Face book


Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Forum pour jeunes -> Société

Tommy Angello
Administrateur
Administrateur


Sexe: Sexe:Masculin

Inscrit le: 05 Sep 2006
Messages: 4354
Localisation: dans ton cpu

Message Posté le: Dim Jan 23, 2011 20:31 pm    Sujet du message:
Ho, non, pas nimporte qui, juste les personnes concernées. Quel genre de recruteur ou d'enquêteur reculera devant de l'information grise ou noire? Ils seront même prêt à payer pour ça.
C'est pas pour rien que le fbi dispose de sa propre copie des archives de facebook. Ca leur coute pas mal de pognon mais ca les aide bien.


Les comptes bancaires, c'est risqué et il faut être doué pour que ca rapporte. Les cryptages sont poussés, les transactions surveillés, y'a du monde pour te courir derrière... Faut vivre en russie pour s'y risquer.

Sur genaisse, personne ne sais de qui sont ces messages, a moins de pirater. Et encore faut il savoir que tu y a un compte.
Eponine
Madame Casse-Pieds


Sexe: Sexe:Féminin
Age: 37
Inscrit le: 02 Fév 2009
Messages: 13631

Message Posté le: Dim Jan 23, 2011 20:40 pm    Sujet du message:
Le FBI serait bien emmerdé avec mes infos facebook. Allez, soyons fous, ils sauraient mon métier, mes études et ma date d'anniversaire. Ah, et aussi que je suis hétéro.

Soyons sérieux deux secondes. Faut arrêter la paranoïa. Que tu n'aimes pas facebook, c'est une chose. Que tu parles de traquage à ce point, c'est de la mauvaise foi. Et un recruteur aura plus tendance à aller sur des sites comme viadeo (ou l'info est clairement plus pertinente dans le cadre d'une embauche) que sur facebook.
louiserie
Suprème actif
Suprème actif


Sexe: Sexe:Masculin

Inscrit le: 14 Oct 2010
Messages: 5150

Message Posté le: Dim Jan 23, 2011 21:26 pm    Sujet du message:
On passe d'un extrême à l'autre, c'est soit la paranoïa soit l'omission de précaution toute élémentaire.
Tommy Angello
Administrateur
Administrateur


Sexe: Sexe:Masculin

Inscrit le: 05 Sep 2006
Messages: 4354
Localisation: dans ton cpu

Message Posté le: Dim Jan 23, 2011 21:26 pm    Sujet du message:
Déjà, tout le monde n'est pas dans ton cas, bien du monde donne beaucoup plus que ça, ensuite, ils ont aussi de tes horaires et lieux de connexion jusqu'au panorama presque complet de tes relations. C'est à la vie privée ce que copain d'avant est au CV.

Qui ne se sert pas de facebook pour "espionner" ses connaissances?


Paranoia? Je décrit simplement la situation.
louiserie
Suprème actif
Suprème actif


Sexe: Sexe:Masculin

Inscrit le: 14 Oct 2010
Messages: 5150

Message Posté le: Dim Jan 23, 2011 21:32 pm    Sujet du message:
Effectivement le succès de facebook repose sur le "stalk". Et c'est pourquoi on peut être quasi sûr que jamais Facebook ne permettra à l'utilisateur de savoir qui consulte ses pages. Alors même que ce serait la base pour estimer avoir un contrôle réel du contenu privé qu'on met à disposition sur facebook.
Tommy Angello
Administrateur
Administrateur


Sexe: Sexe:Masculin

Inscrit le: 05 Sep 2006
Messages: 4354
Localisation: dans ton cpu

Message Posté le: Dim Jan 23, 2011 21:53 pm    Sujet du message:
En une petite demi-heure de boulot, voila ce que j'ai trouvé sur le sujet.


le figaro a écrit:

Facebook interdit le « suicide virtuel »

Le réseau social a bloqué deux sites permettant d’effacer définitivement son profil, invoquant le « droit à la vie privée » de ses usagers.

Facebook, MySpace, Twitter, Meebo, Ning... Le « web social », celui des réseaux et des plateformes d’échange, concerne un nombre croissant d’internautes. Qui, aujourd’hui, n’a pas un profil sur l’un de ces sites ? Un profil qui peut, si l’on n’y prend garde, être facteur d’ennuis divers et variés. Photos embarrasssantes qui finissent par être vues par son patron ou sa petite amie, disputes par statuts interposés, nécessité de mettre à jour son profil ou de se mettre en quête de nouveaux amis... Les réseaux sociaux consomment du temps et de l’énergie.

La mode du « suicide virtuel »

En 2007 et 2008, une tendance était apparue : le « Facebook suicide », qui consistait à quitter le réseau et y effacer son profil et ses données. Une démarche parfois complexe, Facebook ayant une fâcheuse tendance à conserver certaines traces de votre passage. Rien d’étonnant, alors, à ce que des applications dédiées à ce « suicide virtuel » proposent de faire ce travail à votre place. Deux ont récemment fait parler d’elles.

Seppukoo, tout d’abord, qui tire son nom d’une déformation de « seppuku », le suicide honorifique pratiqué par les samouraïs du Japon ancien. Conçu par un groupe d’artistes italiens, Les Liens Invisibles, le site propose de supprimer son profil Facebook en choisissant les derniers mots qui apparaîtront sur une page « mémorial ». Il attribue à chaque auteur d’un « suicide virtuel un score », qui grimpe en fonction du nombre d’amis qui ont procédé eux aussi au rituel.Selon l’un de ses créateurs, interviewé par Le Post, Seppukku aurait servi à plus de 20.000 personnes en novembre dernier.

Plus complet, « »Web 2.0. suicide machine » vous permet de « tuer » vos profils sur Facebook, Twitter, LinkedIn et MySpace simultanément. Là encore, l’esprit est à l’amusement. « Voulez-vous rencontrer à nouveau vos voisins ? Retrouver votre vraie vie ? Améliorer vos relations, vous débarrasser des voyeurs ? » Tels sont quelques-uns des slogans du site.

