Relation Homme - Femme


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Message Posté le: Sam Oct 09, 2010 12:10 pm    Sujet du message:
Lyriss, il faut absolument que tu lises Mademoiselle de Maupin de Théophile Gautier, je crois que certains passages te passionneront.
Invité








Message Posté le: Dim Oct 10, 2010 16:05 pm    Sujet du message:
Lyriss a écrit:
La femme est un objet. Un objet et une entité intellectuelle, mais un objet quand même. Le corps est un objet en ceci que c'est une construction physique. Or la femme est de loin de tout les objets le plus fascinant en terme de beauté, donc il est absurde de nier ce caractère objet de la femme. L'objet femme doit être reconnu par respect pour l'admiration du beau, en ceci les femmes qui refusent de se faire belle ou de prendre soin de leur apparence agisse avec irrespect envers leur nature.

Bien sure vous me direz que la beauté d'une femme réside justement dans le mélange de sa beauté visuelle et de son être intellectuel. Mais lorsque on parle de sa mise en avant dans les médias (ce qui a été fait jusque ici), il est normal que la beauté visuelle soit exacerbée du simple fait du support des dit médiats qui sont presque exclusivement visuels.

Par conséquent je pense qu'il est nécessaire de savoir apprécier l'objet femme dans sa particularité dans la mesure ou on est conscient qu'il ne s'agit que d'une partie d'un tout, mais quelle partie !

Il est bien évident et indéniable qu'elle soit, d'un point de vue strictement esthétique, transcendante à l'homme, mais bien plus, l'idée était de démontrer que la femme en tant qu'elle est simple représentation du beau, ne saurait s'émanciper, s'arracher à sa condition d'esclave au sens platonicien. C'est-à-dire que, de faire du caractère sensible (esthétique, aisthésis en grec) le moyen par lequel la femme doit se définir, est l'antithèse de l'idéal philosophique de l'éducation de l'Homme (et là, j'englobe la femme), puisque la paideia a vocation à arracher l'homme de cette dictature de l'apparence, qui est par essence trompeuse, car elle n'est que l'ombre de l'ombre de la vérité. Autrement dit, la femme est confortée, par son utilisation purement esthétique, dans sa nature d'esclave.

Voilà ce que je puis en dire. Je ne dénie pas que la femme soit excessivement belle, je le reconnais chaque jour que j'en croise une (quoique pour certaines...). De toute façon, peut-être l'arrachement à la condition originelle de l'homme ne peut-être le fait que d'un petit nombre, et certainement pas de femmes parmi eux.

***

Pour ce qui est de l'émancipation de la femme, je vous conseille de lire Jacques Ellul, Soral, et Clouscard, vous serez, à mon avis, assez bien servi.
Exist@ncE
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Message Posté le: Dim Oct 10, 2010 22:50 pm    Sujet du message:
<< La femme n'aurait pas développé un tel génie de l'apparence si elle ne se savait d'instinct destinée aux seconds rôles. >> F. Nietzsche


Chacun doit-il servir sa fonction ?
- Attention à la définition de "fonction" ici.

Actuellement qu'est-ce qu'il se passe ?
- Allez du global au particulier ou inversement pour enrichir l'état des lieux.

Concluez votre analyse.
- Qu'est-ce qui pour vous serait préférable ?
- Qu'est-ce qui vous choque le plus ?
- Qu'est-ce qui intéresse votre petit ego ?


Dernière édition par Exist@ncE le Dim Oct 17, 2010 11:59 am; édité 1 fois
Oel
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Message Posté le: Lun Oct 11, 2010 20:55 pm    Sujet du message:
Lyriss a écrit:
La femme est un objet. Un objet et une entité intellectuelle, mais un objet quand même. Le corps est un objet en ceci que c'est une construction physique. Or la femme est de loin de tout les objets le plus fascinant en terme de beauté, donc il est absurde de nier ce caractère objet de la femme. L'objet femme doit être reconnu par respect pour l'admiration du beau, en ceci les femmes qui refusent de se faire belle ou de prendre soin de leur apparence agisse avec irrespect envers leur nature.

Bien sure vous me direz que la beauté d'une femme réside justement dans le mélange de sa beauté visuelle et de son être intellectuel. Mais lorsque on parle de sa mise en avant dans les médias (ce qui a été fait jusque ici), il est normal que la beauté visuelle soit exacerbée du simple fait du support des dit médiats qui sont presque exclusivement visuels.

Par conséquent je pense qu'il est nécessaire de savoir apprécier l'objet femme dans sa particularité dans la mesure ou on est conscient qu'il ne s'agit que d'une partie d'un tout, mais quelle partie !

