Jean Sarkozy, fils à papa


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Tommy Angello
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Message Posté le: Jeu Oct 22, 2009 12:58 pm    Sujet du message:
Besoin d'informations qui ne couvrent pas la surface?

rue89 a écrit:
51% des sympathisants de droite estiment que la probable arrivée de Jean Sarkozy à la présidence du conseil d'administration de l'Epad (Etablissement public d'aménagement de La Défense) constitue « plutôt une mauvaise chose », selon un sondage CSA pour Le Parisien. Pourquoi le « clan du 92 », toujours emmené par Nicolas Sarkozy, prend-il un tel risque à cinq mois des élections régionales ? Les dessous d'une nomination qui agite l'un des plus grands quartiers d'affaires d'Europe.

Une nomination et non une élection

Peut-on parler de nomination ? Selon les textes, non. Le décret qui régit l'Epad est limpide : « Le président est élu pour la durée de son mandat d'administrateur. » Et d'ailleurs la quasi totalité de la majorité UMP, qui a fait bloc -face caméras au moins- derrière Jean Sarkozy, n'a pas manqué de le rappeler, François Fillon en tête, mardi sur RTL :

« Ce président du conseil d'administration est élu. Il n'est pas nommé, il est élu. J'entends toute la journée sur les ondes depuis hier [lundi] soir, dire que le président est nommé. Le président n'est pas nommé. Il est élu et il est choisi, c'est la loi qui le dit, parmi les élus du conseil général des Hauts-de-Seine. »

D'une part, comme nous l'avions écrit, le Premier ministre se trompe car le président de l'Epad peut être élu parmi les 18 administrateurs. D'autre part, en regardant ledit décret de plus près, on s'aperçoit qu'il est usurpé de parler d'élection au sujet de Jean Sarkozy vu les électeurs en question.

Il sera d'abord désigné administrateur le 23 octobre par le conseil général des Hauts-de-Seine, largement dominé par le groupe UMP-Nouveau Centre-Associés dont le président est… lui-même. Autant dire que cela commence par une formalité.
Huit fonctionnaires « estimés plus dociles »

Le 4 décembre, lors du conseil d'administration de l'Epad qui devra élire le prochain président de l'établissement public, Jean Sarkozy n'aura qu'à réunir sur son nom « la majorité absolue des membres présents » pour être élu, soit au moins 10 administrateurs si les 18 sont présents. Là encore c'est gagné d'avance : neuf représentent les ministères compétents et sont nommés par le gouvernement, et deux -lui-même et Patrick Devedjian- représentent le conseil général des Hauts-de-Seine.

Et pour ne laisser vraiment aucune place au hasard, entre février 2008 et septembre 2009, huit de ces neufs fonctionnaires ont été, à l'instigation de l'Elysée, remplacés par d'autres, estimés plus dociles », selon Le Canard enchaîné de cette semaine.

Sans compter que c'est loin d'être la seule intervention du chef de l'Etat pour cette « élection ». « Un projet de décret levant la limite des 65 ans pour présider à l'aménagement de La Défense a été retoqué à l'Elysée », a affirmé l'AFP. Matignon avait pourtant donné son feu vert, mais cela aurait permis à Patrick Devedjian de pouvoir conserver la présidence de l'Epad, et il n'en était évidemment plus question dès lors que les ambitions du fils Sarkozy étaient connues.

Quant à la nécessaire place vacante de représentant du conseil général des Hauts-de-Seine au conseil d'administration de l'Epad, cela a été réglé plus vite encore. Hervé Marseille a été très opportunément nommé au Conseil économique et social. On a décidément connu élection plus naturelle.

Un projet de fusion contrarié

Si avec cette nomination, donc, Nicolas Sarkozy espérait créer un écran de fumée sur les problèmes à La Défense, c'est raté. Pire, en s'intéressant plus précisément à l'actualité de l'Epad, on découvre que son avenir n'est pas rose. A vouloir une nouvelle fois imposer ses volontés au pas de charge, le président de la République prend le risque d'aller dans le mur.

