Lyse
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Posté le: Mar Déc 20, 2005 15:26 pm Sujet du message: Freud et le bonheur
Bonjour à tous!
Je travaille sur un texte de Freud en ce moment, qui traite du bonheur et du
malheur... Je me demandais si vous pouviez vérifier mes premières
réflexions
Je me pose aussi quelques questions pour le commentaire, mais je suis pas
certaine de leur pertinence.
Merci beaucoup à vous!
Texte:
Ce qu’on nomme bonheur, au sens le plus strict, résulte d’une
satisfaction plutôt soudaine des besoins ayant atteint une haute tension, et
n’est possible de par sa nature que sous forme de phénomène épisodique.
Toute persistance d’une situation qu’a fait désirer le principe de
plaisir n’engendre qu’un bien-être assez tiède ; nous sommes ainsi faits
que seul le contraste est capable de nous dispenser une jouissance intense,
alors que l’état en lui-même ne nous en procure que très peu[1]. Ainsi
nos facultés de bonheur sont déjà limitées par notre constitution. Or, il
nous est beaucoup moins difficile de faire l’expérience du malheur. La
souffrance nous menace de trois côtés : dans notre propre corps qui,
destiné à la déchéance et à la dissolution, ne peut même se passer de
ces signaux d’alarme que constituent la douleur et l’angoisse ; du côté
du monde extérieur, lequel dispose de forces invincibles et inexorables pour
s’acharner contre nous et nous anéantir ; la troisième menace enfin
provient de nos rapports avec les autres êtres humains. La souffrance issue
de cette source nous est plus dure peut-être que tout autre ; nous sommes
enclins à la considérer comme un accessoire en quelque sorte superflu, bien
qu’elle n’appartienne pas moins à notre sort et soit aussi inévitable
que celle dont l’origine est autre.
Malaise dans la civilisation chap. 2.
Explication:
Le texte se structure autour de deux parties: Freud définit le bonheur comme
un état provisoire. Mais ce qui est important, c'est qu'il pense que l'homme
peut atteindre et prétendre au bonheur, même si celui-ci est fugace: le
bonheur n'est pas une utopie mais une réalité.
Le bonheur ne persiste pas: il euh..."clignote" : ) : c'est à dire qu'il
arrive brutalement après la satisfaction des besoins, ou désirs, puis
s'éteint. Le bonheur ne réside pas dans l'acte lui même, mais dans
l'attente, dans le ...contraste. Ce mot n'est pas facile à comprendre... Il
marquerait le passage brutal du noir au blanc, donc du malheur au bonheur?
Ce serait donc dans la surprise que l'homme trouverait son bonheur?
En tout cas, la prédominance du malheur n'est pas remise en cause: la peur de
la mort, les signes de vieillesse, les forces de la Nature, que l'Homme doit
subir, rien n'y manque. l'homme est menacé au niveau spirituel aussi bien que
matériel (angoisse et dissolution). Il se nuit même à lui même, avec
autant, sinon plus de force que les autres sources de souffrance. Et cette
souffrnace née des rapports humains est souvent négligée: parce qu'il croit
qu'il peut agir dessus, étant donné qu'il en fait partie en quelque sorte,
l'hommela considère comme accessoire, donc maîtrisable et moins dangereuse.
Je réfléchirai pourquoi.
Dans le commentaire, il y a tellment de questions a poser qu'on ne sait plus
quoi choisir... Il me faut pourtant un angle d'attaque:)
Dans quelle mesure le désir d'etre heureux nous empêche t-il de l'etre ? N'y
a-t-il de bonheur de que dans l'instant ? N'y a t-il de bonheur que par
opposition au malheur? Les hommes seraient-ils plus heureux s'ils vivaient
dans l'isolement ou la solitude ? Le gonheur peut t-il résider dans le
désir? Etre heureux est- ce assouvir tous ses désirs ? et j'en oublie...
Merci beaucoup de vérifier ces petites réflexions pour ne pas que je me
perde dans toutes ces notions...
Lyse
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Lyse
Petit nouveau

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Posté le: Mar Déc 20, 2005 15:27 pm Sujet du message:
Le message peut paraître long comme ca mais c'est parce que j'ai déjà
commencé le travail!
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beaudoin
De passage

