Méphistophélès
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Posté le: Mer Oct 31, 2007 11:36 am Sujet du message:
En première année de licence de Lettre modernes, dans la faculté Bordeaux
III, l'on compte 70% d'échecs, soit 30% de branleurs qui passent en seconde
année. Compte tenu du niveau des tout jeunes étudiants venant de valider
leur bac, ce taux de réussite me parait énorme et suggère avec une certaine
éloquence, il me semble, le peu de connaissances exigé lors de cette
première année.
Et soit dit en passant Balzac et Zola comptent justement parmi les auteurs qui
m'ont donnés le goût de la lecture: seulement faut pas demander à un
lecteur assidu de Marc Levy de venir parler bouquin en sections littéraires,
de peur de le "dégouter de la littérature" - et quelle perte.
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Cebe
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Posté le: Mer Oct 31, 2007 12:31 pm Sujet du message:
Il y a en effet une question de choix d'oeuvres à faire lire et une question
d'âge qu'il faut prendre en compte. Personnellement, on a fait Au bonheur des dames de Zola en 4ème, je
n'ai pas pu aller au-delà du chapitre 4...
En même temps, si on ne fait lire que des auteurs faciles, comment franchir
le cap et commencer à lire les grands noms de la littérature?
A mon avis, tout se joue sur la façon d'étudier l'oeuvre.
Ca ne vous est jamais arrivé de lire un livre, vous ne l'avez pas compris,
et/ou pas aimé, et après explication, vous avez eu une révélation?
Faire lire comme ça Zola ou Flaubert, au milieu d'un cours sur le naturalisme
ou le réalisme, je ne suis pas sûre que ça fasse grand effet si on
n'accompagne pas l'élève dans sa lecture pour lui montrer ce qui est digne
d'attention.
Surtout que si l'élève se rend compte qu'il n'aime pas ce qui est
considéré comme un incontournable de la littérature, il va considérer
qu'il n'est tout simplement pas fait pour la littérature, et n'aura donc plus
envie de découvrir le reste.
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dgé
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Posté le: Mer Oct 31, 2007 12:44 pm Sujet du message:
Cher Mephistopheles lorsque tu dis gentiment quil y a alors 30 pour 100 de
branleurs qui passent en deuxieme année je dirais plutot qu'il s'agis de
chanceux car bien que je ne veuille froisser personne le systeme universitaire
et surtout en lettre est deplorable les oeuvres sont mal expliquées pas asser
en profondeur je pense que qui ce dit desirer une formation en lettre doit
alors se tourner vers les prepas litteraires certe afin d'y etre admis il faut
avoir travaillé mais le niveau de litterature est bien meilleur et alors là
nous pouvons parler d'etudiants en lettres la fac restant à mon sens une voix
de garage ou encore un endroit où l'on peut faire valoir des titres de
sections ronflant mais vide de sens attention je parle des facs je met
toutefois un bemol en ce qui concerne medecine et droit qui sont de bonne
filieres.
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Méphistophélès
Suprème actif
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Posté le: Mer Oct 31, 2007 13:11 pm Sujet du message:
| dgé a
écrit: | | les oeuvres sont mal
expliquées pas asser en profondeur je pense que qui ce dit desirer une
formation en lettre doit alors se tourner vers les prepas litteraires certe
afin d'y etre admis il faut avoir travaillé mais le niveau de litterature est
bien meilleur |
Précision: le niveau universitaire n'est pas inférieur à celui des prépa
pour la simple et bonne raison que les professeurs de prépa sont aussi, le plus souvent, professeur à
l'université. Il s'agit simplement de deux methodes de travail très
différentes: un fumiste ou une personne ayant des difficulté à gérer son
travail par elle-même gagnera en effet à rester dans un système plus
"scolaire", tandis qu'une personne capable de s'assumer, ou simplement,
préférant organiser ses recherches comme il l'entend préfèrera le mode de
fonctionnement de la faculté. Pas étonnant donc que ce dernier choix puisse
être très défavorable à un certain nombre de jeunes bacheliers, tout juste
bon à se plaindre de ne pas être maternés à la fac, mais qui pour autant,
sèchent allègrement les cours de soutien ou de tutorat 
Mais c'est aussi une question d'intérêt: avoir le courage ou non de faire
soi-même ses cours et de travailler pour soi - le professeur d'université
n'ayant d'autre ambition que d'orienter les recherches - ou préférer
travailler plus intensément mais moins librement, en suivant une
méthodologie et des critères prédéfinis. Différent ne veux pas dire mieux, mais différent: à chacun
de trouver sa place.
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K
Suprème actif
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Posté le: Mer Oct 31, 2007 14:37 pm Sujet du message:
bon, c'est décidé, je ne lis plus les posts sans ponctuation. marre à la
fin.