Deuxième quartier d'affaires en Europe, le chef de l'Etat entend quintupler sa superficie. Au cœur de l'été, deux projets de décret ont vu le jour. Ils organisent la fusion de l'Epad (160 hectares sur les communes de Puteaux et Courbevoie) et de l'Epasa (Etablissement public d'aménagement Seine-Arche, 320 hectares sur la commune de Nanterre), ainsi que l'ajout de 300 hectares sur les communes de Nanterre et de La Garenne-Colombes. S'il voit le jour, le nouvel ensemble de 770 hectares devrait être baptisé Epadsa (Etablissement public d'aménagement de La Défense Seine-Arche).

Les quatre municipalités concernées, le conseil général des Hauts-de-Seine et le conseil régional d'Ile-de-France ont jusqu'au 4 novembre pour rendre un avis. Et les choses sont très mal engagées. La région a déjà dit non et Nanterre s'apprête à faire de même. Contacté par Rue89, le maire communiste Patrick Jarry ne prend pas de gants pour exprimer le fond de sa pensée :

« Si le président de la République, qui est à la manœuvre, a choisi de présenter son fils avec une telle précipitation, il faut se demander pourquoi, car il a pris un vrai risque politique, y compris à l'international.

S'il l'a fait, c'est qu'à côté de cette candidature, il y a ces deux décrets qui ont pour but de permettre à l'hypothétique Epadsa de prendre le contrôle de tout l'ouest parisien, et surtout de Nanterre qui verrait son pouvoir s'échapper sur 46% de son territoire ! Ce projet n'est motivé que par des raisons économiques, alors que nous prônons un développement raisonnable, plus conciliant avec l'humain et l'habitat. »

Pour s'opposer -au moins symboliquement- à cette stratégie, Patrick Jarry s'est aussi porté candidat à la présidence de l'Epad, ne voyant pas en quoi il serait « moins légitime que Jean Sarkozy », d'autant que 70% de l'Epadsa seraient sur sa commune.
« Arrêtons de nous imposer n'importe quoi »

Qu'une région socialiste ou une mairie communiste se prononce contre ces projets de décret gouvernemental peut sembler logique. Là où l'affaire se complique, c'est que le conseil municipal de Courbevoie, dirigé par le député-maire UMP Jacques Kossowski, a également voté non, et à l'unanimité, même s'il est davantage opposé aux projets de décret eux-mêmes qu'au principe de la fusion :

« Ce n'est pas parce que je suis UMP qu'il faut dire oui à tout, surtout si ce n'est bon ni pour ma ville ni pour la démocratie. Ces décrets ont été élaborés trop rapidement. On ne m'a pas consulté, c'est moi qui ai consulté. J'ai posé des questions et personne ne m'a répondu.

On est une ville quand même, on représente quelque chose ! On a été élu par des administrés ! Arrêtons de nous imposer n'importe quoi, ou alors qu'on le dise clairement et que l'on ne fasse pas semblant de nous demander notre avis. »

Puteaux (UMP) ne s'est pas encore prononcée mais penche de la même manière vers un vote contre. La Garenne-Colombes (UMP) ainsi que le conseil général des Hauts-de-Seine (UMP) devraient en revanche rendre un avis favorable. Reste que ces avis ne sont que consultatifs, comme celui que devra rendre ensuite le Conseil d'Etat.

Au cas où le gouvernement déciderait de passer outre les avis négatifs et de signer les décrets, Nanterre a déjà préparé la riposte : plaider l'inconstitutionnalité. Comme l'a rappelé une jurisprudence du Conseil constitutionnel en 2007, les articles 34 et 72 de la Constitution disposent que c'est la loi qui organise la libre administration des collectivités territoriales. Or, il s'agit en l'espèce, non d'une loi, mais de décrets.

