Invité
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Posté le: Lun Nov 08, 2010 23:08 pm Sujet du message:
louiserie a
écrit: | Le sens premier du mot
Révolution : la fin d'un cycle. |
Merci pour votre contribution.
|
Gelmah de Rothmir
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Posté le: Lun Nov 08, 2010 23:35 pm Sujet du message:
Je pensais aux révolutions politiques. Les révolutions industrielles sont
des phases de transition tout sauf subite. Du jour au lendemain on est pas
passé du bœuf à la vapeur ou du charbon au pétrole.
|
Bilel4248
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Posté le: Mar Nov 09, 2010 10:50 am Sujet du message:
quote="Bilel4248"]
Naître => Découvrir ==> Trouver une raison pour vivre====> Vivre
========> Produire ==========> Mourir(c'est mieux que crever je crois
)
Lenina a
écrit: | [ Mourir et crever
c'est à peu près la même chose. |
Crever ça laisser entendre mourir avec des regrets, non acceptant cette
réalité, avec des objectifs non atteints (avis personnel)
Lenina a
écrit: |
Peut-on dire que la découverte n'est "qu'une partie de la vie"? Ne peut-on
pas découvrir toute sa vie (et n'est-ce pas là l'intérêt de cette vie
justement, découvrir constamment, redécouvrir, porter un regard nouveau sur
chaque chose)? |
c'est vrai qu'on découvre durant toute notr vie mais la découverte qui vient
juste aprés la naissance est un peut differente, je crois que c'est un peut
différent d'écrire dans un papier vide et blanc que d'écrire dans un papier
quasi plein
Lenina a
écrit: | N'est-ce pas ce que le
capitalisme a tué, justement, la découverte? Nous devons répondre a des
besoins mais n'avons plus le temps de découvrir, il faut déjà passer à
autre chose. (C'est simplifié et grossier, sûrement hors
sujet) |
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|
Warren
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Posté le: Mar Nov 09, 2010 11:09 am Sujet du message:
gelmah de rothmir a
écrit: | Je pensais aux
révolutions politiques. |
De 1780 à nos jours ?
Puisque avant, durant l'époque féodale, les " mini-révolutions" étaient
violemment réprimées.
|
Romulus
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Posté le: Mer Nov 10, 2010 22:44 pm Sujet du message:
gelmah de rothmir a
écrit: | En affirmant que le
capitalisme réduit le temps travail Lyriss veut peu-être dire sans le dire
que le capitalisme associé à une politique sociale étatique parvient à ce
résultat. Le progrès social est sous-jacent des progrès techniques et
économiques. Tout du moins dans les régimes raisonnables, mais existe-t-il
encore des économies nationales ultra-libérales ? Même les Etats-Unis ont
une base sociale... |
Oui d'accord mais c'est mal dis, car la logique capitaliste cherche à
accroitre la productivité du capital et donc la rentabilité, mais
certainement pas à accroitre le bien être des employés en réduisant le
temps de travail. Si c'était le cas il n'ya aurait presque pas de chomage.
L'état providence ou le social-libéralisme est justement là pour
contrebalancer le phénomène en fixant certaines limites à ne pas dépasser
en encadrant (salaire minimum, temps de travail maximum,...) sans quoi le
capitalisme sauvage provoque de graves crises sociales. Cela parce que les
gens au bout d'un moment en ont marre de se faire presser comme des citrons,
surtout quand ils voient que la société produit des richesses ce qui
n'était pas le cas au moyen âge.
Les grèves sont un exemple ultra-soft de crise sociale, mais en d'autres
circonstances ça peut se manifester beaucoup plus violemment.
Warren a
écrit: |
gelmah de rothmir a
écrit: | Je pensais aux
révolutions politiques. |
De 1780 à nos jours ?
Puisque avant, durant l'époque féodale, les " mini-révolutions" étaient
violemment réprimées. |
Ce que voulait dire Gelmah je pense c'est que les révolutions ne sont jamais
légales puisque au moment où elles arrivent elles remettent en cause
l'ancien système et donc forcément la légalité qui le constituent. En
effet la révolution de 1789 n'est pas légale puisqu'elle transgresse le
droit traditionnel qui reconnait le roi comme souverain absolu.
|
Oel
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Posté le: Mer Nov 10, 2010 23:25 pm Sujet du message:
Lenina a
écrit: | N'est-ce pas ce que le
capitalisme a tué, justement, la découverte? Nous devons répondre a des
besoins mais n'avons plus le temps de découvrir, il faut déjà passer à
autre chose. (C'est simplifié et grossier, sûrement hors
sujet) |
Il barricade surtout l'accès au peu d'humanité qui resterait chez l'Homme.
