mal-être


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Méphistophélès
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Message Posté le: Mar Nov 27, 2007 22:09 pm    Sujet du message:
J'ai fait de nombreuses corrections, je suis désolé, je pense maintenant en avoir fini de toutes ces éditions. N'hésite pas à réactualiser la page.
Méphistophélès
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Message Posté le: Mar Nov 27, 2007 22:24 pm    Sujet du message:
Citation:
Tu fais le pari qu'autrui existe. Ouf. Mais il existe moins que toi, je continue à dire que c'est léger philosophiquement parlant, mais tu n'es pas obligé de me croire.

Bha ouais. Mais si tu as mieux, je suis preneur.

Citation:
Maintenant, tes désirs, tes besoins autant que tes pulsions ne dépendent-elles pas d'autrui?

Tout à fait, mes désirs peuvent - pas nécessairement contrairement à ce que tu sembles suggérer- mais peuvent être liées à autrui, et force est de constater que c’est assez souvent le cas. Cela ne me pose pas de problème particulier que de jouir par autrui. Cependant, et j’insiste, j’existe plus qu’autrui dans la mesure ou je peux jouir sans lui - en savourant une noix de coco par exemple, c’est bon les noix de coco - et où s’il n’existait pas, moi je continuerais d’exister. C'est du moins l'impression que j'ai, tout seul, dans mon petit corps hermétique; dans l'absolu, si l'on se borne à un raisonnement purement logique, tu as raison d'affirmer que je n'existe pas plus qu'autrui. Je suis moi-même une "vérité potentielle", je n'ai jamais dit le contraire. Et c'est cool. Simplement j'ai fait le choix - arbitraire et injustifié bien sûr - de considérer que j'existe plus qu'autrui. C'est plus facile de me persuader de cela que du contraire pour les raisons déjà évoquées.
kadrastor
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Message Posté le: Mar Nov 27, 2007 23:38 pm    Sujet du message:
Hum en fait ont pourrai résumer ce debat par :

Citation:
Qui aurra le kiki le plus dur a la fin ?


Ou c'est moi qui rève ?
Méphistophélès
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Message Posté le: Mar Nov 27, 2007 23:41 pm    Sujet du message:
Tu rêves; surtout, ne te réveille pas.
kadrastor
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Message Posté le: Mar Nov 27, 2007 23:52 pm    Sujet du message:
Ha bha non désoler :

Citation:
Et c'est cool. Simplement j'ai fait le choix - arbitraire et injustifié bien sûr - de considérer que j'existe plus qu'autrui.


En tant qu'ancien Geek je peut te dire que tu essaye de prouver que tu a le kiki tout dur.
Enfin de toute facon si ont relit bien. Vous avez tout les deux raison donc...
Après ca reste une histoire de qui pense quoi. ( de kiki tout dur ? je n'ai jamais dit ceci.)
Méphistophélès
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Message Posté le: Mer Nov 28, 2007 00:11 am    Sujet du message:
Toi, tu n'affirmes rien. Tu n'as de toute façon pas assez de neurones pour suivre la conversation.
kadrastor
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Message Posté le: Mer Nov 28, 2007 00:34 am    Sujet du message:
Et bien peut être bien car il n'y a simplement rien a affirmer ...

Votre débat a eu lieu il y a des sciècle , et des sciècle avant. Tout ceci est dit d'une facon differente avec des mot different. Mais leur base est le même.

Tout a long de ca vie l'humain devrai essayer de trouver le bonheur et comme ceci est impossible il en revient forcement au point de départ qui est d'apprendre un maximum de chose.
Ca me rappel mes cour de philo. Mais il faut ce dire une bonne chose , des sciècle avant nous et des sciècle après nous les gens aurrons ce même debat.

