Vous voulez montrer ...

Juliette Hardy · Miss Genaisse 2012 Inscrit le: 03 Mai 2010 Messages: 1908

C'est en tout cas assez stupide de répondre à une réflexion sans grande conséquence avec une telle agressivité.

La Bête · Posté le: Mer Fév 22, 2012 14:24 pm Sujet du message:

Souki · Posté le: Mer Fév 22, 2012 16:41 pm Sujet du message:

La réponse de Bulbi’ m’avait échappé !

Merci, Sweetie, de prendre ma défense mais j’ai pensé à elle si fort en l’écrivant que sa réponse est tout à fait légitime !

Bulbi, ça faisait très longtemps que je ne t’avais pas croisée ici et ça me fait plaisir de sentir encore une fois cette difficulté (mienne) dans la formulation d’une réponse adéquate et complète. D’abord, il faut écarter les questions de forme et identifier le fil du fond. J’aime bien ta manière touffue de crypter l’information.

Donc, pour en venir au fait, si l’on commence à s’offusquer des jugements, on s’offusque du langage. Étrange, pour une philosophe, non ? L’argument de l’expérience non-vécue, de l’incompréhension ne tient évidemment pas ; en allant dans ce sens, on invalide toute généralisation et donc toute conceptualisation, puisque ton expérience de la trans-sexualité n’est pas celle d’un ou d’une autre et là, ça devient mystique.

Le contexte dans lequel cette phrase a été balancée était, en gros : toutes ces réflexions sur le genre sont-elles vraiment si importantes ? En aucun cas il n’a été question de dire que le genre n’était pas un objet intéressant mais nous nous étonnions qu’il ait une part si importante dans l’université (dans pas mal de matières, il existe des parcours axés sur le genre et la sexualité) et que certains textes soient l’objet d’une telle fixation de la part de ceux qui les ont lus. En gros, on se disait que oui, c’est important, mais que ça casse rarement des briques quand même. Et mon ami a continué (et je suis tout à fait d’accord) en me disant que réfléchir sur le genre, ce n’était pas forcément rechercher le réel même si ça pouvait en faire partie. Par contre, il lui semblait clair que le fait de changer de sexe parce qu’on se sentait de l’autre sexe tout en militant et en en faisant le point central de son existence, c’était encore croire aux illusions sur le genre. D’où sa phrase (et merci d’avoir corrigé l’orthographe de « salauds » au passage).

J’adhère tout à fait à ce point de vue et si tu persistes à penser que, sous prétexte que je n’ai jamais subi d’opération chirurgicale ni n’ai songé à en subir, je ne comprends rien à la question, je ne peux rien te répondre.

Est-ce plus clair ?