Surtout celui qui détient une bonne part du capital.
|
Tommy Angello
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Posté le: Mer Nov 10, 2010 23:33 pm Sujet du message:
Oel a
écrit: |
Lenina a écrit: | N'est-ce pas ce que le capitalisme a tué, justement, la
découverte? Nous devons répondre a des besoins mais n'avons plus le temps de
découvrir, il faut déjà passer à autre chose. (C'est simplifié et
grossier, sûrement hors sujet) |
Il barricade surtout l'accès au peu d'humanité qui resterait chez l'Homme.
Surtout celui qui détient une bonne part du capital. |
Justement, je trouve sur ce point le capitalisme très humain. Je parle bien
sur du capitalisme pur, pas des montages politiques et légaux derrière.
Les humains sont avant tout des monstres assoiffés de pouvoirs et de
reconnaissance, des animaux asservis à leurs pulsions les plus diverses. Dans
un univers libéral, ce coté ressort forcément. Il faut que quelquechose le
contrebalance. Après, ca peut etre un sens moral très fort ou un autoflicage
collectif de tout le monde autant qu'un cadre législatif et un pouvoir
executif.
|
Gelmah de Rothmir
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Posté le: Mer Nov 10, 2010 23:37 pm Sujet du message:
Romulus m'a parfaitement compris.
|
Oel
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Posté le: Jeu Nov 11, 2010 00:06 am Sujet du message:
Tommy Angello a
écrit: |
Oel a écrit: | Lenina a
écrit: | N'est-ce pas ce que le
capitalisme a tué, justement, la découverte? Nous devons répondre a des
besoins mais n'avons plus le temps de découvrir, il faut déjà passer à
autre chose. (C'est simplifié et grossier, sûrement hors
sujet) |
Il barricade surtout l'accès au peu d'humanité qui resterait chez l'Homme.
Surtout celui qui détient une bonne part du capital. |
Justement, je trouve sur ce point le capitalisme très humain. Je parle bien
sur du capitalisme pur, pas des montages politiques et légaux derrière.
Les humains sont avant tout des monstres assoiffés de pouvoirs et de
reconnaissance, des animaux asservis à leurs pulsions les plus diverses. Dans
un univers libéral, ce coté ressort forcément. Il faut que quelquechose le
contrebalance. Après, ca peut etre un sens moral très fort ou un autoflicage
collectif de tout le monde autant qu'un cadre législatif et un pouvoir
executif. |
A la toute base, surement. Mais je pense que l'Etre humain est également
doué de raison et a une conscience qui lui permet d'être un tant soit peu.
Aujourd'hui, c'est l'amassage massif du capital et du profit qui fait qu'on en
veut encore plus. On est jamais content. La richesse et la possession
pourrissent les âmes. Le système fait effectivement ressortir ce côté
bestial. Je ne m'attache certainement pas à un tel système.
|
Invité
|
Posté le: Jeu Nov 11, 2010 01:48 am Sujet du message:
Je n'arrive pas a saisir l'éventuelle pertinence de l'argument "l'humain est
féroce donc faire ressortir sa nature féroce est le rendre plus humain"...
(Ou alors j'ai mal compris ton argument Tommy, c'est fort possible). Toujours
est-il que résultat je ne vois pas où tu veux en venir.
|
Warren
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Posté le: Jeu Nov 11, 2010 02:16 am Sujet du message:
Oel a
écrit: | La richesse et la
possession pourrissent les âmes. Le système fait effectivement ressortir ce
côté bestial. Je ne m'attache certainement pas à un tel
système. |
Mais Oel. Tu dis que richesses et possessions pourrissent les âmes. D'accord.
Alors sur le forum, qui de nous est riche et possède des liquidités ? Tout
le monde, non ? Nous sommes tous titulaire d'une richesse relative, non ?