Des finances délabrées

Si cette fusion ne se réalisait pas, le revers pourrait être très douloureux pour l'Epad. L'établissement public de La Défense présente de « sérieuses difficultés financières », selon les termes du député-maire de Courbevoie. Les capacités d'autofinancement s'amenuisent et le plan financier 2009-2016 prévoit un solde fonctionnel déficitaire de 164,2 millions d'euros à l'horizon 2017.

« La fusion est faite en partie pour éponger le trou de l'Epad », décrypte Pierre Mansat, l'Epasa étant, elle, bénéficiaire. L'adjoint communiste au maire de Paris et administrateur de l'Epad explique également que « la particularité du 4 décembre, c'est que ce n'est pas que la désignation du président du conseil administration de l'Epad, c'est aussi le jour d'examen du plan financier »…

Les finances apparaissent au cœur de la nomination de Jean Sarkozy. S'il atteint son but, la machine à cash que constitue l'Epad reviendra dans le giron du « clan du 92 ». Fini le temps où Patrick Devedjian annonçait vouloir « nettoyer les écuries d'Augias », retour de la lignée des Charles Ceccaldi-Raynaud, Charles Pasqua, Nicolas Sarkozy et consorts.
« Nous sommes face à des comptes en infraction »

Président de la commission des Finances au Sénat, Jean Arthuis, interrogé par Rue89, ne dit pas autre chose et semble craindre le pire avec l'arrivée aux commandes de l'Epad du fils du président de la République :

« Ce qui était fait avant 2007 n'avait aucun sens. Il y avait manifestement une espèce d'inertie pour cultiver l'opacité, chaque commune finançant des opérations locales à partir de l'Epad. Nous avons fait une visite le 22 septembre dernier sur le site, avec le président de la 7e chambre de la Cour des comptes, qui nous a rassuré. Depuis deux ans, M. Devedjian a fait preuve de volonté et de clarification des comptes.

Le gouvernement a énoncé des principes de bonne gouvernance. Je souhaite maintenant que l'Etat soit garant du respect de ces principes. Je ne veux pas entrer dans le débat de sa légitimité, mais disons qu'un président du conseil d'administration de l'Epad est une personne qui est en charge de responsabilités éminentes.

Il s'agit de définir la stratégie de l'établissement et de la mettre en oeuvre avec le directeur général, d'arrêter les comptes et de les soumettre au conseil d'administration. Et puis, il faut une personnalité ayant suffisamment de caractère pour renvoyer chacun à ses responsabilités. Les élus de Puteaux et de Courbevoie sont assis sur un tas d'or… »

En 2007, devant la commission des Finances au Sénat, le président de la 7e chambre de la Cour des comptes, Christian Descheemaeker, n'hésitait pas à affirmer : « Les comptes ne sont pas sincères et fidèles. » Et le sénateur centriste Jean Arthuis ajoutait même : « Nous sommes face à des comptes en infraction. »





Tient, et pour revenir aux notes du dauphin, on trouve cet article:

rue89 a écrit:
« Vous pouvez vérifier », a lancé le fils du Président à propos de ses études universitaires. Rue89 l'a pris au mot.

Jean Sarkozy à l'Université d'été de l'UMP à Royan en septembre 2008 (Audrey Cerdan/Rue89)

Tout commence avec cette confidence de Jean Sarkozy, jeudi dernier au Point :

« J'ai validé trois matières de ma deuxième année présentée. Et je peux même vous donner les notes : 11 en histoire des idées politiques, 14 en finances publiques et 19 en droit immobilier et en droit civil. Vous pouvez vérifier. »

Il ne fallait pas nous le dire deux fois. Venant de quelqu'un qui, pour sa première campagne électorale, a assuré « soutenir à mort » le candidat qu'il allait pourtant lâcher quelques semaines plus tard, il y a de quoi se poser de légitimes questions.

Certes, il y a quelque chose d'étrange à s'interroger sur le parcours universitaire d'un jeune homme qui, à 23 ans, n'a toujours qu'un bac en poche et devrait pourtant diriger le conseil d'administration de l'Epad (Etablissement public d'aménagement de La Défense), qui abrite « 2500 entreprises (dont quelques multinationales) et 150 000 emplois ».

