GROLUX
Suprème actif


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Posté le: Mar Nov 27, 2007 08:06 am Sujet du message:
en tout cas tu es assez douée pour le pathos ...
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kadrastor
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Posté le: Mar Nov 27, 2007 10:00 am Sujet du message:
GROLUX a
écrit: | en tout cas tu es assez
douée pour le pathos ... |
Tu est gentil mais comme elle l'a dit ce n'ai pas un sujet de dispute, Quitte
a devoir prendre ca defence a chaque fois qu'une personne comme toi postera et
bha je le ferait. Nha. Si tu ne peut pas comprendre ne dit simplement rien.
Mici"
Elizabeth Courage et tu sait très bien que les parole des autre n'ont pas
d'utilité , seul compte réelement ta vision de la vie et la ou tu veut
allez.
Daccour. Biz a towa! et bonne chance pour ce matin qui chez toi arriverai dans
encore pas mal d'heure hihi
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GROLUX
Suprème actif


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Posté le: Mar Nov 27, 2007 10:39 am Sujet du message:
c'était pas un compliment ??? c'est déja un début le pathos
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kadrastor
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Posté le: Mar Nov 27, 2007 11:09 am Sujet du message:
Pathos est un mot grec qui signifie « souffrance, passion ».Le Pathos
désigne un des trois moyens de conviction du discours dans la rhétorique
classique depuis Aristote.
Elizabeth a
écrit: | je sais je l'ai meme
dit avant mon poeme : je suis pas une poete!!! je suis nul dans ca alors
pourquoi critiquer toutes ces choses techniques!! je m'en fous !! mais je m'en
fous totalement si tu savais!!! j'en ai rien a faire de cette technique de
merde!!! |
Le fait que tu mette ceci directement après sont texte peut être assimuler a
du simple foutage de guelle. mais bon Si ca partait d'un bon sentiment je suis
désoler.
|
GROLUX
Suprème actif


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Posté le: Mar Nov 27, 2007 11:16 am Sujet du message:
non j avoue le foutage de guelle n'etait pas (as)simulé
jsuis pas une assistante sociale et je trouve le pathos pathétique
mais bon y'a le temps de s'ameliorer
écrire que l'on se foutte de bien écrire dans un sujet ou l'on demande si
l'on écris bien ....
c'est elle qui a commencé
|
kadrastor
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Posté le: Mar Nov 27, 2007 11:22 am Sujet du message:
GROLUX a
écrit: | écrire que l'on se
foutte de bien écrire dans un sujet ou l'on demande si l'on écris bien
.... |
Ont ne demande pas dans ce forum de bien écrire. Mais de partager des œuvres
avec le reste de la communauté. (Si tout le monde serait parfait dès le
premier essai a quoi servirai ce forum, et elle l'a dit ce n'était pas un
poème comme les autre.)
Elle n'a pas non plus insulté la poésie. Mais simplement dénoncé le fait
que ce sujet partait en débat et en engueulade alors qu'au milieu il restait
quelqu'un de piétiner par un troupeau de personne infeste. (Ne pas ce sentir
visé s'il vous plait a vous lecteur.)
Si tu veut bien que l'ont continue ce debat en Message privé pour ne pas
pollué d'avantage le sujet ? Merci.
|
GROLUX
Suprème actif


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Posté le: Mar Nov 27, 2007 11:38 am Sujet du message:
bon allez jvais faire une critique sympa :
c'est tres courageux d'exposer sa poésie et même si il n'y a pas de style
(d'apres les pros) elle aura au moins réussi a te toucher toi donc rien n'est
perdu
jvais faire l'assistante sociale :
arrête de ruminer, la depression est un cercle vicieux
jvais donner une précision :
c'est écrit dans le titre du forum que les critiques sont tout noirs ou tout
blancs (et malgré mon post, rien ne change ...)
après je t'assure que tu n'aurais rien a gagner a un mp avec moi car je suis
un culte et un con pétant, je n'ai rien a t'apporter.
parle plutôt avec elle car je n'ai pas la faculté de comprendre que l'on
rejette la vie a cet age
|
kadrastor
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Posté le: Mar Nov 27, 2007 11:56 am Sujet du message:
Ne t'inquiète pas je n'ai pas attendu bien longtemps avant de la contacter
elle. Pour lui dire a quelle point la vie etait belle et qu'au moin a defaut
de plusieur pour une personne ca vie compte réelement.
Pourquoi l'utilisation du mp etait dans le seul but de ne pas pollué ce
topic.
Mais tout de même je vait faire une citation car tu en a réelement besoin a
mon avis c'est une chanson que je t'invite vivement d'écouter a defaut de t'y
obliger Soprano feat blacko - Ferme les yeux et imagine toi:
Citation: |
Refrain: (Blako)Ca n'arrive qu'aux autres on ne réalise pas tant que ça ne
nous touche pas
On sait trés bien ce qui s'passe ailleur mais on ose se plaindre.
Relativise ferme les yeux imagine toi,tu verras comme ta vie et belle
Crois tu vraiment tenir sous la canicule de ces pays où pendant deux mois tu
bronze eux toutes l'année ils brûlent.
