Tommy Angello
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Posté le: Dim Jan 23, 2011 21:53 pm Sujet du message:
En une petite demi-heure de boulot, voila ce que j'ai trouvé sur le sujet.
le figaro a
écrit: |
Facebook interdit le « suicide virtuel
»
Le réseau social a bloqué deux sites permettant d’effacer définitivement
son profil, invoquant le « droit à la vie privée » de ses usagers.
Facebook, MySpace, Twitter, Meebo, Ning... Le « web social », celui des
réseaux et des plateformes d’échange, concerne un nombre croissant
d’internautes. Qui, aujourd’hui, n’a pas un profil sur l’un de ces
sites ? Un profil qui peut, si l’on n’y prend garde, être facteur
d’ennuis divers et variés. Photos embarrasssantes qui finissent par être
vues par son patron ou sa petite amie, disputes par statuts interposés,
nécessité de mettre à jour son profil ou de se mettre en quête de nouveaux
amis... Les réseaux sociaux consomment du temps et de l’énergie.
La mode du « suicide virtuel »
En 2007 et 2008, une tendance était apparue : le « Facebook suicide », qui
consistait à quitter le réseau et y effacer son profil et ses données. Une
démarche parfois complexe, Facebook ayant une fâcheuse tendance à conserver
certaines traces de votre passage. Rien d’étonnant, alors, à ce que des
applications dédiées à ce « suicide virtuel » proposent de faire ce
travail à votre place. Deux ont récemment fait parler d’elles.
Seppukoo, tout d’abord, qui tire son nom d’une déformation de « seppuku
», le suicide honorifique pratiqué par les samouraïs du Japon ancien.
Conçu par un groupe d’artistes italiens, Les Liens Invisibles, le site
propose de supprimer son profil Facebook en choisissant les derniers mots qui
apparaîtront sur une page « mémorial ». Il attribue à chaque auteur
d’un « suicide virtuel un score », qui grimpe en fonction du nombre
d’amis qui ont procédé eux aussi au rituel.Selon l’un de ses créateurs,
interviewé par Le Post, Seppukku aurait servi à plus de 20.000 personnes en
novembre dernier.
Plus complet, « »Web 2.0. suicide machine » vous permet de « tuer » vos
profils sur Facebook, Twitter, LinkedIn et MySpace simultanément. Là encore,
l’esprit est à l’amusement. « Voulez-vous rencontrer à nouveau vos
voisins ? Retrouver votre vraie vie ? Améliorer vos relations, vous
débarrasser des voyeurs ? » Tels sont quelques-uns des slogans du site.
Facebook en appelle au respect de la vie privée
Mais Facebook n’a pas apprécié cet humour à ses dépens. Fort de 350
millions de profils, le géant des réseaux sociaux ne veut pas en perdre,
même pour la cause de l’art. Depuis le 16 décembre, il a tout simplement
bloqué Seppukoo, empêchant les inscrits sur son réseau de s’en servir, et
interdisant même l’emploi du mot « seppukoo ». Un bannissement justifié
par un non respect des chartes d’usage du site, et assorti de menaces de
poursuite à l’encontre des Liens Invisibles.
Ces derniers ont produit la qu’ils ont lettre qu’ils ont reçu des avocats
de Facebook, et s’amusent de constater qu’elle fait essentiellement
référence à la nécessité de protéger la vie privée des membres du
réseau social. Ils ont poussé la provocation jusqu’à fournir une vidéo
expliquant comment commettre son propre suppukoo maintenant que leur service
est désactivé.
Quant à « Web 2.0 suicide machine », il vient de subir le même sort.
Mardi, le site n’est même plus accessible. Facebook en a profité pour
rappeler formellement qu’il « fournissait la possibilité aux gens qui ne
voulaient plus utiliser le site de désactiver leur profil ou de le supprimer
». Mais en passant par lui, uniquement. |
itespresso.fr a
écrit: | Vie privée : Facebook minimise les implications de
son outil Polling Ad
En lançant une application pour mener des sondages vis-à-vis de ses membres,
le réseau social relance le débat sur le respect de la vie privée.