Mais puisque ça se passe aujourd'hui comme ça et qu'un responsable politique en vient à parler de son actualité en donnant ses notes de deuxième année de fac, il faut bien s'y résoudre. D'autant que nombre de riverains de Rue89 ont également réclamé de vérifier ses dires, sous ma récente enquête sur les difficultés financières de l'Epad.
Le droit immobilier, c'est pour les plus grands

Alors, commençons par les trois notes sus-citées. Petit coup de téléphone au service de la scolarité de la Licence 2 à la faculté de droit de l'université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, où Jean Sarkozy est réputé étudier :

« Nous ne sommes pas autorisés à communiquer sur les notes ou les années des étudiants, de tous les étudiants, même aux parents. »

Il fallait s'y attendre. C'est même plutôt rassurant de voir qu'on ne refile pas les notes d'untel ou d'unetelle au premier venu. N'empêche, au passage, je repense au « vous pouvez vérifier » de Jean Sarkozy et me dis que ça ne l'engageait pas trop…

Direction donc le règlement de la Licence 2. On ne connaîtra pas les notes, mais on apprendra autre chose. La série des trois matières indiquées figurent bien au programme du premier semestre de la Licence 2, mais deux précisions s'imposent :

1. Il ne s'agit pas de « droit immobilier et droit civil », mais de « droit des biens », qui est effectivement une matière de droit civil, mais qui n'est pas du droit immobilier. Le droit immobilier, c'est pour les plus grands. On peut cependant le comprendre : un 19 en droit immobilier, ça peut remplir un CV vide quand on veut présider l'Epad.
2. Il s'agit de matières dites non fondamentales. Et pour avoir moi-même fait des études de droit, je peux témoigner qu'il s'agit d'oraux ou d'écrits d'une heure qui se révisent et s'obtiennent en bachotant deux jours maximum par matière. Pas de quoi pavoiser.

Ce qui surprend également est la précision apportée par Jean Sarkozy, toujours au Point : « Je présenterai les quatre matières restantes lors du prochain contrôle. » Sauf qu'il lui reste au minimum neuf matières à passer. Quatre matières fondamentales (deux au premier semestre et deux au second, les plus difficiles à obtenir) et cinq non fondamentales (au second semestre).

Allez, on pourrait presque lui pardonner cette absence, tant il est difficile de s'y retrouver même pour un étudiant assidu.
« Un étudiant qui n'est même pas chez nous »

Muet, le même service de la scolarité allait toutefois m'apporter, sans le vouloir, une précision loin d'être anodine. Affable, mais agacée par les coups de téléphone à répétition des journalistes, la responsable me glisse avant de raccrocher :

- « Je n'aime pas trop passer tout mon temps au téléphone pour un étudiant qui n'est même pas chez nous.
- Pas chez vous ? Comment ça ?
- Ben… Euh… On ne s'occupe que de la filière normale. Au revoir. »

S'il est donc toujours inscrit à Paris I, il a opté pour l'une des voies alternatives : la formation à distance (via le Cavej), plus facilement conciliable avec son activité de conseiller général des Hauts-de-Seine.

Une indication qui vient s'ajouter à celles, nombreuses, fournies par étudiants et professeurs de la même faculté, qui témoignent qu'on ne le voit plus depuis au moins un an. Ainsi que par quelques portraits de l'intéressé parus dans la presse. Autant d'éléments qui permettent de retracer une ébauche de parcours :

* Juin 2004 : bac L au lycée Pasteur de Neuilly (obtenu).
* Septembre 2004 : hypokhâgne au lycée Henri-IV à Paris (abandon).
* Septembre 2005 : prépa ENS Cachan au lycée Turgot à Paris (échec).
* Septembre 2006 : première année de droit à Nanterre puis à Paris I (obtenue).
* Septembre 2007 : première deuxième année de droit (rate les exams).
* Septembre 2008 : deuxième deuxième année de droit (ne passe pas les exams).
* Septembre 2009 : troisième deuxième année de droit (en cours).

