Les aspects du bonheur.


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Message Posté le: Mer Oct 20, 2010 11:07 am    Sujet du message:
La Bête a écrit:

mais sinon je ne vois pas du tout ce que tu appelles la rencontre du monde en soi.

C'est pas très compliqué ; essaie de définir ce qui te constitue, ce que tu es. C'est très difficile de trouver quoique ce soit qui t'est uniquement dû. 
Un individu est le produit de son milieu, qui le nourrit, lui pose des problèmes à résoudre, etc. Au final, plus on analyse ce que l'on est, plus on sape les fondements de l'individualisme, qui se réduit au fur et à mesure comme une peau de chagrin. 

Bref, quand on se cherche, on trouve surtout le monde ; il travaille tant l'être que la matière première semble introuvable. (Enfin, ceci dit, je pense qu'elle existe tout de même.)
La Bête
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Message Posté le: Mer Oct 20, 2010 14:05 pm    Sujet du message:
oui, il y a des aspects contestables au déterminisme.
Exist@ncE
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Message Posté le: Mer Oct 20, 2010 20:58 pm    Sujet du message:
a/b=c/d a écrit:
Exist@ncE a écrit:
Réaliser ce qu'on doit ?

Il faut en profiter pour le devoir ?

Que ferais-tu si on te refuse non pas le profit mais le devoir ?

Qui pourrait m'oter le devoir que je construis pour moi ? En fonction de ce qu'intimement j'ai rêvé de devenir ?

Une fois dépassés les peurs et les désirs, rien ne fait avancer que le devoir. Le dharma, si tu préfères. Un impératif intime devient alors un moteur nécessaire.

Retirer le devoir (ou du moins le nier),
Est un des axes de la manipulation,
C'était juste pour de la culture générale ^^

Le dharma ?
Mon dharma s'effrite ... Vais-je bientôt faire parti du néant ?


La Bête a écrit:
oui, il y a des aspects contestables au déterminisme.

Déterminisme est un idéal. Si tu veux le contester propose un autre idéal.

La détermination des choses en est le moyen. Ce dernier n'atteint pas son idéal.


Personne a écrit:
Le monde en soi.

Le principe même de cette idée,
Qui s'arroge une transcendance,
Est une chose que j'ai en horreur.
La Bête
Silver Mercure


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Message Posté le: Mer Oct 20, 2010 21:34 pm    Sujet du message:
Exist@ncE a écrit:
Déterminisme est un idéal.

bullshit.
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Message Posté le: Jeu Oct 21, 2010 00:56 am    Sujet du message:
Exist@ncE a écrit:

Le dharma ?
Mon dharma s'effrite ... Vais-je bientôt faire parti du néant ?

Comment s'effrite-t-il ? 

Exist@ncE a écrit:
nemo a écrit:
Le monde en soi.

Le principe même de cette idée,
Qui s'arroge une transcendance,
Est une chose que j'ai en horreur.

Transcendance ? A-t-on besoin d'une transcendance pour reconnaitre que la pensée elle-même n'est que langage et qu ece langage est une élaboration dont nous sommes dépositaires ? 

Hérissons les poils, hérissons... Tout est lié. 
Exist@ncE
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Message Posté le: Jeu Oct 21, 2010 19:09 pm    Sujet du message:
a/b=c/d a écrit:
Exist@ncE a écrit:

Le dharma ?
Mon dharma s'effrite ... Vais-je bientôt faire parti du néant ?

Comment s'effrite-t-il ? 

Non-bonheur, non-malheur.
Non-amour, non-haine.
Non-bénéfique, non-maléfique.
Non-sensation, non-projection.
Proche du non-plaisir, proche de la non-douleur.
Moins proche du non-espoir, moins proche de la non-colère.

a/b=c/d a écrit:
Exist@ncE a écrit:
nemo a écrit:
Le monde en soi.

Le principe même de cette idée,
Qui s'arroge une transcendance,
Est une chose que j'ai en horreur.

Transcendance ? A-t-on besoin d'une transcendance pour reconnaitre que la pensée elle-même n'est que langage et que ce langage est une élaboration dont nous sommes dépositaires ? 

Hérissons les poils, hérissons... Tout est lié. 

De mon point de vu :
- Tu confonds pensées et consciences.
- Tout existant est distinct. Mais leurs existences sont-elles la même ?
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Message Posté le: Jeu Oct 21, 2010 20:58 pm    Sujet du message:
Exist@ncE a écrit:

Non-bonheur, non-malheur.
Non-amour, non-haine.
Non-bénéfique, non-maléfique.
Non-sensation, non-projection.
Proche du non-plaisir, proche de la non-douleur.
Moins proche du non-espoir, moins proche de la non-colère.