Facebook en appelle au respect de la vie privée

Mais Facebook n’a pas apprécié cet humour à ses dépens. Fort de 350 millions de profils, le géant des réseaux sociaux ne veut pas en perdre, même pour la cause de l’art. Depuis le 16 décembre, il a tout simplement bloqué Seppukoo, empêchant les inscrits sur son réseau de s’en servir, et interdisant même l’emploi du mot « seppukoo ». Un bannissement justifié par un non respect des chartes d’usage du site, et assorti de menaces de poursuite à l’encontre des Liens Invisibles.

Ces derniers ont produit la qu’ils ont lettre qu’ils ont reçu des avocats de Facebook, et s’amusent de constater qu’elle fait essentiellement référence à la nécessité de protéger la vie privée des membres du réseau social. Ils ont poussé la provocation jusqu’à fournir une vidéo expliquant comment commettre son propre suppukoo maintenant que leur service est désactivé.

Quant à « Web 2.0 suicide machine », il vient de subir le même sort. Mardi, le site n’est même plus accessible. Facebook en a profité pour rappeler formellement qu’il « fournissait la possibilité aux gens qui ne voulaient plus utiliser le site de désactiver leur profil ou de le supprimer ». Mais en passant par lui, uniquement.


itespresso.fr a écrit:
Vie privée : Facebook minimise les implications de son outil Polling Ad

En lançant une application pour mener des sondages vis-à-vis de ses membres, le réseau social relance le débat sur le respect de la vie privée.


Facebook a démenti les informations publiées dans la presse nationale britannique, qui accuse la plate-forme communautaire d’avoir vendu les profils détaillés de 150 millions d’utilisateurs à des multinationales pour la réalisation d’études de marché.

Ces critiques sont liées au lancement d’un système de sondage Polling Ad lors du Forum économique mondial de Davos. Un outil qui permet aux annonceurs de sonder certains membres de Facebook avant la mise en place de nouvelles initiatives marketing.

Le système Polling Ad propose une question à l’utilisateur en indiquant le nombre d’utilisateurs ayant déjà voté, ainsi que le nombre de ses amis ayant participé.

Dès que l’utilisateur accepte le sondage, les résultats apparaissent et, s’il clique sur le lien pour connaître les votes de ses amis, la photo de ses contacts apparaît en dessous de leurs réponses respectives.

Selon Facebook, les annonceurs peuvent sélectionner les membres sondés en fonction des informations fournies dans leur profil utilisateur (passionnés de gym ou de cuisine par exemple).

Cette initiative a soulevé une vague de mécontentement chez les utilisateurs qui accusent Facebook de mettre en place une gigantesque « base de données d’études de marché « .

Mais Facebook s’en défend et rappelle que son système n’est pas un outil d’études de marché, du moins au sens traditionnel du terme, puisque les annonceurs n’ont pas accès aux données personnelles. Tout sera effectué sous couvert de l’anonymat, insiste la direction de Facebook.

Le Polling Ad n’est ni plus ni moins que le dernier né de la série Engagement Ads que Facebook offre aux entreprises. Les “Engagement Ads”, qui ont fait en août 2008, permettent aux annonceurs d’interagir avec les membres sans les re-diriger vers un autre site et d’une façon familière pour les habitués des sites de réseaux sociaux.

Les marques peuvent ainsi créer des « objets virtuels » [virtual items dans la version originale, ndlr] que les utilisateurs peuvent se transmettre. Les utilisateurs peuvent également devenir fans des marques qu’ils préfèrent.

Selon Facebook, les publicités ont toujours ciblé les utilisateurs du site en fonction de leurs profils et le Polling Ad ne déroge pas à cette tradition.

Selon Pontus Kristiansson, PDG d’Avail Intelligence, un éditeur de logiciels destinés à dynamiser les ventes sur Internet, cette initiative de Facebook risque de raviver des inquiétudes concernant la surveillance des comportements de consommateurs pour un marketing ciblé. Mais elle ne devrait pas être considérée comme négative par les défenseurs de la vie privée.

« N’est-il pas vrai que les informations sur mesure sont toujours plus pertinentes et réellement moins intrusives qu’une approche impersonnelle ? », souligne-t-il.
« Le marketing peut être adapté avec un simple identifiant de visiteur anonyme, ce qui évite d’utiliser des informations personnelles pour cibler les consommateurs et permet de contourner les problèmes de confidentialité. »

Facebook rappelle que sa position au regard de la diffusion des informations personnelles à des tiers est clairement stipulée dans sa politique de confidentialité. Tout en ajoutant qu’une publicité ciblée est bénéfique pour les utilisateurs.

« Vous pouvez améliorer votre connaissance du monde qui vous entoure et les publicités sont positionnées de telle sorte qu’elles sont davantage susceptibles de vous intéresser », explique la société. « Par exemple, si vous ajoutez votre film préféré à votre profil, nous pouvons vous proposer une publicité assurant la promotion d’un film similaire à l’affiche dans votre ville, sans toutefois divulguer votre adresse à la société de production. »

Facebook n’est pas le premier site de réseau social accusé de trahir ses utilisateurs. Le site de réseau professionnel LinkedIn vend de l’espace publicitaire à un prix déterminé en fonction de la fonction exercée par l’utilisateur que l’entreprise veut cibler. Le fait de toucher les professionnels IT étant les plus coûteux.

De même, ce n’est pas la première fois que les utilisateurs de Facebook craignent pour le respect de leur vie privée. Le programme publicitaire Beacom de Facebook a été plongé au coeur d’une vaste controverse.

Ce programme, lancé il y a quelques années, consistait à informer les amis des utilisateurs de leurs achats effectués dans des boutiques en ligne. Plus de 45 000 utilisateurs ont signé une pétition contre ce programme, ce qui a contraint Facebook de proposer le choix à ses membres.

Un autre soupçon porte sur Peter Thiel, l’un des premiers investisseurs individuels qui a parié sur Facebook et qui entretiendrait d’étroites relations avec un groupe conservateur radical appelé Vanguard PAC. Un mélange des genres qui a également suscité de vives inquiétudes.

