L'alcool : bien ou mal ?


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Canard-Boulet
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Message Posté le: Mar Sep 12, 2006 19:22 pm    Sujet du message:
je sais pas a combien est la Kro, mais je trouve de la blonde bien bonne a 13€ les 10 litres...(a condition d'aller la chercher en allemagne...)

je me suis trouvé un sauterne de 96 hier, a sortir pour une grande occasion
bionique
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Message Posté le: Mer Fév 18, 2009 14:27 pm    Sujet du message:
Citation:
« Un seul verre d'alcool augmente le risque de cancer »
Le Figaro, Le Monde, Libération

Le Figaro relaie « une mauvaise nouvelle pour tous ceux qui aiment boire, juste un peu ».
Le journal indique en effet que « les Pr Dominique Maraninchi, directeur de l'Institut national du cancer, et Didier Houssin, directeur général de la santé, ont présenté [hier] une brochure destinée aux médecins et consacrée aux recommandations alimentaires pour prévenir le cancer ».
« Ces recommandations […] insistent sur le lien entre alcool et cancer. Environ 10,8 % des cancers chez l'homme et 4,5 % chez la femme sont dus à l'alcool », note le quotidien.
Le Figaro relève notamment que « transformé dans l'organisme en molécule cancérigène, […] un verre d'alcool consommé par jour augmente de 168 % le risque de cancer de la bouche, du pharynx et du larynx, de 28 % le risque de celui de l'œsophage, de 10 % celui du sein et de 9 % celui du côlon ».
Le journal rappelle qu’« un verre d'alcool correspond à 3 centilitres de whisky, à 10 centilitres de vin ou de champagne, 25 centilitres de bière… ».
Le quotidien relève par ailleurs que la brochure de l’Inca « révèle que certains facteurs alimentaires ou du mode de vie réduisent le risque de cancer. L'activité physique (au moins 30 minutes par jour, 5 jours par semaine) est associée à une diminution des cancers du côlon, du sein et de l'utérus ».
« De même, la consommation de fruits et légumes entraîne une réduction des cancers de la bouche, pharynx, larynx, œsophage, estomac, poumon », poursuit Le Figaro.
Le Monde se penche également sur cette brochure, relevant entre autres que « la consommation quotidienne d'au moins 5 fruits et légumes variés et d'aliments riches en fibres diminuent le risque de cancer ».
Le quotidien constate en outre qu’« il est impossible de définir un niveau de consommation d'alcool qui n'ait pas d'effet sur la santé ».
« Il n'est plus question de tolérer 2 verres par jour pour les femmes et 3 pour les hommes », remarque Le Monde, qui explique que « dans l'organisme, le métabolisme de l'éthanol donne des produits provoquant des mutations de l'ADN ».

Revue de presse rédigée par Laurent Frichet - TSAVO PRESSE
Mediscoop
(INCa : Institut National du Cancer)

ce qui est intéressant à savoir c'est si un aliment ou une boisson a plus d'avantages ou plus de méfaits pour la santé. l'alcool, vaut mieux l'éviter car il fait plus de mal que de bien même à petite quantité, contrairement à la viande ou au sel consommés raisonnablement.

Citation:
Dans une brochure destinée aux professionnels de santé, l'Institut national du cancer (INCa) (1) et la direction générale de la santé (France) présentent une mise à jour des connaissances sur les liens entre nutrition et cancer.

Évidemment, au moins 5 fruits et légumes variés par jour et des aliments riches en fibres diminuent le risque de cancer. Il est important de laver les fruits et légumes, voire de les peler, pour éliminer les résidus de pesticides, rappelle l'INCa.



Zéro alcool, c'est la recommandation que réitère l'INCa. La consommation d'alcool est associée à une augmentation du risque de plusieurs cancers : bouche, pharynx et larynx, œsophage, côlon-rectum, sein et foie (de 9 à 168 % par verre consommé par jour, selon les localisations). Le risque est significatif à partir d'une consommation moyenne d'un verre par jour.

La consommation d'alcool est donc déconseillée, quelque soit le type de boisson alcoolisée (vin, bière, spiritueux, ..). La limite, généralement recommandée de 2 verres par jour pour les femmes et 3 pour les hommes, n'est pas justifiée.