La bonne traduction serait plutôt : L'opulence des richesses et les
gargantuesques possessions capitalistiques des acteurs du capitalisme
pourrissent leur propres âmes et influence négativement l'humanité par le
matérialisme ( car la consommation et la surabondance des besoins secondaires
est maintenant une priorité ! D'ailleurs, je veux un macbook pro ).
Il ne reste plus qu'à cultiver le néo-épicurisme pour racheter notre âme
damné.
|
Oel
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Posté le: Jeu Nov 11, 2010 02:54 am Sujet du message:
Warren a
écrit: |
Oel a écrit: | La richesse et la possession pourrissent les âmes. Le système
fait effectivement ressortir ce côté bestial. Je ne m'attache certainement
pas à un tel système. |
Mais Oel. Tu dis que richesses et possessions pourrissent les âmes. D'accord.
Alors sur le forum, qui de nous est riche et possède des liquidités ? Tout
le monde, non ? Nous sommes tous titulaire d'une richesse relative, non ?
La bonne traduction serait plutôt : L'opulence des richesses et les
gargantuesques possessions capitalistiques des acteurs du capitalisme
pourrissent leur propres âmes et influence négativement l'humanité par le
matérialisme ( car la consommation et la surabondance des besoins secondaires
est maintenant une priorité ! D'ailleurs, je veux un macbook pro ).
Il ne reste plus qu'à cultiver le néo-épicurisme pour racheter notre âme
damné. |
Certes. Des termes aussi forts ne s'appliquent alors qu'aux détenteurs en
masse, très grande masse. OK.
Mais quand je vois tout ce peuple, modestes français mais plus du tout
modestes à l'échelle mondiale, qui s'attache fortement à leur acquis
sociaux (ce que je ne dénonce pas et que j'encourage même), sans se
préoccuper de ce qu'il se passe au-délà de leurs frontières, je me dis
qu'il y a un problème chez eux également. Je suis peut-être dans l'erreur
en le pensant, peut-être est-ce une simple création d'un tabou du pouvoir au
service du capitalisme, mais l'attachement à notre modèle social peut bien
sûr ne pas dépasser nos frontières. Ca dérange personne, déjà que pour
une partie de la population il est difficile de penser au-delà de son
foyer... Merci les clivages nationaux.
|
Romulus
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Posté le: Jeu Nov 11, 2010 13:47 pm Sujet du message:
Tommy Angello a
écrit: |
Oel a écrit: | Lenina a
écrit: | N'est-ce pas ce que le
capitalisme a tué, justement, la découverte? Nous devons répondre a des
besoins mais n'avons plus le temps de découvrir, il faut déjà passer à
autre chose. (C'est simplifié et grossier, sûrement hors
sujet) |
Il barricade surtout l'accès au peu d'humanité qui resterait chez l'Homme.
Surtout celui qui détient une bonne part du capital. |
Justement, je trouve sur ce point le capitalisme très humain. Je parle bien
sur du capitalisme pur, pas des montages politiques et légaux derrière.
Les humains sont avant tout des monstres assoiffés de pouvoirs et de
reconnaissance, des animaux asservis à leurs pulsions les plus diverses. Dans
un univers libéral, ce coté ressort forcément. Il faut que quelquechose le
contrebalance. Après, ca peut etre un sens moral très fort ou un autoflicage
collectif de tout le monde autant qu'un cadre législatif et un pouvoir
executif. |
Je ne suis pas d'accord avec ce point pour deux raisons :
1-Primo le capitalisme ou le libéralisme économique dénué de barrière ne
correspond pas au fait de laisser libre cour à l'expression des pulsions
humaines de chacun.
Comme je l'ai dis le capitalisme est caractérisé notamment par de strictes
règles de défense de la propriété. Ca veut dire que si l'envie vous vient
d'aller piller une maison, cela est strictement interdit dans tout les
systèmes capitalistes. Et pourtant on ne peut pas dire que la propriété
privée fasse partie des éléments de la nature humaine. Laisser libre cours
à ses instincts correspondrait plutôt à certaines doctrines libertaires
très opposées au capitalisme (cf Mai Lan ).
Dans le capitalisme il y a donc une grande
permissivité sur certains points et une grande coercivité sur d'autres.
2-Deuxième point : peut-on dire que ces pulsions individualistes sont
conformes à la nature humaine ou que je cite "Les humains sont avant tout des
monstres assoiffés de pouvoirs et de reconnaissance, des animaux asservis à
leurs pulsions les plus diverses"?