Imagine ta vie sans eau potable,une douche les jours de pluie pas de bouffe
mis sur la table.
Imagine toi dans un hôpital avec une maladie incurrable, une maladie que te
juge coupable.
ref:(Blako)Ca n'arrive qu'aux autres on ne réalise pas tant que ça ne nous
touche pas
On sait trés bien ce qui s'passe ailleur mais on ose se plaindre.
Relativise ferme les yeux imagine toi,tu verras comme ta vie et
belle |
Citation: | parle plutôt avec elle car je n'ai pas la faculté de
comprendre que l'on rejette la vie a cet age |
Tu n'a pas le droit de dire cela car tu ne connait pas la misère qu'une
maladie de la pèrte d'un être cher ou même d'une simple rupture qui peut
briser toute une vie et le gout que l'ont a pour la vie.
Alors ne dit pas n'importe quoi s'il te plait. Ferme les yeux et imagine toi.
A la place de toute ces personne qui souffre en ce monde.
Ta vie est belle et tu a gout en elle, Mais eux peut tu comprendre qu'il n'ont
plus gout en la vie ?
C'est triste et c'est pour ca que j'ai voulu aider Elisabeth , et j'ai
également rencontrer un amie le jour ou je lui est parler.
Dernière édition par kadrastor le Mar Nov 27, 2007 12:12 pm; édité 1 fois
|
GROLUX
Suprème actif


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Posté le: Mar Nov 27, 2007 12:04 pm Sujet du message:
kadrastor a
écrit: |
Tu n'a pas le droit de dire cela car tu ne connait pas la misère qu'une
maladie de la pèrte d'un être cher ou même d'une simple rupture qui peut
briser toute une vie et le gout que l'ont a pour la vie.
Alors ne dit pas n'importe quoi s'il te plait. Ferme les yeux et imagine toi.
A la place de toute ces personne qui souffre en ce monde.
Ta vie est belle et tu a gout en elle, Mais eux peut tu comprendre qu'il n'ont
plus gout en la vie ?
|
mais qu'en sait tu? (d'ailleurs sans tomber dans le pathos j ai eu le droit
aux 3, comme tout le monde a un certain age), non je ne peux toujours pas
comprendre que l'on est plus gout a la vie a cet age et tu a raison fin du HS
|
Méphistophélès
Suprème actif


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Posté le: Mar Nov 27, 2007 12:24 pm Sujet du message:
kadrastor a
écrit: | Mais tout de même je
vait faire une citation car tu en a réelement besoin a mon
avis |
Kadrastor réussit tout de même ce tour de force de jouer sans cesse les
moralisateurs en se référant à du Soprano. Puissant.
|
kadrastor
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Posté le: Mar Nov 27, 2007 12:39 pm Sujet du message:
Oui je m'en rent compte j'ai fait une erreur mais je n'édit pas mes post
lorsque j'en fait.
Désoler grolux même si tes paroles ne sont pas les même au debut de notre
convertation et a la fin. Je ne voulai pas dire cela comme je l'ai dit j'ai
fait une erreur.
Méphistophélès : Je voulai juste montrer que certaine personne ont un mal
très grand qui les pousse a avoir ce sentiment de vouloir abandonée même si
il est "non-compréhensible" il existe.
Car oui la vie est un réel cadeau et il faut savoir en profité un maximum.
Mais de la a dire qu'une personne qui n'a plus gout en elle est pathétique je
trouve ceci méchant et gratuis. J'ai juste répondu a froid par la chanson
que j'écoutait car je me disait qu'elle pouvait convenir.
Je ne pense pas avoir fait du hs cette fois ci.
Et je le répete encore une fois la vie est bien trop belle pour que l'ont
veuillent l'abandonée alors coute que coute il faut s'accrocher.
|
Prométhée
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Posté le: Mar Nov 27, 2007 14:02 pm Sujet du message:
Méphistophélès a
écrit: | Mais puisque nous en
sommes aux confidences, je te trouve mièvre dans ta façon d'être: je te
vois errer comme une âme en peine, de sujet en sujet, te traîner,
neurasthénique, et n'avoir d'autre mot à la bouche que "pourquoi sommes-nous
si méchants ?" |
C'est justement cette position qui est à présent révolu. Je sais pourquoi:
c'est maintenant de bon goût à notre époque d'adopter ce comportement. Ce
n'est pas une affirmation identitaire, mais un positionnement; 'les méchants
sont les meilleurs, parce qu'ils assument leur orgueil et leur médisance, les
gentils sont des larves, parce qu'ils sont niais'.
Tu as choisi pour justifier ton comportement la voie philosophique. Soit, mais
je ne vois dans tes propos qu'un mélange amorphe de différentes doctrines
que tu bricoles, recolles, pour parvenir à une sorte de justification qui
t'apparait sans doute comme légitime, alors que tu n'as fait que fabriquer un
hybride regroupant autant Platon que Descartes, autant Epicure qu'un Voltaire.
