Invité
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Posté le: Ven Avr 02, 2010 09:51 am Sujet du message:
Quand je disais "les gens", je m'incluais dedans. C'est juste un terme
générique.
Je répondrai au reste plus tard.
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damfo
De passage
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Messages: 51
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Posté le: Sam Avr 10, 2010 14:25 pm Sujet du message:
Comme tu dis, je vois pas bien la différence
entre maintenant et avant la crise. A croire qu'avant le fric coulais à flot
et que c'était le plein emplois.
Le problème est ici prit à l'envers. La situation était dégradée bien
avant la crise, sur cela nous sommes d'accord. Le problème est que la crise
de 2008-2009 est intervenue au moment où le papy-boom battait son plein, ce
qui devait avoir un impact salvateur sur le nombre de demandeurs d'emploi (en
constante évolution depuis des années). Le contre-coup de la crise sur le
chômage est massif.
en meme temps, j'ai jamais été adepte du
"j'achete donc je suis" contrairement à certains donc je depense autant
qu'avant, avec le meme resultat, ma vie n'a pas changé depuis le "avant"
(bon, on a juste demenagé Laughing )
L'impact au niveau individuel dépend de beaucoup de facteurs. Il est clair
que certains pays, certains secteurs économiques ont été touché plus que
d'autres. La santé économique ne se résume pas à la consommation, aux
Etats-Unis celle-ci est contre toutes attentes en hausse, alors que le bilan
économique est désastreux.
Il est un peu hasardeux de prendre son cas en particulier et d'en faire une
vérité générale, surtout lorsqu'on reconnaît ne pas avoir été atteint
par la crise.
On ne s'est pas tous retrouvés au chômage
ou expulsés de chez nous à faire la manche ou à mourir de faim.
C'est un fait. Cependant, des pans entiers de notre économie se retrouvent
très impactés. D'abord, l'industrie a été touchée (- 269 000 emplois
entre 2008 et 2009) puis le bâtiment et enfin les activités de services
(hors intérim). Le problème d'un marché de l'emploi aussi catastrophique,
c'est que le nombre de chômeurs arrivant en fin de droits s'agrandit : ils
devraient être près d'un million cette année. Les PME et PMI ont aussi
sentis la crise passer, avec une lourde baisse des commandes. Si nous n'en
sommes pas arrivé à une situation plus grave, c'est parce que la puissance
publique est passée par là, j'y reviendrai.
Encore une fois, vous ne comprendrez pas les mécanismes pervers de la crise
en ayant une vision de l'économie aussi individuelle et égocentrée.
Là durant la crise les gens ne se sont pas
arrêtés de fumer, jouer au loto, rouler en bagnole même sur des trajets
courts, chauffer leurs apprtements à 21°, etc
La pluie a continué à tomber, l'argent a continué à circuler... c'est un
constat un peu hors de propos.
Ne plus faire payer à l'état les risques
encourus en jouant à la bourse sans le faire toucher une part égale des
plus-values assurées.
Nous sommes entièrement d'accord, sans compter l'interventionnisme de tous
les états touchés par la crise de par le monde.
Le gouvernement Français injectera durant la crise 26 milliards d'euros.
Les Etats-Unis injecteront eux 789 milliards de dollars.
L'Allemage a injecté par deux fois de l'argent, le premier plan s'est élevé
à 63 milliards de dollars et le deuxième à 50 milliards de dollars.
Au niveau de l'Europe, Bruxelles concocte un plan de sauvetage de 163
milliards de dollars.
J'arrête ici la liste, mais sachez que l'Australie, le Royaumes-Unis, le
Japon, la Chine ont eux aussi injecté de considérables sommes d'argent dans
le système.
Grâce à ces interventions de grande ampleur, la situation de crise est
effectivement terminée mais nous subissons encore ses effets secondaires (une
conjoncture encore plus mauvaise) et pour quelques années encore.
Il faut remettre les choses à leur place : si la crise n'a pas évolué vers
beaucoup plus grave, c'est justement grâce aux interventions des puissances
publiques.
Nous ne sommes pas sûr de revoir un jour cet argent, qui est notre argent,
celui de nos impôts. Et si un profond changement du système financier au
niveau national et international n'est pas opéré, on peut se donner
rendez-vous pour la prochaine crise, qui nous sera fatale : les états se sont
beaucoup endettés par leurs interventions, ils ne pourront pas le faire une
seconde fois avant plusieurs décennies, surtout avec un gel des impôts
démago et suicidaire.
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Frosties
Membre
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Messages: 109
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Posté le: Sam Avr 10, 2010 16:43 pm Sujet du message:
Pour simplement répondre à la question de départ : oui, notamment quand
c'est pour acheter de quoi manger.
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Tommy Angello
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Posté le: Sam Avr 10, 2010 23:52 pm Sujet du message:
damfo a
écrit: | surtout avec un gel des
impôts démago et suicidaire. |
Ailleurs je sais pas, en france le gouvernement nous pond des taxes comme les
poules des oeufs.
damfo a
écrit: | Ne plus faire payer à l'état les risques encourus
en jouant à la bourse sans le faire toucher une part égale des plus-values
assurées.
Nous sommes entièrement d'accord, sans compter l'interventionnisme de tous
les états touchés par la crise de par le monde.
Le gouvernement Français injectera durant la crise 26 milliards d'euros.
Les Etats-Unis injecteront eux 789 milliards de dollars.
L'Allemage a injecté par deux fois de l'argent, le premier plan s'est élevé
à 63 milliards de dollars et le deuxième à 50 milliards de dollars.