J'engloberai l'être humain, moi :S mais bon...
Lyriss
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Message Posté le: Mar Oct 12, 2010 16:43 pm    Sujet du message:
Cynisme a écrit:
Il est bien évident et indéniable qu'elle soit, d'un point de vue strictement esthétique, transcendante à l'homme, mais bien plus, l'idée était de démontrer que la femme en tant qu'elle est simple représentation du beau, ne saurait s'émanciper, s'arracher à sa condition d'esclave au sens platonicien..


mais pourquoi tu veux qu'elle soit simple représentation du beau ? :/
Eponine
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Message Posté le: Mar Oct 12, 2010 17:53 pm    Sujet du message:
Moi, j'aime bien les hommes objets, aussi. Quand je vois les Dieux du Stade ou les pubs pour des parfums pour hommes, je me dis qu'on n'est pas loin de l'égalité (si on arrête deux secondes d'être féministe)
Invité








Message Posté le: Dim Oct 17, 2010 01:48 am    Sujet du message:
Lyriss a écrit:
Cynisme a écrit:
Il est bien évident et indéniable qu'elle soit, d'un point de vue strictement esthétique, transcendante à l'homme, mais bien plus, l'idée était de démontrer que la femme en tant qu'elle est simple représentation du beau, ne saurait s'émanciper, s'arracher à sa condition d'esclave au sens platonicien..

mais pourquoi tu veux qu'elle soit simple représentation du beau ? :/

Je me suis peut-être mal exprimé, ce que je voulais dire c'est que la femme en tant qu'elle est utilisée par l'appareil mediatico-publicitaire comme simple objet de représentation du beau, ne saurait s'émanciper... Le triomphe des valeurs féminines prépare la chute de l'occident. Tout secteur qui se féminise est un secteur en déclin comme dirait Soral. Ce qui ne veut pas dire que si une femme est au pouvoir, le pays va nécessairement péricliter, il peut tout à fait rester prospérer. C'est bien de valeurs féminines dont je parle, et non de femme en tant qu'individu.
Invité








Message Posté le: Dim Oct 17, 2010 02:13 am    Sujet du message:
E a écrit:
Chacun doit-il servir sa fonction ?
Actuellement qu'est-ce qu'il se passe ?
- Qu'est-ce qui pour vous serait préférable ?
- Qu'est-ce qui vous choque le plus ?
- Qu'est-ce qui intéresse votre petit ego ?

Faut-il encore définir la fonction des deux sexes, le sujet est trop vaste pour que je puisse le traiter sérieusement, et au vu du temps que je possède devant moi, je ne m'y risquerai pas car je serai amener à le bâcler.

Ce qui me choque le plus, pour vous le dire tout de go, amis genaissiens, c'est la prétendue égalité des sexes, elle était de droit, maintenant on s'acharne, science à l'appuie, à la faire passer de fait. Évidemment distorsions et remodelages sont en élaborations. Voilà le programme. Croyez-moi, dans une trentaine d'années, vous y repenserez.

La fin c'est l'hermaphroditisation de l'espèce humaine. Au nom de la lutte contre les discriminations raciales et sexuelles, et dans l'augure toute divine du métissage généralisé, l'homme sera rendu homogène. Voilà le programme, quand je dis homme, je comprends les femmes à l'intérieur. Oui les féministes ne manquent pas de déclarer à répétitions que la femme est un homme comme un autre.

L'homosexualité est l'avenir, la femme aura un pénis, et l'homme son utérus à lui, l'homme qui accouche, la femme qui pénètre, la fin des différences, oui la biologie naturelle sera un vieux souvenir du fascisme naturel d'antan. A bas les différences, vive la neutralité totalisante des êtres hermaphrodites. Voilà l'avenir et ce qui me choque. Vous n'allez pas le prendre au sérieux, et pourtant...

Les anti-fascistes ont gagné, il n'y plus de débat, quand vous énoncez des faits, quoique véraces, s'il est possible de dénoter une intention d'incitation à la haine -concept assez drôle la haine, on sait pas qui décrète à partir de quel moment la haine surgit- vous serez condamné pour mal pensance. C'est ça la liberté des champions de la tolérance, les gardiens de toutes les différences -qui ne manquent pas de les abolir toutes en même temps- c'est l'avenir signé main dans la main par la droite d'affaire et la gauche bobo. Des merdes ambulantes, en croisade au nom de la Vertu -et quelle vertu!- contre toutes les discriminations -au fait discrimination veut dire distinguer, en somme c'est la fin de la dialectique et de la pensée- au nom d'une humanité unie et en paix, en progrès contre le passé. (Y a qu'à voir Jack Lang s'extasier devant les jeunes qui défilent lors des techno parades, c'est fondamentalement bon dit-il car ça détruit les différences de sexes et d'origines, rien que ça!). Aujourd'hui on voit déjà les prodromes de ce bel avenir, quand on voit tout le tapage que l'on fait pour défendre les opprimés, les faibles, les homos, les personnes de couleurs, et la femme, oui bien qu'égal à l'homme, on avoue avec peine qu'elle est plus faible que ce dernier, mais attention, faut pas le dire, hérésie, vous risquez d'être excommunié et de n'être plus convié à la grande messe populaire de la love parade. Donc j'oubliais l'avenir des rapports hommes-femmes sont à peu près cela. Une femme européenne au nom du métissage et de l'abolition des différences, enfantera un indien ou chinois ou un africain, et l'homme européen se fera baiser par une nègre, ce sera tendance. En cordicopolis, la distinction c'est archaïque, élitiste, anti-démocratique, et mauvais par essence, alors que la ressemblance, l'indifférenciation, la mêmeté des étants, c'est jolie, c'est bon, c'est le progrès. Voilà un bel avenir, j'espère que je vous ai donné envie de vivre.