Facebook a démenti les informations publiées dans la presse nationale
britannique, qui accuse la plate-forme communautaire d’avoir vendu les
profils détaillés de 150 millions d’utilisateurs à des multinationales
pour la réalisation d’études de marché.
Ces critiques sont liées au lancement d’un système de sondage Polling Ad
lors du Forum économique mondial de Davos. Un outil qui permet aux annonceurs
de sonder certains membres de Facebook avant la mise en place de nouvelles
initiatives marketing.
Le système Polling Ad propose une question à l’utilisateur en indiquant le
nombre d’utilisateurs ayant déjà voté, ainsi que le nombre de ses amis
ayant participé.
Dès que l’utilisateur accepte le sondage, les résultats apparaissent et,
s’il clique sur le lien pour connaître les votes de ses amis, la photo de
ses contacts apparaît en dessous de leurs réponses respectives.
Selon Facebook, les annonceurs peuvent sélectionner les membres sondés en
fonction des informations fournies dans leur profil utilisateur (passionnés
de gym ou de cuisine par exemple).
Cette initiative a soulevé une vague de mécontentement chez les utilisateurs
qui accusent Facebook de mettre en place une gigantesque « base de données
d’études de marché « .
Mais Facebook s’en défend et rappelle que son système n’est pas un outil
d’études de marché, du moins au sens traditionnel du terme, puisque les
annonceurs n’ont pas accès aux données personnelles. Tout sera effectué
sous couvert de l’anonymat, insiste la direction de Facebook.
Le Polling Ad n’est ni plus ni moins que le dernier né de la série
Engagement Ads que Facebook offre aux entreprises. Les “Engagement Ads”,
qui ont fait en août 2008, permettent aux annonceurs d’interagir avec les
membres sans les re-diriger vers un autre site et d’une façon familière
pour les habitués des sites de réseaux sociaux.
Les marques peuvent ainsi créer des « objets virtuels » [virtual items dans
la version originale, ndlr] que les utilisateurs peuvent se transmettre. Les
utilisateurs peuvent également devenir fans des marques qu’ils
préfèrent.
Selon Facebook, les publicités ont toujours ciblé les utilisateurs du site
en fonction de leurs profils et le Polling Ad ne déroge pas à cette
tradition.
Selon Pontus Kristiansson, PDG d’Avail Intelligence, un éditeur de
logiciels destinés à dynamiser les ventes sur Internet, cette initiative de
Facebook risque de raviver des inquiétudes concernant la surveillance des
comportements de consommateurs pour un marketing ciblé. Mais elle ne devrait
pas être considérée comme négative par les défenseurs de la vie privée.
« N’est-il pas vrai que les informations sur mesure sont toujours plus
pertinentes et réellement moins intrusives qu’une approche impersonnelle ?
», souligne-t-il.
« Le marketing peut être adapté avec un simple identifiant de visiteur
anonyme, ce qui évite d’utiliser des informations personnelles pour cibler
les consommateurs et permet de contourner les problèmes de confidentialité.
»
Facebook rappelle que sa position au regard de la diffusion des informations
personnelles à des tiers est clairement stipulée dans sa politique de
confidentialité. Tout en ajoutant qu’une publicité ciblée est bénéfique
pour les utilisateurs.
« Vous pouvez améliorer votre connaissance du monde qui vous entoure et les
publicités sont positionnées de telle sorte qu’elles sont davantage
susceptibles de vous intéresser », explique la société. « Par exemple, si
vous ajoutez votre film préféré à votre profil, nous pouvons vous proposer
une publicité assurant la promotion d’un film similaire à l’affiche dans
votre ville, sans toutefois divulguer votre adresse à la société de
production. »
Facebook n’est pas le premier site de réseau social accusé de trahir ses
utilisateurs. Le site de réseau professionnel LinkedIn vend de l’espace
publicitaire à un prix déterminé en fonction de la fonction exercée par
l’utilisateur que l’entreprise veut cibler. Le fait de toucher les
professionnels IT étant les plus coûteux.
De même, ce n’est pas la première fois que les utilisateurs de Facebook
craignent pour le respect de leur vie privée. Le programme publicitaire
Beacom de Facebook a été plongé au coeur d’une vaste controverse.