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Posté le: Mer Nov 23, 2011 19:15 pm Sujet du message: Re: Freud et le bonheur
Lyse a
écrit: | Bonjour à tous!
Je travaille sur un texte de Freud en ce moment, qui traite du bonheur et du
malheur... Je me demandais si vous pouviez vérifier mes premières
réflexions
Je me pose aussi quelques questions pour le commentaire, mais je suis pas
certaine de leur pertinence.
Merci beaucoup à vous!
Texte:
Ce qu’on nomme bonheur, au sens le plus strict, résulte d’une
satisfaction plutôt soudaine des besoins ayant atteint une haute tension, et
n’est possible de par sa nature que sous forme de phénomène épisodique.
Toute persistance d’une situation qu’a fait désirer le principe de
plaisir n’engendre qu’un bien-être assez tiède ; nous sommes ainsi faits
que seul le contraste est capable de nous dispenser une jouissance intense,
alors que l’état en lui-même ne nous en procure que très peu[1]. Ainsi
nos facultés de bonheur sont déjà limitées par notre constitution. Or, il
nous est beaucoup moins difficile de faire l’expérience du malheur. La
souffrance nous menace de trois côtés : dans notre propre corps qui,
destiné à la déchéance et à la dissolution, ne peut même se passer de
ces signaux d’alarme que constituent la douleur et l’angoisse ; du côté
du monde extérieur, lequel dispose de forces invincibles et inexorables pour
s’acharner contre nous et nous anéantir ; la troisième menace enfin
provient de nos rapports avec les autres êtres humains. La souffrance issue
de cette source nous est plus dure peut-être que tout autre ; nous sommes
enclins à la considérer comme un accessoire en quelque sorte superflu, bien
qu’elle n’appartienne pas moins à notre sort et soit aussi inévitable
que celle dont l’origine est autre.
Malaise dans la civilisation chap. 2.
Explication:
Le texte se structure autour de deux parties: Freud définit le bonheur comme
un état provisoire. Mais ce qui est important, c'est qu'il pense que l'homme
peut atteindre et prétendre au bonheur, même si celui-ci est fugace: le
bonheur n'est pas une utopie mais une réalité.
Le bonheur ne persiste pas: il euh..."clignote" : ) : c'est à dire qu'il
arrive brutalement après la satisfaction des besoins, ou désirs, puis
s'éteint. Le bonheur ne réside pas dans l'acte lui même, mais dans
l'attente, dans le ...contraste. Ce mot n'est pas facile à comprendre... Il
marquerait le passage brutal du noir au blanc, donc du malheur au bonheur?
Ce serait donc dans la surprise que l'homme trouverait son bonheur?
En tout cas, la prédominance du malheur n'est pas remise en cause: la peur de
la mort, les signes de vieillesse, les forces de la Nature, que l'Homme doit
subir, rien n'y manque. l'homme est menacé au niveau spirituel aussi bien que
matériel (angoisse et dissolution). Il se nuit même à lui même, avec
autant, sinon plus de force que les autres sources de souffrance. Et cette
souffrnace née des rapports humains est souvent négligée: parce qu'il croit
qu'il peut agir dessus, étant donné qu'il en fait partie en quelque sorte,
l'hommela considère comme accessoire, donc maîtrisable et moins dangereuse.
Je réfléchirai pourquoi.
Dans le commentaire, il y a tellment de questions a poser qu'on ne sait plus
quoi choisir... Il me faut pourtant un angle d'attaque:)
Dans quelle mesure le désir d'etre heureux nous empêche t-il de l'etre ? N'y
a-t-il de bonheur de que dans l'instant ? N'y a t-il de bonheur que par
opposition au malheur? Les hommes seraient-ils plus heureux s'ils vivaient
dans l'isolement ou la solitude ? Le gonheur peut t-il résider dans le
désir? Etre heureux est- ce assouvir tous ses désirs ? et j'en oublie...
Merci beaucoup de vérifier ces petites réflexions pour ne pas que je me
perde dans toutes ces notions...
Lyse |
juste mon point de vue il n'engage que moi.
le bonheur,
Vaste sujet !
Ou trouver le bonheur ! Ou se cache t'il ? Se mesure t'il ? Pouvons nous
le quantifier ?, pouvons nous agir sur le bonheur ?
Nous cherchons tous le bonheur durable mais quoique l'on face, obligé de
constater et d'admettre que nos vies sont comme des montagnes russes !!
qu'est-ce qui fait que c'est ainsi ? Et non : Pourquoi est-ce ainsi ?
La question me paraît pertinante !
Dans le pourquoi est-ce ainsi nous cherchons à fuir la souffrance, la peur,
l'angoisse, le malheur, les conflits ! Nous cherchons une issue, une voie ,
un chemin qui nous menera au bonheur !
Mais c'est l'illusion car toutes recherches fait obstacle a la découverte de
ce qui est !
Le savoir, les connaissances, les expériences font barrage à la réalité de
ce qui est dans la réalité
La recherche du bonheur démontre l'adhésion pleine et entière à l'illusion
car du point d evue empirique c'est du domaine de l'impossible, car toutes
recherches est liées au désir de trouver, donc soumis au mental ,
la notion même de recherche de bonheur pose d'abord un problème car la
recherche est une fuite de sa tragique réalité,
dans le désir de trouver le bonheur il y a le conflit ! Le conflit c'est le
désir,
le désir crée le sujet pensant ,
le désir est recherche de satisfaction ou l'évitement d'une insatisfaction
ou autrement dis recherche de bonheur !
Penser trouver le bonheur durable au travers d'une realisation quelqu'elle
soit est illusoire,
faire ce que l'on désir, se réaliser professionnellement ou dans sa vie
amoureuse reste l'action de la pensée qui désir une satisfaction ou
recherche de bonheur
Bien sur, se réaliser apporte une satisfaction ! Un certain bien être, une
forme de bonheur mais tout ceci reste du domaine de l'éphémaire et de
l'illusion car engendré par le mental qui désir,
le Désir crée la division, le vide en nous,
Nous tentons de recoller les morceaux par l'action de la pensée qui cherche
le bonheur ,
la pensée déclanche le désir d'obtenir du plaisir, le bonheur,
la recherche du bonheur indique que la réalité est insatisfaisante,
En faite la recherche du bonheur reste un substitue , il indique
l'imcompréhension de soi car la recherche fait barrage a l'accés de ce qui
est et ne mêne pas a la comprehension,