Oserai tu dire que tu est superieur a moi ? Rolling Eyes
Je n'ai peut être pas assez de neurone. c'est possible. Mais pour que cela me touche il faudrai que tu me le dise face a face. (auquel cas tu risque d'en prendre une Very Happy car les insulte facile j'ai eu ma dose sur ce topic.) Et puis jusqu'a preuve du contraire je sait ce que je vaut. Et je vaut assez pour ne pas m'imaginée être un grand philosophe ( au kiki tout dur )
Prométhée
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Message Posté le: Mer Nov 28, 2007 09:54 am    Sujet du message:
Méphistophélès a écrit:
Citation:
Tu fais le pari qu'autrui existe. Ouf. Mais il existe moins que toi, je continue à dire que c'est léger philosophiquement parlant, mais tu n'es pas obligé de me croire.

Bha ouais. Mais si tu as mieux, je suis preneur.

Citation:
Maintenant, tes désirs, tes besoins autant que tes pulsions ne dépendent-elles pas d'autrui?

Tout à fait, mes désirs peuvent- mais peuvent être liées à autrui, et force est de constater que c’est assez souvent le cas. Cela ne me pose pas de problème particulier que de jouir par autrui. Cependant, et j’insiste, j’existe plus qu’autrui dans la mesure ou je peux jouir sans lui - en savourant une noix de coco par exemple, c’est bon les noix de coco - et où s’il n’existait pas, moi je continuerais d’exister. C'est du moins l'impression que j'ai, tout seul, dans mon petit corps hermétique; dans l'absolu, si l'on se borne à un raisonnement purement logique, tu as raison d'affirmer que je n'existe pas plus qu'autrui. Je suis moi-même une "vérité potentielle", je n'ai jamais dit le contraire. Et c'est cool. Simplement j'ai fait le choix - arbitraire et injustifié bien sûr - de considérer que j'existe plus qu'autrui. C'est plus facile de me persuader de cela que du contraire pour les raisons déjà évoquées.


Tout d'abord, ce n'est pas à moi d'avoir mieux, je ne pense pas assez mûr , tout comme toi tu ne l'es pas non plus, pour envisager un reconstruction philosophique de l'autre à partir de Descartes, comme lui-même le fit par l'intermédiaire de l'analogie ou comme Husserl le fit avec beaucoup plus de sérieux. En réalité, je t'invite tout simplement à lire de la philosophie, dans une perspective d'ouverture d'esprit.

A présent, puisque je dois de nouveau préciser, je le fais.
Le coup de la noix de coco, inutile de te dire que je m'y attendais. En fait, je vais partir de Descartes et mettre entre lui et toi une différence importante, celle que j'ai sous-entendu il y a peu: Le Je de Descartes est un Je de la sphère pure de la raison, en aucun cas il ne dépend de l'extérieur, il est autonome. Le je dont tu parles toi est un je foncièrement rattaché au monde extérieur, ce qui implique que contrairement à Descartes, tu es dans l'impossibilité de nier tout, de douter de tout. Comme tu prends pour principe la réalisation de tes désirs, et que ceux-ci sont rattachés au monde extérieur (autrui, un objet), alors tu es coincé, tu ne peux pas douter de son existence, car ce serait remettre en doute ta jouissance. En réalité, en doutant de tout et en te donnant pour 'être' la jouissance, et non le Je cartésien, tu doutes par là-même de toi-même, de ce que tu es. Ton raisonnement te néantise, et au final, tu n'existes pas non plus. Mais tu n'as qu'à faire le 'pari' de ton existence (je reviendrais sur cet arbitraire que j'attendais par après).