Je ne comprend pas par exemple comment tu peux confondre chez Descartes le Je
et le je, qui n'ont rien de similaire, ni comment tu fais une espèce de
transition bricolée entre Platon et Descartes, en utilisant ce premier pour
justifier ce qu'il a combattu, le relativisme, qui est déjà une
interprétation abusive du passé par un concept contemporain.
On en arrive finalement à ça:
'Autrui ne me gêne pas - il existe à peine - je le tolère simplement parce
qu'il est dans mon intérêt de me ménager sa bienveillance. Néanmoins le
corps et les intérêts d'autrui ne me concernent pas: je n'éprouve pas la
douleur à sa place, et son malheur ne m'affecte pas - à moins que j'éprouve
des sentiments à son égard, auquel cas mon amour est intéressé, et il est
nouvelle source de jouissance. L'on en revient donc au postulat de base: il
n'y a que moi, je veux jouir, et tout le reste ne me concerne pas'
Qui est le summum d'une pensée économique qui opère en tant que rendement
et calcul, qui est une position finalement tenable uniquement parce qu'elle
est une simplification: c'est un cercle bien fermée, je m'y sentirais à
l'étroit. C'est une pensée qui ne pense pas, tenir cette position revient
pour ma part, mise à part le fait que c'est une position amoral et
mécanique, à s'assurer d'une tranquilité à long terme, plutôt qu'à
devoir sans cesse travailler sa pensée pour se comprendre et comprendre les
autres. Pour moi, tu te batis une façade à toute épreuve et tu crois qu'il
n'y a rien derrière; mais ça, je l'ai déjà dit. Finalement, il suffit
qu'à chaque critique que l'on fait sur toi tu répondes 'il n'y a que moi, je
veux jouir, et tout le reste ne me concerne pas'. Pour un esprit 'savant',
c'est chercher la simplicité. Pour moi c'est ça, 'exister à peine'. Malgré
toutes tes connaissances, tu n'es pas plus compliqué que les autres
'simplets'.
Ps: Je suis sûr que ce mouvement de sincérité de ma part ne va pas te
brusquer, puisqu'il n'y a que toi. Ou plutôt je devrais dire: 'est-il encore
dans ton intérêt de ménager ma bienveillance?' puisque celle-ci semble
quelque s'être estompée? Tu n'as qu'à pas répondre finalement, et faire de
mon 'existe à peine' un 'existe plus'. Vas-tu encore me tolérer? Veux-tu
continuer à jouir? Je ne sais pas si tu as déjà vu la Grande Bouffe, mais
ces 'amants de la vie' ont un sâle goût de pathétique.
|
Méphistophélès
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Posté le: Mar Nov 27, 2007 15:17 pm Sujet du message:
Te voilà reparti dans ta chasse aux méchants. Je déteste me répéter:
Citation: | Pourtant ne va pas croire, mon Prominou: ma conduite n'est pas
une négation bête et méchante d'autrui ou de la bonne morale, je sais trop
que la contradiction est une forme d'adhésion et qu'à chercher à trop se
démarquer on en devient commun - c'est par un procédé semblable que Sade
était déïste quand il se croyait athée, Zola précieux quand il se voulait
naturaliste, Céline profondément romantique quand il s'imaginait vulgaire et
provocateur. Non, ma conduite n'est pas un contraire ou une provocation
(...) |
Je sous-titre: ni gentillesse ni méchanceté chez moi; je me trouverais aussi
inepte et plat que tu ne m'apparais avec tes scrupules d'ange déchu s'il me
prenait l'envie d'être aussi infect que tu ne cherches à être bon. Tu
diffames mon propos par bêtise ou mauvaise foi.
Autre constat, je te lis attentivement, et je note que tu t’avères
absolument incapable de me répondre autrement qu’en rabaissant le
cheminement de mes idées: mes arguments et mes questionnements restent sans
réponse; tu attaques, tu ne raisonnes pas, tu distribues des étiquettes -
carthésianisme, épicurisme, et j'en passe - et te gardes soigneusement de
pénétrer le coeur du débat. Dès lors, ta réflexion est un tissu
d'aphorismes plats, de grands mots qui ne veulent pas dire grand chose tels
que "épicurisme galvaudé", de jugements à l'emporte pièce. Ton regard est
panoramique, trop, tu simplifies et tu simplifies mal, tu dresses un catalogue
de concepts dans l'optique de caractériser une pensée par analogie avec
celle d'autres philosophes, plutôt que de chercher à la caractériser pour
elle-même, pour les idées qu'elle comprend et sa façon de les lier les unes
aux autres. Tu m'expliques à quoi elle ressemble, pas ce qu'elle est. C'est
là une démarche de rhéteur non de philosophe, et à ce jeu là, ta plume
n'est pas assez exercée pour prétendre à venir me chatouiller le bout des
pieds.
