Méphistophélès
Suprème actif


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Posté le: Jeu Nov 01, 2007 18:06 pm Sujet du message:
Il y avait les cheminots, c'est le tour des professeurs: il est appréciable
que les victimes du travail aient trouvées en la personne de Cebe un
défenseur drôle et bardé de second degré, apte à faire valoir leurs
droits et leur aspirations métaphysiques... Quand on vous dit que la filière
L se meure, c'est à prendre au sens strict mes agneaux. Tous les facteurs
convergent, les preuves sont accablantes: que ce soit à coup de flutes ou de
règles graduées, on assassine le professorat. C'est encore une de ces
sombres machinations politiques, une scabreuse histoire de gros vous dis-je,
sur laquelle on finira par faire la lumière d'ici dix ou quinze ans -
peut-être...
Cela étant dit, vraiment, je me demande comment tu peux oser, Butterfly,
plaisanter sur des sujets aussi graves. Ca m'dépasse
Dernière édition par Méphistophélès le Mer Nov 07, 2007 14:29 pm; édité 1 fois
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Invité
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Posté le: Jeu Nov 01, 2007 22:20 pm Sujet du message:
ocelove a
écrit: | Le truc aussi c'est que
les profs intéressent pas forcement les élèves. En obligeant les élèves
à lire des livres dont ils n'ont pas envie de lire, ça fait que les élèves
sont vite dégouttés de la lecture, ca a été mon cas, ce n'est que bien
plus tard que j'ai redecouvert le plaisir de lire  |
Alors, deux choses
- le prof doit respecter un programme et il fait avec (là, tu vois en 6ème
je dois faire l'Iliade et l'Odyssée et en 5ème Chrétien de Troyes, faut que
je fasse avec, même si je trouve ça débile)
- Ce que tu dis est de moins en moins vrai, surtout chez la jeune génération
de profs qui arrivent
et puis une 3ème chose : si l'on demandait aux élèves ce qu'ils voudraient
lire, penses-tu réellement que cela arrangerait les choses ? Je ne pense
pas.
Quand je lis plus bas que Stendhal, Flaubert & co ne font pas aimer la
littérature aux élèves, excusez moi prosaïquement de dire que j'ai envie
de me taper le cul par terre
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Invité
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Posté le: Jeu Nov 01, 2007 22:22 pm Sujet du message:
dgé a
écrit: | Cher Mephistopheles
lorsque tu dis gentiment quil y a alors 30 pour 100 de branleurs qui passent
en deuxieme année je dirais plutot qu'il s'agis de chanceux car bien que je
ne veuille froisser personne le systeme universitaire et surtout en lettre est
deplorable les oeuvres sont mal expliquées pas asser en profondeur je pense
que qui ce dit desirer une formation en lettre doit alors se tourner vers les
prepas litteraires certe afin d'y etre admis il faut avoir travaillé mais le
niveau de litterature est bien meilleur et alors là nous pouvons parler
d'etudiants en lettres la fac restant à mon sens une voix de garage ou encore
un endroit où l'on peut faire valoir des titres de sections ronflant mais
vide de sens attention je parle des facs je met toutefois un bemol en ce qui
concerne medecine et droit qui sont de bonne filieres. |
vu ton âge et ton orthographe, on peut te faire confiance quand tu parles des
études littéraires à la fac et des prépas...
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dgé
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Posté le: Sam Nov 03, 2007 19:38 pm Sujet du message:
[QUOTE="lilith888"][quote="dgé"]Cher Mephistopheles lorsque tu dis gentiment
quil y a alors 30 pour 100 de branleurs qui passent en deuxieme année je
dirais plutot qupardonne mon orthographe mais tu m'accordes que le reste
demeure vrai tu ne pourrais affirmer que la fac soit un systeme où les eleves
travaillent comme des fous il faut faire la part des choses d'accord il y a
des travailleurs mais une bonne partie demeure des fumistes pour ma part et
cela afin de ne pas te laisser dans l'obscurité me concernant je sort de
prepas hec et suis dans une ecole de commerce ce qui n'a strictement rien à
voir avec la fac toutefois je parle de la fac car des amis à moi y sont et le
clament eux meme que la fac est plus une recreation que le reste j'esper ne
pas te froisser
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princess_boy
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butterflyz0986
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Posté le: Mar Nov 06, 2007 14:54 pm Sujet du message:
Cebe a
écrit: | Yep... mais bon faut
bien répondre quand certains parlent sans savoir...
