philosophe et croyant à la fois: une absurdité!!


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uacuus
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Message Posté le: Jeu Avr 10, 2008 12:02 pm    Sujet du message:
Mais ne dit on pas qu'il n'y a pas de pire ennemi que son semblable?
DelPhi
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Message Posté le: Jeu Avr 10, 2008 12:03 pm    Sujet du message:
Au risque de passer pour basique - ce qui parfois me convient tout à fait -je pense que la dichotomie inconciliable entre science et religion ou philosophie et science est dépassée. En fait, je pense que les deux sont conciliables dans la mesure où elles n'adressent pas les mêmes sujets et ne devraient pas se donner les mêmes objectifs. J'aurais tendance à associer la science au "comment" et le "religieux" (dans une acception large) au "pourquoi".
uacuus
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Message Posté le: Jeu Avr 10, 2008 12:05 pm    Sujet du message:
DelPhi a écrit:
Au risque de passer pour basique - ce qui parfois me convient tout à fait -je pense que la dichotomie inconciliable entre science et religion ou philosophie et science est dépassée. En fait, je pense que les deux sont conciliables dans la mesure où elles n'adressent pas les mêmes sujets et ne devraient pas se donner les mêmes objectifs. J'aurais tendance à associer la science au "comment" et le "religieux" (dans une acception large) au "pourquoi".


Autrement dit, les deux ne sont conciliables que parce qu'il existe une dichotomie inconciliable.
alcibiade
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Message Posté le: Jeu Avr 10, 2008 12:06 pm    Sujet du message:
Citation:
Mais ne dit on pas qu'il n'y a pas de pire ennemi que son semblable?


ça n'est as pour autant vrai. La haine peut venir d'une petite différence, comme d'une grande différence. Et de toute manière, les conceptions platoniciennes sont à l'opposé de celles des croyances des premiers chrétiens. Ces derniers croyaient à une seule vie, les platoniciens à des réincarnations multiples, les premiers à un dieu unique, les second à une multiplicité de dieux, les uns gobaient toute crue la mythologie juive, les autres la méprisaient. Ou sont les points communs ?

Je précise d'ailleurs qu'etre accusé de platonisme pouvait mener au moyen age entre les mains de l'inquisition...
uacuus
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Message Posté le: Jeu Avr 10, 2008 12:11 pm    Sujet du message:
Les points communs sont la recherche de vérités éternelles, la croyance de l'immortalité de l'âme, la recherche d'une vertu exigente etc. Il y a des divergences de conceptions multiples, mais comme formes de spiritualismes, ils sont concurrents.
Dans les polémiques, on cherche toujours à accentuer la différence, et ces développements cachent souvent que l'ampleur de la convergence (c'est la convergence plus que la divergence qui est la raison du conflit, car celle ci infère concurrence).
Prométhée
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Message Posté le: Jeu Avr 10, 2008 12:29 pm    Sujet du message:
"Le degré de vérité que supporte un esprit, la dose de vérité qu'un esprit peut oser, c'est ce qui m'a servi de plus en plus à donner la véritable mesure de la valeur. L'erreur (c'est à dire la foi en l'idéal), ce n'est pas l'aveuglement; l'erreur, c'est la lâcheté... Toute conquête, chaque pas en avant dans le domaine de la connaissance a son origine dans le courage, dans la dureté à l'égard de soi-même, dans la propreté vis-à-vis de soi-même. Je ne réfute pas un idéal, je me contente de mettre des gants devant lui..."

