Pensez vous que nous avons déjà été visité par des ET ? |
Oui, je le pense, j'ai déjà vu un ovni |
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6% |
[ 2 ] |
Oui, je n'ai rien vu, mais certains documents me le font croire |
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23% |
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Non, je pense que les OVNI sont terrestre (projet top secret) |
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10% |
[ 3 ] |
Non, les OVNI ca n'existe pas, et encore moins les ziti |
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23% |
[ 7 ] |
Je ne sais pas |
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36% |
[ 11 ] |
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Total des votes : 30 |
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Criterium
Suprème actif
Age: 39
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Posté le: Mar Oct 12, 2010 10:05 am Sujet du message:
J'aimerais juste apporter quelques précisions sur les acides aminés spatiaux
; car il faut bien garder à l'esprit que même cela n'est pas une preuve de
la panspermie (insémination de la vie sur Terre par une vie extraterrestre ou
des briques de vie extraterrestre), laquelle est surtout un moyen de décaler
le problème. — L'on sait d'une part que des acides aminés sont
effectivement présents sur un certain nombre de météorites ; l'éventail
complet n'y est pas ; et certains peuvent se former avec des molécules
organiques simples durant le voyage, ce qui ne signifie pas que la météorite
soit forcément un transport venant d'un endroit contenant de la vie, mais
plutôt, en quelque sorte, un incubateur en elle-même.
Pour en revenir à l'éventail complet — rien n'indique que la vie ait
commencé avec tous les acides aminés (tout comme rien n'indique que l'ADN ou
l'ARN n'ait commencé avec les nucléotides classiques). Tout est ouvert, et
des théories proposant des possibilités totalement inverses sont parfois
aussi séduisantes et argumentées (le premier exemple qui me passe en tête :
un acide ribonucléique ne possédant tout d'abord que du G et du C — ce qui
suffit à coder des activités enzymatiques simples — ou alors ne possédant
que du A et du T — ce qui évite le grand problème du C, qui est très peu
stable de manière générale). — En gros, c'est une manière un peu plus
circonstanciée de dire que “l'on n'en sait rien”. Le terme même de
“briques de la vie” est à mon avis mauvais.
Étant donné les dimensions de l'univers, la définition plus ou moins laxe
que l'on peut avoir de la vie, et ses facultés d'adaptations que l'on
découvre toujours un peu plus grandes (le cas Deinococcus radiodurans est très parlant), il m'apparaît
également certain qu'une forme de vie unicellulaire, possiblement organisée
de manière différente et avec une stratégie de survie et d'évolution
éventuellement autre, existe ailleurs. — En revanche, tout ce qui est petit
gris et alien vert reptilien, entre autres anunnanki à la sauce de Zacharias
Sitchin pour ne pas reparler de Roswell, etc., correspond manifestement à des
projections anthropomorphiques si fortes que l'on peut au contraire être
certain par cela-même qu'ils n'existent pas.
Maintenant, la chose amusante, c'est que nous ne pouvons pas stériliser
complètement les engins spatiaux que nous envoyons parfois se poser sur le
sol d'autres planètes. Leur surface est recouverte d'un certain nombre de
germes, dont — si mes souvenirs sont bons — la variabilité est d'au moins
une dizaine d'espèces, certaines pouvant survivre sous forme de spore à plus
de 80% deux semaines dans l'espace. — En d'autres termes, qu'il y ait eu ou
pas de vie sur Mars, il est tout à fait possible que nous ayons ensemencé
cette planète récemment, et que dans un million d'années y poussent des
moisissures terriennes. C'est également ce genre de chose qui, avec le défi
technologique immense que cela représenterait, nous fait hésiter à envoyer
quoi que ce soit dans l'océan d'Europe (satellite de Jupiter... et encore une
conquête de Zeus, aussi).
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Invité
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Posté le: Mar Oct 12, 2010 14:32 pm Sujet du message:
Citation: | En
revanche, tout ce qui est petit gris et alien vert reptilien, entre autres
anunnanki à la sauce de Zacharias Sitchin pour ne pas reparler de Roswell,
etc. |
Ça ne me gêne pas que certain(e)s aiment la vie sous des prismes déformés,
c'est juste très visible aux yeux des kikoo que nous ne cessons de nous
moquer. La jeunesse a besoin de mythe,
face à une absence de signe on ne peut que glorifier la présence des
symboles dans le monde vivant, vus cette fois comme non factices, on pourrait
voir dans l'essor des cures jungiennes archétypiques une volonté de
succomber au mythe, dans une représentation du collectif (cf: vague belge),
au contraire de la cure freudienne, purement individualisée.
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Criterium
Suprème actif
Age: 39
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Messages: 4223
Localisation: ailleurs
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Posté le: Mar Oct 12, 2010 14:42 pm Sujet du message:
L'homme a besoin de mythes, vécus
comme non-factices ; souvent la seule différence entre les croyances
superstitieuses sacrés et profanes ne repose justement que sur ce degré de
sérieux auquel l'on classe cette
croyance précisément (la majorité des individus français trouveraient "pas
sérieuse" l'hypothèse comme quoi certains hommes sont des sorciers, que cela
se définit par la présence dans l'estomac ou l'intestin d'un organe
supplémentaire, l'evru, doué de la
faculté de s'envoler durant la Nuit et d'aller contaminer autrui — et
pourtant cette croyance est chez certains extrêmement sérieuse, les Fangs du
Cameroun si je me souviens bien ; vice-versa pour la transsubstantiation dans
le rite chrétien). C'était juste pour dire, pas seulement les jeunes, pas
seulement les kikoolols. C'est peut-être moins optimiste pour l'avenir...
Pourquoi l'opposition cure jungienne/cure freudienne par rapport à un axe
collectif/individuel, d'autant plus que cela ne me semble pas être l'axe
principal selon lequel ils divergent? Les cures en analyse transactionnelle
(Berne) se font rapidement et presque systématiquement en groupe, par
exemple, et d'autres que Freud insistent encore plus que lui sur le caractère
individuel du patient en question (Adler). — H.S.?
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