mal-être


Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Forum pour jeunes -> Poésie

artmaniak
Invité







Message Posté le: Lun Nov 26, 2007 18:01 pm    Sujet du message:
houla petit tu as fini avec cette jalousie qui me fatigue!
artmaniak
Invité







Message Posté le: Lun Nov 26, 2007 18:02 pm    Sujet du message:
Il faut t'en remettre!

Tu sors tout du contexte! Et le pire c'est que tu crois que j'utilise mes livres pour me justifier!

Tu es encore plus mesquin que je le pensais
Méphistophélès
Suprème actif
Suprème actif




Inscrit le: 10 Sep 2006
Messages: 4299

Message Posté le: Lun Nov 26, 2007 18:05 pm    Sujet du message:
Cela dit, je pense que tu as en partie raison Kadrastor: le texte d'Elizabeth est stylistiquement très mauvais et ne présente aucune valeur littéraire; néanmoins, puisque la santé de son auteur t'a émue, j'imagine que le texte lui-même prend une toute autre dimension à tes yeux, et que lui aussi, du même coup, peut émouvoir. Cela étant - je le répète - le poème étant en soi assez creux et ce qui fait sa puissance étant extérieur à lui, tout le monde n'est pas obligé de lui trouver quelque chose...
Je te propose d'arriver à ce compromis.


Dernière édition par Méphistophélès le Lun Nov 26, 2007 18:15 pm; édité 1 fois
kadrastor
Actif
Actif


Sexe: Sexe:Masculin

Inscrit le: 06 Nov 2007
Messages: 754

Message Posté le: Lun Nov 26, 2007 18:12 pm    Sujet du message:
Pour ta gouverne , j'ai relu la totalité de ce sujet.
Mon tout premier post etait un post qui voulai dire : courage tu peut t'en sortir.

Puis tu l'a critiquer alors que je ne t'avait rien demander juste me laisser dire ce que je voulais.
Et puis tout s'agrave a cause des autre personnes.
Alors moi je ne post simplement plus pensant que tu n'en vallai pas la peine.

Et puis je me dit en lisant tes message sur le forum que tu est quelqu'un de bien alors je revient et j'essaye de te faire comprendre pourquoi dans le texte d'Elizabeth il y avait plus qu'un poeme d'ados , il y avait un message a ne pas prendre a la lègere.

Je le sait bien que je ne suis pas doué avec un livre. Je le sait bien qu'a part quelque petite chose que j'ai appris je suis loin d'en connaitre autand que toi.

Mais je ne pouvait pas comprendre , je ne pouvait pas vouloir comprendre que mon message de courage est été critiqué en connaissant le mal qu'il etait celui Elizabeth.

Alors j'ai craquer et simplement été insultant dans mon dernier message en voulant faire parvenir un message également.
Elizabeth souffre de quelque chose , et je suis désoler aujourd'hui de te mettre sur le devant de la scene comme ceci Elizabeth mais j'aimerai que ton topic ne continue pas a être un lieu de dispute.

Méphistophélès veut tu s'il te plait comprendre que je n'ai rien contre toi , ni contre la litérature. Mais ici il ne sagit pas d'un simple débat qui a pour but la poésie. SI je n'avait rien vu dans sont texte qui était aussi grand et fort que le message qu'elle a fait passé. j'aurrai fermer ma guelle et j'aurrai rien dit du tout comme je le fait sur tout les autre topic de poesie.

Mais la non je veut juste dire a Elizabeth COurage la vie vaut le coup d'être vecu et ce n'ai pas a cause d'un mal qu'il faut abandonée.

Et chaque jour comme je lui est dit sur msn je reviendrai vers elle et lui souhaiterai tout le courage qu'elle merite !


edit : ( merci Méphistophélès j'écrivait mon texte pendant que tu a écrit et poster.)
désoler pour mes faute mais je n'ai pas prit le temps de les corriger.
Méphistophélès
Suprème actif
Suprème actif




Inscrit le: 10 Sep 2006
Messages: 4299

Message Posté le: Lun Nov 26, 2007 18:14 pm    Sujet du message:
Oui, oui. Je t'invite à lire mon dernier message: s'il ne s'agit plus de parler littérature, je n'ai pas à vous embêter plus longtemps.
Invité








Message Posté le: Lun Nov 26, 2007 18:33 pm    Sujet du message:
Méphistophélès a écrit:
Pour tout dire: j'ai commencé par l'envoyer chier - c'est le cas de le dire - puis j'ai cherché à lui expliquer gentiment ma position sur la question. Mais en vérité, je ne me fais pas beaucoup d'illusion: en cherchant à le raisonner je n'ai fait que perdre mon temps, j'ai l'habitude de ce genre de personnes, et j'aurais certainement mieux fait d'en rester aux considérations sur l'anus...


