Boulot, boulot, boulot...

Invité · Posté le: Dim Nov 22, 2009 14:48 pm Sujet du message:

Pourquoi ne pas travailler en indépendant Servlet ?....

Fromthesouth · Posté le: Dim Nov 22, 2009 14:58 pm Sujet du message:

il te répondra "moi, pas travailler. question d'orgueil"

Invité · Posté le: Dim Nov 22, 2009 15:00 pm Sujet du message:

Ben si, il a dit qu'il voulait bosser ( j'ai bien lu tes réponses FTS, je prendrai le temps de répondre un peu plus tard)

Invité · Posté le: Dim Nov 22, 2009 15:38 pm Sujet du message:

Fromthesouth · Posté le: Dim Nov 22, 2009 15:46 pm Sujet du message:

Lyriss · Posté le: Dim Nov 22, 2009 15:57 pm Sujet du message:

Ca vous arrive d’essayer de penser un peu plus loin que votre pif ?

C'est rare mais je vasi défendre Servlet.

C’est quoi le travail ?

A la base, c’est la masse des activités permettant la subsistance de soi même et de ses proches. Cela comprenait tout un panel, comprenant la conception du logis, la recherche des matières premières, l’exploration, la chasse, la cueillette, l’agriculture, l’aménagement du territoire, la diplomatie, la vente, l’achat, l’innovation ou encore la confection d’armes.

Ce qui saute immédiatement aux yeux, c’est la pluralité et le caractère éthéroclyte de ces taches qui constituaient le travail quotidien de notre espèce a l’état de nature.

Ensuite est arrivé le model de la cité et de l’organisation sociale a grande échelle (explosion démographique oblige). L’une des résultantes majeures de ce changement est le partitionnement du travail en spécialité. Dorénavant, chacun fera UNE tache précise, le but étant d’être individuellement très bon dans un domaine et de coupler les compétences individuelles afin de reformer le panel originel de nécessité mais de manière bien plus efficace.

Or c’est a partir de là que nait le malaise inhérent a ce model sociétal, car on voit immédiatement le contraste entre le travail chez l’homme a l’état de nature et le travail chez l’homme moderne. L’homme qui se voit, se construit et se vie a travers ce qu’il fait se voit désormais comme un maillon d’une chaine, un maillon abominablement étriqué. Il rêve de construire et de découvrir, et il en a les possibilités, il a était fait pour ca, mais il est là dans sa case, seul et triste, et finalement résigné.

Alors le travail qui vous semble une évidence et une fatalité n’est en réalité qu’une conception artificielle résultant d’un model idéologique contrenature. Je n’ai rien contre le fait que vous vous y vautriez complaisamment, mais ayez au moins les idées claires.

Eponine · Posté le: Dim Nov 22, 2009 16:08 pm Sujet du message:

Oh oui, je me sens terriblement seule. Et puis je regrette tellement de n'être vouée qu' à la chasse, et pas à la pêche. Que le monde est cruel...

Arrête un peu Lyriss, même à l'époque de l'homme des cavernes, les tâches étaient réparties en fonction des capacités de chacun. Celui qui savait manier l'arc allait chasser, celui qui savait coudre cousait, et ainsi de suite. Les tâches ne changeaient pas en fonction des humeurs de chacun. La seule différence, c'est qu'à l'époque, il n'y avait aucun diplôme pour attester d'une spécialisation. Et que c'était bien moins un choix qu'aujourd'hui.

Je déteste cette idéologie anti-travail, où l'homme se complairait dans sa fainéantise et son oisiveté. J'espère que vous serez rentiers, sinon vous serez profondément malheureux pendant bien longtemps. Nous, au moins, on aime ce qu'on fait, et on ne passera pas 40 années de notre vie à barrer les jours en attendant la retraite.

Invité · Posté le: Dim Nov 22, 2009 16:21 pm Sujet du message:

Lyriss · Posté le: Dim Nov 22, 2009 16:31 pm Sujet du message:

On voit que tu n'as jamais été artisan ...

Eponine · Posté le: Dim Nov 22, 2009 16:32 pm Sujet du message:

Tu as été artisan, toi, Lyriss ?

Marah · Posté le: Dim Nov 22, 2009 17:45 pm Sujet du message:

en tout les cas il fait du travail d'artiste et d'artisan ça j'en suis sur.

Rappelz · Posté le: Dim Nov 22, 2009 18:48 pm Sujet du message:

je pense que si on as un boulot qui nous plait vraiment on as pas l'impression de travailler.

Pour ma part je fais un boulot que je n'échangerai pour rien. je bosse uniquement la nuit et j'ai donc tous mes après midi ( le matin je dort) et je peut faire mes courses ou ce que j'ai a faire pendant que les autres bosses Smile

Et je me sens continuellement en vacance Smile

oeildenuit · Posté le: Dim Nov 22, 2009 18:52 pm Sujet du message:

Je suis un glandeur de la pire espèce, probablement pire que servlet même.

Eponine · Posté le: Dim Nov 22, 2009 19:42 pm Sujet du message:

Tu fais du droit, c'est normal Razz

oeildenuit · Posté le: Dim Nov 22, 2009 19:47 pm Sujet du message:

En toute honnêté - et en évitant de faire comme tous ces étrons qui se vantent d'être des incapables - ça n'a aucun rapport avec le droit.
Je ne peux pas travailler. Je dois être à 10 minutes par semaine.
Peut être aussi parce que ce que j'étudie m'ennuie profondément, remarque.

Eponine · Posté le: Dim Nov 22, 2009 19:49 pm Sujet du message:

Et ça serait compréhensible, oui.

Invité · Posté le: Dim Nov 22, 2009 21:27 pm Sujet du message:

Quel est le rapport avec ce que l'on disait avant ?

oeildenuit · Posté le: Dim Nov 22, 2009 23:51 pm Sujet du message:

Tu fais des leçons d'anti-flood maintenant ?

Romulus · Posté le: Lun Nov 23, 2009 00:17 am Sujet du message:

Pour prendre un peu la défense des "pro-salariés" face aux "anti-salariés", il faut savoir aussi que les gens peuvent trouver satisfaction dans un modeste travail dans l'idée d'être utile à la communauté ou alors dans la reconnaissance que peu avoir leurs collègue/hierarchie.
Par ailleurs un salarié n'est pas forcément dénué d'initiative, tout dépend à quel stade il se situe.

La description des fondements du travail par Lyriss n'est pas mauvaise, mais elle n'est pas si différente aujourd'hui excepté que la division des tâches du travail est beaucoup beaucoup plus grande. Au lieu d'avoir une poignée d'activités différentes il y en a a des dizaines de milliers pour créer une production énorme et diversifiée.
La vraie différence se situe plus dans la répartition des richesses qui est individuelle et disproportionnée.