Autre préoccupation : le fait que Howard Cox, membre influent du conseil d’administration du fonds GreyLock Venture Capital (et l’un des investisseurs de Facebook), siège également dans les organes de décision d’In-Q-Tel, la branche capital-risque de la CIA. Le but d’In-Q-Tel est de dénicher des sociétés émergentes et d’encourager le développement de technologies utiles pour la CIA et d’autres agences de renseignement.

Facebook précise sur sa page de confidentialité que le site peut être amené à partager les informations de ses membres avec des sociétés, avocats, agents ou organismes gouvernementaux « afin de se conformer à la loi, de protéger ses intérêts ou sa propriété, de prévenir la fraude ou d’autres activités illégales perpétrées via le service Facebook ou en utilisant le nom de Facebook, ou de prévenir les risques de blessures corporelles. »

Un certain nombre de groupes au sein de Facebook ont commencé à réformer des parties de cette politique de confidentialité.

Traduction d’un article de Vnunet.com en date du 2 février 2009 intitulé Facebook plays down privacy concern



01.net a écrit:

Facebook prêt à céder des données personnelles sans accord préalable

Facebook veut, une fois encore, modifier sa politique en matière de données personnelles. Le réseau social souhaiterait autoriser certaines sociétés à accéder aux informations de ses membres, sans que ceux-ci ait donné leur consentement. Cette idée est développée dans un billet publié sur le blog officiel de Facebook, afin que les membres puissent s’exprimer sur ce sujet.

Le réseau social souhaiterait « occasionnellement fournir des informations générales à propos de vous à des sites Web et à des applications pré-approuvées qui utilisent notre plate-forme avant même que vous ne vous y connectiez formellement ». Ce dispositif existe déjà dans le cadre de Facebook Connect, un service qui permet aux internautes d’accéder à divers sites et applications grâce à leurs identifiants Facebook, sans avoir à se créer un compte à chaque fois. C’est toutefois à l’utilisateur que revient le choix des services consultés.

Dans son nouveau projet, Facebook s’arroge le droit de confier les informations générales placées sous le statut « accessibles à tout le monde » (nom, photos de profil, sexe, identifiants d’utilisateur, contenus partagés, etc.) aux sociétés qu’il aura pré-approuvées. Ces données permettraient à ces partenaires de cibler services et publicités en fonction du profil du visiteur.

Déjà un pas en arrière ?

Dans la première version du billet, publié vendredi, Facebook prônait un mode qui équivaut à l’opt-out, dans lequel l’accord de l’internaute est considéré comme acquis par défaut. C’est à lui de faire la démarche de « supprimer tout site Web ou application pré-approuvés [... ] ou de bloquer tous les sites Web ou applications pré-approuvés de sorte qu’on n’accède pas à vos informations générales lorsque vous les visitez ». Ces informations ont été depuis retirées, mais restent consultables dans le projet des nouvelles conditions d’utilisation, dont il existe une version en français.

Voilà probablement un changement qui fait suite aux réactions des utilisateurs de Facebook. Comme le réseau les y invitait, ils sont nombreux à avoir déposé leurs commentaires sur le blog officiel. Et sur le millier de ceux qui sont actuellement visibles, la tendance générale est à l’adoption du mode de l’opt-in, dans lequel le consentement de l’internaute est demandé au préalable. Certains menacent même de se désinscrire du réseau.

Et vous, quelles sont pour vous les limites à ne pas franchir dans l’utilisation de vos données ? Êtes-vous prêts à quitter Facebook s’il décidait de passer à l’acte ? N’hésitez pas à réagir dans le forum de cet article.


le figaro a écrit:

Facebook rêve de vendre votre vie privée

Facebook représente aujourd’hui 57 millions d’utilisateurs dans le monde (dont 16 millions en Europe, 1 million en France), et surtout 15 milliards de dollars de capitalisation boursière.

Mercredi 31 octobre 2007, le jeune Kevin Colvin, stagiaire à l’Anglo Irish Bank, a prévenu ses supérieurs qu’il serait absent le lendemain pour « raisons familiales ». Le 1er novembre, son patron lui a envoyé sa réponse : « Merci de nous avoir prévenu. J’espère que tout va bien à New York. (Sympa la robe). » En pièce jointe, une photo de Kevin déguisé en fée en train de fêter Halloween. Son patron l’a trouvée quelques heures après la soirée sur le site communautaire Facebook.

L’anecdote fait maintenant le tour d’Internet. Elle est symptomatique du peu d’intimité que le réseau social offre à ses adhérents et des formidables possibilités offertes par la mine d’informations collectées. Car l’utilisateur de Facebook peut révéler tout ce qu’il veut : sa date de naissance, son adresse, ses goûts musicaux, ses voyages, ses envies les plus folles, son obédience religieuse, ses loisirs nocturnes, son parcours professionnel, ses fréquentations, son humeur du jour, ses rendez-vous.

Alors qu’il y a quelques années, il fallait parcourir plusieurs pages de Google pour rechercher des données, les réseaux sociaux comme Facebook livrent facilement toutes ces informations. Agrégeant les données livrées sur son blog, sur Twitter, dans les albums photo des autres, Facebook égrène en un clic la vie de chacun. Un utilisateur peut ainsi lire : « David P. va à la soirée organisée par Fred M. Alex P. et Marine S. sont maintenant amis. Emilie C. et Nicolas Z. ne sont plus en couple. Julien B. a reconnu Marie C. dans l’album “soirée kubrick” de Mike P. Emma T. en a marre de son boss. »

Décidé à gagner de l’argent avec la vie privée de ses 57 millions d’utilisateurs, Mark Zuckerberg, le président fondateur du nouveau géant de l’Internet, espérait transformer son royaume en empire de la publicité. Car si Facebook, dont Microsoft détient 1,6 %, vaut environ 15 milliards de dollars en Bourse, c’est un nain, avec 150 millions de dollars de chiffre d’affaires pour 30 millions de dollars de bénéfices, face à Google et ses 10 milliards de dollars de chiffre d’affaires et 3,6 milliards de dollars de bénéfices.

