Sweetie Des Arts
Mister Genaisse 2013

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Posté le: Mer Mar 07, 2012 14:59 pm Sujet du message:
Il existe 8 types de psyché dans le modèle de Jung, chacun mériterait une
méthode d'enseignement spécifiques et différentes, là où il n'existe
qu'un système unique, ça n'a plus rien à voir, mais je trouve qu'ici ce
joue la "facilité" scolaire.
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Eponine
Madame Casse-Pieds

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Posté le: Mer Mar 07, 2012 20:02 pm Sujet du message:
Juliette Hardy a
écrit: | Sauf qu'aujourd'hui, et
c'est ce dont parle GF, avoir des diplômes ne donne pas forcément accès à
un travail bien payé (et parfois, même, à pas de travail du tout).
Donc même si je suis d'accord sur la différence qui doit s'opérer entre le
salaire de celui qui a un doctorat et celui qui n'a que le bac, par exemple,
il faut bien reconnaître que parfois, celui qui a un doctorat, on ne va pas
l'embaucher — justement car trop diplômé et donc, pouvant exiger un
salaire élevé.
Quant à la question de l'école, je crois qu'il y a de nombreuses données
qui rentrent en compte, et la méritocratie qu'on nous rabâche à longueur de
temps n'est pas la seule cause possible de l'échec ou de la réussite de
certains. |
Je crois que le point que souligne GF, c'est qu'avoir un doctorat en croate
appliqué, concrètement, ça ne sert qu'à se cultiver à titre personnel, et
qu'en s'engageant dans cette voie, on savait pertinemment que bon, les
débouchés sont quand même plutôt restreints...
Après, de là à dire que les études doivent avoir vocation exclusive à
créer de gentils travailleurs, je ne suis pas forcément d'accord (et donc
pas forcément pour le concept du numerus clausus).
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Souki
Modératrice

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Posté le: Mer Mar 07, 2012 20:03 pm Sujet du message:
Le système salarial repose sur l’idée de plus-value ; on t’emploie pour
que tu accomplisses un acte qui crée de la valeur. Par définition, les
salariés produisent plus de richesse qu’ils n’en touchent et cela parce
que; bien souvent, la production de richesse nécessite un capital de départ
(parfois créé mais assez souvent hérité). En somme, le patronat a tout
intérêt à ce que des valeurs (soit des mots, soit du vent) incitent les
gens à considérer le travail comme vertueux. C’est le mythe du mérite
personnel, de l’enrichissement, de l’épanouissement personnel par le
travail.
Or, on en est à ce moment-là de l’histoire. Personnellement, j’adhère
partiellement à cette idéologie qui consiste à croire qu’un métier peut
être enrichissant mais je ne pense pas que le salariat soit nécessairement
un lieu sain d’épanouissement et je pense aussi que certaines boîtes
abusent vraiment. En somme, je constate sans cesse un décalage entre un
système de valeurs (le travail épanouissant, l’effort méritoire) et une
réalité beaucoup moins bandante (des petits boulots absurdes, des boulots
qui crèvent les hommes, physiquement, psychologiquement, un décalage entre
la richesse créée et le salaire reversé).
Attention, je ne dis pas que le système salarial est foncièrement mauvais.
Je dis juste que sous le masque de certaines idéologies, c’est l’entubage
assuré.
Qu’en penses-tu, Eponine ?
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Eponine
Madame Casse-Pieds

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Posté le: Mer Mar 07, 2012 20:05 pm Sujet du message:
J'en pense que comme toujours, oui, il y a effectivement des entreprises qui
abusent clairement, mais qu'on peut encore trouver un certain épanouissement
dans un boulot, pour peu qu'on arrive à trouver le "bon".
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Souki
Modératrice