Cette partie de texte, tiré d'un passage splendide d'Ecce Homo, ne montre qu'une chose. Nietzsche 'ose' la vérité. Ici je n'utilise pas Nietzsche pour contredire Nietzsche, ce serait idiot; Nietzsche critique bien la notion de Vérité en rapport avec la science et la religion. Mais ce n'est pas pour autant qu'il bannit de son vocabulaire la vérité tout court. C'est donc vous que je critique; tout dépend du sens dans lequel la vérité est envisagée. C'est d'ailleurs, chez Nietzsche, souvent une question de sens (la fameuse question de la généalogie de la morale, troisième dissertation, montre bien l'importance que Nietzsche accorde au sens). La vérité dans le sens d'une 'entité supérieure à la vie' est chrétienne (c'est la vérité ascétique autant que la vérité du positiviste ou du métaphysicien). Parler de vérité dans ce sens est chrétien. Mais lorsqu'ici, Nietzsche parle de vérité dans un sens totalement différent, celui d'oser, d'être courageux, alors parler de vérité n'est ni chrétien, ni platonicien.
DelPhi
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Message Posté le: Jeu Avr 10, 2008 12:29 pm    Sujet du message:
uacuus a écrit:
DelPhi a écrit:
Au risque de passer pour basique - ce qui parfois me convient tout à fait -je pense que la dichotomie inconciliable entre science et religion ou philosophie et science est dépassée. En fait, je pense que les deux sont conciliables dans la mesure où elles n'adressent pas les mêmes sujets et ne devraient pas se donner les mêmes objectifs. J'aurais tendance à associer la science au "comment" et le "religieux" (dans une acception large) au "pourquoi".


Autrement dit, les deux ne sont conciliables que parce qu'il existe une dichotomie inconciliable.


dichotomie inconciliable... à première vue. Mais à la deuxième, non... La croyance relève de la Foi. La Foi ne se décrète pas, ce n'est pas une construction de l'esprit. Pratiquer la philosophie n'excut pas selon moi une considération de sa Foi pour en faire attraction dans l'appréhension des choses. C'est peut-être d'ailleurs le paroxysme de la sagesse, non?
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Message Posté le: Jeu Avr 10, 2008 13:23 pm    Sujet du message:
synonymes parce que présentant les mêmes symptômes, d'une même pathologie celle de l'impossibilité de composer avec le réel
DelPhi
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Message Posté le: Jeu Avr 10, 2008 13:34 pm    Sujet du message:
hume a écrit:
synonymes parce que présentant les mêmes symptômes, d'une même pathologie celle de l'impossibilité de composer avec le réel


Croire c'est refuser le réel?
Réfléchir, probablement aussi, c'est bien ça?
Composer avec le réel... est-ce alors le subir dans notre animalité instinctive?
hume
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Message Posté le: Jeu Avr 10, 2008 14:20 pm    Sujet du message:
Réfléchir c'est lire le réel, c'est provoquer le sens et non le subir.
C'est en un mot "faire sens" sublimer l'instinct qui est moteur de tout (sinon à faire appel a des catégories inouïes qui sont celles de la morale...).
Animal intellectuel certes mais animal avant tout...au risque de blesser quelques vanités..
DelPhi
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Message Posté le: Jeu Avr 10, 2008 14:24 pm    Sujet du message:
hume a écrit:
Réfléchir c'est lire le réel, c'est provoquer le sens et non le subir.
C'est en un mot "faire sens" sublimer l'instinct qui est moteur de tout (sinon à faire appel a des catégories inouïes qui sont celles de la morale...).
Animal intellectuel certes mais animal avant tout...au risque de blesser quelques vanités..


A moins de ne pas avoir compris, ce que j'envisage fortement, je suis d'accord. Mais je ne vois toujours pas pourquoi la réflexion serait alors un symptome de celui qui ne sait composer avec le réel. Mais que signifie composer, que signifie le réel?

Oh moi je crois que je vais repartir poster en musique... Wink
hume
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Message Posté le: Jeu Avr 10, 2008 14:42 pm    Sujet du message:
Je ne place pas la réflexion en opposition avec le réel bien au contraire, je le fais du besoin de se figurer une verticalité, des arrières mondes pour le dire comme Nietzsche.
Et pour ce qui est de "composer avec le réel" la formule est si peu métaphorique, que le philosophe artiste est de loin le plus fameux.
Le prétexte de notre discussion n'est certainement qu'un quiproquo mais tout prétexte est bon! (du moins en ce domaine)
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Message Posté le: Jeu Avr 10, 2008 17:49 pm    Sujet du message:
Alors débusque ce quiproquo ! Qu'attends-tu ? Very Happy


Pour en revenir au sujet, je pense que la philosophie et la croyance ne sont pas totalement en conflit d'intérêts.
Exemple si l'on croit à l'existence d'un âne qui peut soigner les aveugles et que l'on fait des recherches philosophiques sur la morale économique je vois pas trop ce que ça pourrait faire ... Very Happy

Il est vrai qu'il existe un assez grand nombre de points qui posent problème(s) mais pas tous, car tous ne sont pas reliés entre-eux.