Pas vraiment. Parce que l'homme est aussi un animal social. D'ailleurs sans
s'arrêter à l'homme, même les animaux qui vivent en société vivent aussi
selon certaines normes et règles à respecter (singes, loups,
éléphants,...).
Donc en fait il y a cette dualité, l'homme peut d'un coté avoir un penchant
individualiste, du fait de la subjectivité de son être, mais il est
conscient aussi en tant qu'animal social qu'il a besoin des autres, que le bon
fonctionnement, la bonne harmonie sociale est également dans son intérêt,
donc à partir de là on voit bien que l'existence de règles et de principes
qui régissent la société font aussi partie de la nature humaine.
Et toutes les réflexions qu'on se fait sur le
système économique, le régime politique, les lois.... ce n'est rien de plus
au fond que la recherche de ces principes d'harmonisation sociale.
Oel a
écrit: | Je suis peut-être
dans l'erreur en le pensant, peut-être est-ce une simple création d'un tabou
du pouvoir au service du capitalisme, mais l'attachement à notre modèle
social peut bien sûr ne pas dépasser nos frontières. Ca dérange personne,
déjà que pour une partie de la population il est difficile de penser
au-delà de son foyer... Merci les clivages nationaux. |
Je suis bien d'accord, penser "national" alors que le système est mondial est
absurde. Sans qu'on emploi ce terme, c'est une forme de communautarisme. Il y
a le communautarisme ethnique, le communautarisme religieux et il y a le
communautarisme national.
Communautarisme : on s'identifie à un groupe
au sein de l'ensemble qu'est l'humanité (jusque là ça va) puis on se replie
sur soit même, on se ferme aux autres tout en cherchant à se privilégier
par rapport aux autres groupes (là ça va plus).
|
Oel
Suprème actif
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Posté le: Jeu Nov 11, 2010 14:23 pm Sujet du message:
Romulus a
écrit: |
Tommy Angello a
écrit: |
Oel a écrit: | Lenina a
écrit: | N'est-ce pas ce que le
capitalisme a tué, justement, la découverte? Nous devons répondre a des
besoins mais n'avons plus le temps de découvrir, il faut déjà passer à
autre chose. (C'est simplifié et grossier, sûrement hors
sujet) |
Il barricade surtout l'accès au peu d'humanité qui resterait chez l'Homme.
Surtout celui qui détient une bonne part du capital. |
Justement, je trouve sur ce point le capitalisme très humain. Je parle bien
sur du capitalisme pur, pas des montages politiques et légaux derrière.
Les humains sont avant tout des monstres assoiffés de pouvoirs et de
reconnaissance, des animaux asservis à leurs pulsions les plus diverses. Dans
un univers libéral, ce coté ressort forcément. Il faut que quelquechose le
contrebalance. Après, ca peut etre un sens moral très fort ou un autoflicage
collectif de tout le monde autant qu'un cadre législatif et un pouvoir
executif. |
Je ne suis pas d'accord avec ce point pour deux raisons :
1-Primo le capitalisme ou le libéralisme économique dénué de barrière ne
correspond pas au fait de laisser libre cour à l'expression des pulsions
humaines de chacun.
Comme je l'ai dis le capitalisme est caractérisé notamment par de strictes
règles de défense de la propriété. Ca veut dire que si l'envie vous vient
d'aller piller une maison, cela est strictement interdit dans tout les
systèmes capitalistes. Et pourtant on ne peut pas dire que la propriété
privée fasse partie des éléments de la nature humaine. Laisser libre cours
à ses instincts correspondrait plutôt à certaines doctrines libertaires
très opposées au capitalisme (cf Mai Lan ).
Dans le capitalisme il y a donc une grande
permissivité sur certains points et une grande coercivité sur d'autres.
|
Je défends également l'idée que la propriété est loin de faire partie de
la nature humaine. Pourtant les doctrines libertaires très opposés au
capitalisme (on pense en premier à l'anarchisme) ne découlent pas de bas
instincts, comme on le pense souvent de ces doctrines libertaires,
complètement cristallisés par des clichés. Je défends l'idée que plus
l'on possède, plus on a envie de posséder, quitte à "voler légalement" au
reste de l'(humanité, ce que permet le capitalisme, qui affame sans que ça
choque le monde une énorme partie de l'humanité. Je vais essayer de rester
neutre du mieux possible mais les doctrines libertaires sont fondés sur des
idéaux sociaux peut-être non applicables dans la pratique mais fondé sur
des idéaux sociaux de justice, d'entraide, contre le capitalisme qui vole. Ce
n'est pas le chaos, la violence. (pour le coup ya rien de neutre là-dedans,
enfin bon).