Sites marchands

Afin de séduire les Coca-Cola et autres marques, Facebook avait lancé le mois dernier un système baptisé « Beacon », qui assurait aux annonceurs que leurs messages étaient transmis à des clients potentiels. Les analystes avaient applaudi. « Beacon » permettait aux amis d’un membre de Facebook de tout connaître de ses activités sur d’autres sites marchands avec lesquels Facebook était partenaire. Concrètement, si quelqu’un achetait une console de jeu Nintendo, un ordinateur personnel Apple ou louait un épisode des Soprano, ses amis en étaient informés sans que l’acheteur ait donné son autorisation.

Cette machine à engranger les dollars, a provoqué une véritable révolte des internautes qui n’ont pas supporté que les publicitaires s’immiscent dans leurs conversations avec leurs amis. « J’ai vu que ma petite amie avait acheté un article dont j’avais envie. Facebook m’a gâché Noël », assure Matthew Helfgott sur un forum en ligne. Ce jeune homme n’est pas le seul à être indigné. Le groupe de défense en ligne Moveon.org a lancé une pétition signée par cinquante-cinq mille personnes.

« Déçu par nos erreurs »

Face à cette rébellion, Facebook a renoncé. Désormais, c’est l’utilisateur qui décide si ses amis peuvent être informés de ses achats sur Internet. « Nous avons simplement mal fait notre travail. Je m’excuse pour cela, a déclaré Marc Zuckerberg. Même si je suis déçu par nos erreurs, nous apprécions tous les retours que nous avons reçus de nos utilisateurs. »

Mais les informations lâchées par les internautes ne font pas seulement le bonheur des annonceurs. Cette année, 83 % des recruteurs ont utilisé Internet pour en savoir plus sur un candidat potentiel. Leur part était de 75 % en 2005, selon une étude du cabinet américain ExecuNet. Pis, 43 % d’entre eux ont rejeté une candidature d’après les informations découvertes sur Internet, contre seulement 26 % deux ans plus tôt. Et le champ des « impairs » numériques est large.

Un amateur éclairé a connu des ennuis pour avoir été repéré sur des forums d’armes à feu. Une étudiante a été évincée d’un entretien après avoir été vue, en photo, accrochée à une barre de strip-teaseuse dans une fête de fin d’année. Attention donc, car des commentaires laissés sur des sites de jeu vidéo à l’âge de 14 ans peuvent vous suivre de longues années.


la tribune a écrit:

Fans de Facebook : vie privée et Internet, est-ce compatible ?

C’est le numéro un des réseaux sociaux en ligne en France. Dans le monde, il compte 175 millions de membres. Mais s’il fait autant couler d’encre, ce n’est pas seulement pour son audience. Il dépasse régulièrement les bornes en matière d’utilisation des données personnelles de ses membres. Cette semaine, la polémique s’est relancée ; Facebook ayant décidé d’utiliser à vie les données de ses membres puis y a cédé face au tollé provoqué. Mais le débat sur la protection de la vie privée reste d’actualité. Qu’en pensez-vous ?

"Facebook is watching you" (Facebook vous guette). C’est même sur ce concept que ce site communautaire au succès planétaire vit et grandit. Mais cette semaine, il a poussé la barre encore plus loin.

"Vous accordez à Facebook le droit irrévocable, perpétuel, non-exclusif, transférable et mondial (avec l’autorisation d’accorder une sous-licence) d’utiliser, copier, publier, diffuser, stocker, exécuter, transmettre, scanner, modifier, éditer, traduire, adapter, redistribuer n’importe quel contenu déposé sur le site", pouvait-on lire dans les conditions d’utilisation qui accompagnent l’inscription sur le site. Le seul moyen pour l’internaute de reprendre la main sur ses données personnelles, étant de se désinscrire.

Une mesure finalement retirée après la levée de boucliers des utilisateurs du site que Mark Zuckerberg, PDG et fondateur avait pourtant tenté de rassurer lundi. En vain. Les mécontentements ont grandi et deux jours plus tard, 88.000 membres avaient rejoint le groupe créé à l’occasion, baptisé « people against the news terms of service » (ceux qui sont contre les nouvelles conditions d’utilisation).

La volte-face opérée par les dirigeants souligne combien la question des données personnelles des internautes reste particulièrement sensible, y compris pour les propres utilisateurs des sites communautaires dont le principe repose pourtant sur le partage d’informations personnelles sur la Toile.

Pour Facebook, les choses se compliquent. Face à la croissance fulgurante du site, ses coûts de fonctionnement grimpent aussi. Fort d’un réseau de 175 millions d’utilisateurs, le site cherche à tirer profit tous azimuts des quantités d’informations personnelles que ces derniers livrent et échangent. Voilà la vraie richesse du site car ces informations représentent une manne considérable pour les publicitaires qui peuvent ainsi s’adresser personnellement à leurs cibles selon leurs centres d’intérêt, leur âge, les gens et lieux qu’ils fréquentent et cetera et cetera. De l’or en barre !

Gare à ne pas tuer la poule aux œufs d’or ! A Facebook de trouver le juste équilibre entre la "monétisation" de ses membres et le respect de leur vie privée. Néanmoins, aux adeptes de Facebook et consorts (lire encadré ci-dessous), pourrait-on rétorquer qu’en livrant de son plein gré des informations personnelles sur le Net et accessibles à tous, le risque zéro qu’elles vous échappent paraît illusoire .... Non ?

Les français aiment les réseaux sociaux, Facebook en tête

Près de 22 millions d’internautes français (source comScore) ont visité un réseau social en décembre 2008 enregistrant un bond de 45% sur un an. A l’échelle européenne, il se situe à la troisième place du plus grand nombre d’utilisateurs avec toutefois un des taux de pénétration les plus bas (63,9%). Facebook ressort vainqueur parmi les sites communautaires présents en France. Son audience a été multipliée par plus de 5 pour atteindre quasiment 12 millions de visiteurs uniques (sans compter les connexions depuis les cybercafés ou les téléphones mobiles). Cette croissance de 445% est évidemment liée à sa mise en ligne en français. Il détrône ainsi Skyrock. L’internaute et Copains d’avant suivent avec près de 6 millions de visiteurs uniques fin décembre, s’envolant de 112%. MySpace et Flickr terminent le top 5 avec respectivement 2,99 millions (+15%) et 1,8 million de visiteurs (+120%).


the wall street journal a écrit:

Facebook, MySpace Confront Privacy Loophole

The practice, which most of the companies defended, sends user names or ID numbers tied to personal profiles being viewed when users click on ads. After questions were raised by The Wall Street Journal, Facebook and MySpace moved to make changes. By Thursday morning Facebook had rewritten some of the offending computer code.