le bonheur ne demande en fait que de satisfaire nos besoins fondammentaux «
naturels et nécessaires », kant dis ! Il n'est pas possible de suivre
la loi moral donc mental dans tout en recherchant le bonheur,
notre mental est puissant, nous avons tous le pouvoir de créer mentallement
des situations multiples,
si je me fixe une trajectoire de vie professionnelle et si je réussis dans
cette action j'en éprouverais une satisfaction ou du bonheur, c'est
incontestable,
j'en éprouverais du bonheur parce que ma réussite sera en accord avec mon
idée,
ce bonheur est t'il réel ? Rationnel ? Non bien sur ,
contrer ses peurs pour réussir !
On ne peut se soustraire de ses peurs, c'est impossible, on peut les
éviters, les ignorer momentannement , les enfermer dans une petite boite
d'un geste symbolique ,ou les fuires mais on ne peut se soustraire de ce que
l'on fabrique soit même , on peut juste les comprendres et c'est de cette
comprehension que nait le bonheur durable,
enfermer ses peurs et ses angoisses dans une petite boite « en geste
symbolique » aide a s'en dégager pour éviter la souffrance et l'angoisse,
ce geste permet la survie psychologique mais l'action créée sur la base du
désir de trouver une satisfaction ne permet pas de comprendre la peur et
surtout ce qui la crée,
derrière la peur se cache le désir dans toute sa splandeur, rayonnant
d'ardentes immages illusoires,
Dans la recherche du bonheur, ce n'est pas le bonheur qui est en cause, ni
l'autre, mais la recherche, tout comme l'amour vrai, l'amour ne se cherche
pas, l'amour « est » tout simplement dans l'instant,
l'amour tout comme le bonheur ne se trouve pas dans le passé, dans le futur,
mais nait de la comprehension de soi ,
Personnellement je fais ce que je veux dans ma vie professionnelle et j'en
éprouve beaucoup de satisfaction et de bonheur mais je me suis appercu que ce
bonheur était et reste éphémaire,
dans ce principe , il faut toujours et sans cesse créer des actes liés a
l'idée pour éviter une insatisfaction ,
j'avais cette certitude que faire ce que l'on voulais permettait d'acceder au
bonheur durable ,
illusion et tromperie de la pensée, voilà ce que j'ai découvert par une
écoute attentive de moi-même,
je dirais que le bonheur est un état d'esprit ,
il nait de la comprehension de soi-même ,
toutes recherches de bonheur reste le fruit du désir et le désir « la
pensée » crée le sujet pensant,
affronter ses peurs, ou les fuires reste le fruit du désir !
Se réaliser d'une certaines façon reste le fruit du désir !
Vouloir exister reste le fruit du desir !
La recherche sans cesse ,du bonheur, d'expériences, c'est nos montagnes
russes !!! elles se construisent sur le désir d'exister,
Dans ce contexte on tourne en rond, nous sommes comme un chien qui se cours
après la queue ,
c'est le désir qui est le problème !
Nous cherchons le bonheur a travers nos actes ou nos relation alors qu'il est
en nous,
Le désir est le fruit de la pensée ! La pensée est le moi et le moi est
inconstant ,
le moi est montagnes russes ! Tantôt haut, tantôt bas !
L'idée est le moi, la peur est le moi, le désir est le moi donc montagne
russes !
Je suis peurs, désirs, angoisses, montagnes russes,
je ne peut me soustraire de ce que je crée moi-même,, Je suis le tout,
Alors comment trouver le bonheur durable dans ce qui est montagne
russes ???????
vous avez la réponse ?
La question a se poser est qu'est ce qui fait que c'est ainsi ! Et non
pourquoi c'est ainsi,
Vous connaissez la fameuse phrase bien sur ! « être » = c'est ne pas
être,
vouloir être heureux = le réslutat = c'est ne pas être heureux !
Vouloir exister =c 'est ne pas exister,
pour être, pour être heureux, pour exister il faut cesser de vouloir car le
désir crée son contraire,
La recherche du bonheur indique qu'il nous manque quelque chose !
Et ce quelque chose est la comprehension de nous même,
l'incomprehension de soi fait naitre le désir de trouver,
mais le désir crée le sujet pensant et la pensée divise ce qui est de la
réalité,
la pensée est le mental et le mental est le lieux de stockage des images,
le mental est la somme du connu, le moi,
le connu est ce qui est mort, c'est le passé, il ne reste que des images en
souvenir,
alors comment trouver l'inconnu, le bonheur , dans l'inconnu ?
C'est l'illusion ou en d'autres termes : le conflit « les montagnes
russes »,
Dans une émission, terre inconnu, un homme vie sa solitude pendant 1 mois
dans la tundra , et il est heureux a s'en faire pété les zigosmatiques,
,,,,,,,observez !!
et pourtant il est seul , et il « est » pleinement heureux, c'est
flagrand,
il est seul mais pas seul car avec lui-même,
le bonheur est affaire de solitude,
rien ne vient de l'autre tout se passe en soi,
et on ne peut partager avec l'autre que ce que l'on a en soi,
si l'on est confu , nos relations et choix de vie seront confus,
c'est une projection mental,
Suivre une trajectoire de vie apporte bien sur le bonheur mais nous enferme
dans l'idée que l'on se fait du bonheur,
nous sommes de ce fait soumis a l'idée, l'idée devient plus importante que
l'homme,
l'idée, le mental devient plus important que notre créativité, c'est un
troc, c'est une non-liberté,
Alors comment être heureux sans libre-arbitre ?? est-ce du domaine du
possible ??
la liberté, le libre arbitre est un besoin fondammental dans vie de l'homme,
il faut partie des besoins , « pyramide de MASLOOW », un vrai besoin
ce besoin dois être comblé, sinon c'est le conflit en soi,
il fait partie de notre individualité, notre originalité, notre
créativité, c'est l'esprit subjectif,
la recherche est le manque, le vide,
la recherche du bonheur quant à elle est liée a l'idée que l'on se fait du
bonheur,
dans la recherche du bonheur il y réside le problème, c'est tenter de fuir
le vide,
c'est la façon d'on on percois le problème qui est le problème,
l'idée, donc le mental enferme, c'est de l'ordre du moi, de notre
personnalité donc de l'esprit objectif, l'illusion, voilà pourquoi, dans
tout actes engendrés sur l'idée, nous souffrons t'en et que nous sommes
montagne russes,
le désir est autorité, le mental est autorité, la pensée est autorité,
|
beaudoin
De passage

