hadopi enterré ?


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Message Posté le: Ven Oct 23, 2009 08:07 am    Sujet du message:
Pour rappel, le PNB ou le PIB sont des indicateurs pour mesurer la richesse produite par un pays. Pour une entreprise on parlera plutôt de chiffre d'affaire, ou de bénéfice. Bref.

Oui bref.

* Acheter des cds au meilleur prix en les commandant à l'étranger. Ok pourquoi pas. Mais pourquoi avoir attendu hadopi pour le faire ?

* Ne pas voter ump aux prochaines élections. Oui effectivement c'est souhaitable. Et pas simplement à cause de hadopi. Et aussi, oui il faut taire au plus vite Fred Lefevre.

* Pour l'exil, je choisirais moi la Suisse, question de standing. Car j'ai un rang à tenir, ce qui ne m'autorise pas à aller vivre chez des mangeurs de frites.

* Sinon, je suis choqué par ta remarque sur le Président. Je trouve que c'est bien se rabaisser - et c'est bien le cas de le dire - que de juger le Président de la République sur sa taille.

Même si je trouve très peu élégante la silhouette les hommes de petite taille. Et puis c'est bien connu que les hommes de petite taille sont méchants et désagréables car revanchards sur le sort qui ne les a pas épargnés. D'ailleurs, je me tiens toujours à distance des hommes de petite taille. Pareil qu'avec les pédés et les représentants de commerce.
Spleenz
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Message Posté le: Ven Oct 23, 2009 08:26 am    Sujet du message:
servlet a écrit:
Pour rappel, le PNB ou le PIB est un indicateur pour mesurer la richesse produite par un pays. Pour une entreprise on parlera plutôt de chiffre d'affaire, ou de bénéfice. Bref.


Mais je sais Smile mais je parlais de la France non ? Ca ou chiffre d'affaire bon ok je te l'accorde, mais n'empêche que ça y est compris Smile

Oui bref.

servlet a écrit:
* Acheter des cds au meilleur prix en les commandant à l'étranger. Ok pourquoi pas. Mais pourquoi avoir attendu hadopi pour le faire ?

* Ne pas voter ump aux prochaines élections. Oui effectivement c'est souhaitable. Et pas simplement à cause de hadopi.

* Pour l'exil, je choisirais moi la Suisse, question de standing. Car j'ai un rang à tenir, ce qui ne m'autorise pas à aller vivre chez des mangeurs de frites.

* Sinon, je suis choqué par ta remarque sur le Président. Je trouve que c'est bien se rabaisser - et c'est bien le cas de le dire - que de juger le Président de la République sur sa taille.

Même si je trouve très peu élégante la silhouette les hommes de petite taille. Et puis c'est bien connu que les hommes de petite taille sont méchants et désagréables car revanchards sur le sort qui ne les a pas épargnés. D'ailleurs, je me tiens toujours à distance des hommes de petite taille. Pareil qu'avec les pédés et les représentants de commerce.


*C'est une solution comme une autre et puis certains (dont moi) n'ont pas attendu Hadopi pour en acheter ailleurs Smile .

*Pour l'ump tu as totalement raison Smile.

*Pour la suisse tu risque de t'y faire bouter, les frontaliers se faisaient déjà jeté par un parti :



Citation:
En Suisse, pays neutre, certains slogans politiques ne le sont pas. Contre la « racaille d'Annemasse », ou pour la réservation des « emplois aux Genevois », «Frontaliers assez !», les dernières campagnes législatives menées par deux partis populistes, l'union démocratique du centre (U.D.C.) et le mouvement citoyen genevois (M.C.G.) ont fait couler beaucoup d'encre de part et d'autre de la frontière. Mais ont aussi trouvé écho sur les bords du Léman. En recueillant 14,86 % des suffrages aux élections du 11 octobre sur le canton de Genève, et en passant de 9 à 17 sièges, le M.C.G. est devenu la deuxième formation politique, à égalité avec les Verts, derrière les Libéraux, au sein du Grand conseil genevois. Avec l'U.D.C. (8,57 %, 9 sièges), ils peuvent faire ou défaire la majorité, l'Entente (Démocrates Chrétiens, Radicaux, Libéraux) disposant de 42 des 100 sièges, et l'Alternative (Socialistes et Verts) 32.

Ces discours ont suscité des levées de boucliers. Christian Dupessey, le maire d'Annemasse (Haute-Savoie) a décidé de porter plainte en France pour incitation à la haine raciale contre le président de l'UDC Genève. A l'appel des partis de gauche et des syndicats, une manifestation pro frontaliers s'est tenue jeudi 8 octobre à Genève.


*Mais je le juge sur sa taille physique oui, c'est le plus facile, parce que le juger sur la taille de ses propositions, je préfère laisser ce luxe à Stephane Guillon sur France Inter Wink (entre autre).

C'est les représentants commerciaux, pédé et belge qui vont être content de te lire Laughing (ou pas Wink ). Et puis c'est très bon de manger une moule frite avec une bonne bière avec un quelqu'un qu'il soit ou non homosexuel, et qui vend je ne sais pas... des Peugeot tiens Laughing , la RCZ est pas mal du tout pour une voiture française.
Tommy Angello
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Message Posté le: Lun Jan 11, 2010 12:28 pm    Sujet du message:
Bon, voila, hadopi va être créée a temps pour les élections mais ils ne vont pas travailler avant le printemps.

Ce qui est aussi inquettant que la surveillance des flux par des gens n'ayant aucun compte à rendre et le contournement du système légal c'est la liste noire et secrette de sites interdits. Ca fait parti du prochain volet, mais j'aimerais parler d'autre chose.

le rapport Zelnik: celui destiner à convaincre les ayants droits de dématérialiser leurs produits.