Même les grands tombent sous le poids des personnes petites.
Prométhée
Actif
Actif


Sexe: Sexe:Masculin

Inscrit le: 31 Jan 2007
Messages: 1445

Message Posté le: Lun Nov 26, 2007 19:07 pm    Sujet du message:
Je n'ai pas le temps de tout reprendre pour le moment, mais je le ferais.
oeildenuit
Suprème actif
Suprème actif


Sexe: Sexe:Masculin

Inscrit le: 30 Sep 2007
Messages: 6380
Localisation: Aix en provence

Message Posté le: Lun Nov 26, 2007 19:22 pm    Sujet du message:
... Idea

D'accord
Prométhée
Actif
Actif


Sexe: Sexe:Masculin

Inscrit le: 31 Jan 2007
Messages: 1445

Message Posté le: Lun Nov 26, 2007 21:58 pm    Sujet du message:
Méphistophélès a écrit:
Je suis fatigué d'expliquer cent fois la même choses à des personnes qui ne prennent pas le temps de réflechir cinq minutes à ce qu'ils avancent. L'on me parle toujours d'émotion, d'émotion, et encore d'émotion. Et pourtant, il ne viendrait à personne l'idée que si le lecteur resent quelque chose, c'est peut-être qu'il y a un "truc" dans le texte qui provoque la sensation. Il ne leur viendrait pas à l'idée que l'on a besoin de la forme pour exprimer le fond, qu'il faut de la technique, du style, de la subtilité à manier les mots pour arriver à produire un effet ou une émotion sur le lecteur: ça ne tombe pas comme ça, tout cuit. On a besoin de mots pour exprimer ses idées, on a besoin du style pour insufler de la subjectivité à une oeuvre.

En vérité, je me demande d'où vient ce (stupide) mépris que nos jeunes gens affichent envers l'aspect formel de l'écriture. D'où leur vient cette haine des études et de la formation littéraire ? Faut-il mettre tout cela sur le compte d'une société qui se détourne de plus en plus des lettres au profit des sciences dures ? Une société qui de plus en plus les considère comme inutiles ? Ou bien est-ce de la paresse de la part de nos écrivains en herbe: on préfère dire que l'analyse technique d'une oeuvre ne sert à rien, car ainsi, même le plus parfait ignorant peut avoir raison ?
Cela me désespère, vous ne pouvez pas savoir à quel point: la littérature de masse et le politiquement correct sont en train de tout bouffer...


Puisque nous parlons de forme et de fond, je m'avance en terrain préparé. Je ne critique pas le fond de ton opinion, l'ignorant ne peut avoir raison, la littérature de masse est une capitalisation de la littérature qui, comme toute capitalisation, fait passer la quantité avant la qualité, etc. Je critique la forme de ton expression, on croirait un noble au temps des croisades qui fort de sa foi se donne des 'supériorités' pseudo-divines sur un peuple 'ignare' de Sarrasins. Tu appelles ceci orgueil, soit. En conséquence, tu es sûr de ta supériorité et tu l'emploies bien plus à pourfendre qu'à partager. Tu es écrasant, tu veux être écrasant.

Cette culture contemporaine de la médisance, du sadisme et de l'orgueil assumé, que j'aimerais daté de Sade, mais que je rattache plus à Baudelaire, devient de plus en plus lourde. Si le monde littéraire est dévoré par la littérature de masse, il l'est aussi par ce mépris. Je ne dis pas qu'il faut être complaisant, la provocation n'est pas un crime, la colère non plus, et je ne pense pas que chacun d'eux nécessite ce petit ton de mépris, cette conduite mondaine, cette prise de distance à du vulgaire mêlé à du dédain.

Tu es à l'image de tes personnages:
'Moi je gratte, j’écorche des cadavres à longueur de journée, je lacère tout se qui approche. Et le reste c’est du vent. Du vent, enfin ! Je découpe et je tords, toujours égal, le geste est sûr et la coupe régulière. Un travail léché, sans surprise. Somme toute, un sadisme de fonctionnaire, tout pareil.'
Le reste, c'est du vent? Qu'as-tu donc mise à part ton sadisme de fonctionnaire?