Tenez moi-aussi je vais vous donner une citation de Nietzsche
"Chez eux peu de virilité, raison pour laquelle leurs femmes se font hommes. Car seul qui est assez homme peut dans la femme racheter-la femme" Zarathoustra
Romulus
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Message Posté le: Dim Oct 17, 2010 12:06 pm    Sujet du message:
Ah là là, que de grandes phrases pour parler d'un mots qu'on n'a pas compris...égalité.

Cynisme a écrit:
c'est la prétendue égalité des sexes, elle était de droit, maintenant on s'acharne, science à l'appuie, à la faire passer de fait


L'égalité ne peut que être qu'une affaire civique, une affaire de droits. En l'occurence le droit peut être incomplet ou ne pas être appliqué de partout. Ce n'est pas une affaire d'états naturels. Au regard de la nature il y a des gens grands petits, fort moins forts, intélligents moins intélligents (et ça vaut au sein d'un même genre).
Toi la confusion de base que tu fait, très répandue par ailleurs, est la confusion entre égalité et identité. Ce sont deux notions différentes.
Notons pour ta défense que certain(e)s féministes l'a font aussi, et pensent que pour établir l'égalité entre hommes et femmes ils faut éffacer les différences : c'est une connerie on est d'accord.

Cela dis cette vision pseudo-féministe est loin d'être dominante. La plupart des femmes ne veulent pas renoncer à leur féminité, elles veulent juste l'égalité ce qui encore une fois n'est pas la même chose.
Evidemment si plutôt que de balancer des anneries sur les forums et autres médias on explique clairement les choses, on évite les méprises éventuelles du genre : "si nous les femmes on veut l'égalité on doit ressembler aux hommes", méprise qui je trouve sont entretenuent par des discours comme le tien.


Cynisme a écrit:
L'homosexualité est l'avenir, la femme aura un pénis, et l'homme son utérus à lui, l'homme qui accouche, la femme qui pénètre, la fin des différences, oui la biologie naturelle sera un vieux souvenir du fascisme naturel d'antan. A bas les différences, vive la neutralité totalisante des êtres hermaphrodites. Voilà l'avenir et ce qui me choque. Vous n'allez pas le prendre au sérieux, et pourtant...

Waow cette vision phantasmagorique est digne d'un bon film SF bien marrant. Vas-y notes tout et écrit un bouquin. Je te promet pas qu'on en reparlera dans 30 ans comme d'une pensée visionnaire, mais sans doute comme d'une oeuvre fictive originale...Mauvais ange

Cynisme a écrit:
Les anti-fascistes ont gagné

Quel dommage! Dire qu'on aurait pu vivre dans un monde de nationalisme et militarisme ou l'intolérance est exacerbé et où les industries militaires battent leur plein, où la propagande remplace l'art et l'endoctrinement l'éducation... Mauvais ange


Cynisme a écrit:
Les anti-fascistes ont gagné, il n'y plus de débat, quand vous énoncez des faits, quoique véraces, s'il est possible de dénoter une intention d'incitation à la haine -concept assez drôle la haine, on sait pas qui décrète à partir de quel moment la haine surgit- vous serez condamné pour mal pensance.

Plus sérieusement, ce que je trouve risible dans cette phrase c'est qu'elle est conforme à une tendance qui se développe sur Internet, une sorte de "godwinisme inversé", les gens sont prêt à dire toutes les conneries pour avoir l'air non conformiste. C'est comme ça qu'ils se sentent uniques. Y compris pourquoi pas se réclamer du fascisme ou critiquer l'anti-fascisme qui c'est certain n'est pas la pensée dominante. Alors que ce qui devrait guider ton argumentation sur un tel sujet, c'est la recherche de la véracité.

D'ailleurs que vient faire la haine dans l'histoire? Les "réacs anti-égalité homme-femme" sont forcément mus par la haine des femmes? Ca ne tient pas debout.

Cynisme a écrit:
oui bien qu'égal à l'homme, on avoue avec peine qu'elle est plus faible que ce dernier, mais attention, faut pas le dire, hérésie, vous risquez d'être excommunié et de n'être plus convié à la grande messe populaire de la love parade.

Plus faible? Il s'agirait d'être plus précis. Plus faible physiquement? Discutable (force brute? Souplesse? Dextérité?). Plus faible musculairement ? Oui en moyenne c'est indéniable, d'ailleurs c'est une affaire biologique, une question de testostérone. Mais ça ne change pas grand chose. Compares deux hommes entre eux, tu peut en trouver un plus fort musculairement que l'autre. Ca n'empêche pas l'égalité. La place dans la société n'est pas proportionnée à la force physique brute.
Après tout si on admet que les femmes sont plus sensibles que les hommes, on peut aussi considérer ça comme une faculté supplémentaire.
Et je ne parle même pas de la question des facultés cérébrales. Les hommes auraient plus le sens de l'orientation, les femmes auraient plus la mémoire des visages,... bien sur tout ça change d'un individu à l'autre. Cela n'a pas de sens de hierarchiser vis à vis de points comme ceux ci dans la société. Sachant que la société est forcément une construction artificielle avec des lois et des normes qui évoluent.