Croire que tout entre ces deux choses s'opposent c'est idiot, ces choses ne sont que des modèles de pensé qui rentrent parfois/souvent en conflit sur les solution(s) qu'elles proposent à un même problème.
On pourrait dire que ce sont deux entreprises pour les même clients, mais c'est oublier que les clients sont tous différents, tous particuliers; il n'y a pas vraiment de conflit(s) sur le client, car un client sera forcément plus attiré par l'un que par l'autre.

Donc au final il n'y a pas vraiment de conflit(s) d'intérêt mais conflit(s) de solution(s). Ce n'est pas, je trouve, exactement la même chose.
Car de l'un l'on regarde les problèmes causés et de l'autre les différences entre les solutions proposées.
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Message Posté le: Jeu Avr 10, 2008 18:55 pm    Sujet du message:
Le problème qui se pose alors est celui de la légitimité de ces deux paradigmes, avec pour question centrale celle-ci: la scientificité est-elle une instance de légitimation?
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Message Posté le: Jeu Avr 10, 2008 21:33 pm    Sujet du message:
Si je comprend bien la question que tu poses serait : la science serait-elle un juge pour départager ces deux choses/ces deux paradigmes ?

A première vue j'aurais tendance à dire que c'est un autre paradigme, mais un paradigme avec un but particulier comparé aux deux autres.

Si en prmeière approche j'admettais que ce but est de pouvoir faire loi universelle (~des lois, plein), peut-on l'admettre en tant que juge ?
Sincèrement je n'en sais rien, j'aurais tendance à dire que si il n'y a rien d'autre pourquoi ne pas essayer ?
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Message Posté le: Ven Avr 11, 2008 19:27 pm    Sujet du message:
Citation:
Les points communs sont la recherche de vérités éternelles, la croyance de l'immortalité de l'âme, la recherche d'une vertu exigente etc.


L'immortalité de l'ame ne s'est greffée au christianisme que bien tard, avec des gens comme saint Augustin. Le christianisme originel prèche une resurrection des morts, qui n'a rien à voir avec la vision platonicienne de l'après mort, tu le sais mieux que moi. La recherche de vérité et de vertu sont communes à quasiment toutes les religions et diverses philosophies.

Le christianisme est foncièrement en opposition avec la pensée grecque antique, j'en veux pour preuve le bide phénoménal de Saint Paul à l'aréopage. Tout ce que le christianisme a de commun avec le platonisme, il l'a tout bonnement piqué, tous les pères de l'église étaient nourris de Platon.

Quoi qu'il en soit, il est profondément erroné je pense de considérer comme synonyme platonisme et christianisme comme le fait "hume". Les différences que j'ai enumérées sont importantes, on ne peut les balayer d'un revers de main en disant "tout ça c'est du kif kif !". La morale de Platon n'a rien à voir avec celle de Jésus.
Prométhée
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Message Posté le: Ven Avr 11, 2008 19:37 pm    Sujet du message:
Plouf.

Dernière édition par Prométhée le Sam Avr 12, 2008 10:29 am; édité 1 fois
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Message Posté le: Ven Avr 11, 2008 19:46 pm    Sujet du message:
Bien sûr que leur pensée n'est pas la même, mais dans les aspirations cela se rejoint souvent. Tu parles de polythéisme chez Platon, j'estime que si Platon rendait comme tout bon grec un culte aux divers dieux, dans sa pensée, ils n'occupent guère une place plus importante que dans celle d'Epicure: tout est centré vers une recherche métaphysique de l'essence des choses, et de leur principe. Chez les néoplatoniciens, on cherche souvent l'UN, sa définition etc. Ces recherches peuvent rejoindre le mysticisme de l'adoration du dieu unique. Si la pensée grecque a permis aux pères de l'église de formuler et de développer leur exégèse des textes bibliques, c'est qu'il y a aussi un terreau commun.
On ne peut pas dire que le christianisme ne soutient pas l'immortalité de l'âme sous prétexte que cela ne sera pas clairement énoncé de cette façon dans les évangiles: car le christianisme, ce n'est pas seulement la parole de Jésus et des apôtres, c'est aussi l'élaboration des pères de l'église.