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Cebe
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Posté le: Mer Oct 31, 2007 14:58 pm Sujet du message:
| Méphistophélès a
écrit: | | les professeurs de
prépa sont aussi, le plus souvent,
professeur à l'université. |
Heu... vu le boulot qu'ils ont déjà en tant que prof de prépa, ils auraient
bien du mal à être aussi prof de fac! Lol. En matière de diplômes, oui,
ils sont agrégés dans les deux cas, mais ils font soit la fac soit la
prépa. ^^
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Méphistophélès
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Posté le: Mer Oct 31, 2007 15:11 pm Sujet du message:
Le fantasme du prof' travaillant d'arrache-pied: tu es mignon 
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artmaniak
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Posté le: Mer Oct 31, 2007 20:42 pm Sujet du message:
Ha bon on travail pas nous? Hum hum hum !
Attend voir!!!
Ha oui tu a raison!
Mais précisons que nous avons d'autre chose à faire (beaucoup, comme moi
faisons de la recherche)
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artmaniak
Invité
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Posté le: Mer Oct 31, 2007 20:43 pm Sujet du message:
Excusez-moi du peu !
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uacuus
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Posté le: Mer Oct 31, 2007 20:49 pm Sujet du message:
Merde tu es étudiant? Je te croyais lycéen tout au plus.
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artmaniak
Invité
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Posté le: Mer Oct 31, 2007 21:03 pm Sujet du message:
quoi? pourquoi? est-ce une boutade?
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butterflyz0986
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Posté le: Mer Oct 31, 2007 21:04 pm Sujet du message:
| Méphistophélès a
écrit: | | Le fantasme du prof'
travaillant d'arrache-pied: tu es mignon |
lol carrément !
en prépa (comme ailleurs...), les profs se contentent d'actualiser de temps
en temps leur cours et de corriger les copies... avec ça, ils ont largement
le temps de se détendre !
contrairement aux élèves de prépa, qui, eux, effectivement, doivent
bosser...
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uacuus
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Posté le: Mer Oct 31, 2007 21:06 pm Sujet du message:
Non non c'est pas une boutade, c'est la vérité. Les points d'exclamation,
l'impulsivité irréfléchie, les phrases de trois mots, tout m'indiquait
quelqu'un de très frais et de très jeune. En un sens tu es bien conservé
(là par contre c'est une boutade).
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artmaniak
Invité
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Posté le: Mer Oct 31, 2007 21:11 pm Sujet du message:
lol j'ai eu peur
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Cebe
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Posté le: Mer Oct 31, 2007 21:40 pm Sujet du message:
| butterflyz0986 a
écrit: |
| Méphistophélès a
écrit: | | Le fantasme du prof'
travaillant d'arrache-pied: tu es mignon |
lol carrément !
en prépa (comme ailleurs...), les profs se contentent d'actualiser de temps
en temps leur cours et de corriger les copies... avec ça, ils ont largement
le temps de se détendre !
contrairement aux élèves de prépa, qui, eux, effectivement, doivent
bosser... |
Purée tu sais vraiment pas de quoi tu parles!
Je ne sais pas ailleurs mais en littéraire moderne, les profs triment autant
que les élèves, car le programme change tous les ans, et qu'ils doivent
devenir experts en un sujet en moins d'un an:
- vacances d'été en bibliothèque
- recherche pendant toute l'année pour lire tous les bouquins de base du
programme + les bouquins rares pour apporter un complément aux élèves par
rapport à ce qu'ils peuvent trouver
Rien que dans mon lycée, un prof de philo est mort il y a quelque temps, un
prof de français a fait un malaise cardiaque en début d'année et ne
reviendra pas de l'année pour hospitalisation lourde, et mon prof de
français est devenu complètement sourd à cause de surmenage.
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StefLaSouris
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Posté le: Mer Oct 31, 2007 23:21 pm Sujet du message:
| Cebe a
écrit: |
Rien que dans mon lycée, un prof de philo est mort il y a quelque temps, un
prof de français a fait un malaise cardiaque en début d'année et ne
reviendra pas de l'année pour hospitalisation lourde, et mon prof de
français est devenu complètement sourd à cause de
surmenage. |
Ca ne donne pas envie d'être prof de français ou de philo ça 
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Méphistophélès
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Posté le: Jeu Nov 01, 2007 10:44 am Sujet du message:
L'enseignement rend sourd, cardiaque et moribond: qu'on se le dise.
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Gwil
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butterflyz0986
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Posté le: Jeu Nov 01, 2007 16:30 pm Sujet du message:
lol, j'ai un prof de musique qui est partie en dépression et une prof de
physique qui a tenté de suicider. Dois-je en déduire que ce sont des
matières fort éprouvantes ?!
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Cebe
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