|
je suis passée par la case prépa (littéraire de surcroit), donc j'estime
avoir le droit d'avoir quelques opinions sur le domaine...
sinon, lilith, perso, j'avais adoré lire chrétien de troyes au collège,
c'était top !
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Cebe
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Posté le: Mar Nov 06, 2007 17:34 pm Sujet du message:
butterflyz0986 a
écrit: |
Cebe a écrit: | Yep... mais bon faut bien répondre quand certains parlent sans
savoir... |
je suis passée par la case prépa (littéraire de surcroit), donc j'estime
avoir le droit d'avoir quelques opinions sur le domaine...
|
Tu as les opinions que tu veux, là je te parle de faits.
Si tu dis être passée par la prépa, alors ça m'étonne doublement que tu
dises de telles choses puisqu'elles sont fausses... A moins que tu ne sois
passée par la voie classique, et dans ce cas il faudrait préciser ce dont tu
parles et te dire qu'ailleurs ce n'est peut-être pas le cas.
Bref on ne va pas passer cent ans là dessus...
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Méphistophélès
Suprème actif


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Posté le: Mer Nov 07, 2007 14:33 pm Sujet du message:
Homère, c'est une horreur pour un tout jeune lecteur, en revanche je trouve
Chrétien de Troye plutôt agréable moi aussi. Bon, cela dit, si je devais
choisir un auteur à présenter pour une classe de collégiens, c'est
peut-être pas lui que je choisirais en premier...
PS: En parlant
d'orthographe, mon précédent message était une horreur du point de vue des
accords; en espérant que nul ne l'ait remarqué
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uacuus
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Posté le: Mer Nov 07, 2007 18:56 pm Sujet du message:
Oui Homère est une horreur, pour jeunes et vieux lecteurs, s'il est dans la
traduction de Victor Bérard.
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Gwil
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uacuus
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Posté le: Jeu Nov 08, 2007 22:51 pm Sujet du message:
Victor Bérard essaie de reconstruire une ambiance un peu archaïsante et
merveilleuse par sa langue, mais le résultat est souvent à côté, cela
donne des bizarreries, parfois du mauvais français, parfois des niaisieries.
Prenons le premier vers:
Andra moi ennepe, Mousa, polutropon...
C'est l'homme aux mille tours, Muse, qu'il me faut dire...
Rien ne justifie la tournure clivée (C'est... que) totalement française. La
structure littérale est : Muse, dis moi (ou plutot raconte moi), l'homme aux
mille tours... Pourquoi donc traduire par une phrase dont la structure est si
lourde, pourquoi traduire l'impératif par "il faut", et non par un
impératif? A quoi bon prendre la structure désuette "il me faut dire" plutot
que "il faut me dire"? Ce qui ne va pas non plus c'est l'ambiguité induite :
dans"il me faut dire", le "me" peut être COS de "faut" ou "dire", dans un
cas, c'est le narrateur qui doit dire, dans l'autre, c'est la muse qui doit
dire au narrateur.
Enfin le choix du terme "dire" est inapproprié dans le contexte, c'est encore
un de ces très nombreux mots employés de travers.
Autre exemple de ce vice, le palais, en grec "doma" devient toujours "manoir",
ce qui évoque une sorte d'image moyen âgeuse qui est bizarre, et ne colle
pas avec le monde homérique.
La traduction de Bérard est maladroite et ampoulée, et a été beaucoup trop
surestimée.
Je ne connais pas trop les autres traductions (elles ne peuvent pas être
pires que celle de Bérard), on m'a dit que celle de Philippe Jacottet était
bien.
