Les aspects du bonheur.


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Criterium
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Message Posté le: Ven Oct 15, 2010 11:47 am    Sujet du message:
C'est gratuit, profond, et j'aime Nietzsche, mais loin d'être évident et pas argumenté. Ceci-dit, cela me rappelle de superbes pages de Bachelard sur le rapport de force de Nietzsche au monde ; c'est dans L'eau et les rêves, le complexe de Swinburne. En gros, cela dit qu'il s'est construit par les obstacles, goût quasi-masochiste pour l'effort. — Le but de cette citation était-il donc de dire que “pour être heureux, il faut avoir été malheureux” et ainsi paraphraser les entières Tribulations d'un Chinois en Chine de Jules Verne?
Papillon
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Message Posté le: Ven Oct 15, 2010 13:23 pm    Sujet du message:
Quand on acquiert des compétences, quand on séduit, quand on triomphe, etc, on augmente sa puissance et on en est heureux.
La Bête
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Message Posté le: Ven Oct 15, 2010 13:28 pm    Sujet du message:
et à vaincre sans péril on triomphe sans gloire.
les difficultés semblent donc bien faire partie de l'affaire.


Criterium a écrit:
En somme, le résumé le plus simplificateur que l'on pourrait faire de sa doctrine serait une thérapie individuelle, appliquée à résoudre le problème que pose le fait de se sentir inférieur, organiquement ou psychologiquement, en (ré)-insufflant en l'individu un sentiment social.


fais-tu référence à cette thématique ?
http://www.genaisse.com/forums/viewtopic-39240.html

en tout cas ça m'y rappelle, le parallèle entre le sentiment de sa position par rapport à autrui, et le bienêtre/bonheur/accomplissement/whatever.
Criterium
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Message Posté le: Ven Oct 15, 2010 13:52 pm    Sujet du message:
La référence est indirecte ; je n'avais pas encore lu Adler en créant l'autre topic, cette interrogation quant à la supériorité (ou tout autre terme qui serait plus pertinent) est principalement venue lors d'un exercice d'écriture automatique. Je me suis demandé pourquoi le concordisme musulman prosélyte m'énervait : j'en suis arrivé à m'interroger sur le besoin de se nourrir psychiquement de l'âme d'autrui. — Sans doute n'y faut-il voir qu'une compensation de ma part.
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Message Posté le: Ven Oct 15, 2010 14:49 pm    Sujet du message:
oui, j'entends bien, mais il reste que ça permet peut-être un regard nouveau sur la question, rétrospectivement.
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Message Posté le: Ven Oct 15, 2010 16:01 pm    Sujet du message:
La Bête :

Un individu peut, logiquement, être dans quatre cas de figure :
- le peu rationnel / peu émotif : on aime un peu, mais on compte ; on se regarde un peu mais sans aller jusqu'au bout de la rationalité ; on est rattrapé par l'affect en essayant d'être juste et par la justesse en essayant d'être aimant. C'est l'entre-deux fuyard - pour moi c'est la catégorie des parcimonieux et des lâches, la voie du conformisme qui ne va nulle part et se repaît de son statisme. Le degré zéro du développement personnel. 

- le tout émotif : on «habite le monde en poète», on l'investit en se laissant charmer (regard littéraire, ou passionnel)

- le tout rationnel : on analyse, on juge, on valorise la justesse et l'objectivité, cherchant le monde réel (quête du scientifique, du mystique, du philosophe)

- le tout rationnel / tout émotif, qui vise à pousser dans les deux directions, dans un jeu de lié / délié. Quand c'est une balance authentique, ça peut devenir assez confus voire difficile à vivre (sentiment d'être dans une schizophrénie...) mais sinon, il y a nécessairement une voie qui prend le pas sur l'autre et qui finit par l'embrasser. C'est une sorte de double vue ; on habite un lieu tout en sachant que ce n'est que son affect qui le rend vivant ou on vit dans une espace homogène en prenant l'affect en compte comme une donnée. 

Dans toutes ces catégories, il y a un versant positif et un versant négatif. Ainsi, on peut investir le monde à la manière d'un habitat et pourtant le haïr, interprétant chaque évènement comme un coup du sort, ou contraire aller très loin dans la déconstruction de l'affect et se retrouver bloqué par l'apathie - à quoi bon agir ? 

Ma classification vise à établir différents types de bonheur, mais pour y parvenir, il faudrait quand même une certaine dose d'optimisme et d'acceptation de soi.

Pour la pyramide de Maslow... Oui, quand on ne reçoit que des signes alarmants, on a du mal à percevoir le tout dnas lequel l'évènement se produit comme un tout neutre ou bienveillant, donc c'est oppressant. D'autant que la faim et l'insécurité ou encore l'absence de signaux positifs de la part des autres n'aident pas à s'aimer.