Ce programme, lancé il y a quelques années, consistait à informer les amis
des utilisateurs de leurs achats effectués dans des boutiques en ligne. Plus
de 45 000 utilisateurs ont signé une pétition contre ce programme, ce qui a
contraint Facebook de proposer le choix à ses membres.
Un autre soupçon porte sur Peter Thiel, l’un des premiers investisseurs
individuels qui a parié sur Facebook et qui entretiendrait d’étroites
relations avec un groupe conservateur radical appelé Vanguard PAC. Un
mélange des genres qui a également suscité de vives inquiétudes.
Autre préoccupation : le fait que Howard Cox, membre influent du conseil
d’administration du fonds GreyLock Venture Capital (et l’un des
investisseurs de Facebook), siège également dans les organes de décision
d’In-Q-Tel, la branche capital-risque de la CIA. Le but d’In-Q-Tel est de
dénicher des sociétés émergentes et d’encourager le développement de
technologies utiles pour la CIA et d’autres agences de renseignement.
Facebook précise sur sa page de confidentialité que le site peut être
amené à partager les informations de ses membres avec des sociétés,
avocats, agents ou organismes gouvernementaux « afin de se conformer à la
loi, de protéger ses intérêts ou sa propriété, de prévenir la fraude ou
d’autres activités illégales perpétrées via le service Facebook ou en
utilisant le nom de Facebook, ou de prévenir les risques de blessures
corporelles. »
Un certain nombre de groupes au sein de Facebook ont commencé à réformer
des parties de cette politique de confidentialité.
Traduction d’un article de Vnunet.com en date du 2 février 2009 intitulé
Facebook plays down privacy concern |
01.net a
écrit: |
Facebook prêt à céder des données
personnelles sans accord préalable
Facebook veut, une fois encore, modifier sa politique en matière de données
personnelles. Le réseau social souhaiterait autoriser certaines sociétés à
accéder aux informations de ses membres, sans que ceux-ci ait donné leur
consentement. Cette idée est développée dans un billet publié sur le blog
officiel de Facebook, afin que les membres puissent s’exprimer sur ce
sujet.
Le réseau social souhaiterait « occasionnellement fournir des informations
générales à propos de vous à des sites Web et à des applications
pré-approuvées qui utilisent notre plate-forme avant même que vous ne vous
y connectiez formellement ». Ce dispositif existe déjà dans le cadre de
Facebook Connect, un service qui permet aux internautes d’accéder à divers
sites et applications grâce à leurs identifiants Facebook, sans avoir à se
créer un compte à chaque fois. C’est toutefois à l’utilisateur que
revient le choix des services consultés.
Dans son nouveau projet, Facebook s’arroge le droit de confier les
informations générales placées sous le statut « accessibles à tout le
monde » (nom, photos de profil, sexe, identifiants d’utilisateur, contenus
partagés, etc.) aux sociétés qu’il aura pré-approuvées. Ces données
permettraient à ces partenaires de cibler services et publicités en fonction
du profil du visiteur.
Déjà un pas en arrière ?
Dans la première version du billet, publié vendredi, Facebook prônait un
mode qui équivaut à l’opt-out, dans lequel l’accord de l’internaute
est considéré comme acquis par défaut. C’est à lui de faire la démarche
de « supprimer tout site Web ou application pré-approuvés [... ] ou de
bloquer tous les sites Web ou applications pré-approuvés de sorte qu’on
n’accède pas à vos informations générales lorsque vous les visitez ».
Ces informations ont été depuis retirées, mais restent consultables dans le
projet des nouvelles conditions d’utilisation, dont il existe une version en
français.
Voilà probablement un changement qui fait suite aux réactions des
utilisateurs de Facebook. Comme le réseau les y invitait, ils sont nombreux
à avoir déposé leurs commentaires sur le blog officiel. Et sur le millier
de ceux qui sont actuellement visibles, la tendance générale est à
l’adoption du mode de l’opt-in, dans lequel le consentement de
l’internaute est demandé au préalable. Certains menacent même de se
désinscrire du réseau.