Advertising companies are receiving information that could be used to look up individual profiles, which, depending on the site and the information a user has made public, include such things as a person's real name, age, hometown and occupation.

Facebook and several other social-networking sites have been sending data to advertisers that could be used to find consumers' names and other personal details. Emily Steel, Julia Angwin and Kara Swisher discuss.

Several large advertising companies identified by the Journal as receiving the data, including Google Inc.'s DoubleClick and Yahoo Inc.'s Right Media, said they were unaware of the data being sent to them from the social-networking sites, and said they haven't made use of it.

Across the Web, it's common for advertisers to receive the address of the page from which a user clicked on an ad. Usually, they receive nothing more about the user than an unintelligible string of letters and numbers that can't be traced back to an individual. With social networking sites, however, those addresses typically include user names that could direct advertisers back to a profile page full of personal information. In some cases, user names are people's real names.

Most social networks haven't bothered to obscure user names or ID numbers from their Web addresses, said Craig Wills, a professor of computer science at Worcester Polytechnic Institute, who has studied the issue.

The sites may have been breaching their own privacy policies as well as industry standards, which say sites shouldn't share and advertisers shouldn't collect personally identifiable information without users' permission. Those policies have been put forward by advertising and Internet companies in arguments against the need for government regulation.



le figaro a écrit:

Facebook menace l’armée canadienne en Afghanistan

Aux 2 500 soldats canadiens basés dans le sud de l’Afghanistan, Ottawa a demandé de restreindre l’usage du réseau Internet. Ils y révélaient des informations confidentielles.

« Des partisans d’Al-Qaida surveillent Facebook et les autres sites de socialisation… Cela peut paraître excessif, mais ces informations peuvent être utilisées pour cibler des membres des forces armées. Cela peut faire de vos familles et de vos amis des cibles potentielles. » Cette mise en garde est extraite d’une note interne de l’armée canadienne, dont a pris connaissance la Canadian Broadcasting Corporation, la chaîne de radiotélévision publique. Le ministère de la Défense a demandé à ses hommes de ne plus publier des clichés d’eux en uniforme sur Facebook et de ne pas y préciser quelles sont leurs unités de combat.

Facebook est un site Internet de socialisation fondé en 2004 par un étudiant américain. À ce jour, plus de 66 millions de personnes tiennent leur journal intime sur ce réseau planétaire. Les Canadiens, particulièrement friands de Facebook, sont plus de sept millions à y indiquer leurs goûts, leurs sorties ou encore à y mettre les photos de leurs amis.

Recommandation peu suivie

Lorsque Facebook est utilisé par un militaire, l’ennemi peut s’en servir pour obtenir des informations parfois confidentielles. Lors d’une entrevue accordée au quotidien The Toronto Star, le général de brigade Peter Atkinson s’est préoccupé du fait que les talibans pourraient apprendre si une offensive s’était soldée par une victoire ou un échec grâce à Facebook et mettre au point des tactiques de contre-guérilla.

Peter Atkinson a déclaré : « Aujourd’hui, avec la vitesse de la technologie, nous fournissons quasi instantanément à l’ennemi le bilan des pertes lors des combats. Nous devons rendre l’effort de renseignement à l’adversaire aussi difficile que possible. » Le brigadier général assure que 80 % des informations qu’obtiennent les talibans proviennent d’Internet.

Si le ministère de la Défense craint que les soldats ne diffusent des photos ou des vidéos prises sur le terrain, une recherche sur Facebook Afghanistan montre que les militaires canadiens n’ont pas tous obéi à leurs supérieurs. Sur son site, le soldat Jim Jewers présente sa famille et ses amis. Il pose en uniforme avec un drapeau canadien en arrière-plan.

Sur un autre site, le soldat Yan Corriveau, son arme de service en main, a été photographié dans le désert, alors qu’un autre militaire n’hésite pas à montrer des photos d’un ami afghan. À moins d’interdire aux militaires l’accès à Internet, le ministère de la Défense aura du mal à remettre de l’ordre dans ses rangs.

Les épouses et les petites amies des militaires ont créé des sites Facebook, dont l’un des plus importants est « We’re Canadian Military Spouses and Proud » (« Nous sommes des femmes de militaires canadiens et nous en sommes fières »). Certains de ces sites sont protégés par un mot de passe, d’autres ne le sont pas. Il est surprenant que l’état-major canadien ne pense qu’aujourd’hui aux implications que Facebook peut avoir pour la sécurité de ses hommes.


AFP a écrit:

Facebook promet plus de confidentialité mais crée la polémique

Le site internet Facebook a lancé un nouveau dispositif présenté comme un moyen de permettre à ses utilisateurs de gérer le niveau de confidentialité des informations qu’ils publient, mais critiqué car il pourrait aussi avoir l’effet inverse.

Le changement engagé mercredi par le numéro un des sites de socialisation propose à ses quelque 350 millions d’utilisateurs de redéfinir leurs paramètres de sécurité en leur demandant de déterminer spécifiquement le type de contenu (images, vidéos...) qu’ils veulent protéger d’un accès au tout-venant.

L’idée est de "permettre aux utilisateurs de mieux contrôler avec qui ils partagent" ces informations, a indiqué à l’AFP le vice-président de Facebook chargé de la communication, Elliot Schrage.

Les changements sont destinés à permettre aux utilisateurs de trier les informations partagées en fonction de leurs contacts, par exemple en ne partageant pas des informations personnelles, ou embarrassantes, avec des contacts relevant de la vie professionnelle.