-------------------------------------

Pour la question de la supériorité... Il y a plusieurs manières de se définir. Si moi = moi avant tout, forcément on rentre dans une logique du "seul contre tous", parti pris privilégié des doloristes fâchés. En plus d'être anxiogène, ce type de conception de soi est foncièrement absurde et aveugle ; sans la langue, sans les soins, sans le Tu - bubérien -, que serait le sujet ? Pas grand chose... On a tellement reçu qu'il faut une bonne dose d'incohérence ou d'orgueil pour se sentir supérieur ou super par soi-même.

C'est exactement le même mécanisme qui conduit le patriote à partir en guerre contre la nation adverse ; le mode de pensée privilégié de celui-ci étant de ses définir par l'appartenance à la patrie avant de se définir par l'appartenance à l'humanité ou à la vie, il réifie et méprise nécessairement l'Autre, qui peut donc être utilisé, exploité, tué, etc, sans compassion aucune. L'égoïste est en guerre contre tous les Autres, et en l'occurrence tous les autres - puisqu'il nie son héritage. Pour mieux comprendre cette idée, cf Marcel Mauss et l'idée de mana dans les sociétés primitives.

La colaboration entre les hommes et la reconnaissance sereine de la dette que chacun a envers son milieu ne peuvent que favoriser une réconciliation et ainsi soulager de ce mortifère égoïsme.


Dernière édition par Invité le Sam Oct 16, 2010 12:14 pm; édité 3 fois
La Bête
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Message Posté le: Ven Oct 15, 2010 20:19 pm    Sujet du message:
l'égoïsme fait partie de la nature humaine et à mon sens il doit être pris en compte et satisfait, dans une certaine mesure (celle qui ne nuit pas directement à l'autre), afin de ne pas en subir le retour fracassant, car chassez le naturel il revient au galop.

toutes les sociétés qui ont tenté un système égalitaire prétendument voué au bien être d'autrui pour ne pas dire de la masse, ont vu naître des marchés noirs importants, ou des révoltes, parce que lorsqu'on nie l'individualité des gens, ils prennent les armes pour nous la rappeler.

pour avoir la paix avec son ego, il faut lui donner régulièrement de quoi se faire les dents, comme on donne du pain au peuple.
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Message Posté le: Sam Oct 16, 2010 08:13 am    Sujet du message:
Réflexion digne d'un lycéen en ES.
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Message Posté le: Sam Oct 16, 2010 10:09 am    Sujet du message:
oui, l'égoïsme c'est bête et méchant et faut pas être un génie pour l'énoncer, j'ai pas vraiment prétendu révéler un scoop en disant ça. mais on a beau, j'ai bien entendu des thèses différentes, et j'aurais bien aimé qu'elles se tiennent, mais on retombe toujours là dessus, se rendre heureux en niant son propre ego, ça ne fonctionne pas.

et en fait à la relecture c'est vrai que ce n'est pas exactement le propos d'a/b=c/d, mais je tenais tout de même à le tempérer.

parce que par supériorité on n'entend pas forcément 'moi contre les autres' avec sous-entendu qu'il faille heurter et abaisser les autres pour qu'une fois leur tête enfoncée dans la boue, la nôtre n'y étant que jusqu'au menton paraisse en meilleure position.
et ça aussi un lycéen peut le dire : ça n'est effectivement pas en rabaissant les autres qu'on se rend réellement meilleur ni supérieur, c'est en fournissant l'effort nécessaire à s'élever par rapport à eux, à se montrer effectivement meilleur dans un domaine ou un autre.

et c'est là que la limite se trouve entre une compétition délétère et une saine émulation, parce que dans le premier cas il n'y a aucun travail sur soi, on fait juste en sorte d'être un borgne roi au pays des aveugles, tandis que dans le second il y a réel effort d'amélioration de soi, et un respect de l'intégrité des autres, un certain fair-play.

et dans ce sens là, je pense que le désir de supériorité est une bonne chose et participe probablement au bonheur, car comme tu le dis, sans autrui, le sujet n'est plus grand chose : il n'a pas même la moindre raison de chercher à se rendre meilleur, compétent ou intéressant.
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Message Posté le: Sam Oct 16, 2010 15:57 pm    Sujet du message:
Criterium a écrit:
Tout est délié.

HAAHAHAHAAHAHAHAAHAHAAHAHAAHAAHAHAHAHAHAHA !!!
Ou-là ! Ça faisait un bail que je n'avais vu un truc pareil !
(Désolé si c'était vexant Twisted Evil )


Autrement,

Le bonheur est un état. / Le bonheur ne bouge pas.