Un exemple: Tu me reproches de me référer à diverses philosophies, d'être
bricoleur plus que penseur: tu confonds par là même - volontairement ou non
- le fait de reprendre une thématique abordée par tel ou tel courant de
pensée, et le fait de les adopter toutes en cherchant à les synthétiser. Il
y a bien contradiction dans mes références - ou plus exactement, je jongle
avec des courants de pensée qui ne sont pas toujours d'accords - mais il n'y
a pas contradiction dans les idées que j'avance, ou du moins, si
contradictions il y a, tu n'as été capable d'en relever aucune. La nuance
que j'établis ici est capitale, elle t'a pourtant échappée; aussi, tu viens
gentiment m'expliquer que Platon, il était pas d'accord avec les
relativistes, et qu'en conséquence, il faut pas parler de Platon au sujet du
relativisme, ce serait faire un contresens: inutile de te dire que ce genre de
commentaire me laisse poreux. L'effarante imperméabilité des étiquettes,
le sophisme pur et dur, le raisonnement à angle droit qui ne s'encombre ni de
nuances ni de subtilités, et qui, comble du ridicule, vous jette au visage
que votre raisonnement, somme toute bien simpliste, pourrait se résumer à du
"narcissico-epicurico-platonico-relativisme galvaudé à tendance
économico-centrée". Voici, le tour est joué: affaire suivante. Triste,
triste, triste...
|
Prométhée
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Posté le: Mar Nov 27, 2007 17:48 pm Sujet du message:
Je n'ai pas le temps de reprendre tout pour le moment, mais déjà ça:
'Un exemple: Tu me reproches de me référer à diverses philosophies, d'être
bricoleur plus que penseur: tu confonds par là même - volontairement ou non
- le fait de reprendre une thématique abordée par tel ou tel courant de
pensée, et le fait de les adopter toutes en cherchant à les synthétiser'
Je suis désolé, tu marches à la reprise. Tu reprends les raisonnements de
Descartes et de Platon et tu les fais à ta propre sauce. Je ne critiques pas
la forme, comme tu l'entends, mais le contenu: tu leur fais dire ce qu'ils
n'ont pas dit, ou différent, tu te trompes sur ce qu'ils ont véritablement
dit. En fait, tu sors véritablement de leur contexte certaines idées, parmis
les plus importantes dans ces deux cas. C'est un peu démagogique. Ceci
n'était finalement pas une critique de ta position, comme l'est la deuxième
partie que je devrais apparemment reprendre, mais une critique de
l'argumentaire. Tu collectes un peu à tord et à travers des idées que tu
extirpes de leur contexte pour affirmer et légitimer ta position au lieu de
prendre le temps de chercher justification par toi-même, en toi-même, de
toi-même. On a l'impression alors d'un immense bricolage qui se termine par
ce à quoi tu voulais arriver: ''il n'y a que moi, je veux jouir, et tout le
reste ne me concerne pas''
Autant l'affirmer tout de suite, sans le bricolage, qui semble n'être qu'une
façade de légitimité, un raisonnement vide qui peut en impressionner
d'autre.
|
Méphistophélès
Suprème actif


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Posté le: Mar Nov 27, 2007 18:39 pm Sujet du message:
Citation: | Tu
reprends les raisonnements de Descartes et de Platon et tu les fais à ta
propre sauce. Je ne critiques pas la forme, comme tu l'entends, mais le
contenu: tu leur fais dire ce qu'ils n'ont pas dit, ou différent, tu te
trompes sur ce qu'ils ont véritablement dit |
Faux, je reprends certaines des thématiques sur lesquelles ils se sont
interrogés, et ce faisant, et je me sers de ces illustrations pour mettre en
exergues la singularité de ma position. Par exemple, lorsque je cite
Descartes qui affirme “je pense donc je suis”, loin d’adhérer à son
propos ou de chercher à le déformer, je critique sa méthode et propose une
conclusion qui m’est propre: “j’ai cette impression irraisonnée que je
pense et que cette pensée m’est propre; j’en conclus que j’existe
potentiellement”. L’écart est manifeste entre ces deux axiomes, et il
importe que tu sois plus rigoureux dans ta lecture afin de bien relever la
distance qui les sépare et de ne pas verser dans quelques contresens inepte,
du genre: Méphisto est très bête, il a dit que Descartes était un
relativiste intégriste. De même, il serait judicieux de ta part de ne pas
amalgamer deux démarches très différentes: “comparer deux thèses afin
d’en tirer les analogies et les dissemblances” et “adhérer à une
thèse en la remaniant à sa sauce afin qu’elle corresponde à ce que l’on
veut démontrer”.
Selon une même logique, lorsque je cite le mythe de la caverne de Platon, je
n’ai aucune intention de développer sur l’abondante philosophie
platonicienne, je me borne à réutiliser une allégorie, à titre
d’illustration, afin de suggérer cette idée que ce que l’on voit, ce que
l’on croit la réalité, peut potentiellement n’être que l’ombre
d’une autre réalité qui elle, nous échappe. Sorti de cette illustration,
je me contrefous de ce qu’à bien pu en déduire Platon - ou pour dire vrai,
cela m’intéresse, Platon est une lecture très enrichissante, mais c’est
tout à fait hors de propos dans le cadre de mon raisonnement. Tu noteras à
ce sujet que loin d'être contradictoire avec le reste de mes thèses, cette
allégorie va tout à fait dans le sens de mon développement: il faut nous
méfier de nos certitudes.