Dérogation, autorisation et communication de crise

Là encore, on peut faire deux observations. Il est semble-t-il passé par la fac de Nanterre (celle du secteur de Neuilly-sur-Seine), avant de bénéficier d'une dérogation pour venir étudier à Paris I. Et le président de l'université a dû l'autoriser à tripler sa deuxième année, car il est impossible sinon de faire plus d'un redoublement durant les deux premières années d'études en droit.

J'aurais évidemment souhaité pouvoir confronter ces déductions aux déclarations de Jean Sarkozy. Mais ce dernier n'a pas répondu aux demandes d'interview de Rue89. J'ai seulement appris au passage qu'il s'était entouré, depuis peu, d'une nouvelle conseillère en com, spécialiste des relations publiques… et de la communication de crise.

Si vous me lisez, Madame, je veux bien que vous écoutiez votre répondeur et me rappeliez. Par avance, merci.
GROLUX
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Message Posté le: Jeu Oct 22, 2009 13:45 pm    Sujet du message:
Citation:
un responsable politique en vient à parler de son actualité en donnant ses notes de deuxième année de fac


**Gros rire **
Tommy Angello
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Message Posté le: Jeu Oct 22, 2009 19:27 pm    Sujet du message:
info de dernière minute à vérifier, l'arnaque etait trop grosse, il a foutu le camp.

Reste a savoir si cette polémique n'en cachais pas une autre.
clochette88
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Message Posté le: Jeu Oct 22, 2009 20:10 pm    Sujet du message:
Lyriss a écrit:
1789 n'était pas du fait des français, mais de la bourgeoisie française, c'est très différent. Le petit peuple, comme a l’accoutumé, n'a fait que suivre docilement.

Mdr... Lyriss, toujours en train de raconter n'importe quoi...
clochette88
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Message Posté le: Jeu Oct 22, 2009 20:15 pm    Sujet du message:
Le pauvre Jean! Laissez le tranquille! Il a une famille à nourrir! C'est bien qu'il trouve du travail comme ça, vous devriez être content pour lui! Après tout ce que son père a fait pour nous!
Ingrats.
Spleenz
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Message Posté le: Jeu Oct 22, 2009 20:42 pm    Sujet du message:
clochette88 a écrit:
Le pauvre Jean! Laissez le tranquille! Il a une famille à nourrir! C'est bien qu'il trouve du travail comme ça, vous devriez être content pour lui! Après tout ce que son père a fait pour nous!
Ingrats.


Si je ne me trompe pas sa femme est l'héritière des Darty, alors bon... niveau famille à nourrir il a son cul dans un trône Laughing
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Message Posté le: Jeu Oct 22, 2009 20:46 pm    Sujet du message:
Jean Sarkozy a tout compris.
clochette88
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Message Posté le: Jeu Oct 22, 2009 20:51 pm    Sujet du message:
Il a free
Clovis de Monoclodon
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Message Posté le: Ven Oct 23, 2009 07:50 am    Sujet du message:
Oui, j'ai Free... et j'ai renoncé à l'E.pad. En fait, j'ai appris que le poste n'était pas payer. Juste honorifique !
Donc dans ma grande sagesse (oui moi au moins je fais ce que mon papa me dit) .
Alors voilà ce que Papa pense.
L'epad va être bientot fusionné avec l'établissement de gestion de la ville de Nanterre et là il y aura une nouvelle élection pour désigner un Président. Papa dit que c'est alors que je pourrais postuler, donc être nommé.
Bon je comprends pas tout mais ce qui est sur, c'est que ce nouveau poste de président sera payé...et grassement. Je vais pouvoir me rembourser de ma nouvelle coupe de cheveux !
Spleenz
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Message Posté le: Ven Oct 23, 2009 07:57 am    Sujet du message:
Ce qui est moins drôle c'est qu'avec cette histoire on ne parle pas d'Hadopi qui a été voté hier par le conseil constitutionnel aux alentours de 17h h. Depuis ce matin on ne parle que du fils cadet du chef de l'état qui ne veut être qu'administrateur et non président de l'Epad, on se fait bien enfoncer par les médias encore une fois Laughing.
Clovis de Monoclodon
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Message Posté le: Ven Oct 23, 2009 08:06 am    Sujet du message:
Ne critique pas mon Papa ... et ses amis les journalistes ! Ils me reçoivent quand je le veux, au 20heures télévisé. Cherche un simple conseiller général, qui comme moi, peut être reçu en vedette, et à ma demande, dans les journaux télévisés les plus regardés de France.. Non, ils sont vraiment très gentils....
cherjirou
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Message Posté le: Ven Oct 23, 2009 08:45 am    Sujet du message:
clochette88 a écrit:
Lyriss a écrit:
1789 n'était pas du fait des français, mais de la bourgeoisie française, c'est très différent. Le petit peuple, comme a l’accoutumé, n'a fait que suivre docilement.