En fait si on s'en tenait strictement à ton raisonnement pour rigoler un peu :
Homme plus musclé que la femme donc => homme plus fort que la femme donc => homme supérieur à la femme donc => la société doit hierarchiser les individus en fonction de cette supériorité...
AInsi donc réfléchissons bien... à la lumière de ce raisonnement nous sommes d'accord pour dire qu'au sommet de la pyramide hierarchique il faut mettre les individus les plus musclés...donc le président de la république ne devrait pas être élu, ça ne rime à rien! Ca devrait être l'homme le plus costaud de France Mauvais
ange
...mais au fait j'y pense! C'est pour ça que Schwarzenegger est gouverneur de Californie! Encore une fois les Américains ont un temps d'avance! Laughing

Merci en tout cas parce que j'ai bien rigolé Mauvais ange
Oel
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Message Posté le: Dim Oct 17, 2010 12:15 pm    Sujet du message:
Cynisme = Eponine = Hunknown = Ariston Laughing
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Message Posté le: Dim Oct 17, 2010 15:57 pm    Sujet du message:
Romulus a écrit:
Ah là là, que de grandes phrases pour parler d'un mots qu'on n'a pas compris...égalité.
[...]
Toi la confusion de base que tu fait, très répandue par ailleurs, est la confusion entre égalité et identité. Ce sont deux notions différentes.
[...]
Merci en tout cas parce que j'ai bien rigolé

Justement, Cynisme ne fait pas cette confusion.

C'est le problème qu'il y a à apprendre un problème au lieu de le comprendre. On ne sait pas lire ... On radote.

On déb*** un cours récité par cœur,
On a l'impression que c'est correct,
On montre aux autres que c'est compris,
Mais c'est uniquement parce que c'est bien écrit.

Continue comme ça Romulus,
Mais à ce que j'ai pu lire, voir,
Cynisme peut te démolir ss pb.
Invité








Message Posté le: Dim Oct 17, 2010 19:12 pm    Sujet du message:
J'ai rarement vu un défaut de compréhension aussi abyssale, je vais magnanimement, en assumer le tort. Qui donc à supposer que la femme était l'égale de l'homme et en droit et en fait? Ce n'est pas mon analyse, peut-être n'as-tu pas pas saisi le second degré dans lequel j'ai trempé tout mon commentaire. D'une, nul ne saurait prétendre que la femme et l'homme n'ont pas une égale dignité devant la loi, et par conséquent les mêmes droits. Encore que les particularités des deux sexes pourraient légitimement donner lieu à un débat, je te renvoie à Proudhon.

Ne prends pas ma défense, n'aies crainte, je sais encore raisonner seul, contrairement à une majorité de cette piètre et incapable espèce humaine. Je vais revenir sur le sujet de l'identité qui m'intéresse beaucoup à la fin de ma réponse. Que sais-tu des volontés de la plupart des femmes? Y a-t-il déjà eu une femme qui ait eu une volonté qui lui soit propre? Une femme au monde s'est-elle déjà montré suffisamment autonome pour construire d'elle-même ses propres schèmes de pensées? Y en a-t-il une qui s'est déjà sortie de cette crasse naturelle qu'est le psittacisme? Le monde a-t-il déjà offert son jour à une femme capable de pensées philosophiques? Ou la femme n'est-elle que le singe de l'homme? et ce pour toujours? Y a qu'à voir avec quelle facilité, edwards bernays, leur donnait le goût du goudron et de la nicotine. Dans le moutonnement massif voulu par le consumérisme, la femme a toujours un rôle privilégié, d'où d'ailleurs l'exaltation de l'homosexualité avec leur maniérisme féminin, car oui l'homme est une femme comme une autre. Ça fonctionne dans les deux sens, le tout est de fêter l'indifférenciation généralisée.

Pour ce qui est de la vision de l'homme accoucheur et de la femme génitrice, on rigolera dans quelques années de ce que tu n'as pas pris au sérieux, une vision, dont les thuriféraires se reproduisent comme les homos, on ne sait de quel trou ils sortent, en tout cas, ce qui pour le moins sûr, c'est qu'ils pullulent.

"L'homme n'a pu se constituer en objet de la science qu'en se référant à sa propre destruction" Michel Foucault.

Je vais te faire un résumé rapide. A partir de Kepler, Copernic, et Galilée -même Descartes- l'homme a accompli ce que Weber appellera "le désenchantement du monde", ce qui a entrainé une grande conquête de la nature, on lit dans le livre de la nature, pour enfin, comprendre les causes qui engendrent les différents effets physiques dont nous sommes environnés. Je passe sur les révolutions industrielles et ce rêve de devenir maître et possesseur de la nature. Enfin, avec les différents progrès dans les sciences biologiques, neurologiques... Pour englober le tout, parlons de la sociobiologie, l'homme a procédé à son propre désenchantement.