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Messages: 60
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Posté le: Jeu Nov 24, 2011 10:21 am Sujet du message:
un complément en esperant vous avoir quelques peu aidé.
pour répondre a cette question.
Dans qu'elle mesure le désir d'être heureux nous empêche t 'il de
l'être ?
Et bien le problème réside dans la question,
c'est le désir le problème,
car le désir est une construction mental ,
en quelque sorte le Désir est contre nature ,
pour être rationnel ,
« être » c'est ne pas être donc désirez être , c'est ne pas
être,
rechercher le bonheur ou désirer être heureux ; la construction mental est
identique, c'est à dire engendré par le mental qui désir,
et le désir crée son propre contraire ,
soit : désirer être heureux rend malheureux ,
qu'est qui fait que : le désir crée son contraire ??
parce que le désir, la pensée, le mental, reste la création de l'homme,
le désir est illusion car construit sur des images en souvenir, il est
construit sur le passé donc ce qui est mort,
il faut rappeler que le passé et le futur n'existe pas dans la réalité de
la vie, c'est une construction mental, la pensée est division, elle divise
l'instant,
Nous sommes tous en quête d authentique, de vrai, de stabilité, de
félicité,
Nous avons tous en nous ce tout , il faut le découvrir et pour le faire
naitre en nous il nous faut au préalable comprendre le désir et ce qu'il
engendre en nous ,
La Nature, l'intelligence universelle à créée la vie,
la vie est partout autour de nous et en nous, dans chaque individu mais aussi
dans chaque arbre, animal, fleur, brindille, c'est incontestable,
le vie est authentique , elle est vrai dans l'instant , vous me suivez ??
cette intelligence universelle est en nous , elle est la garante de notre
authenticité, de notre vie dans le vrai : la réalité, notre réalité,
notre créativité, notre authenticité,
l'homme, l'individu, l'humain, entre dans le cadre du vrai, la créativité,
En conséquence, cette force de vie protectrice, garante du vrai, mettra tout
en œuvre pour abolir le faux ,
La vie, donc l'authenticité, se trouve dans le présent, dans le
maintenant,
et nul par ailleurs,
le désir est une représentation mental, une projection mental, un substitue
a la comprehension de soi,
le désir devra être abolie car engendré par la pensée qui nous projette
dans le temps, car la pensée est temporelle,
la pensée représente la personnalité, une force engendrée par l'homme
dans l'idée que l'on se fait du bonheur « le désir » l'idée devient
plus importante que l'homme, l'omme passe au second plan,
l'homme dans l'idée se crée sa propre force destructrice car il vat à
l'encontre de sa créativité,
il bataille contre l'intelligence universelle qui est le garant de sa vie en
lui ,
imaginez le tiraillement en soi !!!!!!!
en toute logique, la nature reprendra le dessus de la pensée et fera barrage
au désir,
pour mieux comprendre le mouvement il faut remonter le temps,
remonter à des millions d'années lorsque l'homme a cesser d'être nomade,
lorsqu'il se sédentarisa et commença à construire son habrit, à stocker sa
nourriture et à posséder des biens,
tout commence ici, le mental, la personnalité prends naissance ici dans la
possession, car le désir est possession,
le désir est objectif, il est de l'ordre de la convoitise donc contre
nature,
c'est le début du conditionnement de l'homme et le début de sa destruction
psychologique, la perte de son authenticité « le paradox » ,
donc le bonheur , l'amour, la joie, la compassion , nait de la comprehension
de cette réalité,
|
XxLuciolexX
Suprème actif