Le métabolisme de l'alcool dans l'organisme, libère des produits provoquant des mutations de l'ADN (bagage génétique).
Psychomédia.

(1) L'INCa s'est appuyé sur l'expertise du réseau NACRe (National Alimentation Cancer Recherche) et sur le rapport élaboré en 2007 par le Fonds mondial de recherche contre le cancer (FMRC) et l'Institut américain pour la recherche sur le cancer.

Lire aussi l'article paru hier sur Le Monde : "Bannir l'alcool pour prévenir le risque de cancer".


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Lyriss
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Message Posté le: Mer Fév 18, 2009 16:23 pm    Sujet du message:
Mangez des géraniums et buvez de l'eau de source !
oeildenuit
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Message Posté le: Mer Fév 18, 2009 18:29 pm    Sujet du message:
Ouais voila.
Monsieur Patate
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Message Posté le: Mer Fév 18, 2009 18:31 pm    Sujet du message:
Bionique : t'en fais quoi du paradoxe du Sud-Ouest ?
bionique
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Message Posté le: Mer Fév 18, 2009 19:02 pm    Sujet du message:
un rappel du paradoxe du sud-ouest :

Citation:
Paradoxe français

Le paradoxe français (french paradox) est l'expression qu'emploient les anglophones et les diététiciens pour désigner une apparente contradiction entre la pratique alimentaire des français et leur santé.

Il ne s'agit en fait pas du régime alimentaire de toute la population française [1], mais uniquement de celle du Sud-Ouest. Dans cette partie de la France, en effet, l'alimentation est globalement assez riche en matières grasses (foie gras, confit de canard) et en vins, voire en boissons alcoolisées, alors que la santé globale est assez bonne, que le taux d'infarctus est de seulement 80 pour 100.000 par an, soit 4 fois moins qu'aux États-Unis[2],[3] et que l'espérance de vie est 10 ans plus élevée que dans le nord-est de la France (source : Population et sociétés ).

Explications possibles [modifier]

Plusieurs hypothèses sont actuellement (2005) en concurrence, et d'ailleurs non exclusives les unes des autres :

* La consommation de vin rouge à dose raisonnable (un ou deux verres par jour) préviendrait le développement des maladies cardio-vasculaires. Une hypothèse est que le resvératrol, polyphénol contenu dans certains vins, serait particulièrement protecteur. Plus généralement, l'action potentiellement bénéfique des polyphénols contenus dans le vin rouge est régulièrement mise en avant. De fait, la courbe indiquant le taux de consommation de vin rouge et celui des maladies cardio-vasculaires dans les pays occidentaux a une allure bien linéaire régressive (on dit par boutade qu'il faudrait corriger ces statistiques des personnes qui n'ont pas pu avoir une maladie cardio-vasculaire parce qu'une cirrhose les a tuées avant, mais l'augmentation de longévité ne témoigne pas dans ce sens). Cependant cette théorie fait débat et ce d'autant que d'énormes intérêts économiques sont en jeu. Notamment, la plupart des études qui concluent à un effet protecteur de la consommation d'alcool souffrent d'une erreur méthodologique sérieuse, puisque sont rangés dans la catégorie des abstinents les anciens alcooliques devenus abstinents[4][5]. Quelques études limitent la catégorie des abstinents aux abstinents de toujours et ne retrouvent pas cet effet protecteur. Le petit nombre d'études reposant sur une méthodologie correcte ne permet pas de porter une conclusion définitive sur cette question. Certains craignent par ailleurs que défendre la thèse d'un effet positif du vin encourage une consommation régulière, alors que l'alcool est responsable de nombreuses autres pathologies.

* La viande de volaille (canard, oie...) est certes riche en cholestérol, mais davantage en bon cholestérol (Lipoprotéine de haute densité) qu'en mauvais (LDL).[réf. nécessaire]

* Les oies ou les canards recevraient pour supporter leur gavage des doses importantes d'anticholestérolémiants qui se retrouveraient (?) en partie dans leur viande. Cette information qui n'est ni confirmée ni infirmée fait sans doute partie des légendes urbaines.

* La consommation de poissons, même gras[6] comme la truite, est supérieure dans le sud de la France, et les poissons sont pauvres en LDL et autres hydrates saturés. (C'est un point commun avec l'alimentation des Japonais, gros consommateurs de poisson à bonne longévité).