Et vous, quelles sont pour vous les limites à ne pas franchir dans
l’utilisation de vos données ? Êtes-vous prêts à quitter Facebook s’il
décidait de passer à l’acte ? N’hésitez pas à réagir dans le forum de
cet article. |
le figaro a
écrit: |
Facebook rêve de vendre votre vie
privée
Facebook représente aujourd’hui 57 millions d’utilisateurs dans le monde
(dont 16 millions en Europe, 1 million en France), et surtout 15 milliards de
dollars de capitalisation boursière.
Mercredi 31 octobre 2007, le jeune Kevin Colvin, stagiaire à l’Anglo Irish
Bank, a prévenu ses supérieurs qu’il serait absent le lendemain pour «
raisons familiales ». Le 1er novembre, son patron lui a envoyé sa réponse :
« Merci de nous avoir prévenu. J’espère que tout va bien à New York.
(Sympa la robe). » En pièce jointe, une photo de Kevin déguisé en fée en
train de fêter Halloween. Son patron l’a trouvée quelques heures après la
soirée sur le site communautaire Facebook.
L’anecdote fait maintenant le tour d’Internet. Elle est symptomatique du
peu d’intimité que le réseau social offre à ses adhérents et des
formidables possibilités offertes par la mine d’informations collectées.
Car l’utilisateur de Facebook peut révéler tout ce qu’il veut : sa date
de naissance, son adresse, ses goûts musicaux, ses voyages, ses envies les
plus folles, son obédience religieuse, ses loisirs nocturnes, son parcours
professionnel, ses fréquentations, son humeur du jour, ses rendez-vous.
Alors qu’il y a quelques années, il fallait parcourir plusieurs pages de
Google pour rechercher des données, les réseaux sociaux comme Facebook
livrent facilement toutes ces informations. Agrégeant les données livrées
sur son blog, sur Twitter, dans les albums photo des autres, Facebook égrène
en un clic la vie de chacun. Un utilisateur peut ainsi lire : « David P. va
à la soirée organisée par Fred M. Alex P. et Marine S. sont maintenant
amis. Emilie C. et Nicolas Z. ne sont plus en couple. Julien B. a reconnu
Marie C. dans l’album “soirée kubrick” de Mike P. Emma T. en a marre de
son boss. »
Décidé à gagner de l’argent avec la vie privée de ses 57 millions
d’utilisateurs, Mark Zuckerberg, le président fondateur du nouveau géant
de l’Internet, espérait transformer son royaume en empire de la publicité.
Car si Facebook, dont Microsoft détient 1,6 %, vaut environ 15 milliards de
dollars en Bourse, c’est un nain, avec 150 millions de dollars de chiffre
d’affaires pour 30 millions de dollars de bénéfices, face à Google et ses
10 milliards de dollars de chiffre d’affaires et 3,6 milliards de dollars de
bénéfices.
Sites marchands
Afin de séduire les Coca-Cola et autres marques, Facebook avait lancé le
mois dernier un système baptisé « Beacon », qui assurait aux annonceurs
que leurs messages étaient transmis à des clients potentiels. Les analystes
avaient applaudi. « Beacon » permettait aux amis d’un membre de Facebook
de tout connaître de ses activités sur d’autres sites marchands avec
lesquels Facebook était partenaire. Concrètement, si quelqu’un achetait
une console de jeu Nintendo, un ordinateur personnel Apple ou louait un
épisode des Soprano, ses amis en étaient informés sans que l’acheteur ait
donné son autorisation.
Cette machine à engranger les dollars, a provoqué une véritable révolte
des internautes qui n’ont pas supporté que les publicitaires s’immiscent
dans leurs conversations avec leurs amis. « J’ai vu que ma petite amie
avait acheté un article dont j’avais envie. Facebook m’a gâché Noël
», assure Matthew Helfgott sur un forum en ligne. Ce jeune homme n’est pas
le seul à être indigné. Le groupe de défense en ligne Moveon.org a lancé
une pétition signée par cinquante-cinq mille personnes.