Des gens comme Erasme ont vu dans les recherches de Platon des réflexions qui approchaient des vérités révélées par Jésus. D'après moi la divergence la plus profonde, c'est que le christianisme se base sur une révélation, et le platonisme sur un questionnement. Il est parfaitement possible pour cette raison de réfuter Platon, tandis que les théologiens s'appuient sur un credo quia absurdum relativement désarmant, mais qui place cette révélation, pour qui y est extérieur, dans le domaine de l'arbitraire inacceptable et injustifiable.
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Message Posté le: Ven Avr 11, 2008 20:23 pm    Sujet du message:
Citation:
Chez les néoplatoniciens, on cherche souvent l'UN, sa définition etc. Ces recherches peuvent rejoindre le mysticisme de l'adoration du dieu unique.


Mais justement, ce mysticisme chrétien est un pastiche de néoplatonisme, et le mot n'est pas trop fort. Il n'est pas jusqu'à la sainte trinité qui ne soit piquée à Plotin. Toute la théologie chrétienne, Saint Augustin par exemple, est une tentative bien infructueuse à mon sens, pour conscilier philosophie grecque et mythologie juive. Idem pour le pseudo Denys l'aréopagite, c'est un pastiche complet et avéré du système néoplatonicien(que comble de perfidie, l'église à tenté de faire passer pour antérieure au néoplatonisme). Augustin fait par exemple tomber Dieu d'un rang, en le ravalant à celui de l'etre, sur simple base d'un verset ou Yahvé dit "je suis celui qui suis". Ce genre de démarche ne mérite même plus le nom de philosophie. C'est du bricolage. C'est comme si je récupérais le système de Nietsche pour le changer selon des vers d'Homère.

Les chrétiens ont récupéré le platonisme parce que c'était une philosophie très portée comme eux sur l'au delà (et c'est le seul grand point commun des deux doctrines à mes yeux) et qu'elle avait un grand prestige. En la noyautant, elle devenait une caution intellectuelle, tout comme la rhétorique grecque, la réputation d'inculture crasse collant jusque la comme une sangsur à tout ce qui était chrétien. Les pères ont utilisé les rhéteurs pour faire triompher leur cause, Démosthène a-t-il le moindre point commun avec eux ?

Citation:
Des gens comme Erasme ont vu dans les recherches de Platon des réflexions qui approchaient des vérités révélées par Jésus.


Je crois que ça ne démontre que l'envie des chrétiens de s'approprier la sagesse paienne. Pas mal de chrétiens ont toujours éprouvé du dépit devant la sagesse évidente des philosophes grecs, qui étaient polythéistes. Alors il faut en faire au moins des pré chrétiens, car les polythéistes purs et durs sont forcément dans l'erreur. Ce qui donne des aneries de ce genre. Aristote et Platon ont été même appelés les premiers chrétiens. ça ne prouve rien, je peux appeler Epicure le premier communiste, ça n'est pas pour autant qu'il l'est.
uacuus
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Message Posté le: Ven Mai 09, 2008 19:27 pm    Sujet du message:
Lyriss a écrit:

C'est pourquoi le scientifique ne peut pas etre athé, car cela revien a admetre du vide dans l'histoire du monde.


athée pas athé.

Un scientifique peut être athée, agnostique ou croyant.
Il s'agit de ne pas confondre le plan de la métaphysique à celui de la physique. Un scientifique sait que sa connaissance est nécessairement imparfaite et incompète, de là ne nait aucune nécessité de boucher le trou de la connaissance en supposant un être absolu. Car même si l'on suppose cet être, ce que les métaphysiciens ont fait depuis Aristote jusqu'à Leibniz, les moyens par lesquels on appréhende l'hypothèse consistent en déterminations propres à notre entendement, de sorte qu'on est conduit à poser des déterminations qui nous soient intelligibles pour ce qu'on suppose comme un inconditionné, et ne dépendant d'aucune forme de détermination préétablie.
En somme en tentant de boucher le trou de la connaissance par le saut métaphysique, on ne fait nullement progresser la science, on lui donne un fondement douteux, précisément dans la mesure où il se veut absolu.


Dernière édition par uacuus le Ven Mai 09, 2008 20:20 pm; édité 2 fois

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