Je suis prêt à présent à parer à toute éventualité. Ainsi:
'Cependant, et j’insiste, j’existe plus qu’autrui dans la mesure ou je peux jouir sans lui - en savourant une noix de coco par exemple, c’est bon les noix de coco - et où s’il n’existait pas, moi je continuerais d’exister.'
Si Autrui n'existe pas, tu peux jouir des objets, soit. Alors ces objets 'existent'. Toujours d'accord. Mais en aucun cas tu ne peux douter d'eux si ton 'je' est un je jouissif, car alors tu n'aurais plus d'objet pour jouir. Ton propre corps même n'existerait pas, et ta jouissance serait 'vide' et donc 'inexistante' et donc tu n'existerais pas toi-même.
Et il n'empêche que c'est encore une partie faible de ton raisonnement:
'Si autrui n'existait pas, moi je continuerais d'exister'.
Reprenons ton raisonnement: 'Je veux jouir' et 'autrui existe ou n'existe pas, peu importe'. Deux jouisssances: La jouissances des objets, la jouissance d'autrui (orgueil, amour, etc.). Tu ne fais pas le 'pari' qu'autrui existe, tu es obligé de le considérer comme existant de par ta position même. Si tu veux 'jouir' et si tu es 'clairvoyant', alors tu es obligé de croire en l'existence d'autrui, de dire qu'il existe, sinon tu te prives d'une partie de tes jouissances, ce qui est en désaccord avec ton principe 'je veux jouir'. En réalité, tu ne fais pas le pari de l'existence d'autrui, tu dois convenir qu'il existe si tu 'veux' jouir pleinement. Quand tu dis que tu peux très bien jouir sans qu'autrui existe, c'est en contradiction totale avec ta position, car alors tu te passes d'une partie de tes jouissances, tu empêches une partie de tes désirs, tu te retiens, tu ne jouis pas pleinement, ce qui est en contradiction avec ton but. Alors non seulement ta position implique l'existence des choses, mais aussi l'existence d'autrui, ce n'est pas un Je cartésien.

Je n'ai pas fini.
'dans l'absolu, si l'on se borne à un raisonnement purement logique, tu as raison d'affirmer que je n'existe pas plus qu'autrui. Je suis moi-même une "vérité potentielle", je n'ai jamais dit le contraire. Et c'est cool. Simplement j'ai fait le choix - arbitraire et injustifié bien sûr - de considérer que j'existe plus qu'autrui. C'est plus facile de me persuader de cela que du contraire pour les raisons déjà évoquées.'
Maintenant, j'attends de savoir les raisons déjà évoquées, parce qu'il me semble que tu ne peux plus douter de tout à présent, que rien est potentiellement faux et que tu es obligé de considérer comme existant tout ce qui te fais jouir, ta jouissance n'est pas raccroché à ton Je, elle est aussi dépendante d'autrui. Sans autrui, ta jouissance n'existe que partiellement, tu te prives et donc tu n'es pas en accord avec ton principe. Sans autrui et les objets, ta jouissance n'existe tout simplement plus, ta position est creuse. Ainsi, toutes les noix de cocos existent, tous les hommes existent, internet existe, etc. Ta base logique et rationnel n'est plus solide, tu voulais que je la démonte, c'est fait.

Néanmoins, comme je l'ai dit au départ, je sais où va nous conduire ce raisonnement sur le contenu. A cette impasse: 'j'ai fait le choix - arbitraire et injustifié bien sûr - '. Et dire que je me suis cassé le cul pour détruire convenablement ton contenu, après la forme, pour parvenir à ça. A présent, ce n'est plus une critique logique que je vais formuler. Finalement, ta superbe position intellectuelle est celle-ci 'j'ai fait un choix arbitraire et injustifié' en considérant le Je cartésien comme un 'je' jouissif. Pas de justification, arbitraire, je n'ai plus rien à faire ici. Sans aucun doute alors l'existence d'autrui à partir de ta position faite un peu plus haut n'est pas valable parce que 'tu fais le choix de son invalidité', et sans doute alors que autrui n'existe pas parce que 'tu fais le choix de son inexistance' et les objets non plus, etc. Tu n'as concrètement plus rien pour te justifier, pour légitimer ta position, elle est donc comme je l'ai dit 'creuse' et d'un niveau philosophique étroit. Tu n'as que cet arbitraire qui te vide. Alors ton être défini ainsi est un puissant vide, il n'y a rien derrière pour le soutenir, "c'est du vent". Tu en deviens aussi affirmatif que Descartes, sauf que son affirmation est justifiée. A choisir, que prendre? Je sais, le plus 'cool'. Tu en arrives alors à tes niaiseries (permets-moi quand même) de ce genre: 'Je suis moi-même une "vérité potentielle"' ce qui revient à dire que 'je suis moi-même rien'. Attention, je n'ai pas dit que tu n'avais pas le choix de ta détermination, de ce que tu veux être. J'ai juste mis en avant que ta position, que ce que tu veux être, n'a pas de sens si tu n'admets pas l'existence d'autrui. C'est de 'l'arbitraire et de l'injustifié'.