La carte musique en ligne: tu paye 20 euros, l'état paye 20 euros de sa poche et les pros (qui?) 10.
Ca te fait 50 euros avec lesquels tu peut acheter ce que tu aurais eu en illimité sur un an pour le même prix sur les plateformes chinoises (avec une offre bien plus développée). Ce n'est pas du tout une subvention, ce n'est pas du tout l'état qui fille direct des sous à vivendi, c'est une lutte contre ce fléau qui menace notre civilisation.

La dématérialisation des livre entraine une baisse de son prix? (pas de papier d'encre, de transports...) Qu'importe, le prix de vente dématérialisé serra celui du livre physique. Si ca ca coule pas l'offre légale pour un bon bout de temps j'achète un bouquin. Mais ca ne suffit pas: il faut que l'état donne des sous à ceux qui numérisent sous droits. Oui, c'est un secteur a forte rentabilité mais c'est l'état qui paye ceux qui bossent. Après tout, quand on te propose du fric tu dis pas non.

Une nouvelle taxe sur l'encre des imprimantes et l'augmentation de la taxe sur les imprimantes. Le rapport? La copie privée voyons.

Réduction du délais de 36 mois avant que le film soit disponible à la demande. Si, si, vous voyez bien qu'en cherchant on trouve des trucs biens dedans.

La partie audiovisuelle des offres fai est allégée fiscalement pour encourager sa progression. Et ben c'est finit. Si les films ne se vendent pas c'est aussi un peu a cause de la télé qui diffuse plein de trucs non?
Au passage, les moyens utilisés sont illégaux mais vu ce qu'ils font de la constitution on va pas les blamer la dessus.

Les films dans le domaine public serons taxés. Oui, c'est une modification totale du droit d'auteur. Quand ce que tu fait tombe dans le domaine public il sert à générer des sous pour vivendi.

Les revenus publicitaires en lignes: attention, google n'est que le foulard rouge qu'on agite, tous les services en lignes sont concernées. bien entendu les gens qui font la loi ne connaissent rien à la technique et y'en a encore qui vont rigoler.

Envoyer les flics de la concurrence chez google: rien à voir avec la culture, le pouvoir de redirection de google est tellement fort que les sites qui ne sont pas à lui en pâtissent (dayli qui s'est fait acheté par la france par exemple).
Eponine
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Message Posté le: Lun Jan 11, 2010 13:02 pm    Sujet du message:
Et pourquoi ne pas taxer aussi les enregistreurs DVD et magnétoscopes tant qu'on y est ?
TiTaNiA
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Message Posté le: Lun Jan 11, 2010 13:54 pm    Sujet du message:
Puisque l'on parle d'hadopi, je viens de lire quelque chose sur 20minutes qui m'a assez fait rire Laughing.

"Simple bourde? Le logo tout neuf de la toute récente Haute Autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits Internet, installée vendredi par le ministre de la Culture et de la Communication Frédéric Mitterrand, aurait été réalisé avec une typo nommée Bienvenue. Problème: celle-ci est une exclusivité réalisée en 2000 par Jean-François Porchez pour France Télécom.


Ce qui n’a pas échappé à l’œil entraîné de Jean-Baptiste Levée, créateur de caractères typographiques. «Je dessine des alphabets toute la journée et je vois tout de suite les différences entre deux polices, explique-t-il à 20minutes.fr. Quand j’ai vu le logo de l’Hadopi, j’ai immédiatement reconnu l’œuvre de Jean-François Porchez, avec lequel j’ai travaillé il y a trois ans. Les “a” et les “i” notamment sont très reconnaissables.» Selon lui, il est impossible d’utiliser cette police. «Elle n’est pas disponible à la vente et son usage est réservé à France Télécom, même s’il ne l’utilise plus depuis qu’il est devenu Orange, ajoute Jean-Baptise Levée. Les droits exclusifs courent encore.»

Un petit tour sur le site Typofonderie le confirme: la police Bienvenue est la propriété exclusive de France Télécom. «Son utilisation pour un autre usage est donc illégale», rappelle le blogueur Korben.

France Télécom aurait-il cédé les droits à l'Etat pour cette police? Contactée par 20minutes.fr lundi midi, l’agence Plan créatif, qui a signé le logo, n’avait pas encore réagi à 13h. Idem pour Orange. En attendant, le Net s’en donne à cœur joie et a lancé un concours pour proposer sa version du logo Hadopi."
Eponine
Madame Casse-Pieds


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Message Posté le: Lun Jan 11, 2010 17:59 pm    Sujet du message:
Ou comment bavarder sur la forme, en ne parlant pas du fond. Le pire, c'est que ce type pense avoir fait avancer le débat.
TiTaNiA
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Message Posté le: Jeu Jan 14, 2010 11:10 am    Sujet du message:
Autre chose encore Laughing.

"La marque Hadopi a été déposée par un particulier : des suggestions ?

Décidément, rien n'est simple avec Hadopi. Je vous épargne les anciens rebondissements, le dernier étant que le logo Hadopi utilisait une police non libre de droit. Aujourd’hui, on apprend que la marque Hadopi a été déposée à l'INPI par Renaud Veeckman, un particulier blagueur. Du coup, je vous propose d'aider le gouvernement en laissant en commentaire vos suggestions de marque pour remplacer Hadopi. A vous d’être créatif.