« Déçu par nos erreurs »
Face à cette rébellion, Facebook a renoncé. Désormais, c’est
l’utilisateur qui décide si ses amis peuvent être informés de ses achats
sur Internet. « Nous avons simplement mal fait notre travail. Je m’excuse
pour cela, a déclaré Marc Zuckerberg. Même si je suis déçu par nos
erreurs, nous apprécions tous les retours que nous avons reçus de nos
utilisateurs. »
Mais les informations lâchées par les internautes ne font pas seulement le
bonheur des annonceurs. Cette année, 83 % des recruteurs ont utilisé
Internet pour en savoir plus sur un candidat potentiel. Leur part était de 75
% en 2005, selon une étude du cabinet américain ExecuNet. Pis, 43 %
d’entre eux ont rejeté une candidature d’après les informations
découvertes sur Internet, contre seulement 26 % deux ans plus tôt. Et le
champ des « impairs » numériques est large.
Un amateur éclairé a connu des ennuis pour avoir été repéré sur des
forums d’armes à feu. Une étudiante a été évincée d’un entretien
après avoir été vue, en photo, accrochée à une barre de strip-teaseuse
dans une fête de fin d’année. Attention donc, car des commentaires
laissés sur des sites de jeu vidéo à l’âge de 14 ans peuvent vous suivre
de longues années. |
la tribune a
écrit: |
Fans de Facebook : vie privée et Internet,
est-ce compatible ?
C’est le numéro un des réseaux sociaux en ligne en France. Dans le monde,
il compte 175 millions de membres. Mais s’il fait autant couler d’encre,
ce n’est pas seulement pour son audience. Il dépasse régulièrement les
bornes en matière d’utilisation des données personnelles de ses membres.
Cette semaine, la polémique s’est relancée ; Facebook ayant décidé
d’utiliser à vie les données de ses membres puis y a cédé face au tollé
provoqué. Mais le débat sur la protection de la vie privée reste
d’actualité. Qu’en pensez-vous ?
"Facebook is watching you" (Facebook vous guette). C’est même sur ce
concept que ce site communautaire au succès planétaire vit et grandit. Mais
cette semaine, il a poussé la barre encore plus loin.
"Vous accordez à Facebook le droit irrévocable, perpétuel, non-exclusif,
transférable et mondial (avec l’autorisation d’accorder une sous-licence)
d’utiliser, copier, publier, diffuser, stocker, exécuter, transmettre,
scanner, modifier, éditer, traduire, adapter, redistribuer n’importe quel
contenu déposé sur le site", pouvait-on lire dans les conditions
d’utilisation qui accompagnent l’inscription sur le site. Le seul moyen
pour l’internaute de reprendre la main sur ses données personnelles, étant
de se désinscrire.
Une mesure finalement retirée après la levée de boucliers des utilisateurs
du site que Mark Zuckerberg, PDG et fondateur avait pourtant tenté de
rassurer lundi. En vain. Les mécontentements ont grandi et deux jours plus
tard, 88.000 membres avaient rejoint le groupe créé à l’occasion,
baptisé « people against the news terms of service » (ceux qui sont contre
les nouvelles conditions d’utilisation).
La volte-face opérée par les dirigeants souligne combien la question des
données personnelles des internautes reste particulièrement sensible, y
compris pour les propres utilisateurs des sites communautaires dont le
principe repose pourtant sur le partage d’informations personnelles sur la
Toile.
Pour Facebook, les choses se compliquent. Face à la croissance fulgurante du
site, ses coûts de fonctionnement grimpent aussi. Fort d’un réseau de 175
millions d’utilisateurs, le site cherche à tirer profit tous azimuts des
quantités d’informations personnelles que ces derniers livrent et
échangent. Voilà la vraie richesse du site car ces informations
représentent une manne considérable pour les publicitaires qui peuvent ainsi
s’adresser personnellement à leurs cibles selon leurs centres
d’intérêt, leur âge, les gens et lieux qu’ils fréquentent et cetera et
cetera. De l’or en barre !
Gare à ne pas tuer la poule aux œufs d’or ! A Facebook de trouver le juste
équilibre entre la "monétisation" de ses membres et le respect de leur vie
privée. Néanmoins, aux adeptes de Facebook et consorts (lire encadré
ci-dessous), pourrait-on rétorquer qu’en livrant de son plein gré des
informations personnelles sur le Net et accessibles à tous, le risque zéro
qu’elles vous échappent paraît illusoire .... Non ?