* La consommation de fruits et légumes frais est également supérieure dans le Sud de la France, ce qui apporte des antioxydants bénéfiques à la préservation de la santé. Globalement l'alimentation y est plus diversifiée.

* Les glucides, et non les lipides, seraient responsables du surpoids et des maladies cardio-vasculaires, comme le suggérait déjà Brillat-Savarin dans sa Physiologie du goût publiée en 1825. Certains mettent en question l'hypothèse lipidique, communément admise, selon laquelle l'excès de consommation de graisses (et le cholestérol) serait le responsable principal des maladies cardio-vasculaires[7].

* La pollution de l'air est moins élevée dans l'Ouest de la France mieux exposé au vent, et avec une concentration urbaine moins élevée, ce qui diminue l'incidence des maladies respiratoires. La plus grande douceur du climat permet aussi une meilleure ventilation des lieux de travail et de vie durant une grande partie de l'année.

* Un autre raison possible est liée à la présence dans les pays du pourtour méditerranéen d'une plante sauvage particulièrement riche en omega-3, le pourpier, qui pourrait contribuer à baisser le risque cardio-vasculaire. "Les poules s'en régalent, comme s'en régalent aussi limaces et autres animalcules, dont les poules en liberté se régalent aussi... "[8]

* Il se peut enfin que davantage de retraités choisissent le Sud-Ouest que le Nord-Est de la France pour profiter de leurs vieux jours, augmentant ainsi encore les statistiques de longévité moyenne dans cette région.
Wikipedia.

faudrait prendre en considération tous les facteurs. ce que je trouve logique c'est qu'avec moins de consommation d'alcool au sud-ouest y aurait encore moins de cancers dans la région, le sud de la france étant effectivement déjà mieux protégé du cancer par rapport au nord, grâce notamment à un meilleur régime alimentaire d'une manière globale, mais sûrement pas grâce à l'alcool.

Citation:
Cancer : le sud de la France mieux protégé que le nord
Source : Destination Santé

Tous les Français ne sont pas égaux devant le cancer. On court davantage de risques au nord qu'au sud. C'est ce que révèle un atlas récemment publié par l’Institut national du Cancer et l'Inserm.

L'Atlas de la mortalité par cancer en France métropolitaine s’appuie sur les fichiers du Centre d’épidémiologie sur les causes médicales de décès (CépiDc), lequel enregistre de façon exhaustive les décès survenus entre 1970 et 2004. Publié par l’Institut national du cancer (INCa) et l’Institut national de la Santé et de la Recherche médicale (Inserm), il met notamment en évidence des disparités régionales très nettes. Ainsi, les populations du nord restent particulièrement vulnérables.

(...)

Les habitudes alimentaires jouent un grand rôle

(...)

Sur le plan géographique, l’Atlas pointe des écarts importants entre les régions. Ainsi le Nord-Ouest et le Nord-Est enregistrent-ils les taux de mortalité les plus élevés. A l’opposé, le Centre-Ouest et le Sud-Ouest montrent le plus faible taux de mortalité. « Cette structuration régionale persistante traduit l’importance des comportements régionaux passé dans les manières de boire, de manger, les rapports au corps et à la médecine » précisent les auteurs.
Futura-Sciences.

A noter que le cancer est la 1ère cause de mortalité dans le pays.
Monsieur Patate
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Message Posté le: Mer Fév 18, 2009 21:18 pm    Sujet du message:
bionique a écrit:
avec moins de consommation d'alcool au sud-ouest y aurait encore moins de cancers dans la région.

La preuve, il semblerait que le vin rouge ait des effets bénéfiques à doses raisonnables. Sans compter le foi gras et autres cochonneries plus grasses les unes que les autres.

Sans considérer Wikipédia comme une source sûre j'attendrai que les spécialistent se mettent d'accord avant d'avoir un avis tranché (et j'avoue que ce paradoxe m'allège la conscience, ce qui m'arrange pour le moment Very Happy ).