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butterflyz0986
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Posté le: Sam Nov 10, 2007 16:24 pm Sujet du message:
Cebe a
écrit: |
butterflyz0986 a
écrit: |
Cebe a écrit: | Yep... mais bon faut bien répondre quand certains parlent sans
savoir... |
je suis passée par la case prépa (littéraire de surcroit), donc j'estime
avoir le droit d'avoir quelques opinions sur le domaine...
|
Tu as les opinions que tu veux, là je te parle de faits.
Si tu dis être passée par la prépa, alors ça m'étonne doublement que tu
dises de telles choses puisqu'elles sont fausses... A moins que tu ne sois
passée par la voie classique, et dans ce cas il faudrait préciser ce dont tu
parles et te dire qu'ailleurs ce n'est peut-être pas le cas.
Bref on ne va pas passer cent ans là dessus... |
lol, oui, tu as raison ! c'est évident que tu as fréquenté toutes les
prépas de France et que tu sais donc comment se comportent les profs de
prépa bien mieux que moi...
|
Vir9inie
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Posté le: Sam Nov 10, 2007 16:57 pm Sujet du message:
J'ai opté pour la fllière L. C'était pour faire du dessin et de l'histoire
de l'art. J'ai arrété de lire à l'entrée au lycée : en fait depuis que
j'ai le net .
J'ai passé mes 4 années de facultés sans probleme , sans lire de livre :/
Cela ne m'a pas empeché de bien m'en sortir, notamment dans des concours (
dissertations, épreuve de culture générale). Mais j'avoue ça fait tache
-_-
|
Tommy Angello
Administrateur


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Posté le: Sam Nov 10, 2007 17:20 pm Sujet du message:
On dit aussi que les filières scientifiques sont délaissées.
Cette tendance vient je croit de deux faits avérés:
Le bac n'est plus un diplome et les filières post-bac sélectionnent en
priorité les S.
Ou comme me l'a dit un prof: Le bac, c'est juste pour montrer que tu sait
etudier et ensuite tu vas vers des diplomes attractifs.
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butterflyz0986
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Posté le: Dim Nov 11, 2007 16:04 pm Sujet du message:
si le bac avait réellement un enjeu comme ça l'était il n'y as pas si
longtemps, ça pourrait être intéressant de choisir une filière... mais
comme même les plus gros glandeurs parviennent à l'avoir au rattrapage, ça
n'a plus grand intérêt, effectivement !
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Romantisme
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Posté le: Mer Nov 14, 2007 00:25 am Sujet du message:
lilith888
Citation: | -
le prof doit respecter un programme et il fait avec (là, tu vois en 6ème je
dois faire l'Iliade et l'Odyssée et en 5ème Chrétien de Troyes, faut que je
fasse avec, même si je trouve ça débile) |
Chrétien de Troyes je ne l'ai pas lu, mais Homère -surtout l'Odyssée- est
vraiment intéressant; si ç'avait été ce genre de livres qu'on nous aurait
fait lire, j'aurais sûrement commencé plus tôt à lire...
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Twilight
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Méphistophélès
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Posté le: Mer Nov 14, 2007 11:34 am Sujet du message: Re: desertion de la filière L une mort de la littérature ?
Twilight a
écrit: | non, les S ne sont pas
tous imbus d'eux mêmes, vantards et méprisants ... |
... ils sont juste analphabètes.
Dernière édition par Méphistophélès le Jeu Nov 15, 2007 20:26 pm; édité 2 fois
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oeildenuit
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Posté le: Mer Nov 14, 2007 15:01 pm Sujet du message:
C'est vrai que la fillière L n'est justement pas assez L , mais c'est pour
eviter de " fermer trop de portes " ( encore une connerie ) .
En revanche , je ne pense pas que le Latin ou le Grec en soit la cause
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butterflyz0986
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Posté le: Mer Nov 14, 2007 15:02 pm Sujet du message: Re: desertion de la filière L une mort de la littérature ?
Méphistophélès a
écrit: |
Twilight a écrit: |
non, les S ne sont pas tous imbus d'eux mêmes, vantards et
méprisants ... |
... Il sont juste analphabète. |
à peu près autant en proportions que les L
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