Ruiz Gopegui "La liberté est une illusion, on n'est pas intelligent ou sot, mais bien ou mal programmé. Avec les libertés individuelles disparaîtront les libertés civiles et politiques."

Jean Pierre Changeux "L'homme n'a plus rien à faire de l'esprit, il lui suffit d'être un homme neuronal."

Les nazis, les staliniens, et les khmers rouges, eugénistes, avaient tous l'intention de créer un homme nouveau, ce que je te décris ci-dessus, c'est la vision débile à laquelle notre démocratie risque de dériver, ce n'est pas mon projet, sois rassuré. Le problème, c'est pas moi qui est le pouvoir de changer ou d'insuffler une vision, moi à l'échelle humaine, JE SUIS UNE MERDE. Donc comme je le disais, citation à l'appui, le désenchantement de l'homme, simple paquet neuronal, ouvrira le droit inaliénable à cette petite coterie d'idéologues fous, de remodeler le visage humain à sa guise. D'ailleurs y a qu'à voir avec quelle précipitation s'en vont applaudir tous les médias, la culture jeune, et ses différentes manifestations. Chirurgie esthétique, tatouage, piercing... Y a quoi de naturel encore? Pourquoi on pourrait pas faire à l'homme ce qu'on a fait à la nature? Y a plus rien de sacré. On a désacralisé la nature, en expliquant, que les causes des effets n'étaient pas dues à des puissances divines mais à de simples mécanismes parfaitement descriptibles scientifiquement. Ensuite l'homme qui n'a plus d'âme, pourra à son tour, être bricolé à la guise de ceux qui en auront le pouvoir. C'est pas complotiste, c'est de la logique. Si demain, la science découvre, que l'homme n'est pas qu'un simple paquet de neurones, alors la vision que tu qualifies de fantasmagorique, le sera effectivement. Mais je doute que la science fasse cette découverte, non que je ne crois pas à l'âme de l'homme, mais je la crois inaccessible à une explication scientifique à partir des outils méthologiques qui font autorités en science actuellement.

Quand je dis que l'anti-fascisme a gagné, tu sembles ne pas comprendre là-encore qu'on est dans la pure ironie. Je marque juste après, il n'y a plus de débat. Cela aurait dû te mettre la puce à l'oreille. Qui ne débat pas? Les fascistes. C'est pas compliqué. En trois coups de pinceau, c'est quoi le fascisme? Personnalité autoritaire, culte de la personnalité, un seul parti, anti-libérale, non démocratique, une économie exclusivement pilotée par l'État. Voilà en gros ce qu'on peut en dire. Aujourd'hui, l'anti-fascisme s'est déguisé en néo-fascisme, plus subtil. Y-a-t-il des débats en France? Y a qu'à voir dès qu'une personne a le malheur de se prononcer avec des formules non reconnues par la doxa, tu as tout la cordicopolis qui te tombe dessus, ces proceduromaniaques qui viennent te sommer de changer tes opinions, zemmour, dieudonné, soral en sont des exemples, et encore c'est pas très subversif ce qu'ils disent. Je ne te parle même pas de toute l'industrie anti-raciste avec ses ligues de vertus qui viennent catéchiser le bon petit peuple français. C'est les mêmes qui sont démocrates, et ils s'en revendiquent tout le temps. Ils sont pour la démocratie quand leurs idées sont défendues. Y a qu'à voir le boycotte de Le Pen. Je me fous que tu sois ou non d'accord avec ce type, l'idée c'est qu'il a le droit d'exprimer ce qu'il veut sans pour autant devoir subir les foudres de ces correcteurs de la pensée. Qui sont-ils ces en-culés? Mais justement, la recherche de la véracité, ça veut dire quoi? Qu'il y a des sujets qu'il ne faut surtout pas aborder? Ça me semble être un principe peu défendable pour jouer les chevaliers sur le terrain de la sapience.

Fasciste, mais Rebatet l'était, c'est peut-être le plus grand écrivain du XXe siècle. Je me demande pourquoi les plus grands génies de la littérature sont tous fascistes? On ne vit pas dans la même époque certes, mais les grands écrivains sont toujours de droite ou d'extrême droite, si on prend les appellations contemporaines pour lire leur positionnement politique. C'est une arnaque de dire que Le Pen est d'extrême droite, ça veut rien dire, le Fascisme, faudrait le rappeler, c'est Mussolini le papa de la boutique, et le mec était député socialiste. Je ne joue pas les fascistes ni quoi que ce soit pour paraître subversif, je m'interroge sur la prétendue lutte anti-fasciste. Je repense à Jacques Ellul, dans l'exégèse sur les nouveaux lieux communs, il se gausse de tout ceux qui pareils aux vautours se déchainent sur des cadavres. Ce sont gérontes qui prennent leurs dentiers pour des crocs. Des rebellocrates, ils déterrent des ennemies pour simuler une opposition. D'où le sujet de l'identité, on ne se construit que par opposition. Il fait quoi l'enfant quand il grandit, il imite dans un premier temps, pour se construire il a besoin d'un modèle, et il inverse le modèle, pour accomplir son processus d'individuation, pour devenir quelqu'un, pour qu'il soit dissemblable, il se fait vivre en même temps qu'il fait vivre l'altérité. Double construction du Moi et de l'Autre, l'un par rapport à l'autre. L'identité, d'autant plus en société, se construit en réaction à ce qui n'est pas moi, je m'affirme, et je nie l'autre ou je l'assimile si je avoir accès à un même.