Renaud Veeckman a déclaré au journaliste de l'AFP : « Je ne suis pas un anti-Hadopi mais je considère que ce dispositif est totalement archaïque dans la façon dont il a été conçu et qu’il ne répond pas à la rémunération des artistes”. Je partage son avis. De toute façon sa demande a très peu de chance d'aboutir et l'état n'aura aucun mal à récupérer sa marque qui le fait tant souffrir."

Vu encore une fois sur 20minutes.
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Message Posté le: Jeu Jan 14, 2010 17:42 pm    Sujet du message:
http://www.lesmotsontunsens.com/hadopi-l-adresse-ip-est-une-pr euve-non-probante-selon-le-ministere-6753

En réponse à une question écrite, le ministère de l'aculture a reconnu mardi que l'adresse IP, falsifiable, ne constituait pas une preuve formelle de culpabilité. Une condamnation devrait donc s'appuyer sur des investigations plus poussées. Conclusion : Hadopi ne sert à rien...
alcibiade
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Message Posté le: Ven Jan 15, 2010 12:31 pm    Sujet du message:
L'addresse ip peut etre falsifiée ??? Shocked DECOUVERTE Exclamation Laughing Ils sont trop forts nos ministres.
Tommy Angello
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Message Posté le: Ven Mar 12, 2010 08:28 am    Sujet du message:
Suite du sujet, tandis que l'on se rend compte que ce que tous le monde prévoyais (une inutilité totale d'hadopi) se réalise (pas grave, l'important c'est que les réseaux puissent être surveillés) au parlement européen on a fini par entendre parler d'acta et le traité de lisbonne permet à ce parlement de demander des comptes à la commission européenne sur ce qu'on fait dans leur dos.

De la voix de cette commission "on peut pas vous le dire, c'est vraiment trop horrible vous nous couperiez la tète si on vous le disais".

Ca laisse songeur. Personnellement je ne sais pas ce qui me gène le plus, si l'europe ne se rend meme pas compte qu'elle aboie comme un chien derrière son maitre quand les usa disent quelque chose ou le fait de vouloir controler toutes les ressources numériques du monde à en faire passer la corée du nord pour le pays de la vie privée.
Flying_Pirate
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Message Posté le: Ven Mar 12, 2010 11:53 am    Sujet du message:
jme suis toujours posé cette question bête, hadopi étant une loi francaise, la mise en partage et le téléchargement d'albums produits en dehors de notre pays ne peut pas être sanctionné, si?
Hadopi fonctionne t'il pour les "direct downloads" ou juste le p2p? oui je sais je débarque un peu de ma grotte concernant cette affaire..
Boétie
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Message Posté le: Ven Mar 12, 2010 11:59 am    Sujet du message:
*croise les doigts pour que ça passe avec megaupload*
Tommy Angello
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Message Posté le: Ven Mar 12, 2010 12:59 pm    Sujet du message:
Alors non, le coté légal ne concerne pas le streaming. Coté technique je ne sais plus si c'est possible d'identifier les postes qui en font, faudra vérifier. Ca ne concerne pas non plus les downloads. Oui, vous pouvez retourner sur rutube et les mégas chinois.

Quand on vous dit que ça sert à rien, ça veut dire ce que ça veut dire.
Flying_Pirate
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Message Posté le: Ven Mar 12, 2010 13:24 pm    Sujet du message:
j'aime bien filestube, on trouve des tonnes de cd de metal mis en ligne via des blogs de passionnés.
Je précise que je vais à de nombreux concerts, donc je suis loin d'être un profiteur.^^
Pacifica
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Message Posté le: Ven Mar 12, 2010 13:36 pm    Sujet du message:
Au pire on peut faire une manip légal :

Google>recherche avancé> "tout les mots suivant" > afficher les pages du site ou du domaine : megaupload.com.
Flying_Pirate
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Message Posté le: Ven Mar 12, 2010 13:38 pm    Sujet du message:
pas la peine, t'as déja des moteurs de recherche qui te retrouvent automatiquement tous les fichiers stockés sur megaupload et autres plateformes..^^ (cf mon dernier post)
Tommy Angello
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Message Posté le: Mar Mar 16, 2010 21:27 pm    Sujet du message:
Tient, un "petit" article intéressant sur le devenir de l'industrie musicale et l'autisme. Je ne savais pas que les boss des majors étaient à ce point hostiles aux nouveaux médias.

Virginie Berger a écrit:
Ancienne directrice marketing de MySpace et désormais consultante spécialisée dans les stratégies numériques, Virginie Berger s'adresse aux maisons de disque qui refusent encore de passer à l'ère du web et de l'open source avec un conseil simple : adaptez-vous ou vous disparaîtrez.

Il y a presque 10 ans, je passais un entretien avec le Directeur Général d’une maison de disques pour un poste de responsable marketing interactif (oui, à l’époque le marketing était interactif). Lorsque nous avons abordé le sujet Napster, toute jeune et naïve que j’étais, je lui dis qu’il fallait utiliser Napster comme outil de promotion, et que grâce à cet outil, les artistes pourraient beaucoup plus facilement rencontrer, toucher leurs fans…Que n’ai-je dit !!! Je n’étais pas loin du « Vade retro satanas !» Outre le fait que j’avais complètement planté mon entretien, mon interlocuteur m’a expliqué que « le public on s’en fout », que « seule la défense des droits compte » et que « le CD est et restera le seul et unique format de musique... » Et puis c’est tout.

10 ans plus tard, rien n’a changé….Lorsque je discute avec ces mêmes interlocuteurs (oui, les personnes qui nous avaient dit avoir tué le piratage en fermant Napster il y a 10 ans sont toujours en place), nous avons toujours les mêmes discussions …Entre le « je ne vois pas quelles erreurs nous avons bien pu faire depuis 10 ans » à « Tu sais Virginie, le marketing online pour la musique ne sert à rien » (ces deux citations, véridiques sont l’œuvre d’un DG de major en 2009), l’après Napster n’a toujours pas eu lieu….