Deuxième point: tu me reproches de sortir les idées de leur contexte;
prouve-le, je veux un exemple. Dois-je te rappeler qu’une fois encore que
ton commentaire omet tout à fait de débattre sur les idées que j’ai
avancé ? Que tu te bornes à de vagues jugements à caractère très
général sans developpement ni exemple, sans faire de relevé préçis des
arguments que tu mets en cause ? Un peu de méthodologie que diable !
Citation: | Tu
collectes un peu à tord et à travers des idées que tu extirpes de leur
contexte pour affirmer et légitimer ta position au lieu de prendre le temps
de chercher justification par toi-même |
Dernière idée. Ce que tu me reproches là, c’est encore autre chose. Donc,
si je te suis, tu me reproches d’illustrer mes idées en citant divers
philosophes et tu considères que, puisque les noms de Platon et Descartes
figurent dans mon commentaire, logiquement, celui-ci est absolument vide de
toute réflexion personnelle. Si je poursuis sur ce raisonnement, nous pouvons
en conclure ceci: dès lors que l’on introduit une citation dans un texte,
l’ensemble de l’oeuvre ne relève plus d’une réflexion personnelle,
mais ne devient qu'une plate rediffusion de la parole du philosophe cité. Ce
raisonnement à quelque chose de bancal si tu veux mon avis, ne peut-on pas
prendre connaissance de la parole d'autrui, et l'introduire dans une
dissertation afin de dresser des schémas comparatifs ou d'exprimer une idée
avec plus d'éloquence ? Ton commentaire me rappelle un peu ceux de fog_craft
ou d'olivier: "si tu fé dé citation C ke tu
peu pa pansé par twa mèm". Mais attends, ce n’est pas encore le
plus drôle: ne trouves-tu pas amusant de ta part de me reprocher d'altérer
les paroles des philosophes que je cite, de faire du "bricolage" avec leurs
idées, tout en me reprochant dans le même temps de ne pas avoir de
réflexion personnelle et de ne faire que déglutir la pensée d'autrui ? Par
définition, si je "bricole" l'idée d'autrui, j'y ajoute ma patte, une
reflexion qui m'est propre. Dès lors, ta critique n'est-elle pas un
contresens éloquent ? En outre, je me permets de te faire remarquer que,
quand bien même mon idée rejoindrait-elle parfaitement celle d'un autre
philosophe que je cite, cela ne voudrait pas dire pour autant que je n'ai pas
fait d'effort de réflexion personnel pour en arriver à une conclusion
similaire. Encore une fois, ton raisonnement est un raccourci malhabile.
Je te l’ai déjà dit de nombreuses fois, c’est un trait récurrent de ton
caractère: tu manques de rigueur et d’attention, il faut que tu prennes le
temps de structurer ta pensée et d'analyser clairement la position de ton
interlocuteur avant que de chercher à lui répondre: car je suis très
attaché à la précision et à la pertinence de l'emploi des mots. Soyons
franc, tes dernières réponses ne sont pas très convaincantes, mon Prominou,
et tu m'avais pourtant habitué à mieux.
|
Prométhée
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Posté le: Mar Nov 27, 2007 20:26 pm Sujet du message:
[QUOTE="Méphistophélès"][quote]Tu reprends les raisonnements de Descartes
et de Platon et tu les fais à ta propre sauce. Je ne critiques pas la forme,
comme tu l
Ouf, j'ai enfin le temps de tout reprendre. Du moins je le pense. J'ai relevé
la contradiction interne à mon raisonnement en quittant l'ordi de la BU, je
savais qu'elle te profiterait. Mes deux derniers posts t'ont déçu, j'en suis
désolé, mais ils sont écrits avec certaines circonstances extérieures
pressantes. Je ne suis à l'aise que chez moi.
Pour reprendre, dire ce que je n'ai pas dit, dire ce que j'ai voulu dire et
dire ce que je n'ai pas voulu dire.
J'ai d'abord critiqué la forme, avec la logique que tu sais, et une lourde
contradiction:
'Ceci n'était finalement pas une critique de ta position,'
'un raisonnement vide'
En d'autre terme, c'est une critique à certains moment, et à d'autres pas.
Reprenons pour être clair.
La forme.
La forme reste comme je l'ai foncièrement souligné maladroite, je ne vais
pas revenir sur mes propos qui me paraissent justifier, mais mettre un peu de
Platon par là et un peu de Descartes par-ci, pour "étayer", c'est un peu
mettre du Jaurès par-ci, du Mittérand par là (toute allusion à un
personnage réel est fortuite). Tu ne développes rien par rapport à eux, tu
les cites, comme autorité compétente (et les cites mal en plus). On croirait
un raisonnement improvisé. Ai-je tort?
Voilà en gros ce que je voulais dire sur la forme qui donne comme je le
répète une impression de bricolage. Bien sûr, contrairement à ce que j'ai
dit par manque de rigueur, le contenu n'en est pas forcément affecté.
Le contenu.