L'égoïsme est un écart. / L'égoïsme mesure par soi.
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Message Posté le: Dim Oct 17, 2010 18:47 pm    Sujet du message:
La Bête a écrit:
pour avoir la paix avec son ego, il faut lui donner régulièrement de quoi se faire les dents, comme on donne du pain au peuple.

Non. Pour avoir la paix avec son ego, il faut prendre conscience de la dette énorme qu'on a envers tout le monde - soit de l'ancrage de ce que j'appelle "moi" dans "le monde".

Le soin de soi est alors vécu comme un devoir - pour ne pas devenir une charge. 

Citation:
parce que par supériorité on n'entend pas forcément 'moi contre les autres' avec sous-entendu qu'il faille heurter et abaisser les autres pour qu'une fois leur tête enfoncée dans la boue, la nôtre n'y étant que jusqu'au menton paraisse en meilleure position.

L'égoïste n'est pas forcément stupide... Il comprend qu'il a besoin de sa dose de gentillesse, de chaleur, de reconnaissance, etc, et qu'en étant sympa avec l'autre, l'autre lui donnera raison voire l'aimera. Et ça flatte son ego, donc il prend. 

C'est la forme la moins élaborée de la colaboration, assimilable au commerce ; je te donne un service, tu me rendras quelque chose en échange. 

On voit les limites de ce type d'"altruisme" dès lors qu'il n'y a aucun bénéfice à la clef ou que la demande a disparu ; le client devient alors inutile et on s'en déleste. 
La Bête
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Message Posté le: Lun Oct 18, 2010 00:12 am    Sujet du message:
a/b=c/d a écrit:
La Bête a écrit:
pour avoir la paix avec son ego, il faut lui donner régulièrement de quoi se faire les dents, comme on donne du pain au peuple.

Non. Pour avoir la paix avec son ego, il faut prendre conscience de la dette énorme qu'on a envers tout le monde - soit de l'ancrage de ce que j'appelle "moi" dans "le monde".

Le soin de soi est alors vécu comme un devoir - pour ne pas devenir une charge. 

pas faux, c'est une motivation que j'ai.

cela dit moi je ne me tiens pas pour reconnaissante au monde entier, et pas de façon équivalente à tous.
du coup, je jongle entre les deux.

Citation:
L'égoïste n'est pas forcément stupide... Il comprend qu'il a besoin de sa dose de gentillesse, de chaleur, de reconnaissance, etc, et qu'en étant sympa avec l'autre, l'autre lui donnera raison voire l'aimera. Et ça flatte son ego, donc il prend.

oh oui, les meilleurs égoïstes font en sorte que tu les remercies la larme à l'oeil de t'avoir révélé ta médiocrité.
cet égoïste là est nuisible, quand bien même il l'est insidieusement, imperceptiblement, son objectif est malgré tout de tirer son épingle du jeu, un petit peu plus que les autres, il donne d'une main et prend de l'autre.
Invité








Message Posté le: Lun Oct 18, 2010 17:38 pm    Sujet du message:
La Bête a écrit:
a/b=c/d a écrit:
La Bête a écrit:
pour avoir la paix avec son ego, il faut lui donner régulièrement de quoi se faire les dents, comme on donne du pain au peuple.

Non. Pour avoir la paix avec son ego, il faut prendre conscience de la dette énorme qu'on a envers tout le monde - soit de l'ancrage de ce que j'appelle "moi" dans "le monde".

Le soin de soi est alors vécu comme un devoir - pour ne pas devenir une charge. 

pas faux, c'est une motivation que j'ai.

Parce que si tu ne l'avais pas, ce serait faux
La Bête
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Message Posté le: Lun Oct 18, 2010 20:27 pm    Sujet du message:
non, mais le fait que je l'aie en constitue une preuve confirmante pour moi, sinon je ne pourrais qu'imaginer que ça existe.
Invité








Message Posté le: Lun Oct 18, 2010 21:06 pm    Sujet du message:
Ok, donc je poursuis. (je précise juste au passage que je ne prétends pas incarner pleinement mes propos, même si je tends vers cela comme je peux.)

Citation:
cela dit moi je ne me tiens pas pour reconnaissante au monde entier, et pas de façon équivalente à tous.
du coup, je jongle entre les deux.

C'est pas une reconnaissance de personne à personne ou une reconnaissance qui s'articule autour d'évènements, de faits. Dans le raisonnement que j'ai présenté plus haut, je parlais davantage d'une dette envers le milieu dans sa globalité, dette qui s'exprime à différents niveaux. (ex : familial, social, humain, biologique, etc.). 