Il y a trois branches de la construction identitaire, Le Moi, l'Autre, le Même. L'homo festivus festivus, est celui qui ne nie plus la nature, celui qui est fière, et seulement fière, il est content de sa néantisation au sens sartrien j'ai envie de dire, il fête la fête, mais une fête qui n'a plus rien à voir avec ce qu'était une fête dans les sociétés primitives, c'est juste un moyen de parade, d'exhalation de son rien. Aujourd'hui le consensus est la valeur altière de la société, pas de différence, d'où le besoin de donner aux femmes et réciproquement aux hommes ce qui leurs manques. Donc quand tu me dis que je fais la confusion entre égalité et identité, c'est assez hilarant, puisque d'une part, l'égalité en elle-même ne veut rien dire, sauf peut-être en mathématiques, mais il faut nécessairement y ajouter un prédicat pour développer une idée qui soit moins abstraite et donc appréhendable. Il faut en tout cas, préciser le terme pour faire l'économie du prédicat. Et pour ce qui est de l'identité, je crois que la période anhistorique dans laquelle nous évoluons, est précisément l'époque où l'identité n'a plus lieu d'être, ou alors si, mais en tant que identicité de l'espèce, homogénéité de l'espèce. La première des destructions de l'identité est l'abolition du genre.

Pour ce qui est de l'usage de la haine, je te renvoie au procès de Nuremberg, et plus précisément à la séquence qui concerne le propagandiste Streitcher, tu comprendras, pour quelle raison, il ne s'agit plus de s'intéresser, du point de vue des ligues de vertus, à la vérité, mais à l'intention de celui qui la délivre. Exemple bête, quand zemmour dit, les délinquants et les trafiquants de drogues sont majoritairement noirs et arabes, on ne se presse pas de savoir si cela est vrai, mais si cela incite à la haine, ou si cela est discriminatoire. Je reviens sur la signification de ce mot, distinguer, séparer. L'indifférenciation généralisée s'est accaparée de ce mot comme d'un totem, un talisman, censé purifier les âmes, assurant ainsi l'office que le bûcher remplissait autrefois.

Ton raisonnement sur l'autrichien décérébré président de Californie est d'un grand niveau de bouffonnerie, j'ai cru un instant avoir affaire à un gauchiste pure et dure. Mais bon, j'imagine qu'il n'en est rien, enfin je l'espère.

Je vais essayer de te faire une analyse des deux sexes partant de mes propres jugements et m'aidant de ce que certains auteurs ont pu en dire. D'emblée assumons l'idée, que chaque être a en lui, une part féminine, et une part masculine.
- Les valeurs féminines sont sociables par essence, c'est-à-dire, tolérance, conciliation, pitié, consensus, beauté, assimilation, pudeur, timidité.
- Les valeurs Masculines sont associables par essence, c'est-à-dire, la guerre, la conquête, l'écrasement, la domination, exaltation de soi, courage... -oui, d'ailleurs, la masturbation est un acte tyrannique envers soi-même, on se subjugue, engendrement d'un comportement addictif.

Donc valeurs sociales et asociales, d'une part les valeurs asociales construisent la société, c'est contradictoire mais c'est évident, car les valeurs féminines sont des valeurs sociales dans la mesure où la société est déjà constituée, c'est-à-dire qu'elle ne suffise pas à l'humanité pour se recontrer elle même. L'homme est en quête d'identité par arrachement alors que la femme reçoit son identité. Dans les sociétés patriarcales, les femmes voyaient leur identité totalement soumise au choix de leur mari, elles n'avaient pas les moyens de s'affirmer socialement par d'autres moyens que par les liens matrimoniaux. Donc la femme reçoit son identité de l'Autre, alors que l'Homme l'arrache au détriment de l'Autre. L'homme qui conquiert, subjugue, se retrouve obliger d'entrer en association avec les autres hommes et à mettre en commun ses biens pour fonder une société, les hommes ne se mettent en association que pour se protéger des autres hommes, donc à partir de cette association, effectivement les plus costauds, ne peuvent plus gouverner comme dans ton exemple. Car un groupe d'hommes est effectivement plus fort qu'un homme seul, bon c'est la théorie de Hobbes de la guerre de tous contre tous.