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Posté le: Mer Mar 07, 2012 20:15 pm Sujet du message:
Je suis d’accord même si certains emplois sont tellement crades qu’ils ne
satisferont personne. Ils seront quand même pourvus, on les refilera à ceux
qui n’ont pas le choix.
Et je trouve ça assez dégueulasse, dans la mesure où l’on pourrait quand
même les améliorer au lieu de les multiplier.
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Juliette Hardy
Miss Genaisse 2012

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Posté le: Jeu Mar 08, 2012 00:27 am Sujet du message:
Plasma a
écrit: | Je suis d’accord
même si certains emplois sont tellement crades qu’ils ne satisferont
personne. Ils seront quand même pourvus, on les refilera à ceux qui n’ont
pas le choix. |
Ça me fait penser que le vieux débat sur l'immigration qui pose problème
car il n'y a pas d'emploi est une bêtise abyssale : la majorité des emplois
pourvus par des étrangers sont des emplois dont les Français ne voudraient
pas. Je trouve ça drôle de crier qu'on nous vole notre boulot, mais moi,
j'aurais pas envie d'aller récurer des chiottes ou balayer les rues.
|
louiserie
Suprème actif


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Posté le: Jeu Mar 08, 2012 07:59 am Sujet du message:
Loin de moi l'idée qu'on ne s'accomplit que par le travail. Mais j'ai un peu
de mal à voir où tu veux en venir exactement Plasma.
Même s'il faut bien manger, on est dans un pays où chacun a la liberté de
ne pas travailler s'il le souhaite. Et si tu décides de travailler,
théoriquement tu as la liberté d'exercer le métier que tu veux.
Posons clairement et grossièrement la question : l'idée basique "tu bosses
tu as un salaire, tu ne ne bosses pas tu as rien", ça te pose un problème ou
pas ?
Après, bien sûr, on pourra discuter du respect des personnes dans
l'entreprise, du niveau et de la répartition des rémunérations, etc ..
|
Eponine
Madame Casse-Pieds

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Posté le: Jeu Mar 08, 2012 17:27 pm Sujet du message:
Plasma a
écrit: | Je suis d’accord
même si certains emplois sont tellement crades qu’ils ne satisferont
personne. Ils seront quand même pourvus, on les refilera à ceux qui n’ont
pas le choix.
Et je trouve ça assez dégueulasse, dans la mesure où l’on pourrait quand
même les améliorer au lieu de les multiplier. |
Il ne peut pas y avoir que des professions intellectuelles dans un pays. Ça
me semble juste évident. Et s'offusquer contre ça, c'est un peu étrange.
|
Will.i.am
Mister Genaisse 2012

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Posté le: Jeu Mar 08, 2012 17:58 pm Sujet du message:
a défaut d'intellectualiser les métiers qu'on ne peut pas rendre
intellectuels, on intellectualise leurs appellations : ainsi les femmes de
ménages sont devenues des techniciennes de surface.
Personnellement, je pars du principe qu'il n'y a pas de sots métiers et que
chaque emploi a son importance.
|
louiserie
Suprème actif


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Posté le: Jeu Mar 08, 2012 19:55 pm Sujet du message:
Will.i.am a
écrit: | Personnellement, je pars du principe qu'il n'y a pas de sots
métiers et que chaque emploi a son importance. |
C'est une plaisanterie j'espère.
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Will.i.am
Mister Genaisse 2012

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Posté le: Jeu Mar 08, 2012 20:20 pm Sujet du message:
même pas ! Mais le mot important est "Personnellement", que tu n'as
évidemment pas pris en compte. Tu as le droit de ne pas être d'accord avec
ceci.
Il n'y a pas de sots métiers = chaque métier a son importance, et exige des
qualités.
Ce n'est pas parce qu'un métier n'est pas intellectuel qu'il n'a pas son
importance.
Tu as le droit de ne pas être d'accord, et même de développer ton propre
point de vu. C'est un peu facile de demander si c'est une plaisanterie sans
argumenter.
|
louiserie
Suprème actif