Je suis un peu provoquant, mais tu sais très bien que je t'apprécie beaucoup. J'ai tout de même un peu de mal à savoir qui tu es fondamentalement, et je ne pense pas que ce soit du vent.
Méphistophélès
Suprème actif
Suprème actif




Inscrit le: 10 Sep 2006
Messages: 4299

Message Posté le: Lun Nov 26, 2007 22:29 pm    Sujet du message:
Celui qui possède le savoir doit nécessairement le partager, parce que c'est Bien ? Ca ne m'intéresse pas plus que ça comme démarche, je préfère de très loin ce qui est plaisant. Partager la connaissance quand il me plaît, m'en servir pour m'intégrer quand il me plaît, y recourir pour écraser autrui quand il me plaît. Somme toute, c'est très sadien tout ça: vivre pour moi, chercher mon plaisir, mon édification personnelle. Pourtant ne va pas croire, mon Prominou: ma conduite n'est pas une négation bête et méchante d'autrui ou de la bonne morale, je sais trop que la contradiction est une forme d'adhésion et qu'à chercher à trop se démarquer on en devient commun - c'est par un procédé semblable que Sade était déïste quand il se croyait athée, Zola précieux quand il se voulait naturaliste, Céline profondément romantique quand il s'imaginait vulgaire et provocateur. Non, ma conduite n'est pas un contraire ou une provocation, elle obeit à deux vecteurs clairement définis: l'intérêt et la satisfaction de mes désirs. Mon crédo diffère de celui de Sade en cela que lui ignorait tout à fait l'idée d'intérêt, il prônait une satisfaction imbécile et systématique de ses pulsions. Cet intérêt, je le définis moi comme ceci: un comportement visant par la réflexion et l'anticipation à réguler le flots de ses désirs afin d'en obtenir le maximum de jouissance. J'aime par intérêt parce qu'il est plaisant d'aimer, et tous mes sentiments sans que je ne cherche à la raisonner tendent naturellement à suivre cette même voie. Je ne connais pas vos sentiments désintéressés, ni vos pensées désintéressées, nis vos valeurs désintéressées. Je peine déjà à me connaître moi: il ne faut pas trop m'en demander.

A ce sujet, il me vient une anecdote amusante. Une amie me disait jadis que j'étais un être inhumain, parce que j'étais différent des autres dans ma façon d'être et de penser, et que je ne cherchais pas même à leur ressembler. Quelques temps après elle est revenue me voir. En fin de compte, m'a-t-elle dit, elle se demandait si par ma différence et mon narcissisme stoïque, je n'étais pas la personne la plus humaine qu'elle n'ait jamais rencontré. C'est la plus belle déclaration d'amour qu'elle m'ait jamais faite.

PS: Je l'aime mon Portier, et bien sûr il me ressemble, chacune de mes créations ne fait que parler de moi; toutefois ce n'est jamais qu'une figure virtuelle et idéalisée, mieux vaut se garder de prendre tout ce que dit ce brave homme au pied de la lettre.
Prométhée
Actif
Actif


Sexe: Sexe:Masculin

Inscrit le: 31 Jan 2007
Messages: 1445

Message Posté le: Lun Nov 26, 2007 22:40 pm    Sujet du message:
Une sorte d'alchimie entre épicurisme en son sens le plus galvaudé et de narcissisme. Un coktail d'adolescent.
Méphistophélès
Suprème actif
Suprème actif




Inscrit le: 10 Sep 2006
Messages: 4299

Message Posté le: Lun Nov 26, 2007 22:42 pm    Sujet du message:
Peut-être, cela ne change rien pour moi. Quand à l'épicurisme, j'ai beau réflechir, je ne vois pas où tu es allé chercher ça. Mais puisque nous en sommes aux confidences, je te trouve mièvre dans ta façon d'être: je te vois errer comme une âme en peine, de sujet en sujet, te traîner, neurasthénique, et n'avoir d'autre mot à la bouche que "pourquoi sommes-nous si méchants ?"
Méphistophélès
Suprème actif
Suprème actif




Inscrit le: 10 Sep 2006
Messages: 4299

Message Posté le: Lun Nov 26, 2007 23:37 pm    Sujet du message:
En vérité, je crois que Prométhée n'a rien saisi de ce que je lui ai dit. Suis-je donc si peu clair pour que l'on prenne pour de l'épicurisme ce qui est, en vérité, tout l'opposé ? Je serais curieux en revanche de connaître les obections que pourraient me faire Prométhée: je me crois capable de reconnaître mes erreurs si l'on est en mesure de me les faire toucher du doigt. Or, je me trouve confronté à un jugement lapidaire et dépreciatif sans plus d'explication, sans prises auquelles me raccrocher pour témoigner ou mon assentiment, ou mon différend.