Les valeurs féminines entrent en compte une fois que la société est construire. Les valeurs féminines sont essentiellement de l'ordre de l'entretien, la femme ne crée rien, regarde un peu combien de brevets sont décernés à des femmes, presque aucun, dans la mode au mieux. Donc les valeurs d'harmonisation, d'aides aux plus faibles, de pitié -pas de justice, la justice est une valeur profondément masculine- deviennent primordiales pour la société. La femme est beauté, l'homme est force. Force pas que physique, morale et intellectuelle, j'en reviens à la créativité, la femme ne créée rien, même en psychologie, là où elle est censée exceller nous dit-on, Freud, Jung Lacan pour la psychanalyse, encore une fois elle n'est nullement pionnière d'un domaine où on lui prêtait volontiers des privilèges naturels. N'oublie surtout pas ce que je t'ai dis d'emblée, la femme et l'homme ont une part féminine et masculine en eux, ce qui pourrait expliquer entres autres, que certaines soient si douées en philosophie qui est la discipline machiste par excellence. Toutes ces valeurs s'expliquent en dernière instance, par l'organe sexuel. Le phallus est un organe sexuel extérieur donc porté sur le monde, sa domination, et cette tentative sempiternelle de lui donner un sens, alors que l'organe sexuelle féminin est interne, d'où le souci d'harmonisation avec soi-même et l'utilité lorsqu'une société est formée d'user des valeurs féminines.
Romulus
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Message Posté le: Dim Oct 17, 2010 23:51 pm    Sujet du message:
Exist@ncE a écrit:

Continue comme ça Romulus,
Mais à ce que j'ai pu lire, voir,
Cynisme peut te démolir ss pb.

Toi alors mais quel toupet! Laughing On se cache dérrière des multi comptes, on pose ses questions d'un coté pour mieux y répondre de l'autre et après tant qu'on y est et ben allons-y faisons de l'auto-soutient!
Bon allez je passes l'éponge pour cette fois...je mets ça sur le compte du goût du débat et de la provocation sensée titiller mon orgeuil mal placé de duelliste Mauvais ange

Et puis c'est bien beau ce que tu dis, mais tu dérives dans le hors sujet, tu traites d'un autre problème : La liberté d'expression, la question de la pensée dominante. Alors oui peut être est-ce un problème. Sans doute que quelqu'un qui veut tenir publiquement des propos supposés racistes, homophobes,... va s'en prendre plein la gueule un peu rapidement sans qu'on ait pris la peine de comprendre ce qu'il a à dire. En même temps tu es mal placé pour fustiger cette attitude vu l'attitude que tu as eu vis à vis d'un Hunknowm qui as dit que "l'homosexualité était malsaine", du coup on a jamais trop su ce qu'il a voulu dire.
Mais dans un sens je suis d'accord avec le principe, une pensée/théorie ... fusse t'elle fausse et même pire néfaste ne devrait pas être interdite d'expression. Je pense qu'il vaut mieux démontrer sa fausseté ou sa nocivité que d'essayer de la cacher : l'empécher d'être entendue.

Mais cela ne change rien à la vraie question que j'ai soulevée, car ce problème de "pensée dominante qui tant à interdire aux autres pensées de s'exprimer" est un problème conjoncturel. La pensée dominante évolue. Hier on pouvait insulter les homos sans que ça ne gène personne, aujourd'hui c'est plutôt mal vu (enfin ça dépend dans quel milieu), dans l'un comme dans l'autre contexte ça ne doit pas entraver la démarche philosophique de savoir si c'est vrai ou non, si c'est juste ou non. Ce n'est pas parce que aujourd'hui c'est devenu non conforme à la pensée dominante qu'il faut tout à coup suivre cette tendance pour paraître éclairé.

J'ai bien compris que tu avais un gout pour la provocation, voir pour la trangression, mais ce n'est certainement pas une démarche de recherche de l'exactitude.

Cynisme/Exist@ncE a écrit:

C'est le problème qu'il y a à apprendre un problème au lieu de le comprendre. On ne sait pas lire ... On radote.


Celle-là aussi elle est pas mal. Et donc très cher de quelle école de pensée ais-je selon toi récité la dictée?
Pour ma part c'est bien le fruit d'une réflexion personnelle, je n'en dirais pas autant de la théorie exposée par t.. Cynisme. Là ce n'est que le relais de la banale pensée conservatrice effrayée par le changement qui ne distingue pas identité et égalité et qui tient des propos alarmistes sensés éffrayer les gens. Parce que oui il faut bien admettre que annoncer aux hommes hétéros "vous allez devoir baiser des hommes parce que bientôt il n'y aura plus de femmes" c'est effrayant. Au moins autant que l'insécurité ou le terrorisme...pourvu que cette fois les gens ne mordent pas à l'hameçon Mauvais ange


Bon allez même si tu dérives vers du hors sujet, ce que tu dis est intéréssant donc je répond vite fait :

Cynisme/Exist@ncE a écrit:

Qui donc à supposer que la femme était l'égale de l'homme et en droit et en fait? Ce n'est pas mon analyse

Ca je l'ai bien compris que ce n'étais pas ton analyse qui est presque à l'opposée. Concernant ce point, je posais juste un fait pour que les choses soient claires.

Cynisme/Exist@ncE a écrit:

Que sais-tu des volontés de la plupart des femmes? Y a-t-il déjà eu une femme qui ait eu une volonté qui lui soit propre? Une femme au monde s'est-elle déjà montré suffisamment autonome pour construire d'elle-même ses propres schèmes de pensées?