Mdr... Lyriss, toujours en train de raconter n'importe quoi...


il n'a pourtant pas tort en l'occurence
Romulus
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Message Posté le: Ven Oct 23, 2009 17:31 pm    Sujet du message:
cherjirou a écrit:
clochette88 a écrit:
Lyriss a écrit:
1789 n'était pas du fait des français, mais de la bourgeoisie française, c'est très différent. Le petit peuple, comme a l’accoutumé, n'a fait que suivre docilement.

Mdr... Lyriss, toujours en train de raconter n'importe quoi...


il n'a pourtant pas tort en l'occurence


Si en l'occurence il a tord. C'est curieux d'ailleurs de la part de Lyriss, associer la Révolution française à une révolution bourgeoise est une thèse marxiste, il nous avait pas habitué à ça Mr. Green . Mais encore faut-il bien intérpréter cette thèse puisque selon Marx la Révolution est le fait du peuple puis récupérée par la bourgeoisie (donc l'inverse).
Or dans la réalité ce n'est pas aussi simple le peuple comme la bourgeoisie jouent un rôle majeur, parfois les élites politiques (qui ne sont pas exclusivement bourgeoises) se plient de mauvais gré au peuple, parfois elles canalisent sa force dans une direction et parfois elles sont en adéquation avec lui.

Ce qui est certain c'est que sans l'intervention du peuple, la Révolution française n'aurait été qu'une petite fronde politique comme l'histoire en a connue beaucoup alors qu'elle fut un des tournants majeurs de l'histoire de l'humanité.


Spleenz a écrit:
Ce qui est moins drôle c'est qu'avec cette histoire on ne parle pas d'Hadopi qui a été voté hier par le conseil constitutionnel aux alentours de 17h h. Depuis ce matin on ne parle que du fils cadet du chef de l'état qui ne veut être qu'administrateur et non président de l'Epad, on se fait bien enfoncer par les médias encore une fois Laughing.


Le conseil constitutionnel ne vote pas les lois, mais il peut les invalider si elles sont jugées contraire à la constitution. D'ailleurs je me demandais qu'elle a été finalement sa décision?
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Message Posté le: Ven Oct 23, 2009 18:31 pm    Sujet du message:
Romulus a écrit:
cherjirou a écrit:
clochette88 a écrit:
Lyriss a écrit:
1789 n'était pas du fait des français, mais de la bourgeoisie française, c'est très différent. Le petit peuple, comme a l’accoutumé, n'a fait que suivre docilement.

Mdr... Lyriss, toujours en train de raconter n'importe quoi...


il n'a pourtant pas tort en l'occurence


Si en l'occurence il a tord. C'est curieux d'ailleurs de la part de Lyriss, associer la Révolution française à une révolution bourgeoise est une thèse marxiste, il nous avait pas habitué à ça Mr. Green . Mais encore faut-il bien intérpréter cette thèse puisque selon Marx la Révolution est le fait du peuple puis récupérée par la bourgeoisie (donc l'inverse).
Or dans la réalité ce n'est pas aussi simple le peuple comme la bourgeoisie jouent un rôle majeur, parfois les élites politiques (qui ne sont pas exclusivement bourgeoises) se plient de mauvais gré au peuple, parfois elles canalisent sa force dans une direction et parfois elles sont en adéquation avec lui.