Je ne veux pas faire ma vétérante, mais cela fait maintenant un bout de temps que je traîne dans la musique. En 1997, je finissais mes études aux Etats Unis et je découvrais MP3.com. En 2000, j’étais sur Napster. J’ai ensuite travaillé dans des groupes de télé, de radio, sur le web avec un poste toujours en relation avec la musique et les maisons de disques. Depuis 10 ans, j’assiste, voire même je participe aux différentes tentatives de « sauvetage » de la musique, comme le Napster to Go, les plates formes lancées par les majors multi sécurisées, non interopérables avec des catalogues non commun, les deals 360, le Comes with Music, le Starbucks Music, MySpace, Spotify….

Mais aucune de ces tentatives n’a été le futur de la musique. Et Spotify ne le sera pas plus que les autres. Je me souviens en avoir discuté l’été dernier avec un patron de la stratégie d’une maison de disque. Il me disait vouloir travailler en exclu avec Spotify car c’était vraiment « l’avenir de la musique ». « Ah oui, lui ai-je répondu, pour toi l’avenir c’est une écoute gratuite basée sur du revenu pub ? »…

La seule chose dont on peut être certain, c’est que Spotify n’est en aucun cas le futur de la musique. Peut-être parce qu’il n’y a pas de futur dans la musique. En tout cas, il n’y a pas de futur pour l’industrie de la musique actuelle. Pas telle qu’elle évolue actuellement…Et puis, c’est quoi l’industrie de la musique ? Des centaines d’acteurs fragmentés par secteur, par fonction ou par genre…

Qu’est ce qui a tué l’industrie musicale ? L’arrogance. L’arrogance d’être certain que rien ne changera, que ça ne sert à rien de chercher à anticiper le mouvement. L’arrogance de croire que tout se réglera à coup de procès ou de lois. L’arrogance de croire qu’on a pas besoin de chercher à comprendre ou changer..

Mes amis des maisons de disques, il faut comprendre dès maintenant que nous ne sommes plus dans un business de ventes de CD, mais dans un business de création de valeur autour de la musique. Une fois que vous aurez compris ce changement, je vous assure que le reste suivra beaucoup plus facilement…

Vous avez dépensé des millions de $$ en stratégies inadaptées et mal conduites, en lobbying, en pratiques complètement dépassées. Sans compter le temps perdu. Il serait temps que vous vous intéressiez et intégriez vraiment ce qui arrive. Ce n’est plus comment ça devait être, ni comme vous voulez que ça soit, ni comme cela devrait être…C’est juste que c’est comme ça. S’adapter ou mourir.

Permettez-moi donc de vous faire part de quelques petites réflexions qui me trottent dans la tête depuis fort longtemps. Loin de moi l’idée de vous donner des leçons. Ce n’est ni mon rôle, ni mon job. Il s’agit simplement de réflexions, mûrement constatées par quelqu’un de complètement dépitée par le tour que prennent les choses.

Connaissez votre environnement : Je suis extrêmement étonnée par la place donnée au digital dans les maisons de disques. On a les chefs de projets et les chefs de projets digitaux. La promo et la promo web, les ventes et les ventes digitales. Comme si le digital était un support mineur, qui nécessite d’être traité différemment et surtout d’être éloigné de tout autre contact avec les équipes….C’est étonnant. Le digital est un composant du mix marketing, et un moyen de distribution. Il doit donc être intégré, de la réflexion stratégique à l’opérationnel. Il n’y a pas de chefs de projets tv ou de chef de projet radio, alors pourquoi des chefs de projets digitaux ? Le digital est par nature transversal, un support de la création aux ventes. Il starte une promo, soutient les ventes. Alors intégrez-le, pour de vrai….

Préparez vos équipes : Le NY Times a demandé récemment à ses équipes de se mettre sérieusement au digital ou de partir…Faites la même chose. Comment pouvez réellement comprendre et assimiler le marché si vous ne le comprenez pas, si vous ne cherchez pas à l’anticiper, à intégrer théories et cases studies. Quand je parle CwF et RtB, de segmentation des fans, de freemium, d’accès à la musique, de datamining, on me regarde très bizarrement. C’est-à-dire que ces différents concepts, qui sont connus, reconnus et testés, fondateurs du music marketing moderne sont inconnus par les premiers qui sont sensés les appliquer. La plupart du temps, on me parle de playlist nrj et de passage au Grand Journal. Voilà la stratégie marketing en maisons de disque…Sans aucune réflexion stratégique en amont…

Alors c’est vrai que l’exemple doit venir d’en haut..Et quand le haut se vante de ne rien comprendre au digital, de ne pas l’utiliser, crache sur Facebook ou Twitter (image bien entendu) et que « que toute façon on en a pas besoin et que c’est inutile », c’est quand même très problématique (exemples entendus maintes en fois encore la semaine dernière…).

Assumez ce que vous êtes : Des marchands de tapis. Vous vendez de la musique, vous gagnez de l’argent sur la musique, vous êtes donc des marchands de tapis. Et ce n’est pas péjoratif, c’est juste la réalité. C’est du commercial. On fixe un prix à un produit et on le vend. Je ne rentrerai pas dans la sphère artistique, ça a un côté un peu magique, artisanal…mais ensuite, quand vous décidez de vendre un artiste, vendez le vraiment, en mettez toutes les chances de votre côté. Ce n’est parce qu’on est dans la musique, qu’on est cool, qu’on porte des baskets et qu’on se fait la bise que le business n’est pas sérieux…

Par exemple, travaillez vraiment votre marketing comme du marketing, et non comme de la promo. Travaillez le marketing comme on le pratique chez Microsoft, Apple ou Unilever.