Citation: |
2-Deuxième point : peut-on dire que ces pulsions individualistes sont
conformes à la nature humaine ou que je cite "Les humains sont avant tout des
monstres assoiffés de pouvoirs et de reconnaissance, des animaux asservis à
leurs pulsions les plus diverses"?
Pas vraiment. Parce que l'homme est aussi un animal social. D'ailleurs sans
s'arrêter à l'homme, même les animaux qui vivent en société vivent aussi
selon certaines normes et règles à respecter (singes, loups,
éléphants,...).
Donc en fait il y a cette dualité, l'homme peut d'un coté avoir un penchant
individualiste, du fait de la subjectivité de son être, mais il est
conscient aussi en tant qu'animal social qu'il a besoin des autres, que le bon
fonctionnement, la bonne harmonie sociale est également dans son intérêt,
donc à partir de là on voit bien que l'existence de règles et de principes
qui régissent la société font aussi partie de la nature humaine.
Et toutes les réflexions qu'on se fait sur le système économique, le
régime politique, les lois.... ce n'est rien de plus au fond que la recherche
de ces principes d'harmonisation sociale. |
L'Homme est peut-être conscient un tant soit peu de son besoin des autres,
mais le système actuel ne fonctionne malheureusement pas comme ça, ou au
moins oui en apparence. Les lois sociales pour empêcher la capitalisme pur et
sauvage, c'est très bien, mais la France d'en hait asservit quand même les
plus modestes, sous prétexte horrible de détenir le capital. Il y a une
minorité qui a besoin du reste de la société, pour remplir leur
porte-monnaie, et puis voilà. Il faut arrêter de brasser de l'air style
gauche modérée.
|
Romulus
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|
Posté le: Jeu Nov 11, 2010 15:10 pm Sujet du message:
En gros t'as pas tout compris de ce que j'ai dis.
Oel a
écrit: | Pourtant les doctrines
libertaires très opposés au capitalisme (on pense en premier à
l'anarchisme) ne découlent pas de bas instincts, comme on le pense souvent de
ces doctrines libertaires, complètement cristallisés par des
clichés. |
Oui la pensée anarchiste ne correpond pas à cette vision. Mais certains
libertaires se réclamant comme tel la prône quand même.
Oel a
écrit: | L'Homme est peut-être
conscient un tant soit peu de son besoin des autres, mais le système actuel
ne fonctionne malheureusement pas comme ça, ou au moins oui en
apparence. |
Je n'ai jamais dis le contraire.
Oel a
écrit: | Il faut arrêter de
brasser de l'air style gauche modérée. |
Donc toi tu attribue la faculté d'analyser et de réfléchir aux "mouvements
modérés" et alors par opposition les mouvements dits radicaux tel que
l'extrême-gauche sont sensés faire quoi selon toi? Agir sans réfléchir,
sans avoir pris le temps de comprendre parce que ça serait "brasser de
l'air"?
Cette vision de partis du centre (droite, gauche,...) raisonnables,
réfléchit... à l'opposé de partis extrêmes qui en sont incapables c'est
justement une vision que promeuvent les partis du centre, donc sans t'en
rendre compte tu relais une pensée conformiste.
|
Oel
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|
Posté le: Jeu Nov 11, 2010 15:51 pm Sujet du message:
OK. Désolé si je comprends mal, je fais de mon mieux. Si ça continue
j'arrêterais de discuter ici.
Romulus a
écrit: |
Oel a écrit: | Il faut arrêter de brasser de l'air style gauche modérée.
|
Donc toi tu attribue la faculté d'analyser et de réfléchir aux "mouvements
modérés" et alors par opposition les mouvements dits radicaux tel que
l'extrême-gauche sont sensés faire quoi selon toi? Agir sans réfléchir,
sans avoir pris le temps de comprendre parce que ça serait "brasser de
l'air"?