Au niveau de l'Europe, Bruxelles concocte un plan de sauvetage de 163
milliards de dollars.
J'arrête ici la liste, mais sachez que l'Australie, le Royaumes-Unis, le
Japon, la Chine ont eux aussi injecté de considérables sommes d'argent dans
le système.
Grâce à ces interventions de grande ampleur, la situation de crise est
effectivement terminée mais nous subissons encore ses effets secondaires (une
conjoncture encore plus mauvaise) et pour quelques années encore.
Il faut remettre les choses à leur place : si la crise n'a pas évolué vers
beaucoup plus grave, c'est justement grâce aux interventions des puissances
publiques.
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En fait, je parlais des dépenses régulières: le pile je gagne des sous,
face la france en perd. Mais oui, le service de la dette est la seconde plus
grande dépense de l'état et on se demande comment on va s'en sortir.
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damfo
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Messages: 51
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Posté le: Dim Avr 11, 2010 01:23 am Sujet du message:
Ailleurs je sais pas, en france le
gouvernement nous pond des taxes comme les poules des oeufs.
Nous ne sommes pas le pays le plus imposé d'Europe. Il faudra bien que
l'État augmente ses recettes pour faire face à l'endettement et à beaucoup
d'autres problèmes actuels. La fiscalité n'a rien de nocif en elle même,
elle démontre quelque part la bonne santé d'une nation et contribue au
progrès de notre modèle social.
Je souhaite d'ailleurs à tout le monde de payer beaucoup d'impôts, ce qui
signifiera une bonne situation professionnelle. Nous sommes en accord sur le
fait que de nombreux ajustements doivent être réalisés, pour ne pas que ce
soit la classe moyenne qui se retrouve à faire le plus d'effort.
Le sujet est très vaste, mais pêle-mêle la suppression du bouclier fiscal,
de l'ISF, des niches fiscales serait un bon point de départ pour le
renflouement des caisses. Il faut aussi optimiser les rendements de certains
impôts, et continuer au niveau Européen et mondial à la chasse aux paradis
fiscaux, qui sont les grands destructeurs de nos économies. Certaines pistes
originales ne sont pas non plus à négliger, elles concernent en grande
partie la taxation de la finance et des mouvements de capitaux.
De toutes façons la question de la fiscalité va revenir au centre des
débats dans les années à venir, il y a eu trop de laisser aller, trop de
démagogie sur ce sujet. Il y aura des efforts à consentir, même si ce n'est
pas très populaire.
En fait, je parlais des dépenses
régulières: le pile je gagne des sous, face la France en perd.
Privatiser les gains, mutualiser les pertes
Mais oui, le service de la dette est la
seconde plus grande dépense de l'état et on se demande comment on va s'en
sortir.
Objectivement, la seconde plus grande dépense de l'État n'est pas uniquement
liée à la dette. Je ne suis pas si pessimiste pour ma part. La France a les
reins solides, notre note auprès des agences de notations est très positive,
les investisseurs ont confiance en la France. C'est bien sûr un problème à
ne pas prendre à la légère, mais on peut s'estimer en sécurité par
rapport à d'autres pays. Les États-Unis est le premier pays le plus endetté
du monde, suivit par l'Espagne, la Grande-Bretagne et l'Australie. Notre
endettement est limité en grande partie grâce à notre fiscalité. Et puis,
entre nous, rares sont les pays qui ne sont pas endettés dans le monde
occidental.
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karl von Thulé
De passage
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Posté le: Ven Nov 26, 2010 15:15 pm Sujet du message:
La France est en banqueroute... aujourd'hui lors des infos du matin sur une
radio française (sud-radio), on a dit que le ministre concerné avait
demandé une "rallonge" pour les salaires des fonctionnaires de ce proche mois
de décembre.
Il existe en Europe un pays qui n'a aucune dette, le Lietchenstein. Comme quoi
la Monarchie Absolue a encore des mérites... je ne polémique pas, je signale
un fait.
Quant à la crise, vous n'en êtes qu'au début, selon les "voeux" des
Bilderbergers. Entre une crise courte mais ravageuse, et une crise longue, ils
ont choisis (selon Daniel Estulin, je crois) la seconde option pour ne pas
ruiner leurs industries.
Mais c'est loin d'être terminé, un prochain pic pourrait se produire en fin
janvier, après la prise des bénéfices sociétaires. Quant aux "traders" qui
ne seraint plus "récompensés" ... c'est faux: l' argent soit disant dévolu
à la résolution de la crise il y a quelques mois, en fait a été donné aux
banques, simplement.
Le système bancaire actuellement ne prête plus sur des fonds constitués,
mais sur "la dette" qu'il a créé. Imposer en Afrique le système des DTS est
dangereux, tout comme tenter de le généraliser dans le monde. Un pays qui
accepte de vivre en autarcie, a toutes les chances du monde d'échapper à la
crise. Un pays qui veut investir vite, notamment dans les infrastructures et
la construction, est un pays qui nécessairement sera endetté, tel l'
Isalande, l' Irlande, l'Espagne.
c'est mon opinion - simplement.
Le seul et unique moyen de "sortir" de la crise est de trouver un produit
réellement innovant et nécessaire à la vie sur Terre, d'en créer un
monopole, de former les éxécutants, et de le diffuser dans le monde. Il
existe de tels produits.
Et bien entendu de faire échapper cette innovation aux lobbies qui
courcicuitent tous acteurs économiques...
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