Les français aiment les réseaux sociaux, Facebook en tête
Près de 22 millions d’internautes français (source comScore) ont visité
un réseau social en décembre 2008 enregistrant un bond de 45% sur un an. A
l’échelle européenne, il se situe à la troisième place du plus grand
nombre d’utilisateurs avec toutefois un des taux de pénétration les plus
bas (63,9%). Facebook ressort vainqueur parmi les sites communautaires
présents en France. Son audience a été multipliée par plus de 5 pour
atteindre quasiment 12 millions de visiteurs uniques (sans compter les
connexions depuis les cybercafés ou les téléphones mobiles). Cette
croissance de 445% est évidemment liée à sa mise en ligne en français. Il
détrône ainsi Skyrock. L’internaute et Copains d’avant suivent avec
près de 6 millions de visiteurs uniques fin décembre, s’envolant de 112%.
MySpace et Flickr terminent le top 5 avec respectivement 2,99 millions (+15%)
et 1,8 million de visiteurs (+120%). |
the wall street journal a
écrit: |
Facebook, MySpace Confront Privacy Loophole
The practice, which most of the companies defended, sends user names or ID
numbers tied to personal profiles being viewed when users click on ads. After
questions were raised by The Wall Street Journal, Facebook and MySpace moved
to make changes. By Thursday morning Facebook had rewritten some of the
offending computer code.
Advertising companies are receiving information that could be used to look up
individual profiles, which, depending on the site and the information a user
has made public, include such things as a person's real name, age, hometown
and occupation.
Facebook and several other social-networking sites have been sending data to
advertisers that could be used to find consumers' names and other personal
details. Emily Steel, Julia Angwin and Kara Swisher discuss.
Several large advertising companies identified by the Journal as receiving the
data, including Google Inc.'s DoubleClick and Yahoo Inc.'s Right Media, said
they were unaware of the data being sent to them from the social-networking
sites, and said they haven't made use of it.
Across the Web, it's common for advertisers to receive the address of the page
from which a user clicked on an ad. Usually, they receive nothing more about
the user than an unintelligible string of letters and numbers that can't be
traced back to an individual. With social networking sites, however, those
addresses typically include user names that could direct advertisers back to a
profile page full of personal information. In some cases, user names are
people's real names.
Most social networks haven't bothered to obscure user names or ID numbers from
their Web addresses, said Craig Wills, a professor of computer science at
Worcester Polytechnic Institute, who has studied the issue.
The sites may have been breaching their own privacy policies as well as
industry standards, which say sites shouldn't share and advertisers shouldn't
collect personally identifiable information without users' permission. Those
policies have been put forward by advertising and Internet companies in
arguments against the need for government regulation.
|
le figaro a
écrit: |
Facebook menace l’armée canadienne en
Afghanistan
Aux 2 500 soldats canadiens basés dans le sud de l’Afghanistan,
Ottawa a demandé de restreindre l’usage du réseau Internet. Ils y
révélaient des informations confidentielles.
« Des partisans d’Al-Qaida surveillent Facebook et les autres sites de
socialisation… Cela peut paraître excessif, mais ces informations peuvent
être utilisées pour cibler des membres des forces armées. Cela peut faire
de vos familles et de vos amis des cibles potentielles. » Cette mise en garde
est extraite d’une note interne de l’armée canadienne, dont a pris
connaissance la Canadian Broadcasting Corporation, la chaîne de
radiotélévision publique. Le ministère de la Défense a demandé à ses
hommes de ne plus publier des clichés d’eux en uniforme sur Facebook et de
ne pas y préciser quelles sont leurs unités de combat.
Facebook est un site Internet de socialisation fondé en 2004 par un étudiant
américain. À ce jour, plus de 66 millions de personnes tiennent leur journal
intime sur ce réseau planétaire. Les Canadiens, particulièrement friands de
Facebook, sont plus de sept millions à y indiquer leurs goûts, leurs sorties
ou encore à y mettre les photos de leurs amis.
Recommandation peu suivie
Lorsque Facebook est utilisé par un militaire, l’ennemi peut s’en servir
pour obtenir des informations parfois confidentielles. Lors d’une entrevue
accordée au quotidien The Toronto Star, le général de brigade Peter
Atkinson s’est préoccupé du fait que les talibans pourraient apprendre si
une offensive s’était soldée par une victoire ou un échec grâce à
Facebook et mettre au point des tactiques de contre-guérilla.