Cette vision de partis du centre (droite, gauche,...) raisonnables,
réfléchit... à l'opposé de partis extrêmes qui en sont incapables c'est
justement une vision que promeuvent les partis du centre, donc sans t'en
rendre compte tu relais une pensée conformiste. |
Hein ? Mais tout le monde réfléchit avant d'agir (en théorie) ! Je ne sais
pas où j'ai dit ça moi. Le terme "brasser de l'air", c'était appliqué à
l'action. Là avoue que ce n'est pas moi qui ai associé cette expression à
la phase de réflexion. Je n'ose bien sûr pas imaginer que tu aurais compris
différemment si j'étais plus âgé. Voilà et pour effacer toute idée
fausse : je ne suis pas contre la modération pour beaucoup de sujets et je
sais que dans certains cas l'extrèmisme peut être dangereux.
|
Tommy Angello
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|
Posté le: Jeu Nov 11, 2010 20:43 pm Sujet du message:
Romulus a
écrit: |
Je ne suis pas d'accord avec ce point pour deux raisons :
1-Primo le capitalisme ou le libéralisme économique dénué de barrière ne
correspond pas au fait de laisser libre cour à l'expression des pulsions
humaines de chacun.
Comme je l'ai dis le capitalisme est caractérisé notamment par de strictes
règles de défense de la propriété. Ca veut dire que si l'envie vous vient
d'aller piller une maison, cela est strictement interdit dans tout les
systèmes capitalistes. Et pourtant on ne peut pas dire que la propriété
privée fasse partie des éléments de la nature humaine. Laisser libre cours
à ses instincts correspondrait plutôt à certaines doctrines libertaires
très opposées au capitalisme (cf Mai Lan ).
Dans le capitalisme il y a donc une grande
permissivité sur certains points et une grande coercivité sur d'autres.
2-Deuxième point : peut-on dire que ces pulsions individualistes sont
conformes à la nature humaine ou que je cite "Les humains sont avant tout des
monstres assoiffés de pouvoirs et de reconnaissance, des animaux asservis à
leurs pulsions les plus diverses"?
Pas vraiment. Parce que l'homme est aussi un animal social. D'ailleurs sans
s'arrêter à l'homme, même les animaux qui vivent en société vivent aussi
selon certaines normes et règles à respecter (singes, loups,
éléphants,...).
Donc en fait il y a cette dualité, l'homme peut d'un coté avoir un penchant
individualiste, du fait de la subjectivité de son être, mais il est
conscient aussi en tant qu'animal social qu'il a besoin des autres, que le bon
fonctionnement, la bonne harmonie sociale est également dans son intérêt,
donc à partir de là on voit bien que l'existence de règles et de principes
qui régissent la société font aussi partie de la nature humaine.
Et toutes les réflexions qu'on se fait sur le
système économique, le régime politique, les lois.... ce n'est rien de plus
au fond que la recherche de ces principes d'harmonisation
sociale. |
On peut s'accaparer du bien d'autrui de manière illégale ou de manière
légale. Que ce soit l'un ou l'autre ne fait de différence que devant le
juge.
En donnant la possibilité aux individus de moduler la situation économique,
le système capitaliste laisse à ses individu la liberté de prendre du
pouvoir sur les autres. C'est là que la nature humaine pose problème:
puisqu'il est possible de le faire, alors une minorité plus maline que les
autres va se débrouiller pour rendre les autres dépendant de sa volonté. On
a d'innombrables exemples d'entreprises qui cassent les plus petites qu'elles
pour prendre le marché et s'accaparer un marché ou qui créent un besoin de
toute pièce pour en etre la solution. Puisqu'ils en ont la possibilité, le
but d'une entreprise n'est pas d'améliorer la qualité de vie mais de créer
des monopoles.
Dans un capitalisme suffisamment régulé pour qu'il soit impossible pour une
entreprise de prendre le pas sur les autres autrement que par la libre
concurrence non faussée, avec des consommateurs qui sont des agents
économiques rationnels, rien de tout cela n'arriverais.
|
Romulus
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|
Posté le: Sam Nov 13, 2010 16:03 pm Sujet du message:
Oel a
écrit: | OK. Désolé si je
comprends mal, je fais de mon mieux. Si ça continue j'arrêterais de discuter
ici. |
Oel a
écrit: | Je n'ose bien sûr pas
imaginer que tu aurais compris différemment si j'étais plus âgé.
|
Tu va pas commencer à bouder...arrêtes de faire l'enfant! Sinon tu sera
puni...