Dernière édition par Méphistophélès le Lun Nov 26, 2007 23:40 pm; édité 1 fois
uacuus
Super actif
Super actif


Sexe: Sexe:Masculin

Inscrit le: 29 Mai 2006
Messages: 2753

Message Posté le: Lun Nov 26, 2007 23:38 pm    Sujet du message:
Prométhée ne parle pas de l'épicurisme proprement dit, mais de l'épicurisme dans son sens le plus galvaudé, et on peut supposer que cela s'appuie là dessus:

Méphistophélès a écrit:
Ca ne m'intéresse pas plus que ça comme démarche, je préfère de très loin ce qui est plaisant. .
Méphistophélès
Suprème actif
Suprème actif




Inscrit le: 10 Sep 2006
Messages: 4299

Message Posté le: Lun Nov 26, 2007 23:41 pm    Sujet du message:
Et quel est ce sens galvaudé ? Non, en fait cela ne fera pas avancer la discussion. Qu'as-tu à reprocher à cette affirmation plutôt ?
uacuus
Super actif
Super actif


Sexe: Sexe:Masculin

Inscrit le: 29 Mai 2006
Messages: 2753

Message Posté le: Lun Nov 26, 2007 23:52 pm    Sujet du message:
C'est galvaudé dans le sens que c'est la vision un peu répandue et simplifiée de l'épicurisme: faire ce qui vous plait, agir selon son plaisir.

On trouve même une certaine tempérance à la manière d'Epicure:

Citation:
Cet intérêt, je le définis moi comme ceci: un comportement visant par la réflexion et l'anticipation à réguler le flots de ses désirs afin d'en obtenir le maximum de jouissance.


Ce genre de calculs (savoir se retenir de certains plaisirs, parce que les déplaisirs qu'ils apportent ensuite sont plus importants) etc. est aussi assez épicurien.

Pour ma part je ne me sens pas d'opposition avec cette pensée, mais le fait de la qualifier d'épicurisme galvaudé n'est pas dénué de fondement.
Simplement cette doctrine a quelquechose d'assez inutile: c'est une sorte de conduite de vie guidée vers la satisfaction personnelle, mais avec calculs. C'est à dire, ce que beaucoup de gens tâchent de faire à peu près, sans nécessairement se référer à Epicure.
Dit dans l'absolu, la quête du plaisir sonne presque aussi creux que celle d'autres slogans: vivre intensément, se dépasser, le respect de l'autre etc etc.
donald
Petit nouveau
Petit nouveau


Sexe: Sexe:Masculin

Inscrit le: 23 Nov 2007
Messages: 15

Message Posté le: Lun Nov 26, 2007 23:56 pm    Sujet du message:
pourquoi ces slogans te paraissent creux uacuus?
uacuus
Super actif
Super actif


Sexe: Sexe:Masculin

Inscrit le: 29 Mai 2006
Messages: 2753

Message Posté le: Mar Nov 27, 2007 00:04 am    Sujet du message:
Parce qu'ils sont des slogans justement. Ils s'appliquent à tout et rien. Une personne commet elle une petite incivilité, qui vous gêne? On lui envoie à la figure le grand mot de respect de l'autre. On appliquera le même terme pour parler du respect qu'on doit normalement aux êtres humains quelles que soient leur condition, et on opposera alors ce respect là, aux diverses formes d'intolérances. Mais on pourra aussi l'appliquer au simple fait de ne rien dire de vexant sur un forum. Ainsi sous le même terme, se cachent des faits de nature différentes. Par ailleurs, même si on n'entendait bien une seule et même chose, le fait de brandir une grande idée comme un absolu n'avance pas grand chose à sa compréhension. Pour que cela devienne intéressant, il faut voir dans quelles situations il s'applique, à quoi il peut s'oppposer, où sont les limites etc etc.
Méphistophélès
Suprème actif
Suprème actif