PS : Merci pour le copié/collé.
Romulus
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Message Posté le: Jeu Fév 19, 2009 00:14 am    Sujet du message:
De toute façon, j'ai pas l'intention de vivre jusqu'à 90 ans...
bionique
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Message Posté le: Jeu Fév 19, 2009 02:42 am    Sujet du message:
il est vrai qu'une très longue vie est fatiguante, au moins physiquement Smile

Monsieur Patate, je t'en prie Wink
je parlais en fait du cancer et non de l'ischémie cardiaque (*), dûe au dépôt du cholestérol LDL dans la lumière d'artères coronaires. n'oublions aussi pas qu'au sud-ouest est consommée beaucoup de viande blanche et de poisson, riches en bon chlestérol : HDL (qui protège contre le mauvais cholestérol : LDL) par rapport à la viande rouge. avec la volaille et le poisson, il y a aussi moins de risque de cancer, ils en protègeraient même (la localisation colorectale en tout cas). biensûr une quantité de viande rouge reste indispensable sinon bonjour l'anémie ferriprive.

(*) : quoique le rôle du vin rouge dans la prévention de cette ischémie est remis en question.


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Lyriss
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Message Posté le: Jeu Fév 19, 2009 11:38 am    Sujet du message:
Pour moi la question essentielle est : quelle idéologie défends-tu ?

Explique clairement.
Morbidy
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Message Posté le: Jeu Fév 19, 2009 13:39 pm    Sujet du message:
En fait c'est quoi le sujet? il nous fait un cours de sciences sanitaires et sociales c'est ça? Pas besoin d'avoir fait 10ans d'études pour savoir que l'alcool en excès est mauvais , tout comme le tabac, les drogues ou encore la bouffe.
Romulus
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Message Posté le: Jeu Fév 19, 2009 17:37 pm    Sujet du message:
Mais bon vaut mieux un excès de bouffe que pas du tout, sinon tu t'expose à de graves problèmes sanitaires Mauvais ange
oeildenuit
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Message Posté le: Jeu Fév 19, 2009 18:13 pm    Sujet du message:
Aussi. Cool
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Message Posté le: Ven Fév 27, 2009 17:24 pm    Sujet du message:
deux autres articles concernant l'alcool et le cancer chez la femme, datant respectivement d'avril 2008 et de février 2009 :

Citation:
La consommation d’alcool peut augmenter le risque de cancer du sein

2008/04/16
Health Day News

(HealthDay News) – Même une faible consommation d’alcool peut augmenter le risque de cancer du sein, plus particulièrement les cancers du sein à récepteurs d’œstrogène et à récepteurs de progestérone positifs, révèle une nouvelle étude.

Ces résultats, qui doivent être présentés dimanche dans le cadre de la réunion annuelle de l’American Association for Cancer Research, à San Diego, sont corroborés par une deuxième étude établissant un lien entre le risque de cancer du sein et deux gènes impliqués dans le métabolisme de l’alcool.

Les données antérieures laissaient déjà entendre que la consommation d’alcool augmentait le risque de cancer du sein, même si les mécanismes précis n’avaient pas été identifiés.

Dans certaines formes de cancer du sein, les cellules malignes sont dotées de récepteurs qui les rendent sensibles aux hormones comme l’œstrogène. La première étude visait à déterminer si le statut de récepteur d’hormones d’une tumeur influençait le lien entre la consommation d’alcool et le risque de cancer du sein.

Dans le cadre de l’étude, une équipe menée par la docteure Jasmine Lew du U.S. National Cancer Institute a suivi plus de 184 000 femmes post ménopausées sur une période moyenne de sept ans.

Les femmes qui avaient bu en moyenne moins d’un verre d’alcool par jour voyaient leur risques de souffrir du cancer du sein augmenter de 7%, par rapport à celles qui ne buvaient jamais. Les femmes qui buvaient entre un et deux verres quotidiennement voyaient leurs risques augmenter à 32 pourcent et celles qui buvaient en moyenne plus de 3 verres d’alcool par jour voyaient leurs risques augmenter de 51 pourcent.

Mais le risque était essentiellement observé chez les tumeurs dites à récepteurs d’œstrogène - et à récepteurs de progestérone - positifs, qui constituent 70 des cancers du sein. Les chercheurs soupçonnent que l’impact de l’alcool sur l’œstrogène pourrait expliquer son influence sur le cancer du sein.

Le risque ne variait pas selon que les femmes consommaient de la bière, du vin ou des spiritueux, selon l’équipe.

La seconde étude a étudié plus profondément l’existence possible d’autres mécanismes susceptibles d’expliquer comment la consommation d’alcool augmentait le risque de cancer.