C'est pour ça que t'as pas répondu à mon MP, con*ard ? Very Happy (c'est affectueux)
Plus sérieusement, tu es donc libre... donc tu fais ce que tu veux, non ? J'ai du mal à situer l'effritement. 

Exist@ncE a écrit:

De mon point de vu :
- Tu confonds pensées et consciences.
- Tout existant est distinct. Mais leurs existences sont-elles la même ?

Vas-y, explique, te fais pas prier !
Pensées et consciences : je vois pas du tout où tu veux en venir avec tes pluriels qui me lancent des regards en coin ma foi fort fourbes. 
Pour le deuxième point, j'ai du mal à voir aussi ce que tu essaies de signifier. Tu considères que 1existant = 1existence ou pas ? 

Personnellement, je reconnais l'inconscient collectif donc oui, je dirais qu'il y a une existence collective une, que j'appelle le monde réel - au-delà de la simple représentation pleine de projections agissant à la manière de la friture, etc. 

Ce messag posté, tu as toujours le droit de répondre à mon MP, je le rappelle. Smile
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Message Posté le: Jeu Oct 21, 2010 22:31 pm    Sujet du message:
- Pour répondre il faut une question.
- Pour discuter il faut un besoin.
Cherchez la différence ?


- Les expressions d'une chose.
- Les mécanismes d'une chose.
Quelles sont les pensées, quelles sont les consciences ?


- Une chose se distingue d'une autre par leur existence.
- Une chose est distinguable d'une autre par leur existence.
Distinction ou possibilité de distinction ?
Où est l'existence ?
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Message Posté le: Jeu Oct 21, 2010 22:41 pm    Sujet du message:
Exist@ncE a écrit:
- Pour répondre il faut une question.
- Pour discuter il faut un besoin.
Cherchez la différence ?

Lassitude des déserts. Besoin d'oasis. C'est valide ? 

Exist@ncE a écrit:
- Les expressions d'une chose.
- Les mécanismes d'une chose.
Quelles sont les pensées, quelles sont les consciences ?

Pour penser, il faut déjà être capable d'échapper au déterminisme. Ce qui concerne... 1% de la population ? Nan, même pas. 

Exist@ncE a écrit:
- Une chose se distingue d'une autre par leur existence.
- Une chose est distinguable d'une autre par leur existence.
Distinction ou possibilité de distinction ?
Où est l'existence ?

Une pierre n'existe pas, elle est. Ce qui fait l'existence, c'est l'inscription dans une chaîne de causalité. 
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Message Posté le: Jeu Nov 25, 2010 07:29 am    Sujet du message:
Pour en revenir au sujet, une nouvelle pensée évanescente.

Le fait d'avoir vécu récemment des instants vécus comme véritablement heureux et d'autres comme tout à fait le contraire, me replonge dans une évidence qui à elle seule annihile tout le premier post : les instants.

C'est comme si le bonheur n'existait pas, je veux dire par là, qu'il ne serait qu'une reconstruction a posteriori, une suite d'instants vécus comme heureux qui, reliés dans un souvenir, paraissent alors recouvrir une période. Une succession de bons heurts, de bonnes augures, bref.

Ainsi, amorcer la question par la stabilité, comme je l'ai fait, et comme A. Adler le fait — et peu importent les cases choisies pour y classer ses bonheurs — est foncièrement biaisé mais surtout, à mon avis, mauvais. — Tout est dans le dynamisme, le fugace.

La seule chose qui compterait donc, ce seraient les instants (heureux en l'occurrence).



Une phrase découverte au hasard de la lecture de G. Bachelard, dans l'Air et les Songes, lui-même citant Rilke, m'a fait l'effet d'une illumination : “Ne savais-tu donc pas que la joie est en réalité une frayeur dont nous ne redoutons rien? On parcourt une frayeur d'un bout à l'autre, et c'est cela précisément qui est la joie. Une frayeur dont on ne connaît pas seulement l'initiale. Une frayeur en laquelle on a confiance.” — Car en effet, ça me paraît fondamentalement vrai. Beaucoup de ces instants les plus heureux résultent en fait du fait de vivre quelque chose qui potentiellement peut faire peur, pouvait même nous stresser, mais qui se passe bien, dans une continuité plaisante. Avec Radio Stress que l'on a réussi à débrancher — c'est-à-dire que l'on s'est déconnecté de ses attentes déplaisantes (et même plaisantes) —, pour se contenter de vivre l'instant.

Voyages à l'aventure, défis sportifs, déménagements à l'étranger, tant de choses que l'on aime à considérer un peu folles mais qui, lorsqu'elles se réalisent, nous permettent de nous sentir vivants, surtout, et nous en laissent un tel souvenir ; même si jamais cela n'a semblé évident a priori ; ne sont-ils pas souvent parmi les meilleurs instants?