Inscrit le: 10 Sep 2006
Messages: 4299

Message Posté le: Mar Nov 27, 2007 00:08 am    Sujet du message:
Très bien, l'on m'objecte donc un mot, un mot dérivé de son sens premier et aujourd'hui synonyme d'adolescence. En fait, je pense que tout le problème est là: les épicuristes galvaudés - mes frères donc, qui n'ont plus grand chose à voir avec les épicuriens - ne sont que des rhéteurs, ils ne savent tirer les conséquences des principes auquels ils adhèrent, et finalement, ils n'ont rien de commun avec moi. Il est évident que tous les hommes tendent d'une manière ou d'une autre à rechercher le plaisir, mais tous ne l'abordent pas de la même manière, et loin sans faut. J'ai plutôt le sentiment que dans sa façon de voir les choses, l'adolescendant lambda - et l'homme moderne plus généralement, car si l'on s'en tient à cette définition, tout homme est un épuriste galvaudé qui s'ignore - superpose de façon un peu brouillon des principes et des systèmes vaguement contradictoires. Je leur parle de désir et d'intérêt, et seulement de cela; et eux viennent y greffer diverses petites choses: conscience collective, valeurs, recherche de la vérité, et quantité encore d'idées parasites qui s'amoncellent en un petit tas en prennent le nom de "philosophie", de "paradigme".

Mon épicurisme galvaudé lui, rime avec relativisme, l'un ne peut se concevoir sans l'autre. En effet, si l'on ne peut jurer de rien en ce monde, si tout est douteux, que nous reste-t-il alors? Nous-même, et rien d'autre. Tout ce que je vois est potentiellement faux - c'est le mythe de la caeverne de Platon - toutes mes pensées sont potentiellement fausses elles-aussi - combien d'hommes se sont succédés croyant detenir une vérité absolue, pour finalement être réfutés quelques siècles plus tard ? - je ne puis donc affirmer qu'une chose existe, mais je ne puis non plus affirmer indubitablement qu'elle n'existe pas. Néanmoins, dans ce paysage il reste une constante. Cette constante a quelque chose de bizarrement carthésien sans l'être tout à fait cependant: j'ai le sentiment d'exister - notons qu'il s'agit-là d'un sentiment, d'une impression persistante, non véritablement d'une affirmation, ce en quoi je ne suis pas Descartes et son fameux "je pense donc que je suis". Reprenons. J'ai le sentiment d'exister, je resens des besoins, je suis la cible de désirs et de pulsions, et tout cela me semble incroyablement plus vrai que tout le reste, incroyablement plus vrai que toute pensée, que toute philosophie. Satisfaire ces désirs et ces pulsions me procure de la satisfaction. Autrui ne me gêne pas - il existe à peine - je le tolère simplement parce qu'il est dans mon intérêt de me ménager sa bienveillance. Néanmoins le corps et les intérêts d'autrui ne me concernent pas: je n'éprouve pas la douleur à sa place, et son malheur ne m'affecte pas - à moins que j'éprouve des sentiments à son égard, auquel cas mon amour est intéressé, et il est nouvelle source de jouissance. L'on en revient donc au postulat de base: il n'y a que moi, je veux jouir, et tout le reste ne me concerne pas. Comment jouir ? En satisfaisant mes désirs et en usant de ma clairvoyance pour assurer mon intérêt et ma jouissance.

Concrètement, l'on arrive à une même conclusion par un cheminement différent, et si le cheminement est différent, les conséquences sont elles-aussi très différentes. Je n'affirme pas cependant que de telles révélations bouleverserons beaucoup l'agencement de vos vies - si c'est là ce à quoi vous vous attendez, vous ne m'avez pas compris - du moins si vous les partagez, affecteront-elles passablement votre pensée et votre regard sur le monde. Vous jouirez mais pour des raisons différentes, ou plus exactement, vous n'aurez plus besoin de raisons pour jouir. Voilà tout le sel de la masturbation intellectuelle.
Je suis peiné cependant que Prométhée puisse me croire assez sot pour me comparer à ces gens, la preuve est faite qu'il me connait bien mal. Si la quête du plaisir sonne creux, c'est sans doute qu'elle a été par trop répétée par des voix imbéciles; cela étant, nier le plaisir pour l'avoir trop entendu, et ranger dans une seule et même case - épicurisme galvaudé - tous ceux qui osent employer ce mot, c'est là, il me semble, un dangereux raccourci.