Le marketing ce n’est pas sale, ce n’est pas mauvais, il ne s’insère pas dans l’artistique mais il vous aide à le vendre. C’est un peu le but non ?

En résumé,

- Définissez vos consommateurs par produit

- Etablissez vos objectifs : qu’est ce que vous voulez faire ?

- Définissez votre offre pour atteindre ces objectifs : créer des produits qui vous permettent d’atteindre ces objectifs

- Créez les sites web, contenus, landing pages, etc… : objectif : intégrer les fans dans le cycle de ventes

- Collectez vos données

- Mesurez vos performances : d’où vient le consommateur, quels produits achètent ils, etc..

- Optimisez votre campagne

- Répéter, améliorer, expérimenter



Investissez dans la R et D : Concentrez-vous sur la technologie, la mobilité, les nouveaux modèles publicitaires et les analytics.

Donc développez des API, intégrez Facebook connect, Google connect, la syndication de contenus aux sites artistes.

Ne suivez pas EMI, décentralisez la distribution via des players embed (60% du traffic de Youtube). Utilisez le player SoundCloud qui vous permet d’avoir accès à des analytics de grande qualité. Permettez à vos consommateurs de faire votre marketing.

Pensez RSS, Feeds, XML, API et pas MTV.

Les datas sont le « new gold » : Comprenez que vous pouvez faire de l’argent autour de la musique, pas forcément que sur la musique. Réfléchissez à des business models basé sur le dataming, les nouvelles générations de pub, le branded content personnalisé, le targeting comportemental

Comprenez que le futur de la musique c’est la mobilité, la découverte et le social et c’est tout : Licencier donc l’accès la musique au lieu de simplement vendre des copies: Inventez de nouveaux systèmes de revenus impliquant des ISP, des opérateurs télécoms, des opérateurs mobiles, des moteurs de recherche. Partagez les revenus

Déployez des applications mobiles partout (Iphone, Android, Symbian, Windows). Que ce soit pour des remixes, des mash-ups des playlist, des applications musiques pour les réseaux sociaux, des radios digitales…

Pensez encore une fois en terme d’accès à la musique et de freemium. Le streaming gratuit ok, mais le taux de conversion au payant doit au moins être à 2 chiffres. Comment ? En proposant pour les versions payantes des versions haute def, des concerts, des webcasts, des produits spéciaux (D2F), des compilations digitales

Intégrez les concepts de mise en avant de nouveaux talents. Intégrez les blogueurs, lancez des radios thématiques « Connectez et développez ». Regardez ce que fait Bandcamp, ils commencent à prendre le lead dans ce domaine.

Pour la plupart des gens, les maisons de disques sont le mal, représentées par Pascal Nègre, Obispo, la starac ou Zazie. Les pirates ont donc l’impression de faire œuvre de bien public, en piratant une industrie qui n’hésitent pas à afficher un salaire à 6 chiffres par mois (Nègre/Universal), à balancer de la musique jetable (Starac et autres) ou a comparer les pirates à des nazis (Lameignère/Sony). Les considérations artistiques ne rentrent pas en ligne de compte. Pour la plupart, « on pirate une industrie qui en a bien profité pendant des années », ou qui « se fait du fric sur les dos des consommateurs ». Bref, pour le grand public, tout est de votre faute.

Donc arrêtez de faire enrager vos potentiels acheteurs mais engagez les. Maintenant ! Engagez la conversation, créez un blog, soyez transparent. Transparence = confiance. Pour les utilisateurs comme pour les artistes.

Comprenez bien que votre plus gros problème, ce n’est pas le piratage mais l’obscurité. L’engagement crée l’attention qui crée la monétisation

A côté de l’engagement, la clé du succès est la différenciation. . Nous avons maintenant les outils qui nous permettent de créer des business models customisés pour chaque artiste label, public, services…Le business model unique n’existe plus. Alors pourquoi ne le faites-vous pas ?

La technologie n’est pas magique, elle ne va pas résoudre un problème business. Pensez l’environnement digital comme un lego

Rentrez en concurrence avec le gratuit, justement parce que ce que vous offrez n’est pas gratuit. Pour la plupart des gens, copier un CD, c’est gratuit, charger sur une clé USB, c’est gratuit, mais la connexion avec l’artiste, l’expérience créée autour de la musique, les valeurs ajoutées comme les vidéos, films, jeux, chats, livres, concerts et merchandising, en bref le contexte (!!!) – tout cela n’est pas gratuit.

Il faut cesser avec cette obsession de vouloir faire de l’argent avec chaque copie, au lieu de fournir un accès global à la musique, un contexte qui donnera envie d’acheter.

Adaptez-vous : Résistez donc à la tentation de demander des MG monstrueuses et inadaptées, de refuser les accès aux catalogues sans aucune raison (à part celle du contrôle unique du marché), de poursuivre vos consommateurs, d’être inflexible sur les prix, de refuser tout standard technologique, d’être complètement obscur sur vos politiques de licences, de détruire la protection à la vie privée…Car plus personne ne vous suivra. A moins que cela ne soit votre stratégie.

Résistez également à la tentation des formats protégés. Si il y a quelques années vous n’aviez pas imposé les DRM, vous n’auriez pas créé tout seul le monstre Itunes. Alors autorisez les systèmes open.