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Posté le: Dim Jan 08, 2012 23:39 pm Sujet du message:
En fait, il m'a fallut un moment pour assimiler le désir comme l'opposé du
bonheur.
J'commence à comprendre, en gros on pourrait se satisfaire de rien, juste de
vivre.
Par contre une idée complétement fausse que tu balances:
"le désir est objectif, il est de l'ordre de la convoitise donc contre
nature"
le désir est totalement subjectif et la convoitise, comme en parle Rousseau,
est dans la nature de l'homme à partir du moment où celui-ci vi en
société.
En gros, nous sommes des produits de société et on désire la réussite
social et economique.
Pourtant ces deux objectif ne fournissent que des conditions "idéales" sans
avoir de lien direct avec le bonheur.
En fait si je devais dire à quel moment on atteint le bonheur, c'est les
instants où l'on oubli nos désirs et nos besoins pour être seulement
réceptif au monde et aux personnes qui nous entourent.
|
Sweetie Des Arts
Mister Genaisse 2013

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Posté le: Dim Jan 08, 2012 23:43 pm Sujet du message:
XxLuciolexX a
écrit: | En fait, il m'a fallut
un moment pour assimiler le désir comme l'opposé du bonheur.
J'commence à comprendre, en gros on pourrait se satisfaire de rien, juste de
vivre. |
Se satisfaire de tout plutôt, non ?
|
Fromthesouth
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Localisation: Bastia, sur un caillou paumé
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Posté le: Lun Jan 09, 2012 00:04 am Sujet du message:
"Se satisfaire de tout, juste de vivre" ça ne veut rien dire... ça serait
plutôt "on pourrait se satisfaire simplement de vivre", non ?
|
Sweetie Des Arts
Mister Genaisse 2013