Le niveau de visibilité de chaque donnée envoyée sur un compte Facebook peut désormais être personnalisé et réservé à tel ou tel contact, a assuré M. Schrage. "Si vous voulez partager une photo juste avec votre famille, vous en avez également la possibilité", a-t-il dit.

Ces nouveaux paramètres limitent par ailleurs la visibilité des informations diffusées par les mineurs, qui ne peuvent désormais partager qu’avec leurs "amis" ou "amis d’amis" et avec certains groupes Facebook, comme ceux de leur école.

Ces changements ont été fraîchement accueillis par de nombreux sites spécialisés dans les nouvelles technologies et des utilisateurs, alors que Facebook a déjà à plusieurs reprises fait marche arrière sur des changements en matière de sécurité face à des protestations.

Les critiques portent sur le fait que le paramétrage par défaut des nouveaux outils de sécurité instaurent un faible degré de confidentialité, et que les informations publiées sont alors visibles par tous.

Or, soulignait le quotidien The Washington Post jeudi, "le problème est que la plupart des gens ne prennent pas le temps" de configurer ce genre de paramètres.

"Quel est sans doute le meilleur conseil à donner aux utilisateurs de Facebook ? Faire attention à ce qu’ils publient", selon le Post.

Selon le blog TechCrunch, Facebook a agi de la sorte pour que les informations publiés par ses utilisateurs puissent être consultées en temps réel et être référencées par les moteurs de recherche afin de concurrencer le site de mini-blogs Twitter, dont c’est la marque de fabrique.

Mais en choisissant cette voie, Facebook court au "désastre", estime TechCrunch, qui souligne que le réseau de socialisation "abandonne" ce sur quoi il a bâti sa réputation : la confidentialité d’un réseau privé.


l'expansion.com a écrit:

Des soldats israéliens piegés sur Facebook

Le Hezbollah aurait utilisé un faux profil Facebook pour soutirer des informations à des militaires israéliens. Deux cent soldats étaient amis avec la mystérieuse Reut Zuckerman.

Reut Zuckerman n’était pas la jeune israélienne que les 200 soldats ou réservistes israéliens ont pensé ajouter comme amie sur Facebook. Selon le portail d’informations israélien MySay.co.il, repris par le site Rue 89, le profil de la jeune femme aurait servi à appâter les soldats israéliens pour obtenir des informations confidentielles.

Un piège qui semble avoir bien fonctionné. "Les hommes auraient rapporté à leur copine Facebook des noms de soldats, du jargon, des codes secrets et des descriptions détaillées des bases militaires", d’après le site israélien. Lorsque plusieurs soldats ont trouvé suspect le nombre de militaires d’élite sur la liste d’amis de Zuckerman, ils ont prévenu leur hiérarchie qui aurait lancé une enquête.

Ce n’est pas la première fois que Facebook cause des torts à l’armée israélienne. En mars dernier un artilleur de Tsahal a écopé de dix jours de prison pour avoir publié sur son profil des informations concernant une offensive future. L’attaque avait ensuite été annulée par mesure de securité. En avril 2008, un soldat a également été condamné à de la prison ferme pour avoir publié des photos de sa base militaire sur le site de socialisation.

Le réseau social comme arme d’espionnage est également utilisé par Tsahal. Selon le quotidien arabe Aschark Al-Awsat, les services secrets israéliens auraient récemment utilisé l’outil pour recruter des informateurs palestiniens dans la bande de Gaza.


IsraelValley.com a écrit:
Intox ? Le Mossad utilise -t-il les informations publiques et légales de Facebook en Syrie pour ...infiltrer ?

Facebook réserve bien des surprises. Pratiquement toutes les semaines, les utilisateurs de Facebook se rendent compte que transmettre sans réserve des informations assez confidentielles sur sa propre vie n’est pas toujours recommandable.

Par exemple, à cause de Facebook, déjà des fils et filles de célèbres hommes publics (le fils de l’ex-Premier Ministre)ont éprouvé de la gêne à se retrouver dans la presse PEOPLE. Autre exemple gênant : de plus en plus d’infidélités entre couples sont affichées au grand jour grâce à Facebook !

Il est clair que de plus en plus de Services de Renseignements pensent aussi à utiliser FACEBOOK pour mieux comprendre et éventuellement infiltrer les réseaux sociaux.

La Syrie est un cas très intéressant car il règne dans ce pays un silence profond sur certains milieux.

Ainsi un secret de polichinelle en Israël est en train de devenir de plus en plus public. Les services du Mossad et de simples lecteurs israéliens curieux de savoir ce qui se passe en Syrie utiliseraient de manière tout à fait naturelle les infos et biographies de FACEBOOK en SYRIE.

Selon la presse arabe : “La Syrie a bloqué l’accès au site Internet Facebook, par crainte d’une “infiltration” israélienne via la célèbre plate-forme communautaire, selon des habitants et des médias.

Les habitants de Damas racontent qu’ils n’ont pas pu accéder au site depuis plus de deux semaines. Un journaliste de l’Associated Press a atterri sur une page blanche vendredi.

Les autorités n’ont pu être contactées vendredi, mais selon certaines informations de presse, il s’agit d’empêcher les utilisateurs israéliens d’infiltrer les réseaux sociaux syriens.

Le quotidien libanais “As-Safir” rapporte que Facebook est bloqué depuis le 18 novembre. Selon le journal, les autorités ont pris cette mesure car de nombreux Israéliens accédaient à des groupes syriens”.
Lyriss
Habitué(e)


Sexe: Sexe:Masculin

Inscrit le: 20 Mar 2008
Messages: 10770
Localisation: Grenoble

Message Posté le: Lun Jan 24, 2011 15:12 pm    Sujet du message:
Ceci dit je vois absolument pas comment un recruteur peut juger de tes capacités grâce a tes photos facebook... surtout qu'en générale t'y mets que de la merde.