Ce qui est certain c'est que sans l'intervention du peuple, la Révolution française n'aurait été qu'une petite fronde politique comme l'histoire en a connue beaucoup alors qu'elle fut un des tournants majeurs de l'histoire de l'humanité.


Spleenz a écrit:
Ce qui est moins drôle c'est qu'avec cette histoire on ne parle pas d'Hadopi qui a été voté hier par le conseil constitutionnel aux alentours de 17h h. Depuis ce matin on ne parle que du fils cadet du chef de l'état qui ne veut être qu'administrateur et non président de l'Epad, on se fait bien enfoncer par les médias encore une fois Laughing.


Le conseil constitutionnel ne vote pas les lois, mais il peut les invalider si elles sont jugées contraire à la constitution. D'ailleurs je me demandais qu'elle a été finalement sa décision?


oui voilà il l'invalide, apriori le conseil constitutionnel l'a validé, il n'y a plu que le conseil européen maintenant je crois pour l'invalider, enfin bon ... Rolling Eyes
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Message Posté le: Ven Oct 23, 2009 18:41 pm    Sujet du message:
Fait aussi le conseil européen. Sinon il y a aussi clearstrem en ce moment.
Tient, ca me fait penser à la réforme de la justice, maintenant c'est un homme nommé par le gouvernement qui nomme les juges d'instructions ou un truc du genre.

L'est mal barré le vil pain.
Romulus
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Message Posté le: Ven Oct 23, 2009 23:36 pm    Sujet du message:
Spleenz a écrit:

oui voilà il l'invalide, apriori le conseil constitutionnel l'a validé, il n'y a plu que le conseil européen maintenant je crois pour l'invalider, enfin bon ... Rolling Eyes


Ah bon? Je suis un peu surpris, il me semblait pourtant qu'il y avait des articles de la loi directement contraires à l'article 1 de la DDHC, notamment sur la liberté de communication qui est une liberté fondamentale, qui ne peut donc être retirée que sur décision d'un juge.

Enfin bon c'est pas non plus comme si c'était la première fois qu'on se faisait bannaner par les institutions.
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Message Posté le: Sam Oct 24, 2009 04:13 am    Sujet du message:
Le conseil constitutionnel, c'est bien le club d'amateurs de chaussures ?...
Spleenz
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Message Posté le: Sam Oct 24, 2009 13:05 pm    Sujet du message:
Citation:
Le Conseil constitutionnel vient de rendre son verdict concernant la partie répressive de la loi Hadopi. Malheureusement, elle valide la quasi-totalité du texte, si ce n’est la partie de la loi permettant au juge de statuer par ordonnance pénale sur la demande de dommages et intérêts.

Il n’y a désormais plus aucun obstacle à la mise en application de cette loi liberticide et rétrograde. Bien sur, elle ne réglera pas le problème de la vente de musiques ou de films sur les supports physiques, ceux-ci étant de fait condamnés à disparaitre au profit des contenus dématérialisés. Elle instaure par contre une surveillance généralisée du Web. Un journée noire pour le web français...

La décision du Conseil Constitutionnel :

Le 22 octobre 2009, par sa décision n° 2009-590 DC, le Conseil constitutionnel a examiné le recours dont il avait été saisi par plus de soixante députés à l’encontre de la loi relative à la protection pénale de la propriété littéraire et artistique sur internet dite « Loi Hadopi 2 ».