Au final, je ne vois pas pourquoi je devrais continuer cette conversation, puisqu'elle ne repose plus sur des bases solides, rationnels et logiques, et qu'elle relève de l'arbitraire et de l'injustifié. Ce que tu ne peux pas faire, c'est clairement fait dans ta 'synthèse', c'est à dire rapprocher les trois premiers points et la suite, ce n'est pas logique. Voilà ce qu'on obtient:

Je ne suis sûr de l'existence de rien donc il n'y a que Je
Puisqu'il n'y a que Je, je veux jouir mais celà implique l'existence d'autrui et des objets.
Donc il n'y a pas que Je.
(Mais finalement, comme j'ai une tendance à dire des choses arbitraires et injustifiées, je dis que non, non et non. Il n'y a que Je)

Maintenant, on peut faire la paix. J'ai déjà dit que l'arbitraire et l'injustifié était une impasse, et je n'irais pas plus loin. Inutile de me rabacher que c'est 'arbitraire et injustifié'. J'étais même parvenu à partir de ta position, de manière Logique, à faire de toi un être profondément moral. Veux-tu que je te donne mon raisonnement? As-tu envie d'être un être moral? Non? Parce que je peux le faire, c'est potentiellement contenu dans ta position. C'est alors que je peux te donner un conseil: Evite de déterminer trop vite qui tu es, prends le temps de réfléchir. Je trouvais déjà au départ ça léger et plat de dire : Méphisto est jouissance. Tu ne crois donc toi-même pas que tu es plus que ça? On revient alors à ce que je crois profondemment: Il ne peut pas y avoir du 'vent' derrière. Tout se tient.
GROLUX
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Message Posté le: Mer Nov 28, 2007 10:17 am    Sujet du message:
pauvre gosse, deja elle deprimait, maintenant elle a la migraine en plus Laughing

c'est le forum philo ici ???
Nitschewo
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Message Posté le: Mer Nov 28, 2007 16:04 pm    Sujet du message:
Ce serait plutôt la vivisection et l'exposition de la parcelle mégalomaniaque qui sommeille en lui, en toi, en moi... etc
Totalitarisante. Admet-elle la communication ?

D'ailleurs, on croirait les fragments épars d'une seule et même entité.

Pour l'anonyme ou l'inconnu :

«Nul n’a jamais écrit ou peint, sculpté, modelé, construit, inventé, que pour sortir en fait de l’enfer.»

Le texte initialement posté m'invite davantage à rééxaminer cette citation d'Artaud.
Prométhée
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Message Posté le: Mer Nov 28, 2007 19:20 pm    Sujet du message:
Je prends le temps pour Méphisto de me résumer.

Rien n'existe, il n'y a que Je. En conséquence, il est 'normal' que je fasses tout pour jouir pleinement. Or, pour jouir pleinement, j'ai besoin d'autrui (et des objets, car en admettant l'inexistence de l'un ou de l'autre, alors je restreins ma jouissance, ce qui n'est pas dans mon intérêt). Ma jouissance dépend d'autrui, donc l'existence de ma jouissance dépend de l'existence d'autrui. Donc autrui existe, tu ne peux pas faire le pari qu'il existe, tu dois le considérer comme existant, sinon ta jouissance n'existerait pas. En conséquence, il n'y a pas que Je.

Tu ajoutes à celà: Je suis moi-même une vérité potentielle. En conséquence, il n'y pas que Je, c'est vrai, il n'y pas rien non plus, juste une profonde inconsistance. Genre, je suis et je ne suis pas.