Et laisser la place à des talents qui viennent de l’extérieur….Hotmail a changé les emails, des étudiants de stanford ont lancé Google, ou Facebook…L’innovation vient souvent de l’extérieur..

Bref, n’attendez pas qu’on vous sauve, mais prenez vous en mains.

Scott Fitzgerald disait : “The test of a first-rate intelligence is the ability to hold two opposed ideas in the mind at the same time, and still retain the ability to function”. Dont acte
Tommy Angello
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Message Posté le: Sam Avr 24, 2010 00:47 am    Sujet du message:
Un petit résumé de ce que la commission européenne pense d'acta:

Citation:
During the next round of negotiation in Seoul, the EU will not present a written alternative text to
the other ACTA partners. However, EU will present its preliminary assessment to the US proposal
and will ask clarification on different aspects. The following paper consolidates written comments
received from Member States and from services of the Commission.
&: 4!'!#&/ +$,,!'-
An overarching issue is the relationship between the US proposal and relevant EU legislation. These
particular themes relating to the concepts involved the scope of the proposal and the identification
of possible conflicts.
*;<=> <? @A> =B<=<CDE
The US proposal mainly deals with ;<=FBGHA@, apart from a single reference to trademarks in
paragraph 1. Relevant EU legislation is generally broader in scope and this issue will require further
clarification from a policy perspective. This clarification concerns paragraphs 2 and 3 as paragraphs
4 to 7 are only applying to copyright.
+<I;>=@
The US proposal refers to the "1GHG@DE !IJGB<IK>I@". This seems to imply all digital technologies.
Digital technologies are not only used in an online environment but also off-line, for example in
CDs, DVDs and Blue Ray. However, this chapter has been nicknamed “the internet chapter”. Does
is cover both online and offline?
The EU !"#$%& wording refers to "Information Society Service". This concept defined ISS as
"services normally provided for remuneration, supplied at a distance, by electronic means and at the
individual request of a recipient of services".
%<CCGLE> ;<I?EG;@C
MN The US proposal provides for both ;GJGE DIO ;BGKGIDE protection against copyright infringement.
This goes beyond the WIPO treaties and the EU Acquis (Directive 2001/29/EC) (CISD) which
refers to "adequate legal protection…" without specifying in what this protection would consist of
(see 1st comment regarding paragraph 4). Furthermore, the e-Commerce Directive (2000/31/EC)
(ECD) applies horizontally across all areas of law which touch upon the provision of information
society services, regardless of whether it is a matter of public, private or criminal law. It is not clear
how the US proposal interprets this, if at all. For example, paragraph 3.a. is limited to civil remedies
only.
2
6N EU may wish to review the potential implications, if any, with the recently adopted Consumers
Rights Directive, which is part of revised Regulatory Framework for Electronic Communications
(Telecom Package).
8: 1!-&(/!1 &'&/3*(*
%DBDHBD=A MP
This paragraph on “4>I>BDE $LEGHD@G<IC” states that enforcement procedures shall be “effective”
and those remedies shall be “expeditious” and “constitute a deterrent to further infringement”. A
similar wording can be found in Article 41 of the TRIPs Agreement, in Article 14 WCT (final part
of the provision) and Article 3 of Directive 2004/48/EC on enforcement of intellectual property
rights (IPRED). However, unlike these latter provisions, the proposal does not state that the
procedures etc. also shall be fair, equitable and/or proportionate in relation to, for example, an
alleged infringer. Against this background, it appears like the proposed paragraph is not coherent
with TRIPs and IPRED.
The EU made similar comments on the draft "Civil Chapter", which is still under discussion. A
possible solution might be to insert an introductory general provision (which could refer to TRIPS)
applying to the whole Agreement.
%DBDHBD=A 6P
This paragraph establishes @AGBO =DB@F EGDLGEG@F for copyright infringements.
MN Why does the concept of third party liability (TPL) not include Trademark infringements, or
even all IPR infringements?
6N This paragraph establishes @AGBO =DB@F EGDLGEG@F without defining the circumstances which would
trigger such liability. The explanations provided in the footnote are not sufficient to clarify the
circumstances; furthermore, their legal effect is unclear.
EU understands this paragraph and accompanying footnotes as providing for an international
minimum harmonization regarding the issue of what is called in some Member States
Q;<I@BGLR@<BF ;<=FBGHA@ GI?BGIH>K>I@Q. This concept does not exist in the current !"#$%&
"'(($)*$+*%,- and in the law of several Member States. As such, the use of this term should be
avoided.
The principles which underlie the concept of "contributory infringement" vary substantially from
country to country. Hence, some of the terms used in the footnote 1, for example “inducing”, have
no clear meaning at international level or in most Member States and it is thus also unclear whether
national provisions on "contributory infringement" satisfy the proposed standard.
As there is not harmonization regarding the issue of "contributory copyright infringement" at EU
level, a provision with this meaning would go beyond the present !"#$%& "'(($)*$+*%,-. It should
however be noted that Member States have agreed, as regards the provisions on criminal
enforcement, on the wording “inciting, aiding and abetting.”
3
Furthermore, while accepting the necessity to ensure legal certainty, the current EU policy is not to
specify the exact circumstances triggering liability (there are many and there are often differences
between Member States). EU legislation only provides for clear exemptions: the ECD does not
regulate what is third party liability; it only provides for exemptions from the ISP liability for third
party's illegal content/activities.
