Invité
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Posté le: Ven Avr 23, 2010 14:07 pm Sujet du message: La vie sans travail
On dit souvent, j'aimerai vivre de mes rentes sur une île avec personne pour
n'emmerder. Et bien c'est un fantasme qui je pense, ne plairais pas vraiment a
beaucoup.
Passé du travail actif a l'inertie c'est suicidaire. Je me demande, qui aime
l'inertie? Qui oseras le dire sincèrement? Et qui ne supporte pas cela
être inutile, ca me rend malade.
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cherjirou
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Posté le: Ven Avr 23, 2010 14:10 pm Sujet du message:
travailler pour gagner de l'argent ou se cultiver, construire quelque
chose...etc c'est se mobiliser l'esprit, sinon on est cuit!
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Invité
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Posté le: Ven Avr 23, 2010 14:12 pm Sujet du message:
Je fait ce post car j'ai entendu, récemment, que le travail était dénigrant
pour l'humain. C'est absolument faux, j'estime que c'est un des buts
fondamentales de la vie humaine avant même de se reproduire.
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Invité
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Posté le: Ven Avr 23, 2010 14:19 pm Sujet du message:
Il faut définir le travail car visiblement tu assimiles "travail" et
"activité".
Lire, penser, réfléchir, se promener, discuter, "vivre", faire la fête,
s'amuser, découvrir... ce n'est pas du travail, mais ce n'est pas pour autant
de l'inactivité.
Le contraire du travail n'est pas l'inertie.
Il est triste de voir qu'aujourd'hui il semble que seul le travail soit de
l'activité. Ne peut-on pas penser l'activité autrement que dans un rapport
à la conservation active de la vie? (le travail n'est autre que cela, on se
passerait de travail (mais pas d'activité) si l'on n'était pas dépendant de
la nature)
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Invité
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Posté le: Ven Avr 23, 2010 14:20 pm Sujet du message:
La contribution. L'effort pour bâtir une société, en plus du salaire. Je
reconnais bien sur que les autres secteurs d'activités sont toutes aussi
important. Mais l'effort du travail, demande des restrictions qui élève un
être humain.
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Invité
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Posté le: Ven Avr 23, 2010 14:23 pm Sujet du message:
C'est un début de définition, certes, mais ça ne répond pas à l'autre
problème posé. Tu opposes inertie et travail, en montrant qu'il serait
problématique de ne pas travailler car ce serait nous réduire à l'inertie.
N'as-tu pas l'impression de mettre de côté toutes les autres formes
d'activités?
De plus oui, on peut penser que l'effort du travail fait grandir l'homme.
Certes. Mais ce travail est-il nécessairement manuel? Le travail peut être
de la recherche (afin de faire évoluer les sciences, ou la philosophie,
etc...) et à ce moment là l'effort ne sera peut-être pas "le même".
En bref, parles-tu d'un travail intellectuel ou d'un travail manuel? Peut-on
mettre les deux dans le même sac, surtout pour démontrer ce que tu cherches
à démontrer?
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Charogne
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Posté le: Ven Avr 23, 2010 14:24 pm Sujet du message:
St-Graal a
écrit: | La contribution.
L'effort pour bâtir une société, en plus du salaire. Je reconnais bien sur
que les autres secteurs d'activités sont toutes aussi important. Mais
l'effort du travail, demande des restrictions qui élève un être
humain. |
Comme les prostituées par exemple ? Ou les hommes politiques peut-être ?
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cherjirou
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Posté le: Ven Avr 23, 2010 14:29 pm Sujet du message:
Nyx a
écrit: | Il faut définir le
travail car visiblement tu assimiles "travail" et "activité".
Lire, penser, réfléchir, se promener, discuter, "vivre", faire la fête,
s'amuser, découvrir... ce n'est pas du travail, mais ce n'est pas pour autant
de l'inactivité. |
toute activité demande un travail et tout travail demande une activité
c'est la notion que tu as du mot travail qui est biaisée
un travail n'est pas forcément (loin de là même) une activité forcée ou
ennuyeuse....
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Invité
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Posté le: Ven Avr 23, 2010 14:31 pm Sujet du message:
NYX: je gratifie autant le travail d'un ouvrier sur la route, que celui d'un
intellectuel dans une classe, a partir du moment ou celui ci reconnait la
valeur égale de l'ouvrier.
Charogne: Ou est le mal d'être une prostituée? Celles qui le font décident
de vendre leurs corps, nous ne parlons pas des filles qui sont forcées. Quant
aux hommes politique, ils sont nécessaire, qu'ont le veuille ou non et il y
en a des moins pourris que d'autres.