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Posté le: Lun Jan 09, 2012 00:05 am Sujet du message:
Non.
|
Fromthesouth
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Posté le: Lun Jan 09, 2012 00:08 am Sujet du message:
Alors ça ne veut rien dire. "se satisafire de tout" implique tout, avec le "juste de vivre" derrière qui
implique une seule possibilité, la phrase en elle même n'a pas de sens.
|
Sweetie Des Arts
Mister Genaisse 2013

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Posté le: Lun Jan 09, 2012 00:16 am Sujet du message:
De deux choses l'une, soit vivre consiste uniquement à exister et être
vivant, ce qui est correcte sémantiquement mais n'aura jamais rien à voir
avec ce que j'entends en parlant de vivre, soit je n'ai jamais parlé de
vivre.
|
Fromthesouth
Admin

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Localisation: Bastia, sur un caillou paumé
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Posté le: Lun Jan 09, 2012 00:23 am Sujet du message:
La tournure de ton post suggère de remplacer le "rien" par "tout" (à cause
du "plutôt"). Si c'est une autre idée que tu avances il aurait fallu la
présenter autrement. Je ne discutais pas le fond, je m'interrogeais sur la
forme, mais c'est pas grave
|
Sweetie Des Arts
Mister Genaisse 2013

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Posté le: Lun Jan 09, 2012 00:28 am Sujet du message:
Ah, je vois.
|
Exist@ncE
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Inscrit le: 19 Mai 2010
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Posté le: Lun Jan 09, 2012 00:37 am Sujet du message:
FromTheSouth a
écrit: | Je ne discutais pas le
fond, je m'interrogeais sur la forme, mais c'est pas grave  |
La première chose lorsqu'on se sait un tant soit peu HS est de le signaler,
comme ça on évite à son interlocuteur d'avoir à faire l'effort de se
replonger sérieusement dans une problématique pour une question de
vocabulaire.
Et ça évite de baisser dans l'estime de son interlocuteur si ça ne lui à
servi à rien lui non plus.
Je dis ça ... Je dis rien.
|
Sweetie Des Arts
Mister Genaisse 2013

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Posté le: Lun Jan 09, 2012 00:41 am Sujet du message:
Tu es mon satan tentateur Exist@nce, de ce que l'on se déteste d'aimer.
|
Fromthesouth
Admin

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Localisation: Bastia, sur un caillou paumé
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Posté le: Lun Jan 09, 2012 08:07 am Sujet du message:
@Exist@nce : en fait je voulais discuter du fond mais comme "la tournure de
son post suggérait de remplacer un mot par un autre", le fond lui-même
n'avait plus de sens. Je voulais donc comprendre la forme pour le comprendre
lui et ainsi répondre en connaissance de cause.
|
Sweetie Des Arts
Mister Genaisse 2013

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Posté le: Lun Jan 09, 2012 08:26 am Sujet du message:
Se satisfaire de tout, donc. Point.
|
beaudoin
De passage