À la suite de la loi du 12 juin 2009 dite « Hadopi 1 », partiellement censurée par le Conseil constitutionnel (n° 2009-580 DC du 12 juin 2009), la loi « Hadopi 2 » poursuit deux orientations principales. D’une part, elle soumet le jugement des délits de contrefaçon commis sur internet à des règles de procédure pénale particulières. D’autre part, elle institue deux peines complémentaires, délictuelle et contraventionnelle, de suspension de l’accès à un service de communication au public en ligne.

Les députés requérants contestaient ces orientations et soulevaient des griefs à l’encontre des articles 1er, 6, 7, 8 et 11. Le Conseil a rejeté l’ensemble de ces griefs à l’exception de celui dirigé contre l’article 6.II de la loi. Il a, sur ce point, censuré la disposition relative au prononcé de dommages et intérêts civils par le juge de l’ordonnance pénale.

I – L’article 1er de la loi porte sur la HADOPI et les pouvoirs de ses membres et de ses agents. Les requérants soutenaient que ces dispositions étaient obscures et ambiguës et demandaient au Conseil constitutionnel de les interpréter. Le Conseil a écarté ce grief au regard des termes clairs de la loi qu’il incombera aux autorités judiciaires d’appliquer.

L’article 6 institue une procédure pénale spécifique applicable aux délits de contrefaçon commis par internet (jugement à juge unique et procédure simplifiée de l’ordonnance pénale). Le Conseil constitutionnel a déjà eu l’occasion de juger cette procédure conforme à la Constitution (Décision n° 2002-461 DC du 29 août 2002). Il a confirmé cette jurisprudence et écarté les griefs des requérants contestant cette procédure pénale.

L’article 7 instaure une peine complémentaire, délictuelle, de suspension de l’accès à internet. Cette instauration ne méconnaît ni le principe de nécessité des peines ni le principe d’égalité devant la loi. Elle n’est notamment pas caractérisée par une disproportion manifeste entre l’infraction et la peine encourue. Son instauration relevait donc du pouvoir général d’appréciation du législateur.

L’article 8 instaure la même peine complémentaire de suspension de l’accès à internet en matière contraventionnelle. Il reviendra au pouvoir réglementaire de définir les éléments constitutifs de cette infraction, dont le Conseil constitutionnel n’est pas saisi. Dès lors, le grief ne pouvait qu’être écarté.

II – Le Conseil constitutionnel a censuré les dispositions de l’article 6.II de la loi permettant au juge de statuer par ordonnance pénale sur la demande de dommages et intérêts. Il a jugé que rien ne s’opposait à cette orientation mais qu’il incombait alors au législateur de fixer dans la loi les règles applicables et non de les renvoyer au décret. L’article 34 de la Constitution réserve en effet à la loi le soin de fixer les règles de procédure pénale. En l’espèce, le législateur a méconnu sa compétence ne fixant pas lui-même les précisions nécessaires à l’application de la loi. En conséquence, le Conseil constitutionnel a censuré, pour incompétence négative, à l’article 6.II de la loi, le deuxième alinéa de l’article 495-6-1 du code de procédure pénale.



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Eponine
Madame Casse-Pieds


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Message Posté le: Sam Oct 24, 2009 19:07 pm    Sujet du message:
Il me semblait qu'on avait un topic juste en dessous pour Hadopi, non ?
Lyriss
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Message Posté le: Dim Oct 25, 2009 09:58 am    Sujet du message:
Plus cette affaire avance plus elle me fait penser a un vaste canular visant à propulser Jean Sarkozy sur le devant de la scène publique.

Car, sauf si les conseiller du président sont des brelles fini, la grogne de l’opinion publique était plus que prévisible et parfaitement évidente.

Ainsi je pense que ce pitonnage n’était qu’une manœuvre et que Sarkozy avait prévu que jean se retire – en beau prince – en ayant la possibilité de passer au 20h et de nous faire son pti numéro oratoire.

Le résultat est là, jean est non seulement sorti de l’ombre, mais a surtout su montrer ses dents et a pu s’inscrire dans une sorte de néosarkozysme plus respectueux de l’opinion du peuple.

A suivre donc, mais a mes yeux, on a vu la les premiers pas du prince.

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