SN Finally, footnote 2 appears to be acceptable, as this paragraph is wider than online activities. It is
also in line with the EU proposal to include intermediaries in some provisions of the civil chapter.
%DBDHBD=A SP
This paragraph defines the circumstances under which third party liability may be limited. In
principle, the definition of such circumstances is acceptable and necessary, and may be retained.
However, the proposed text, i.e. the conditions to be fulfilled in order to benefit from the exemption
of liability, requires significant modifications in order to be acceptable.
MN -A> ?GBC@ @T< C>I@>I;>C of this paragraph have the nature of a recital. While the principles
referred to are acceptable, they spell out general objectives and considerations, so they are at least in
the wrong place.
6N In the @AGBO C>I@>I;>, there is only reference to “facilitate the continued development of
industry”. This is much too limited as the overarching objective for the most important provision of
this chapter. This is a very important deficit of the current text. It is politically very important to
emphasize balance and fairness, to mention culture and individual creators and not only industry.
EU would, for reasons of clarity, suggest deletion of paragraph 3 from the beginning: ".*"/ 0*,+1
,-"'2)%3-& +/*+ &'(- 0-,&')& 4" until the sentence: 54%)6,%)2-(-)+& *,- *7*%8*98- *):
,-*&')*98-…"
So, EU would suggest that =DBDHBD=A S C@DB@C TG@A: ".*"/ 0*,+1 &/*88: and then continue with
letters (a) and (b).
SN In ?<<@I<@> S a clarification of the notion of “enterprise” is necessary and the possibility to align
with the notion of "legal person" should be explored.
UN 2<<@I<@> U covers the definition of “ISP”. The proposed definition lists several activities as the
determining factor. The terminology is not very clear. For example, what is the scope of “providing
of connection”: do they intend to cover all networks? Does it only cover digital online? Why is it
necessary that the user specifies the points? Changes in technologies may make the definition void.
This is not the approach we have followed in the CISD and the IPRED where the more general term
"intermediary" is used.
Furthermore, the ECD does I>G@A>B ;<I@DGI D O>?GIG@G<I <? Q<IEGI> C>BJG;> =B<JGO>BQ nor the
term ISP. It relies on the definition of information society services (ISS) found in Directive
98/34/EC as amended by Directive 98/48/EC.
4
%DBDHBD=A SVDN
EU understands the wording of paragraph 3(a) as stipulating the limitation (exemptions) for online
intermediaries ?B<K @A> EGDLGEG@F ?<B @AGBO =DB@F GEE>HDE ;<I@>I@ <B D;@GJG@FW which is either
transmitted, cached or hosted by the online intermediaries (in the meaning of ECD, Articles 12-15).
Therefore, in our understanding,
MN first of all, the wording of paragraph 3(a) (i) – (iii) should not set cumulative conditions –but
separate conditions so the word "and" at the end of each point (i) –(iii) CA<REO L> B>=ED;>O LF @A>
T<BO Q<B".
This would be in line with the ECD given that in the US proposal:
(i) - automatic technical process – refers to "mere conduit" (Article 12 ECD)
(ii) – no action or initiation or selection by the provider – refers to both types of activities – "mere
conduit" and "caching" (Articles 12-13 ECD)
(iii) – referring or linking to an online location – refers, according to US, to "search engines". As
regards "non-commercial" hyperlinks, these could, in our view, be accepted as an extension of
"hosting" (ECD, Article 14). Such hyperlinks are not explicitly regulated by the ECD. The liability
of providers for hyperlinks and location tool services has been deliberately left out from the scope
of the ECD. However, we believe that I<IX;<KK>B;GDE hyperlinks could be treated as a hosting
activity under Article 14 ECD.
6N Logically the exoneration criterion of "D;@RDE YI<TE>OH>" cannot apply to point (i) as this
indicates pure "mere conduit" activities. Such activities logically cannot lead to having or not
having knowledge about something since these processes are purely automatic technical processes.
On the other hand, Articles 13 -14 ECD (Caching and Hosting) L<@A =B<JGO> ?<B @A> I<@G<I <?
QD;@RDE YI<TE>OH>" (Articles 13.1. (e) and 14.1. (a)) thus the provider cannot be held liable if he
does not have actual knowledge about the infringing activities.
SN 2<<@I<@> Z states that "for greater certainty…". EU wishes clarification of this wording and seeks
concrete examples in order to understand why this footnote is so important for greater certainty.
Furthermore, if it is so important, why is it not in the text of the provision itself?
%DBDHBD=A SVLN
The aim of paragraph 3(b) is to establish a system that can be considered to make the exemptions
from liability subject to specific conditions: notice-and-take down procedure to address the
unauthorized storage or transmission of materials protected by copyright or related rights. Such an
obligation is currently not found in the ECD.
MN We would like to first ask the US to explain how this paragraph is intended to work in practice
and to give us a precise example of what this paragraph aiming at. For instance, does this paragraph
mandate filtering by the ISP in his network?
5
6N The proposed =DBDHBD=A SVLNVGN adds an important prerequisite for the limitations on liability to
apply: @A> GI@>BK>OGDBF KRC@ DO<=@ DIO B>DC<IDLEF GK=E>K>I@ D =<EG;F “to address the
unauthorized storage or transmission of materials protected by copyright or related rights”. This
prerequisite has no equivalent in the ECD. In fact, the proposed provision adds a condition for the
limitations on liability to apply and, thus, is going beyond the !"#$%& "'(($)*$+*%,-.
SN EU understands that ?<<@I<@> [ provides for an example of a reasonable policy to address the
unauthorized storage or transmission of protected materials. However, the issue of @>BKGID@G<I <?
CRLC;BG=@G<IC and accounts has been subject to much debate in several Member States.
Furthermore, the issue of whether a subscription or an account may be terminated without prior