— Pour autant, ils ne sont pas tout : être dans les bras de quelqu'un que l'on aime, voilà un des instants les plus heureux. (Celui-là n'est pas forcément une frayeur ; tout comme, pour prendre un autre exemple un peu plus trivial, prendre plaisir à préparer un bon plat pour soi ou pour ses amis, sans se poser de questions : là encore, la radio intérieure nous parasitant de nos attentes conscientes et inconscientes est éteinte).

À la recherche du fugace.



Pensée, d'ailleurs.
J'en étais venu — je ne sais plus quand — à la conclusion, en pensant pour le coup spécifiquement aux relations fortes entre personnes — amoureuses ou amitié —, que la seule chose qui comptait n'était pas tant la case dans laquelle l'on décide littéralement de ranger la relation, mais en les moments effectivement partagés, vécus ensemble. Que les personnes se déclarent amies, amantes, amours, âmes-sœurs, quelle différence cela fait-il sur ces moments? Seule la perception est susceptible de changer. Autant ne pas se poser la question, si ce n'est sur le mode de la légèreté.

Moments partagés — Instants heureux — Cela se rejoint.
Sans doute aurais-je dû faire le lien plus vite, résoudre cette cohérence.

À la poursuite du fugace.
Exist@ncE
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Message Posté le: Jeu Nov 25, 2010 22:14 pm    Sujet du message:
Arrête la psychologie féminine Critérium,
Ça ne donne pas l'air de bien te réussir.


Le fait est que l'instant présent, carpe diem,
N'est qu'une impression théorique nuisible.
Il est impossible que l'interprétation des sens,
Puisse marche sans triche dans les concepts.
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Message Posté le: Ven Nov 26, 2010 00:39 am    Sujet du message:
J'aurais besoin de tes lumières sur les points suivants, que moi, pauvre mortel, ne saisit pas dans ton poème:
— Où et en quoi cette psychologie est-elle féminine?
— En quoi l'instant présent est-il un concept nuisible?
— Quelle interprétation des sens? Quels sens?
— Où et en quoi triché-je dans les concepts? Lesquels?
K
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Message Posté le: Ven Nov 26, 2010 01:20 am    Sujet du message:
Criterium, tu n'es qu'un cacochyme.
Exist@ncE
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Message Posté le: Sam Nov 27, 2010 11:57 am    Sujet du message:
Criterium a écrit:
J'aurais besoin de tes lumières sur les points suivants, que moi, pauvre mortel, ne saisis pas dans ton poème:
— Où et en quoi cette psychologie est-elle féminine?
— En quoi l'instant présent est-il un concept nuisible?
— Quelle interprétation des sens? Quels sens?
— Où et en quoi je triche dans les concepts? Lesquels?

— Féminine, car c'est un mode de fonctionnement beaucoup plus fréquent et marqué dans cette catégorie d'individus.
— L'instant présent où tu l'entends est un fait ce n'est pas un concept. De plus ce qui est nuisible n'en n'est ni le fait, ni le concept mais le mécanisme volontaire qui te met dans l'état mental que tu as plutôt bien décris.
— La vision la plus simple du monde comporte deux plans, le plan physique des faits et le plan conceptuel. Appliquer les concepts au plan physique est tout aussi stupide qu'appliquer les fait physiques au plan conceptuel. Le premier cas n'est tout simplement pas possible. Le deuxième est largement pire cas tu te détruits la possibilité de conceptualiser en t'enterrant dans une suite d'état d'esprit nuisibles, heureusement cela à aussi une limite mais l'être corrompu trouve toujours de nouvelles choses pour descendre plus bas ou croire descendre plus bas ...
— Tricher sur un concept est donc "diviniser un fait physique en concept", ceci étant tellement stupide qu'il faut, pour réussir ce miracle, se mettre dans des états de dégradation mentaux très avancés. Et surtout très aveugles ... D'où ta glorification superficielle du carpe diem.


Sinon K tes interventions sont toujours aussi constructives.
Criterium
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Message Posté le: Sam Nov 27, 2010 19:28 pm    Sujet du message:
Même après ces explications — dont je ne saisis pas forcément la pertinence, l'on dirait que tu reparles de monde physique et de monde des idées, et du fait qu'il ne faille pas confondre les deux, sans en rien préciser où et comment cette confusion se fait, et en particulier dans l'exemple de ce topic, te contentant par contre d'y associer moult jugements de valeur, ce qui est absolument anti-constructif — je n'y comprends rien.

J'en déduis donc que soit tu t'expliques mal, soit tu ne veux pas t'expliquer, soit ce que tu dis est au-delà de ma faculté de compréhension actuelle, soit que c'est au contraire en-deçà, soit, encore, que c'est un borborygme abscons.

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