C'est pas la photo de morris, ivre a quartes pattes nue dans le salon avec une plume dans le cul qui va te permettre de déterminer sa faculté a assumer une tache.
Gelmah de Rothmir
Suprème actif
Suprème actif


Sexe: Sexe:Masculin

Inscrit le: 17 Déc 2007
Messages: 3371
Localisation: Céleste Normandie

Message Posté le: Lun Jan 24, 2011 15:24 pm    Sujet du message:
Il peut toujours être porte-plume, quoique, maintenant il y a les stylos bille.

C'est un faux débat. Chacun sait à quoi il s'expose en s'inscrivant sur Facebook.

Et je suis d'accord avec Lyriss (sur la première page) quand à praticité de Facebook et au fait que c'est in de cracher dessus.
lyndoune
Actif
Actif


Sexe: Sexe:Féminin

Inscrit le: 11 Oct 2008
Messages: 859
Localisation: meuse

Message Posté le: Lun Jan 24, 2011 16:44 pm    Sujet du message:
moi je ne trouve que des avantages au face book:
d'abord ça me permet de rester en contacte avec des connaissances, personnes avec qui je n'ai pas spécialement envie de dialoguer sur msn car je n'ai rien à leur dire. je poste de temps en temps des messages sur leurs murs pour savoir comment ils vont, bref faire partie du paysage sans pour autant être submergé de connaissances inutile.
mon face book englobe majoritairement mes connaissances de tous les jours ( fac,club étudiant,sport, école de langues,anciens camarades de classe...ect)

apres pour le viol de la vie privée , je ne vois pas en quoi ma date de naissance,ou j habite,ce que j'aime lire constitue un truc privée.
tout le monde connait mon age et ce que je fais, bof
pour les fiesta à la fac,tout le campus m a vu avec ma bande , j ai rien à caché.
par contre oui je trouve débile, les gens qui postent des commentaires diffamatoires,ou postent des poses trop subjectives et dans des situations ....( drogues,alcool...ect)
faut connaitre ses limites après faut pas oublier qu'on est sur le net, et que notre empreinte la dessus est indélébile donc faut penser deux secondes aux conséquences avant de poster une photo avec du cannabis.
et il faut aussi respecter la vie d autrui, ne pas se permette de poster des photos de nos potos sans leurs accords. la aussi y a des conséquences.

finnaly pour résumer, oui au face book, mais veiller à ne pas dépasser les limites,c'est tout.
alcibiade
Suprème actif
Suprème actif


Sexe: Sexe:Masculin
Age: 35
Inscrit le: 06 Juin 2007
Messages: 6608

Message Posté le: Lun Jan 24, 2011 19:30 pm    Sujet du message:
Citation:
d'abord ça me permet de rester en contacte avec des connaissances, personnes avec qui je n'ai pas spécialement envie de dialoguer sur msn car je n'ai rien à leur dire.


M-D-R !!!

Citation:
apres pour le viol de la vie privée , je ne vois pas en quoi ma date de naissance,ou j habite,ce que j'aime lire constitue un truc privée.
tout le monde connait mon age et ce que je fais, bof


Tes potes oui, mais là des inconnus peuvent connaître ta tronche, ton nom, tes hobbies, etc.

Bon perso, je ne vois même pas à quoi ce truc sert, c'est juste un exercice de narcissisme, doublé d'un fichier d'espionnage. Pas de dicussions intéressantes, juste la vie des bidochons fiers de montrer leur nouvelle voiture ou leur dernière soirée. Aucun intérêt.
Invité








Message Posté le: Lun Jan 24, 2011 19:39 pm    Sujet du message:
alcibiade a écrit:
Citation:
d'abord ça me permet de rester en contacte avec des connaissances, personnes avec qui je n'ai pas spécialement envie de dialoguer sur msn car je n'ai rien à leur dire.


M-D-R !!!


Je suis une aigris, je n'arrive plus à en rire.
lyndoune
Actif
Actif


Sexe: Sexe:Féminin

Inscrit le: 11 Oct 2008
Messages: 859
Localisation: meuse

Message Posté le: Lun Jan 24, 2011 19:57 pm    Sujet du message:
je suis quelqu’un de curieuse et narcissique, ce genre de site me convient parfaitement!
louiserie
Suprème actif
Suprème actif


Sexe: Sexe:Masculin

Inscrit le: 14 Oct 2010
Messages: 5150

Message Posté le: Lun Jan 24, 2011 21:09 pm    Sujet du message:
Gelmah de Rothmir a écrit:
Et je suis d'accord avec Lyriss (sur la première page) quand à praticité de Facebook et au fait que c'est in de cracher dessus.


A titre personnel je m'estime cohérent car je crache sur facebook depuis le début. Tout comme je crache sur les admirateurs des applications google, les obsédés d'apple, les ayatollahs du logiciel libre ... et tous les chieurs qui ont perdu leur cerveau en route au détriment d'une pensée qui n'est pas la leur.
Eponine
Madame Casse-Pieds


Sexe: Sexe:Féminin
Age: 37
Inscrit le: 02 Fév 2009
Messages: 13631

Message Posté le: Mar Jan 25, 2011 14:29 pm    Sujet du message:
Encore une fois, chacun est maître de ce qu'il choisit de montrer. Le gars qui reçoit un mail de son patron avec une photo de lui en train de faire la fiesta alors qu'il s'était fait porter absent pour "raisons familiales" ne peut s'en prendre qu'à lui même. Certes, le patron a des torts, il a "espionné" (et encore, je suis sympa). Mais quand on sort des excuses bidons pour ne pas aller bosser, on fait au moins gaffe à ce qu'il n'y ait pas de preuves.