« Depuis des années, nous savons qu’il existe en lien entre la consommation d’alcool et le risque de cancer du sein, mais personne ne sait encore quels en sont les mécanismes biologiques sous-jacents, soutient le docteur Catalin Marian, l’auteur responsable de l’étude et directeur de la recherche en oncologie du Lombardi Comprehensive Cancer Center de l’Université Georgetown à Washington, D.C. Il était donc logique de procéder à l’analyse des gènes responsables du métabolisme de l’alcool. »

En effet, deux de ces gènes, l’ADH1B et l’ADH1C, doubleraient le risque de développer un cancer du sein.

Mais l’étude n’a pas établi un lien de cause à effet absolu. « Il existe un lien, soutient Marian. Ce type d’étude sert à élaborer des hypothèses. Il ne permet toutefois pas d’arriver à une conclusion définitive. D’autres études devront reproduire cette expérience afin de confirmer notre découverte. »

Un autre chercheur rappelle qu’il faut faire preuve de prudence dans l’interprétation des résultats de ces deux études.

« Il est encore trop tôt pour utiliser les résultats de ces études dans un environnement clinique ou pour lancer un message de santé publique », soutient le docteur Peter Shields, co-auteur de l’étude sur les gènes et directeur adjoint du Lombardi Comprehensive Cancer Center.

Cependant, il ajoute que ces résultats « constituent un réelle avancée scientifique et, si d’autres études les confirment, ils pourraient alors se révéler très utiles d’un point de vue clinique. »



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Citation:
La consommation d’alcool des femmes entre deux âges augmente leur risque de cancer

2009/02/26
Health Day News
D’après un article original du HealthDay News

(HealthDay News) - Une étude portant sur plus d’un million de femmes entre deux âges a établi que même la consommation modérée d’alcool augmentait leur risque de cancer, notamment ceux du sein et du foie.

« Même la consommation d’une quantité relativement faible d’alcool - environ une consommation par jour - augmente leur risque de souffrir du cancer, affirme la chercheure responsable de l’étude Naomi Allen, du département d’épidémiologie du cancer de l’Université d’Oxford, au Royaume-Uni. Comme les femmes sont nombreuses à consommer régulièrement de l’alcool en petites quantités et comme l’essentiel de l’augmentation du risque concerne le cancer du sein, le risque associé à la consommation d’alcool revêt une importance toute particulière pour les femmes. »

En fait, l’étude a découvert que la consommation modérée d’alcool était responsable de 13 pour cent des cancers du sein, du foie, du rectum, de l’appareil respiratoire supérieur et de l’appareil digestif des femmes.

L’association entre la consommation modérée d’alcool et le cancer du sein chez les femmes est bien connue, rappellent les chercheurs. Mais ce qui est nouveau, selon eux, c’est la découverte que même la consommation d’une faible quantité d’alcool peut augmenter chez les femmes le risque de développer le cancer du foie et du rectum. Chez les femmes qui fument, les cancers de la bouche et de la gorge ont également été liés à une consommation élevée d’alcool.

L’article est publié dans l’édition en ligne du 24 février du Journal of the National Cancer Institute.

Dans le cadre de l’étude, l’équipe d’Allen a recueilli des données auprès de plus de 1,2 millions de femmes britanniques entre deux âges, qui participaient à la Million Women Study. Les chercheurs se sont servi de l’information contenue dans les National Health Service Central Registries pour identifier les causes de cancer chez ces femmes.

Dans l’ensemble, les femmes ayant participé à l’étude consommaient environ une consommation par jour. Un plus petit pourcentage d’entre elles consommait trois verres ou plus quotidiennement, ont établi les chercheurs. Sur la période de suivi de plus de 7 ans, 68 775 femmes ont développé un cancer.

« Ces résultats sont solides et la consommation d’alcool a été évaluée plusieurs fois avant que ces femmes ne reçoivent un diagnostic de cancer, ce qui confirme la fiabilité de ces estimations », juge Allen.

De manière générale, le risque de cancer augmentait quand la consommation d’alcool augmentait aussi. Le type d’alcool consommé n’a pas semblé faire de différence.

Les femmes qui buvaient et qui fumaient également couraient de plus grands risques de souffrir de cancers de la cavité orale et du pharynx, de l’œsophage et du larynx, ont découvert les chercheurs.