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Fromthesouth
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Posté le: Ven Avr 23, 2010 14:37 pm Sujet du message:
Personnellement, si j'avais les moyens de ne pas travailler je ne sais pas si
je le ferai plus de 2h par jour. J'en profiterai pour voyager à travers le
monde, rencontrer et découvrir les différentes populations, les différents
coutumes, les mentalités, les croyances enfin tout ça.
Mais je n'ai pas encore gagné au loto donc pour le moment je travaille et
j'adore mon boulot, j'adore ma condition donc tout baigne. Je n'ai "que" 23
ans, je viens tout juste de rentrer dans la vie active donc j'ai encore un peu
le temps pour envisager d'autres projets.
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Charogne
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Posté le: Ven Avr 23, 2010 14:40 pm Sujet du message:
J'ai du mal à faire le lien entre l'élévation d'un être humain et le
travail, surtout pour ceux dont le travail est plutôt ingrat. Idem concernant
l'effort pour bâtir une société.
Tu penses que passer des codes barres, tailler des pipes, rendre des gens
encore plus pauvres etc, nous élève ou nous permet d'être "fier" de la
société qu'on bâtit ?
Je serais également curieuse de savoir si un ouvrier voit son travail
reconnu, franchement. Et ce ne sont pas les licenciements massifs qui me font
demander ça, ni même le statut social lié au travail effectué.
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Invité
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Posté le: Ven Avr 23, 2010 14:44 pm Sujet du message:
Tu vas chercher le plus sombre, bien évidemment beaucoup de gens dans le
monde sont obligés de faire des choses peut enviable pour des peccadilles.
Je parle de nous, occidentaux, qui avons le choix de choisir une carrière qui
nous corresponde. Au delà du travail précaire bien entendu, l'époque n'est
pas en ma faveur, je le conçois.
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Fromthesouth
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Posté le: Ven Avr 23, 2010 14:45 pm Sujet du message:
euh... ouais mais justement, je pense que Charogne parle bien des occidentaux,
ceux des pays dits civilisés... je ne pense pas que beaucoup soient
pleinement satisfaits de leur métier, reconnaissance, rémunération,
condition...
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Invité
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Posté le: Ven Avr 23, 2010 14:47 pm Sujet du message:
C'est le contexte socio économique actuel, mais la notion de travail est
d'abord indépendante de tout cela. Metter ces notions présentes de côté
pour comprendre ma notion du mot travail.
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Fromthesouth
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Posté le: Ven Avr 23, 2010 14:52 pm Sujet du message:
je veux bien, mais ils sont intrinsèquement liés
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Charogne
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Posté le: Ven Avr 23, 2010 14:58 pm Sujet du message:
Je ne comprends pas bien l'intéret de ton topic et ta problématique de base,
si on enlève ces notions. Ce sont justement ces notions qui permettent de
répondre à ta question.
Je te rappelle que Travail vient du latin tripalium : instrument de torture (et je ne parle pas des
autres langues). Alors prenons le sens du mot travail à la base, si tu veux
mais je pense que ça sera justement pire. Le travail renvoie précisément à
la douleur, à la pénébilité.
Je dirais même que le travail de notre époque est bien mieux, notamment
grace aux droits qui viennent avec. Et si tu te sens inutile (en partant du
principe que tu n'as pas besoin de travailler pour manger), deviens
bénévole, tu auras de quoi faire et aider la société à se bâtir.
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Invité
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Posté le: Ven Avr 23, 2010 18:16 pm Sujet du message:
Je ne me sent pas inutile, Je refuse de le devenir, nuance.
Le travail, c'est se plier a une marche a suivre qui permet de se recadrer. Je
parle évidemment pour les cas ou on aime son boulot, ce qui est quand même
le mieux.
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Fromthesouth
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Posté le: Ven Avr 23, 2010 18:20 pm Sujet du message:
euh... j'aime mon boulot et pourtant je n'ai pas l'impression de suivre
strictement et bêtement une marche à suivre. Au contraire, je suis très
autonome dans mon boulot, j'ai des responsabilités, je m'organise comme je
veux (à peu près bien sûr). Je me sens un peu comme un électron libre qui
n'a même pas besoin de la direction pour accomplir certaines choses. C'est
assez bonnard comme boulot
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Invité
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Posté le: Ven Avr 23, 2010 18:27 pm Sujet du message:
C'est quoi exactement?
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Fromthesouth
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Posté le: Ven Avr 23, 2010 18:41 pm Sujet du message:
Technicicien(ne) comptage et mesures. Mais dit comme ça ça parle pas trop...
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