus
Suprème actif


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Posté le: Dim Déc 06, 2009 22:44 pm Sujet du message:
Cette remarque est particulièrement conne
|