L’étude avance « que dans les pays développés, où les femmes consomment généralement de l’alcool en quantités plutôt faibles ou modérées, nous estimons que pour chaque verre supplémentaire bu chaque jour, on diagnostique environ 15 nouveaux cas de cancers du sein, du foie, du rectum, de la bouche et de la gorge par tranche de 1 000 femmes de moins de 75 ans, explique Allen. Le risque augmente surtout à cause du cancer du sein. »

Susan M. Gapstur, vice-présidente du département d’épidémiologie de l’American Cancer Society, estime que les résultats confirment et dépassent ceux des études antérieures réalisées auprès d’hommes et de plus petits groupes de femmes.

Mais elle juge que plusieurs questions restent sans réponse. « Par exemple, les chercheurs restent préoccupés par les habitudes de consommation d’alcool des gens, soutient Gapstur. Il n’est pas évident que la personne qui boit plusieurs verres de vin un soir dans la semaine coure le même risque que celle qui boit un verre de vin tous les soirs avec son repas. De plus, les effets de la réduction et de la cessation de la consommation d’alcool sur le risque de cancer ne sont pas clairs. »

L’American Cancer Society recommande aux femmes de ne pas consommer plus d’un verre d’alcool par jour et aux hommes de ne pas en consommer plus de deux, explique Gapstur.
Cependant, de nombreuses études ont laissé entendre que l’alcool, le vin rouge en particulier, pourrait contribuer à la prévention des maladies cardiaques - ce qui complique la prise de décisions se rapportant à la consommation d’alcool et à la santé.

« Si vous ne buvez pas, vous n’avez aucune raison de commencer, assure Gapstur. Cependant, à la lumière des résultats de la Million Women Study, les femmes qui se préoccupent de leur risque de cancer par rapport à leur risque de maladie cardiovasculaire pourraient avoir envie de discuter des risques et des avantages potentiels d’une faible consommation d’alcool auprès de leurs fournisseurs de soins de santé. »

Dans un éditorial accompagnant l’article dans le journal, le docteur Michael Lauer, directeur du Division of Prevention and Population Sciences du U.S. National Heart, Lung and Blood Institute, croit que le risque de cancer pourrait peser plus lourd dans la balance que tous les avantages que l’on prête à l’alcool, dès qu’il est question de maladie cardiaque.

« Les personnes qui ne boivent pas ne devraient pas commencer à boire pour prévenir les maladies cardiaques et celles qui boivent devraient discuter de leur consommation avec leur médecin, soutient-il. Et ce faisant, elles devraient penser à d’autres conditions qu’aux maladies cardiaques. On ne peut pas se contenter de réfléchir en termes de maladies cardiaques. »

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Dernière édition par bionique le Ven Fév 27, 2009 17:36 pm; édité 2 fois
Morbidy
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Message Posté le: Ven Fév 27, 2009 17:32 pm    Sujet du message:
Cool .

Merci d'enrichir notre pauvre culture générale, et nos pauvres connaissances sur les risques de l'alcool .
gokun_33
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Message Posté le: Ven Fév 27, 2009 17:34 pm    Sujet du message:
Merci , au moins comme sa on et sur de ce que l'on fait , tous a étias dit je pense non ?
Lyriss
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Message Posté le: Ven Fév 27, 2009 17:34 pm    Sujet du message:
On m'aurait menti ? Mr. Green
Invité








Message Posté le: Ven Fév 27, 2009 17:39 pm    Sujet du message:
L'alcool, c'est mal.
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Message Posté le: Ven Fév 27, 2009 17:57 pm    Sujet du message:
les résultats de l'INCa ont été critiqués dernièrement (l'on a essayé de discréditer les scientifiques français en cherchant un lien de leur travail avec la politique), mais ceux de la dernière étude au royaume-uni vont en faveur, et peut-être que d'autres viendront.

bref, c'est la notion qu'une faible quantité augmente le risque qui est nouvelle, et qui ne doit pas être évidente pour tout le monde, vu que même à ce niveau la balance penche vers le côté négatif de la consommation des boissons éthyliques.
Lyriss
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Message Posté le: Ven Fév 27, 2009 18:01 pm    Sujet du message:
Tu nous as toujours pas expliqué ou tu voulais en venir ...

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