Je n'ai pas désiré abordé cette question parce que je sais pertinemment où
celà va nous mener. Mais si tu veux, allons-y.
'il n'y a que moi, je veux jouir, et tout le reste ne me concerne pas. Comment
jouir ? En satisfaisant mes désirs et en usant de ma clairvoyance pour
assurer mon intérêt et ma jouissance. '
Voilà donc la matière sur laquelle je dois réfléchir. Encore faut-il qu'il
y ait matière. Je vais donc poser des questions pour clarifier les choses et
avoir véritablement matière.
Que veut dire 'il n'y a que moi?' Si c'est le cas, alors il n'y a personne
d'autre, tu es seul.
'Je veux jouir'. S'il n'y a que toi, de quoi? De toi-même. C'est donc un pur
onanisme. Continuons.
'tout le reste ne me concerne pas'. On a bien compris, mais c'est quoi le
reste, s'il n'y a que toi? Tu te sens non concerné par quelque chose: tu le
présupposes. Et bien qu'est-ce? Les autres? Le monde extérieur? De quoi
présuppose-tu l'existence?
'Comment jouir ? En satisfaisant mes désirs et en usant de ma clairvoyance
pour assurer mon intérêt et ma jouissance'
Question de forme à présent. Comment? Voilà un joli cercle: comment jouir?
En jouissant. Ensuite, quel est ton intérêt? As-tu conscience de ce qui est
dans ton intérêt? Ne vas pas me dire que ton intérêt est de jouir, tu ne
feras qu'agrandir le cercle. Satisfaire tes désirs. Bien, et quels sont-ils?
Désirer jouir (je plaisante là)?
Tu as de plus négligé qu'autrui est. Je crois qu'on peut le faire quand il
n'y a pas acte de présence, mais quand présence il y a et même plus,
affinité, autrui devient alors un autre moi qui n'est pas moi. Tu ne peux pas
passer à côté de ça.
'A ce sujet, il me vient une anecdote amusante. Une amie me disait jadis que
j'étais un être inhumain, parce que j'étais différent des autres dans ma
façon d'être et de penser, et que je ne cherchais pas même à leur
ressembler. Quelques temps après elle est revenue me voir. En fin de compte,
m'a-t-elle dit, elle se demandait si par ma différence et mon narcissisme
stoïque, je n'étais pas la personne la plus humaine qu'elle n'ait jamais
rencontré. C'est la plus belle déclaration d'amour qu'elle m'ait jamais
faite. '
De qui parles-tu ici, d'une jeune fille qui 'existe à peine'? Et après,
parce que tu as 'joui' à son retournement d'opinion, elle est devenue
'existente'? Mais alors au début, tu n'as pas aimé qu'elle te dises que tu
es inhumain. Ah non, tu n'as pas pu ne pas aimer, puisque tu l'as renvoyée en
tant que personne 'inexistante' juste au moment où elle a commencé sa
critique. Ce n'est qu'après alors, quand elle s'est ravisée, que tu as pu la
considérer comme existante. Ou peut-être ne l'as-tu jamais considérée
comme exitante, mais alors dans ce cas pourquoi elle T'Affecte? Comment les
choses extérieures peuvent affecter ton égo si elles ne te concernent pas,
ou si elles n'existent pas?
Ce raisonnement vaut ce qu'il vaut, je suis de nouveau pris par le temps. Il
n'empêche qu'il y a à faire quand même avec.
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Prométhée
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Posté le: Mar Nov 27, 2007 21:19 pm Sujet du message:
Je résume peut-être les questions:
L'autre existe-t-il?
Quels sont tes désirs?
Il y a aussi les questions secondaires, que je t'invite aussi à considérer.
J'ai pour la question 'comment jouis-tu' un morceau de réponse valable qui
pourra sans doute me servir par la suite: 'en usant de ma clairvoyance'.
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Méphistophélès
Suprème actif


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Posté le: Mar Nov 27, 2007 21:21 pm Sujet du message:
Mes références sont de mon point de vue tout à fait justifiées, et je
t’ai moi-même démontré assez clairement - je crois - le rôle
d’illustration qu’elles y jouaient et la pertinence de ces corrélations.
Il est donc inutile d’y revenir, à moins que tu ne développes plus en
détail, plus concrètement - car tu es trop abstrait et vague dans tes
critiques - ce que tu as à leur reprocher. Le mot bricolage te plaît
beaucoup on dirait: il est vrai que si tu ne parviens à me reprocher de
régurgiter bêtement la pensée d'un philosophe - tu as essayé cependant -
ou à l’opposé, de manquer de matériau pour exprimer mes idées, à
mi-chemin entre ces deux extrêmes, la critique du bricolage est une
alternative facile et salutaire - quoique saugrenue, si je puis me permettre,
pour les raisons évoquées lors de ma dernière intervention.