Si un mari trompe sa femme et met des photos de lui avec sa maîtresse sur facebook, on va dire que la rupture est due à facebook ?
alcibiade
Suprème actif
Suprème actif


Sexe: Sexe:Masculin
Age: 35
Inscrit le: 06 Juin 2007
Messages: 6608

Message Posté le: Mar Jan 25, 2011 14:34 pm    Sujet du message:
Autre anecdote récente: un arbitre suspendu de son travail en Suède pour avoir publié sur sa page des caricatures de Mahomet. On ne sait pas s'il faut d'abord blamer l'imprudence du type ou s'émerveiller de ce voyage au temps de l'inquisition espagnole.
lyndoune
Actif
Actif


Sexe: Sexe:Féminin

Inscrit le: 11 Oct 2008
Messages: 859
Localisation: meuse

Message Posté le: Mar Jan 25, 2011 15:18 pm    Sujet du message:
Eponine a écrit:
Encore une fois, chacun est maître de ce qu'il choisit de montrer. Le gars qui reçoit un mail de son patron avec une photo de lui en train de faire la fiesta alors qu'il s'était fait porter absent pour "raisons familiales" ne peut s'en prendre qu'à lui même. Certes, le patron a des torts, il a "espionné" (et encore, je suis sympa). Mais quand on sort des excuses bidons pour ne pas aller bosser, on fait au moins gaffe à ce qu'il n'y ait pas de preuves.

Si un mari trompe sa femme et met des photos de lui avec sa maîtresse sur facebook, on va dire que la rupture est due à facebook ?


parfaitement d accord avec toi
Gelmah de Rothmir
Suprème actif
Suprème actif


Sexe: Sexe:Masculin

Inscrit le: 17 Déc 2007
Messages: 3371
Localisation: Céleste Normandie

Message Posté le: Mar Jan 25, 2011 15:18 pm    Sujet du message:
Pour le coup je suis d'accord avec Eponine.
La Bête
Silver Mercure


Sexe: Sexe:Féminin

Inscrit le: 03 Nov 2008
Messages: 13812
Localisation: Montréal

Message Posté le: Mar Jan 25, 2011 15:53 pm    Sujet du message:
Eponine a écrit:
Encore une fois, chacun est maître de ce qu'il choisit de montrer. Le gars qui reçoit un mail de son patron avec une photo de lui en train de faire la fiesta alors qu'il s'était fait porter absent pour "raisons familiales" ne peut s'en prendre qu'à lui même. Certes, le patron a des torts, il a "espionné" (et encore, je suis sympa). Mais quand on sort des excuses bidons pour ne pas aller bosser, on fait au moins gaffe à ce qu'il n'y ait pas de preuves.

Si un mari trompe sa femme et met des photos de lui avec sa maîtresse sur facebook, on va dire que la rupture est due à facebook ?

je suis partiellement d'accord...

mais j'émets la réserve que n'importe qui peut également poster une photo de toi et t'y identifier sans ton accord. bien sûr il y a une option pour se dé-tagger et pour demander l'élimination d'une photo, mais d'une part ça prend un certain temps, et d'autre part si on n'est pas h24 sur facebook pour surveiller, ça peut rester là tranquillement à la vue de tous pendant un certain temps.

mon frère a été malmené au lycée par des "camarades", ils ont pris des photos et les ont mises sur facebook. certes on a fini par s'en rendre compte et on a obtenu l'élimination des clichés, mais pendant au moins 48h tout le monde pouvait voir ces photos humiliantes.
un exemple parmi d'autres mésaventures humiliantes ou diffamatoires vécues par d'autres proches.

je suis malgré tout sur facebook, parce que c'est pratique comme carnet d'adresse et comme moyen de retrouver des personnes perdues de vue, pour passer des annonces, organiser des évènements, se souvenir des anniversaires... bref ça a certains côtés pratiques, mais il est certain qu'il faut être très précautionneux vis à vis de ce qui s'y retrouve.
Eponine
Madame Casse-Pieds


Sexe: Sexe:Féminin
Age: 37
Inscrit le: 02 Fév 2009
Messages: 13631

Message Posté le: Mar Jan 25, 2011 17:48 pm    Sujet du message:
En étant de TRES mauvaise foi, je dirais qu'au fond, il suffit de ne pas faire de conneries ou de choses répréhensibles pour être sûr de ne rien risquer. De même qu'il vaut mieux éviter d'avoir des amis boulets. Mais j'avoue, c'est de la mauvaise foi.

Cela dit, c'est un cas sur combien ? Rien n'est parfait, à partir de là, il y aura toujours des cas où les choses dérapent. Les sites bancaires sont sécurisés au maximum, pourtant, il arrive que des hackers réussissent à pirater des données. On ne va pas pour autant demander la fermeture de ces sites ou dire qu'ils ne respectent pas la sécurité.
La Bête
Silver Mercure


Sexe: Sexe:Féminin

Inscrit le: 03 Nov 2008
Messages: 13812
Localisation: Montréal

Message Posté le: Mar Jan 25, 2011 18:40 pm    Sujet du message:
Eponine a écrit:
En étant de TRES mauvaise foi, je dirais qu'au fond, il suffit de ne pas faire de conneries ou de choses répréhensibles pour être sûr de ne rien risquer. De même qu'il vaut mieux éviter d'avoir des amis boulets. Mais j'avoue, c'est de la mauvaise foi.

bah oui, parce que bon, il avait rien demandé à personne mon frère...
et je peux te parler de plusieurs autres cas que j'ai pas dû chercher beaucoup plus loin non plus, c'est pas si rare que ça...

Eponine a écrit:
Les sites bancaires sont sécurisés au maximum, pourtant, il arrive que des hackers réussissent à pirater des données. On ne va pas pour autant demander la fermeture de ces sites ou dire qu'ils ne respectent pas la sécurité.

oui mais là tu parles vraiment d'actes de fraude qui font pas partie de l'utilisation normale d'une banque, sur le site d'une banque y'a pas un onglet "détourner l'argent des autres".

moi je parle d'un usage permis, cautionné et autorisé par facebook.

dans facebook, il y a une option "marquer quelqu'un sur la photo", c'est dans le fonctionnement même du site, c'est le principe du réseau social qui fait qu'il marche, c'est rendu possible et encouragé par facebook... et partant de là, les dérives sont nombreuses, assez nombreuses pour qu'il existe un bouton "supprimer le marquage" et un bouton "signaler la photo" dédiés à ce genre de problème.
mais comme je le disais, ce n'est pas suffisant, ça sert à corriger le dérapage après coup, mais ça ne répare pas le préjudice.

Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Forum pour jeunes -> Société