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Posté le: Jeu Mar 08, 2012 20:55 pm Sujet du message:
Citation: | Mais le mot important est "Personnellement", que tu n'as
évidemment pas pris en compte. Tu as le droit
de ne pas être d'accord avec ceci. |
C'est en effet le cas, oui.
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Will.i.am
Mister Genaisse 2012

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Posté le: Jeu Mar 08, 2012 20:57 pm Sujet du message:
tu fais drôlement avancer le débat
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louiserie
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Posté le: Jeu Mar 08, 2012 22:19 pm Sujet du message:
Eponine a
écrit: |
Plasma a écrit: | Je suis d’accord même si certains emplois sont tellement
crades qu’ils ne satisferont personne. Ils seront quand même pourvus, on
les refilera à ceux qui n’ont pas le choix.
Et je trouve ça assez dégueulasse, dans la mesure où l’on pourrait quand
même les améliorer au lieu de les multiplier. |
Il ne peut pas y avoir que des professions intellectuelles dans un pays. Ça
me semble juste évident. Et s'offusquer contre ça, c'est un peu
étrange. |
Effectivement, par contre on pourrait songer à mieux "indemniser" les sales
métiers.
Je ne trouverais pas absurde de mettre en place un salaire minimum sur-côté
pour les emplois vraiment pénibles : ramassages des ordures à l'aube,
travaux de gros-oeuvre, etc ... à la louche une sur-côte de 30% ou 40%, soit
1400-1500 net sur la base du smic actuel.
Sans stigmatiser les étrangers, ça éviterait que tous ces "sous-emplois"
soient quasi-systématiquement rejetés par les français.
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Juliette Hardy
Miss Genaisse 2012

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Posté le: Jeu Mar 08, 2012 22:49 pm Sujet du message:
Le proverbe « il n'y a pas de sot métier » peut être mal interprété mais
on ne peut pas nier qu'il y a peu de métiers qui n'ont strictement aucune
utilité (enfin si, dans les hauts milieux de la finance par exemple, mais
bref, comme on en était à parler de métiers peu qualifiés...)
Nettoyer, ramasser les ordures, c'est très ingrat mais absolument
nécessaire.
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louiserie
Suprème actif


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Posté le: Jeu Mar 08, 2012 22:56 pm Sujet du message:
Ok. Mea culpa. J'ai mal compris ce que voulait dire "sots métiers.
Mais, j'ai regardé sur internet et je n'arrive pas à savoir ce que signifie
vraiment la maxime.
Quand on dit que tout travail a une valeur, c'est une valeur pour l'individu
ou pour la société ?
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Juliette Hardy
Miss Genaisse 2012

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Posté le: Jeu Mar 08, 2012 22:57 pm Sujet du message:
Je ne parle de valeur, je parle d'utilité ; à l'échelle de la société,
bien évidemment.
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louiserie
Suprème actif


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Posté le: Jeu Mar 08, 2012 23:01 pm Sujet du message:
Et la maxime "il n'y a pas de sots métiers" c'est aussi à l'échelle de la
société ? (c'est une vraie question)
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Sweetie Des Arts
Mister Genaisse 2013

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Posté le: Ven Mar 09, 2012 01:32 am Sujet du message:
Peut être qu'aucun métier n'a de valeur intrinsèque, qu'il n'y a pas de sot
métier parce qu'il n'y a pas de métier intelligent, en dehors de l'image que
l'individu et la société lui accorde. Personnellement, j'ai déjà
réfléchi à devenir éboueur, parce que je trouvais ça cool et pas du tout
ingrat, en inadéquation avec l'image courante. J'aimerais dire que je ne
m'identifie pas mon travail "je ne suis pas éboueur, parce que je ne suis pas
ce que je fais", mais je ne suis pas sur d'être aussi "libre".
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Fromthesouth
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Localisation: Bastia, sur un caillou paumé
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Posté le: Ven Mar 09, 2012 08:19 am Sujet du message:
Qu'est ce qui t'empeche alors d'être éboueur ?
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