Peter Atkinson a déclaré : « Aujourd’hui, avec la vitesse de la
technologie, nous fournissons quasi instantanément à l’ennemi le bilan des
pertes lors des combats. Nous devons rendre l’effort de renseignement à
l’adversaire aussi difficile que possible. » Le brigadier général assure
que 80 % des informations qu’obtiennent les talibans proviennent
d’Internet.
Si le ministère de la Défense craint que les soldats ne diffusent des photos
ou des vidéos prises sur le terrain, une recherche sur Facebook Afghanistan
montre que les militaires canadiens n’ont pas tous obéi à leurs
supérieurs. Sur son site, le soldat Jim Jewers présente sa famille et ses
amis. Il pose en uniforme avec un drapeau canadien en arrière-plan.
Sur un autre site, le soldat Yan Corriveau, son arme de service en main, a
été photographié dans le désert, alors qu’un autre militaire n’hésite
pas à montrer des photos d’un ami afghan. À moins d’interdire aux
militaires l’accès à Internet, le ministère de la Défense aura du mal à
remettre de l’ordre dans ses rangs.
Les épouses et les petites amies des militaires ont créé des sites
Facebook, dont l’un des plus importants est « We’re Canadian Military
Spouses and Proud » (« Nous sommes des femmes de militaires canadiens et
nous en sommes fières »). Certains de ces sites sont protégés par un mot
de passe, d’autres ne le sont pas. Il est surprenant que l’état-major
canadien ne pense qu’aujourd’hui aux implications que Facebook peut avoir
pour la sécurité de ses hommes. |
AFP a
écrit: |
Facebook promet plus de confidentialité mais
crée la polémique
Le site internet Facebook a lancé un nouveau dispositif présenté comme un
moyen de permettre à ses utilisateurs de gérer le niveau de confidentialité
des informations qu’ils publient, mais critiqué car il pourrait aussi avoir
l’effet inverse.
Le changement engagé mercredi par le numéro un des sites de socialisation
propose à ses quelque 350 millions d’utilisateurs de redéfinir leurs
paramètres de sécurité en leur demandant de déterminer spécifiquement le
type de contenu (images, vidéos...) qu’ils veulent protéger d’un accès
au tout-venant.
L’idée est de "permettre aux utilisateurs de mieux contrôler avec qui ils
partagent" ces informations, a indiqué à l’AFP le vice-président de
Facebook chargé de la communication, Elliot Schrage.
Les changements sont destinés à permettre aux utilisateurs de trier les
informations partagées en fonction de leurs contacts, par exemple en ne
partageant pas des informations personnelles, ou embarrassantes, avec des
contacts relevant de la vie professionnelle.
Le niveau de visibilité de chaque donnée envoyée sur un compte Facebook
peut désormais être personnalisé et réservé à tel ou tel contact, a
assuré M. Schrage. "Si vous voulez partager une photo juste avec votre
famille, vous en avez également la possibilité", a-t-il dit.
Ces nouveaux paramètres limitent par ailleurs la visibilité des informations
diffusées par les mineurs, qui ne peuvent désormais partager qu’avec leurs
"amis" ou "amis d’amis" et avec certains groupes Facebook, comme ceux de
leur école.
Ces changements ont été fraîchement accueillis par de nombreux sites
spécialisés dans les nouvelles technologies et des utilisateurs, alors que
Facebook a déjà à plusieurs reprises fait marche arrière sur des
changements en matière de sécurité face à des protestations.
Les critiques portent sur le fait que le paramétrage par défaut des nouveaux
outils de sécurité instaurent un faible degré de confidentialité, et que
les informations publiées sont alors visibles par tous.
Or, soulignait le quotidien The Washington Post jeudi, "le problème est que
la plupart des gens ne prennent pas le temps" de configurer ce genre de
paramètres.
"Quel est sans doute le meilleur conseil à donner aux utilisateurs de
Facebook ? Faire attention à ce qu’ils publient", selon le Post.
Selon le blog TechCrunch, Facebook a agi de la sorte pour que les informations
publiés par ses utilisateurs puissent être consultées en temps réel et
être référencées par les moteurs de recherche afin de concurrencer le site
de mini-blogs Twitter, dont c’est la marque de fabrique.