court decision is still subject to negotiations between the European Parliament and the Council of
Telecoms Ministers regarding the Telecoms Package.
UN EU concern is that the =DBDHBD=A SVLNVGGN aims at implementing a I<@G;> DIO @DY> O<TI
=B<;>ORB> which might not be compatible with the ECD. The ECD leaves this aspect to selfregulation
and does not make it a binding condition to benefit from liability exemptions.
This goes beyond the requirements stipulated by the ECD. The ECD allows the Member States
however in Article 13(2) and 14(3) ECD to require the service provider to terminate or =B>J>I@ an
infringement and further enables the MS to establish procedures governing the removal or disabling
of access to information. Further Article 16 of the ECD encourages the drawing up of codes of
conduct.
ZN Does the concept of “conduit for transmission” (3.b. last sentence) also includes caching or is
limited to "mere conduit"?
%DBDHBD=A U:
This paragraph relates to obligations concerning ->;AIG;DE ,>DCRB>C.
MN It is not clear if the scope of the provision covers only phonogram author rights and neighbouring
rights (performers, producers) or do the definition of “author” also includes film, audio, literature.
6N This paragraph and its accompanying footnotes regarding the circumvention of effective
technological measures provide that Parties shall provide for ";GJGE B>K>OG>CW DC T>EE DC ;BGKGIDE
=>IDE@G>C".
Article 11 of the WCT and Article 18 of the WPPT state that ";')+,*"+%)2 <*,+%-& &/*88 0,'7%:-
*:-#$*+- 8-2*8 0,'+-"+%') *): -66-"+%7- 8-2*8 ,-(-:%-&” without however specifying in what this
protection would consist. In addition, Article 6 CISD merely refers to “adequate legal protection”
against circumvention and any preparatory acts. This provision of the CISD leaves a reasonable
margin of discretion to Member States in how to implement this obligation. The proposed
Paragraph 4 goes therefore beyond the current !"#$%& "'(($)*$+*%,-.
SN When referring to WCT and WPPT, do we have to interpret this clause as meaning that
contracting states have to adhere to both these treaties? If so, then do we not unnecessarily exclude
states which want to adhere to ACTA but do not want to adhere to WCT/WPPT?
6
UN EU notes the absence of any (explicit) link between the legal protection of TPM and exceptions
and limitations to copyright/ related rights. WCT and WPPT provisions refer to "=<> +/*+ ,-&+,%"+
*"+&? %) ,-&0-"+ '6 @',A& '6 +/- ,%2/+& /'8:-,&? @/%"/ *,- )'+ *$+/',%3-: 91 +/- ,%2/+ /'8:-,& ',
0-,(%++-: 91 8*@ ". CISD provides for a special regime of voluntary and appropriate measures in
how to safeguard the benefit of certain exceptions by voluntary measures and appropriate measures
(Article 6(4)).
ZN Paragraph (4) and accompanying footnote 7 requires that the protection against circumvention of
technological measures shall also apply to technological measures which protect merely “access” to
a work.
The WCT, WPPT and Article 6(3) CISD do not require that the contracting Parties and Member
States provide for protection for technical measures beyond acts of reproduction and making
available to the public. The proposed paragraph and accompanying footnote may require that the
contracting Parties also provide protection for non-copyright-relevant acts or measures. One
example of such measures are a so-called “regional lockout”, e.g. a measure preventing that a DVD
bought in one country or region (e.g. USA) can be played in DVD players in other countries or
regions.
It should be made clear be made clear that one should only protect TPM that restrict acts which
come within the scope of the exclusive rights (authorized by the right holder).
%DBDHBD=A Z:
This paragraph relates to independent civil and criminal enforcement of paragraph 4 (independent
of any infringement of copyright or related rights) and to limitations to paragraph 4.
MN Regarding ;GJGE DIO ;BGKGIDE enforcement, see comment under paragraph 4, point 2.
6N 2<<@I<@> \ seems to govern “interoperability” issues, i.e. the ability of consumers to play, for
example, music which they have downloaded legally, on different players such as an iPhone or a
Microsoft Media Player. The footnote seems to be intended to make sure that contracting Parties do
not require that such interoperability must be achievable. Recital 48 to CISD also deals with
interoperability. The latter, however, uses the wording “implies no obligation”, which is something
completely different than the wording in the proposed footnote “may not require”. We also note that
the proposed footnote is not fully in line with recital 53 to the CSD, which states that
“Compatibility and interoperability of the different systems should be encouraged.”
The way in which interoperability (market driven or imposed by Member States) is achieved is not
defined at EU level and MS retain all powers to legislate in this respect.
%DBDHBD=A [:
This paragraph focuses on Rights' Management.
Regarding ;GJGE DIO ;BGKGIDE enforcement and "adequate legal protection" wording, see comment
under paragraph 4, 2).
7
%DBDHBD=A ]:
This paragraph focuses on limitations of paragraph 6.
Why is this a separate point (different from paragraph 5) and why is the language not the same as in
the second sentence of paragraph 5? Why a formulation different to the one used in paragraph 5?


Pour ceux qui ont la flemme de lire: l'ACTA restreint profondément les droits et libertés des citoyens européens, principalement la liberté d'expression et la protection des communications privées.
Fromthesouth
Admin




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Localisation: Bastia, sur un caillou paumé

Message Posté le: Sam Avr 24, 2010 09:18 am    Sujet du message:
pourquoi uniquement des européens ?
K
Suprème actif
Suprème actif


Sexe: Sexe:Masculin

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Messages: 4871

Message Posté le: Sam Avr 24, 2010 09:41 am    Sujet du message:
Non seulement j'ai la flemme, mais en plus les phrases sont entrecoupées de symboles mystiques qui ne facilitent pas la lecture.

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