Pour te répondre uacuus, si l'on me place dans une situation précise et que l'on me demande de faire un choix, je considèrerai qu'aucune solution n'est meilleure qu'une autre. Faire un choix, cela implique de préférer une alternative à toutes les autres en se basant sur des critères. Ces critères, ce peuvent être des idées, des croyances, des certitudes; moi qui n'ai rien de tout ça car je doute d'absolument tout, je choisis en fonction de mes besoins, de mes désirs, de mes intérêts. Pourquoi ? Parce que j'y suis naturellement invité, et qu'aucune idéologie n'est assez vraie à mes yeux pour me pousser à y renoncer. Si je vois un trou, je ne puis affirmer indubitablement que ce trou existe ou non, néanmoins, je n'ai pas envie de sauter dedans pour m'en assurer. J'ignore si la mort existe, cependant l'expérience me prouve qu'aucun homme ne s'en est jamais tiré jusqu'ici: je ne suis pas curieux alors dans le doute, je vais tout faire pour l'éviter. Un peu à la manière de ces gaulois qui redoutaient sans cesse que le ciel ne leur tombe sur la tête.
En fait, on ne peut vivre en doutant de tout, c'est intenable comme position, l'on a besoin de quelques petites choses auquelles se rattacher. Il faut donc parier, en terme de probabilités, sur ce qui nous semble le plus vraisemblable, et nous en contenter. La condition humaine est un pari sur la vérité.
Elizabeth
De passage
De passage


Sexe: Sexe:Féminin

Inscrit le: 05 Nov 2007
Messages: 51

Message Posté le: Mar Nov 27, 2007 03:10 am    Sujet du message:
hey mais j'en est asser moi!!! oui je fais plein de fautes, oui je suis nul en poesie, oui je connais rien à toute ces choses dont tu parles sans arret dans tes messages!!!! je suis pas intelligente moi j'ai que 16 ans alors calmez vous!!! J'en peux plus de toute cette dispute! hEy!! c'était qu'un poème comme ça!! j'avais mal , j'étais pas bien et à la place d'écrire ce texte et de le garder pour moi toute seule je l'ai mis sur ce forum en me disant" pourquoi pas essayer moi aussi, je peux qu'avoir des commentaires constructif pour m'amélioré" !!! mais non ce que je vois ici c'est à 70% des commentaires destructeurs... je veux seulement te demander quelque chose... pourquoi??? tu vois très bien dans mon poème que je ne suis pas de taille à ce que tu me critique... je n'ai aucune conaissance la dedans mais il a fallu que tu arrive avec tout tes commentaires négatifs! mais mon dieu je demandais pas la lune je voulais seulement m'exprimer à la place de garder toute cette haine en moi et ce que je recois en retour c'est encor plus de haine que ce que j'ai réussi à sortir de mon ame!!! et kadrastor a raison c'était pas vraiment un poème c'était plus un appel à l'aide! bon vous êtes contents c'est dit! alors maintenant réfléchis un peu ! tu avais devant les yeux un appel à l'aide parce que oui j'ai besoin d'aide je m,en sort plus je vois plus la fin et toi la seule chose que tu as su faire c,est de prendre ce texte comme n'importe quel autre texte et de dire que ma structure est pourri et que c'est nul!!! je sais je l'ai meme dit avant mon poeme : je suis pas une poete!!! je suis nul dans ca alors pourquoi critiquer toutes ces choses techniques!! je m'en fous !! mais je m'en fous totalement si tu savais!!! j'en ai rien a faire de cette technique de merde!!! j'avais besoin d'aide mais j'étais pas capable de le dire sec comme ca alors j'ai voulu faire passer mon message pas un poeme... je me suis dit que la zone poesie etait l'endroit parfait pour ca mais non!! personne n'a compris que j'avais besoin d'aide a part kadrastor! et toi en plus tu viens critiquer tout ca et puis tout les autres qui s'en mêlent et ça finit en guerre mondial sur le topic de mon "appel à l'aide"!!!! aller vous battre ailleurs et puis je m'excuse d'avoir causer cette pagaille!! si j'avais su je pense que je serais aller me tirer une balle à la place de dire ce que je ressentais... ca aurait éviter bien des disputes... alors désolé.....

Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Forum pour jeunes -> Poésie