Je rigole hein! Je sais même pas quel âge tu as ^^
Oel a
écrit: |
Romulus a écrit: | Oel a
écrit: | Il faut arrêter de
brasser de l'air style gauche modérée. |
Donc toi tu attribue la faculté d'analyser et de réfléchir aux "mouvements
modérés" et alors par opposition les mouvements dits radicaux tel que
l'extrême-gauche sont sensés faire quoi selon toi? Agir sans réfléchir,
sans avoir pris le temps de comprendre parce que ça serait "brasser de
l'air"?
Cette vision de partis du centre (droite, gauche,...) raisonnables,
réfléchit... à l'opposé de partis extrêmes qui en sont incapables c'est
justement une vision que promeuvent les partis du centre, donc sans t'en
rendre compte tu relais une pensée conformiste. |
Hein ? Mais tout le monde réfléchit avant d'agir (en théorie) ! Je ne sais
pas où j'ai dit ça moi. Le terme "brasser de l'air", c'était appliqué à
l'action. |
Ah bon? Je l'ai perçu comme un commentaire vis à vis de mes explications.
Oel a
écrit: | je ne suis pas contre
la modération pour beaucoup de sujets et je sais que dans certains cas
l'extrèmisme peut être dangereux. |
Oui et encore tout dépend encore de ce qu'on entend par extrêmisme. Le
modérantisme aussi peut être dangereux si on traduit ça par le refus de
changer ce qui ne fonctionne pas.
Au final c'est plus l'ignorance qui est dangereuse à mon sens, qui empêche
de faire les bons choix, modérés ou radicaux.
Tommy Angello a
écrit: | On peut s'accaparer du
bien d'autrui de manière illégale ou de manière légale. Que ce soit l'un
ou l'autre ne fait de différence que devant le juge.
En donnant la possibilité aux individus de moduler la situation économique,
le système capitaliste laisse à ses individu la liberté de prendre du
pouvoir sur les autres. C'est là que la nature humaine pose problème:
puisqu'il est possible de le faire, alors une minorité plus maline que les
autres va se débrouiller pour rendre les autres dépendant de sa volonté. On
a d'innombrables exemples d'entreprises qui cassent les plus petites qu'elles
pour prendre le marché et s'accaparer un marché ou qui créent un besoin de
toute pièce pour en etre la solution. Puisqu'ils en ont la possibilité, le
but d'une entreprise n'est pas d'améliorer la qualité de vie mais de créer
des monopoles. |
Oui je suis bien d'accord avec cette analyse.
C'était juste l'expression "l'homme monstre assoifé de pouvoir..." que je
remettais en cause. Ca me fait penser au discours qui dis qu'au fond le
capitalisme est conforme à la nature humaine ce qui est faux. Il n'est pas
pleinement conforme à la nature individualiste de l'homme et il est encore
moins conforme à la nature sociale de l'homme. Il entérine surtout des
privilèges pour ceux qui possèdent déjà. En gros il ne sert que
l'individualisme de certains.
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Tommy Angello
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Messages: 4354
Localisation: dans ton cpu
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Posté le: Sam Nov 13, 2010 16:56 pm Sujet du message:
Le capitalisme n'est pas conforme à la nature humaine mais lui permet de
s'exprimer, nuance. C'est comme ceux qui disent "c'est le marché qui veut
ça". Foutaises! Le marché fait ce que les acteurs du marché font. Si le
marché est impitoyable et cruel, c'est parce que ceux qui le font le sont.
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Oel
Suprème actif
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Messages: 3880
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Posté le: Sam Nov 13, 2010 18:48 pm Sujet du message:
Je rejoins plutôt l'avis de Tommy Angello, mais en y allant lentement quand
même. Tiens allez je vais jouer le centriste . Puisque toute
cette mascarade est tout à fait légale, ces acteurs ne se privent pas et ont
leur conscience tranquille. Plus on en a plus on en veut. Tellement vrai avec
le fric et le pouvoir, qui se confondent chez le capitalisme. Il faut un
système où un autre volet de l'Homme se dévoile. Si seul cet aspect est
celui de l'Homme, doit-on considérer que le capitalisme est l'aboutissement
de notre société ? (pessimisme powaa)
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