Alors voilà tes perspectives d'avenir enrichissante: Soit autrui existe, et tu n'es pas seul, donc tu n'as plus de base rationnel pour justifier ta position (tout faire pour jouir pleinement), elle est arbitraire et injustifiée, soit tu es fondamentalement inconsistant. Tu voulais qu'on parle du fond? C'est fait.
Que te reste-t-il? L'impasse, l'arbitraire et l'injustifié ou l'inconsistance (si tu me dis autrui, tu devras te poser des questions d'ordre éthique, sur le devoir,etc.). Ou bien, un remise en cause de toi, de ton raisonnement, un profond travail philosophique, ce que tu n'as pas fait jusqu'ici.
Inutile de commencer à réaffirmer ta position de manière creuse et vide, avec quelques sophismes pathétiques du genre autrui existe parfois et d'autre fois pas, j'existe parfois et d'autres fois pas,etc. je saurais sans doute les 'détruire', mais je n'ai pas envie de continuer, on gagne difficilement contre du vent. Tu ferais mieux maintenant de travailler ton contenu, de t'enrichir.

Je laisse le dernier mot de l'histoire à Kadrasto qui a très bien compris:
'Votre débat a eu lieu il y a des sciècle , et des sciècle avant. Tout ceci est dit d'une facon differente avec des mot different. Mais leur base est le même.'
C'est effectivement un débat vieux comme le monde, mais je ne sais pas si Méphisto l'a relevé. Tout de même, je dois dire que ce débat, malgré qu'il soit vieux, et retranscrit ici dans sa plus grande simplicité. Attention, je n'ai jamais dit être platonicien: c'est juste que quand on dit des simplicités relativistes comme celles-là, autant reprendre le bon vieux modèle, qui évidemment s'embourbe dans des raisonnements relativistes plus construits et plus complexes.
De là la remarque très intéressante de Nitschewo:
'D'ailleurs, on croirait les fragments épars d'une seule et même entité. ' ou deux opposés qui se détruisent: le mien se détruit en détruisant l'autre, parce que finalement, il n'affirme rien non plus. A la fin, actuellement, il ne reste plus rien. Mon raisonnement n'est productif dans la mesure seulement où Méphisto alors envisage de se remettre en question et de s'affirmer autrement, bref, de dépasser les opposés.
Méphistophélès
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Message Posté le: Ven Nov 30, 2007 17:07 pm    Sujet du message:
Tu sais Prométhée: tu es naïf, profondément, c'est comme ça que je te vois; et ta pensée me semble à l'image de ton caractère. Fragile, artificielle, tremblotante; elle donne pour profond ce qui est creux; alors que moi je suis tout entier dans l'artifice, dans cette vacuité qui s'assume, et dans cette illusion auquelle on ne croit qu'à moitié, et à laquelle on s'accroche pourtant. Je suis romantique mais intraitable, toi, je ne peux te voir autrement que sous les traits du très jeune esprit qui cherche à apprendre, à évoluer. Dans cet espace d'apprentissage bizarre qui ne mène à rien et qui d'ailleurs n'a pas de fin. Et soudain, par une brusque et irreprescible bouffée d'orgueil, te voilà t'affranchissant de toute contrainte, t'affranchissant de moi, de nous. Et je me reconnais dans ta démarche, et cela me rend triste, parce que celle-ci est selon moi aussi creuse que tout le reste. Et je ne sais pas ce qui est le pire entre en avoir conscience ou non.

Alors du coup, je ne sais pas trop quoi te dire. Bien sûr, continuer cette discussion est inutile, nous sommes inconciliables, la communication est rompue: je te comprends mais toi, non, et en cela tu te rapproches résolument de ce kadastor que tu défends avec bonhomie, mais dont tu méprises plus que moi encore l'intelligence. Je finis donc sur un lieu commun, et c'est peut-être par là qu'il fallait commencer: bon vent.

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