Par exemple, on voit par nos sens mais aussi par notre langue - en ce qu'elle structure tout si bien que le produit fini (la perception) est très élaboré. Cette langue est issue de siècles et de siècles d'élaboration collective, nous n'en sommes que les bénéficiaires...

Bon, on pourrait faire ça pour quasiment tout. Je voulais dire que pour sortir de l'égoïsme, il faut juste sentir comme tout l'intérieur ou presque est meublé de ce qui semble extérieur... Je dis bien sentir parce que savoir c'est une chose mais c'est inefficace. C'est ça que j'appelle la conscience du monde ; le fait de constater, à chaque instant, qu'on est imbriqué dans le monde comme il est imbriqué en nous, pour la simple raison que tout ce que nous appelons "moi" est une pièce apportée. 

C'était plutôt ça que j'appelais l'égoïsme, après qu'on prenne une grosse part du gateau, dans l'absolu je m'en tamponne un peu. 

Voili voilou... 

* quand je dis "je", ne parle pas forcément ou particulièrement de moi mais de tout le monde. Juste un sujet.  Rolling Eyes


Dernière édition par Invité le Lun Oct 18, 2010 22:22 pm; édité 2 fois
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Message Posté le: Lun Oct 18, 2010 22:13 pm    Sujet du message:
si je comprends bien, le fait d'être ce que nous sommes, à ce stade d'évolution, de civilisation, de progrès, de connaissance, de tout ce que la vie a à offrir, est une telle chance qu'il faut absolument en profiter.

je suis assez d'accord.

cependant, cela semble diverger de la question de la façon dont il faut se situer vis à vis d'autrui.
l'humilité face à la vie est une chose, l'humilité face à ceux qui sont à ce sujet lotis à la même enseigne que soi, à mon avis c'est une autre chose.
Exist@ncE
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Message Posté le: Lun Oct 18, 2010 22:19 pm    Sujet du message:
Réaliser ce qu'on doit ?

Il faut en profiter pour le devoir ?

Que ferais-tu si on te refuse non pas le profit mais le devoir ?
Invité








Message Posté le: Mer Oct 20, 2010 00:51 am    Sujet du message:
Citation:
si je comprends bien, le fait d'être ce que nous sommes, à ce stade d'évolution, de civilisation, de progrès, de connaissance, de tout ce que la vie a à offrir, est une telle chance qu'il faut absolument en profiter.

je suis assez d'accord.

cependant, cela semble diverger de la question de la façon dont il faut se situer vis à vis d'autrui.
l'humilité face à la vie est une chose, l'humilité face à ceux qui sont à ce sujet lotis à la même enseigne que soi, à mon avis c'est une autre chose.

Je n'ai jamais dit qu'il fallait profiter parce que ça avait coûté des efforts... Je dis juste que tant qu'on ne rencontre pas le monde en soi, on reste un égoïste - ce qui réduit les chances d'être heureux.

Le devoir envers les ancêtres est au contraire la main des frustrations et de l'ignorance... En nous, ce sont ces pères - symboliques - qu'il faut détrôner pour atteindre une éthique, soit une maîtrise de soi non-violente.

Exist@ncE a écrit:
Réaliser ce qu'on doit ?

Il faut en profiter pour le devoir ?

Que ferais-tu si on te refuse non pas le profit mais le devoir ?

Qui pourrait m'oter le devoir que je construis pour moi ? En fonction de ce qu'intimement j'ai rêvé de devenir ?

Une fois dépassés les peurs et les désirs, rien ne fait avancer que le devoir. Le dharma, si tu préfères. Un impératif intime devient alors un moteur nécessaire.
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Message Posté le: Mer Oct 20, 2010 07:01 am    Sujet du message: Re: Les aspects du bonheur.
Lyriss a écrit:
Criterium a écrit:

— Le travail.
— L'amour.
— La relation avec les autres.


je dirais
— l'argent
— le sexe
— les loisirs

Oué au fond je suis assez d'accord.

idem
et j'ajouterais également l'inspiration
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Message Posté le: Mer Oct 20, 2010 10:41 am    Sujet du message:
Citation:
Je n'ai jamais dit qu'il fallait profiter parce que ça avait coûté des efforts... Je dis juste que tant qu'on ne rencontre pas le monde en soi, on reste un égoïste - ce qui réduit les chances d'être heureux.

j'ai pas parlé d'efforts non plus, juste de chance.
reconnaissance à la providence.
mais sinon je ne vois pas du tout ce que tu appelles la rencontre du monde en soi.

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