Mais en choisissant cette voie, Facebook court au "désastre", estime
TechCrunch, qui souligne que le réseau de socialisation "abandonne" ce sur
quoi il a bâti sa réputation : la confidentialité d’un réseau
privé. |
l'expansion.com a
écrit: |
Des soldats israéliens piegés sur
Facebook
Le Hezbollah aurait utilisé un faux profil Facebook pour soutirer des
informations à des militaires israéliens. Deux cent soldats étaient amis
avec la mystérieuse Reut Zuckerman.
Reut Zuckerman n’était pas la jeune israélienne que les 200 soldats ou
réservistes israéliens ont pensé ajouter comme amie sur Facebook. Selon le
portail d’informations israélien MySay.co.il, repris par le site Rue 89, le
profil de la jeune femme aurait servi à appâter les soldats israéliens pour
obtenir des informations confidentielles.
Un piège qui semble avoir bien fonctionné. "Les hommes auraient rapporté à
leur copine Facebook des noms de soldats, du jargon, des codes secrets et des
descriptions détaillées des bases militaires", d’après le site
israélien. Lorsque plusieurs soldats ont trouvé suspect le nombre de
militaires d’élite sur la liste d’amis de Zuckerman, ils ont prévenu
leur hiérarchie qui aurait lancé une enquête.
Ce n’est pas la première fois que Facebook cause des torts à l’armée
israélienne. En mars dernier un artilleur de Tsahal a écopé de dix jours de
prison pour avoir publié sur son profil des informations concernant une
offensive future. L’attaque avait ensuite été annulée par mesure de
securité. En avril 2008, un soldat a également été condamné à de la
prison ferme pour avoir publié des photos de sa base militaire sur le site de
socialisation.
Le réseau social comme arme d’espionnage est également utilisé par
Tsahal. Selon le quotidien arabe Aschark Al-Awsat, les services secrets
israéliens auraient récemment utilisé l’outil pour recruter des
informateurs palestiniens dans la bande de Gaza. |
IsraelValley.com a
écrit: | Intox ? Le Mossad utilise -t-il les informations
publiques et légales de Facebook en Syrie pour ...infiltrer ?
Facebook réserve bien des surprises. Pratiquement toutes les semaines, les
utilisateurs de Facebook se rendent compte que transmettre sans réserve des
informations assez confidentielles sur sa propre vie n’est pas toujours
recommandable.
Par exemple, à cause de Facebook, déjà des fils et filles de célèbres
hommes publics (le fils de l’ex-Premier Ministre)ont éprouvé de la gêne
à se retrouver dans la presse PEOPLE. Autre exemple gênant : de plus en plus
d’infidélités entre couples sont affichées au grand jour grâce à
Facebook !
Il est clair que de plus en plus de Services de Renseignements pensent aussi
à utiliser FACEBOOK pour mieux comprendre et éventuellement infiltrer les
réseaux sociaux.
La Syrie est un cas très intéressant car il règne dans ce pays un silence
profond sur certains milieux.
Ainsi un secret de polichinelle en Israël est en train de devenir de plus en
plus public. Les services du Mossad et de simples lecteurs israéliens curieux
de savoir ce qui se passe en Syrie utiliseraient de manière tout à fait
naturelle les infos et biographies de FACEBOOK en SYRIE.
Selon la presse arabe : “La Syrie a bloqué l’accès au site Internet
Facebook, par crainte d’une “infiltration” israélienne via la célèbre
plate-forme communautaire, selon des habitants et des médias.
Les habitants de Damas racontent qu’ils n’ont pas pu accéder au site
depuis plus de deux semaines. Un journaliste de l’Associated Press a atterri
sur une page blanche vendredi.
Les autorités n’ont pu être contactées vendredi, mais selon certaines
informations de presse, il s’agit d’empêcher les utilisateurs israéliens
d’infiltrer les réseaux sociaux syriens.
Le quotidien libanais “As-Safir” rapporte que Facebook est bloqué depuis
le 18 novembre. Selon le journal, les autorités ont pris cette mesure car de
nombreux Israéliens accédaient à des groupes
syriens”. |
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