En ce qui concerne ta réflexion sur le contenu de mon propos - nous en venons
enfin au débat à proprement parlé - j’ai trouvé très divertissant ce
syllogisme par lequel tu tends à démontrer que si l’homme cherche à jouir
et qu’autrui n’existe pas, ce ne peut-être qu’en se masturbant: très
édifiant comme trouvaille. Cependant, tu as manqué de rigueur dans ta
lecture, et ton syllogisme repose sur des bases incorrectes. Je n’ai pas dit
que tout en dehors de moi était inexistant, j’ai même fait très attention
à bien souligner mon opposition à cette théorie - au travers notamment de
l’exemple du cartésianisme que vraisemblablement tu n’as pas compris,
d’où cette nouvelle balourdise à présent. J’ai dit, très exactement,
que toute chose, y compris moi, est douteuse. Douteux cela ne veut pas dire
inexistant, mais potentiellement faux. Potentiellement faux, cela ne veux pas
dire faux, mais “qui a une probabilité d’être vrai comme d’être
faux”. Je me cite:
Citation: | Tout ce que je vois est potentiellement faux, toutes mes
pensées sont potentiellement fausses elles-aussi, je ne puis donc affirmer
qu'une chose existe, mais je ne puis non plus affirmer indubitablement qu'elle
n'existe pas. |
Dès à présent tout le raisonnement que tu tiens dans ton paragraphe tombe
à l’eau, pour une mauvaise lecture de l’énoncé et une nuance qui
t’aura échappée. Ce qui suit a déjà été analysé dans ma première
dissertation, je le reprends cependant par souci de clarté:
Citation: | comment jouir? En jouissant |
Plus exactement, en satisfaisant nos besoins, nos désirs et nos pulsions. Si
j’ai faim, je mange. Si j’ai envie d’une chose, je la prends, à moins
que mon intérêt me commande de n’en rien faire, car la satisfaction de ce
désir me priverait de jouissances plus grandes. C’est donc avec une très
grande facilité que je brise ton “cercle”, néanmoins cette
considération n’est pas des plus intéressantes comme l’a très justement
fait remarquer uacuus, dans la mesure où tout homme tend naturellement à
suivre plus ou moins cette doctrine. Plus ou moins, j'insiste cependant, car
il est tout de même une originalité à pareil raisonnement: l’intérêt
est pour moi le seul et unique critère qui pourrait me dissuader de
satisfaire l’un de mes désirs: je n’ai que faire des valeurs, des
principes, des croyances, et j'en passe.
Citation: | Ensuite, quel est ton intérêt? |
Jouir le plus possible, quitte à sacrifier une jouissance pour une plus
grande.
Citation: | As-tu conscience de ce qui est dans ton
intérêt? |
Pas toujours, cela me demande une réelle capacité de réflexion et
d’anticipation, il est néanmoins difficile de prendre en compte toutes les
données, de prévoir toutes les éventualités. Il n’est pas facile de
jouir à la perfection.
Une autre question qu'il aurait été intéressant de poser: pourquoi jouir,
puisque je ne puis démontrer indubitablement que mes désirs, mes pulsions et
mes besoins existent véritablement, ni même que la jouissance existe ? J'ai
déjà proposé une ébauche de réponse à cette question, là réside toute
la subtilité de ma position:
Citation: | je
choisis en fonction de mes besoins, de mes désirs, de mes intérêts.
Pourquoi ? Parce que j'y suis naturellement invité - c'est une constante chez
tous les hommes - et qu'aucune idéologie n'est assez vraie à mes yeux pour
me pousser à y renoncer.
(...)
En fait, on ne peut vivre en doutant de tout, c'est intenable comme position,
l'on a besoin de quelques petites choses auxquelles se rattacher. Il faut donc
parier, en terme de probabilités, sur ce qui nous semble le plus
vraisemblable, et nous en contenter. La condition humaine est un pari sur la
vérité. |
Et ce qu'il y a de bien avec ce pari, c'est qu'on est forcément gagnant, peu
importe la vérité que l'on choisit. Mais c'est un autre débat. La recette
que je propose - j'insiste sur le verbe "proposer", car enfin, elle n'est pas
meilleure qu'une autre - n'est pas universelle, elle n'apporte pas une
réponse à tous les problèmes de l'existenciallisme humain; c'est au
contraire une recette customisable qui laisse à chacun la liberté de
l'adapter à sa sauce.
Afin de suivre une lecture linéaire, je me vois obligé de me répéter, mais
cela ne peut pas faire de mal: Lorsque tu affirmes “tu as de plus négligé
qu’autrui est”, je te réponds: prouve-moi qu’autrui est. Si tu ne le
peux, permets-moi de reformuler ton axiome pour le rendre plus conforme avec
ma vision des choses: “autrui est potentiellement”. Je ne prouver qu’il existe et je ne peux
démontrer qu’il n’existe pas; néanmoins, dans le cas où celui-ci est
proche de moi, qu’il interagit avec moi, Tu as raison de dire qu'il me
semble dès lors plus réel. Je fais donc le pari - même si je ne peux rien
démontrer - qu’autrui existe dans ces moments-là, cependant de mon point
de vue, sa potentialité d’existence est toujours moins grande que la mienne
car même s'il est très proche de moi, je ne souffre pas pour lui, et je ne
pense pas pour lui - il m’est étranger, et logiquement, il m’intéresse
moi que ma propre personne. Ceci répond à l’ensemble de ton second et
dernier paragraphe, note toutefois que je n’ai pas ajouté grand chose de
neuf à ce que j’avais déjà exposé dans mon premier message, je n’ai
fait que reformuler mon propos en le faisant suivre l’ordre de tes
interrogations.