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Posté le: Lun Jan 09, 2012 10:28 am Sujet du message:
XxLuciolexX a
écrit: | En fait, il m'a fallut
un moment pour assimiler le désir comme l'opposé du bonheur.
J'commence à comprendre, en gros on pourrait se satisfaire de rien, juste de
vivre.
Par contre une idée complétement fausse que tu balances:
"le désir est objectif, il est de l'ordre de la convoitise donc contre
nature"
le désir est totalement subjectif et la convoitise, comme en parle Rousseau,
est dans la nature de l'homme à partir du moment où celui-ci vi en
société.
En gros, nous sommes des produits de société et on désire la réussite
social et economique.
Pourtant ces deux objectif ne fournissent que des conditions "idéales" sans
avoir de lien direct avec le bonheur.
En fait si je devais dire à quel moment on atteint le bonheur, c'est les
instants où l'on oubli nos désirs et nos besoins pour être seulement
réceptif au monde et aux personnes qui nous entourent. |
Bonjour.
oui tout a fait le désir fait obstacle au bonheur.
le bonheur c'est se satisfaire de rien !
ce qui reviens a dire "être" c'est ne pas être!
toutes actions liées au desir de trouver une satisfaction reste objectif!
dans ce contexte l'objet du désir c'est de trouver une satisfaction.
c'est ce désir liée à l'idée de trouver quelques chose qui est
destructeur.
le désir d'on parle rousseau est un désir de création tourné vers les
élans créateur de l'individu . désir de créer sans pour autant attendre
un résultat satisfaisant. se contenter de son désir de création sans but,
donc se contanter du rien . dans ce cas le désir est subjectif et
création.
le bonheur trouve sa place dans l'inconnu, dans le rien.
et dire se contenter de tout n'a aucun sens .
dire que nous sommes des produits de société reste une erreur fondammental
et source de conflits .
c'est dire que c'est la société qui fait les hommes !!
c'est se déresponsabiliter et rejeter son incompréhension sur la société.
hors je crois savoir que la nature n'a pas engendré la société.
mais que la sociéte reste la construction psychologique et matériel de
l'homme.
c'est l'homme qui à créé la société et non l'inverse.
c'est bien là l'erreur d'interprétation "" éducation nationnal"" laisse
entendre que c'est la nation qui éduque et construit l'homme !
les moutons sont placés sous le joug du berger, c'est plus facile !!!!!!!!
c'est une façon de noyer le poisson.
je vous site
"En fait si je devais dire à quel moment on atteint le bonheur, c'est les
instants où l'on oubli nos désirs et nos besoins pour être seulement
réceptif au monde et aux personnes qui nous entourent"
c'est juste, ici la relation est direct et subjective , il n'y a plus d'image
la relation n'est plus d'image a image mais d'individu à individu
ici l'homme et la pensée retrouve sa juste place.
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beaudoin
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beaudoin
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Posté le: Lun Jan 09, 2012 10:45 am Sujet du message:
XxLuciolexX a
écrit: | En fait, il m'a fallut
un moment pour assimiler le désir comme l'opposé du bonheur.
J'commence à comprendre, en gros on pourrait se satisfaire de rien, juste de
vivre.
Par contre une idée complétement fausse que tu balances:
"le désir est objectif, il est de l'ordre de la convoitise donc contre
nature"
le désir est totalement subjectif et la convoitise, comme en parle Rousseau,
est dans la nature de l'homme à partir du moment où celui-ci vi en
société.
En gros, nous sommes des produits de société et on désire la réussite
social et economique.
Pourtant ces deux objectif ne fournissent que des conditions "idéales" sans
avoir de lien direct avec le bonheur.
En fait si je devais dire à quel moment on atteint le bonheur, c'est les
instants où l'on oubli nos désirs et nos besoins pour être seulement
réceptif au monde et aux personnes qui nous entourent. |
Je te site :
"le désir est dans la nature de l'homme à partir du moment
où celui-ci vi en société."
le désir n'est pas dans la nature de l'homme .
la nature implique le tout .
la nature implique toutes choses tout ce qui vie.
et tu le dis ! du moment ou il vi en société.
donc tu affirmes ici que le désir reste la construction de l'homme qui vi en
société. donc une construction mental , donc contre nature !
j'invente rien , c'est toi même qui le dis ici dans ton texte .
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Sweetie Des Arts
Mister Genaisse 2013

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