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Méphistophélès
Suprème actif


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Posté le: Mar Nov 27, 2007 22:01 pm Sujet du message:
Je vais suivre ton exemple et faire une synthèse de ma position en quelques
lignes:
* Je pars sur le postulat que je doute de tout parce que je ne peux rien
démontrer.
* Si je ne peux rien démontrer, aucune vérité ne me semble meilleure ou
plus vraisemblable qu'une autre: toutes sont également potentiellement
fausses.
* Puisqu'aucune vérité n'est absolument indubitable, j'en arrive à douter
du principe même de vérité ou de réalité.
* Dans ce contexte, il me faut pourtant décider de ce que je vais faire de
mes dix doigts en ce bas monde, il faut que je me bouge un peu le cul, sinon,
je m'emmerde.
* Puisqu'il me faut agir, je vais faire des paris sur la vérité, adopter
quelques certitudes, et faire comme si celles-ci étaient indubitables -
posséder des valeurs, avoir la foi ou être simplement limité
intellectuellement aide beaucoup dans cette démarche.
* Les vérités potentielles auxquelles je choisis de croire sont les plus
pressantes, celles qui me touchent - illusoirement ou non - de plus près. En
voici quelques unes: il me faut satisfaire mes besoins pour vivre, il me faut
satisfaire mes désirs pour jouir - et j'aime jouir - dans l'absolu autrui
n'existe que dans la mesure où il vient me titiller les fesses - mais il
existe moins que moi, et je me préfère à lui - l'ennui c'est chiant, etc...
* Globalement, j'ai tendance à croire arbitraiement en ce qui s'impose
concrètement à moi ou en ce que je ressens, pour le reste, cela dépend de
mes humeurs et de ma fantaisie.
* Ce en quoi on croit n'est pas important, ce qui importe, c'est de croire. Oh
et encore, si vous ne voulez pas croire, je ne vais pas vous en faire un
fromage.
Dernière édition par Méphistophélès le Mar Nov 27, 2007 22:14 pm; édité 4 fois
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Prométhée
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Posté le: Mar Nov 27, 2007 22:08 pm Sujet du message:
Bon, tu critiques ma critiques formelles de manière formelle. C'est celui qui
dit qui est. J'ai pensé avoir clarifié ma position. C'est véritablement un
bricolage, et tu peux bien dire que mon raisonnement aussi est un bricolage,
j'en ai conscience. Je ne prends pas encore pour un intellectuel. Je suis en
devenir, comme toi.
J'ai beau chercher, je trouve ce raisonnement profondément creux. Je veux
bien prendre le temps de continuer.
Tu fais le pari qu'autrui existe. Ouf. Mais il existe moins que toi, je
continue à dire que c'est léger philosophiquement parlant, mais tu n'es pas
obligé de me croire.
'Plus exactement, en satisfaisant nos besoins, nos désirs et nos pulsions. Si
j’ai faim, je mange. Si j’ai envie d’une chose, je la prends, à moins
que mon intérêt me commande de n’en rien faire, car la satisfaction de ce
désir me priverait de jouissances plus grandes.'
Je n'ai pas dit que mon cercle était dur à briser. Je ne m'y serais pas pris
mieux. Maintenant, tes désirs, tes besoins autant que tes pulsions ne
dépendent-elles pas d'autrui? A moins que tu ne vis comme le bon sauvage de
Rousseau, tout seul et que tu peux prendre, avoir, posséder sans qu'autrui
t'en empêche, ou te gène, ou même soit le centre de ton désir. Bref, je
fais appel à ta grande clairvoyance, puisque j'avais déjà idée de le
faire. Te crois-tu indépendant d'Autrui? Ton raisonnement n'implique-t-il pas
ceci: jouir c'est réaliser mes désirs, la réalisation de mes désirs
dépendent d'autrui, ma jouissance dépend d'autrui. Comme tu veux jouir, tu
dépend d'autrui. Si ton être profond est 'jouissance', alors tu n'existes
pas plus que ce qui te fait exister: Autrui. Et même pire, autrui devient ton
essence. L'ambition, l'amour, l'orgueil, etc. dépendent d'autrui. Si tu n'es
que ça, réalisation de ton ambition pour en jouir, de ton orgueil pour en
jouir, de ton amour pour en jouir, etc. alors autrui existe autant que toi.
Tu voulais une démonstration, voilà. Cette démonstration est le fruit de ta
propre position. Alors tout simplement, je te demande si tu conviens à
l'existence d'Autrui, à l'indispensable existence d'Autrui puisque tu veux
jouir, réaliser tes désirs?
Une fois que nous aurons convenu de ceci, nous pourrons sans doute avancer.
Dernière édition par Prométhée le Mar Nov 27, 2007 22:11 pm; édité 1 fois
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