Ca ça vaudrait pour n'importe quel être humain. Tout individu est conditionné, pour ne pas dire déterminé par son milieu, et donc avec potentiellement un rôle que lui a attribué la société. Mais là ce n'est pas tellement le fait de la nature c'est bien du conditionnement socio-culturel. De ce fait les femmes créatrices, philosophes, artistes se sont faîtes rares ces derniers siècles dans nos sociétés qui leur refusaient ce rôle. Toutefois peut-on dire que Cléopatre n'ait pas eu de volonté propre, alors qu'elle a manipulé succesivement les deux hommes les plus puissants pratiquement de son époque?

Cynisme/Exist@ncE a écrit:

Je vais te faire un résumé rapide. A partir de Kepler, Copernic, et Galilée -même Descartes- l'homme a accompli ce que Weber appellera "le désenchantement du monde", ce qui a entrainé une grande conquête de la nature, on lit dans le livre de la nature, pour enfin, comprendre les causes qui engendrent les différents effets physiques dont nous sommes environnés. Je passe sur les révolutions industrielles et ce rêve de devenir maître et possesseur de la nature. Enfin, avec les différents progrès dans les sciences biologiques, neurologiques... Pour englober le tout, parlons de la sociobiologie, l'homme a procédé à son propre désenchantement.

Mouuais possible. Il me semble que c'est ce que dis Freud aussi ; développement de la science = désenchantement. Je dirais de manière générale que la science mets surtout fin à la crédulité de l'homme. Après sans doute que le "naïf" s'emerveille plus facilement d'un rien que le "savant" (ce sont des notions très relatives), mais de là à dire que ce dernier ne le puisse plus c'est s'avancé un peu trop. Ceux qui ont pondus ces théories sont des savants désenchantés, mais pour le coup ils se basent sur leur ressentis personnels. Et puis ajoutons que le naïf s'effraie aussi plus facilement. Exemple : il a le bonheur simple de croire au ciel mais il a peur de l'enfer...donc non je ne suis pas pour proner l'ignorance sous prétexte que ça provoque un désenchantement...chez certains.

Cynisme/Exist@ncE a écrit:

Les nazis, les staliniens, et les khmers rouges, eugénistes, avaient tous l'intention de créer un homme nouveau, ce que je te décris ci-dessus, c'est la vision débile à laquelle notre démocratie risque de dériver, ce n'est pas mon projet, sois rassuré

J'avais bien compris que ton alarmisme un peu "gros" (le mots est faible) mettait en garde contre cette hypothèse et ne la pronait pas.
Du coup affirmer que je n'ai pas compris alors que toi même tu n'as pas compris où se situait les reproches que je faisais à ton argumentation... est plutôt mal avisé.

Cynisme/Exist@ncE a écrit:

C'est pas complotiste, c'est de la logique. Si demain, la science découvre, que l'homme n'est pas qu'un simple paquet de neurones

Le truc c'est que l'homme n'est bien qu'un paquet de neurones (enfin grossièrement) et que la science a déjà faîte cette découverte ou presque. Il y a déjà des spécialistes en sciences cognitives qui selon des expériences arrivent à prévoir à l'avance la pensée d'un individu (à très court terme) qui est une affaire de flux électrique. Ca dans le genre c'est pas mal pour désacraliser la pensée humaine, toutefois...

Cynisme/Exist@ncE a écrit:

Ensuite l'homme qui n'a plus d'âme, pourra à son tour, être bricolé à la guise de ceux qui en auront le pouvoir.

Je ne sais pas trop ce que les "scientifiques" feront de cette science et de la science sur l'homme en général. Sauf que évidemment l'usage des sciences n'est pas une affaire de scientifiques mais de politique. L'histoire nous montre bien que la science n'est pas toujours bien utilisée c'est sur. Donc en effet on aurait tord de ne pas s'en méfier un peu.

Il peut y avoir des dérives, et des régressions mais je crois que sur le très long terme, l'humain sais trouver son intérêt parce que c'est dans sa nature.

Si un jour on décidait de ne produire plus que des clones hermaphrodites de même couleur, même tailles, etc... sans doute le pourrait-on avec l'avancée des sciences. Mais pourquoi le voudrait-on? Ca serait supposer que l'intérêt humain est dans l'uniformité, ce que je ne crois pas. Je ne crois pas que que les femmes veuillent disparaitre pour devenir des hommes et vice versa, que les noirs ne rêvent que de devenir blanc ou vice versa. Bien sur on trouvera toujours quelques uluberlus tentant l'expérience, on a eu michael Jackson (enfin en supposant que c'était volontaire). Et en 2040 on aura peut être quelques femmes s'étant fait pousser un penis et quelques hommes à utérus tout ça par bricolage génétique. Mais de là à annoncer que ça deviendra la norme, c'est insensé et absolument rien ne permet de l'affirmer. On a bien eu récemment une femme roumaine qui a enfanté à 62/63 ans, est-ce que demain toutes les femmes vont faire des gosses après 60 ans? Permet moi d'en douter.

Cynisme/Exist@ncE a écrit:

Je vais essayer de te faire une analyse des deux sexes partant de mes propres jugements et m'aidant de ce que certains auteurs ont pu en dire. D'emblée assumons l'idée, que chaque être a en lui, une part féminine, et une part masculine.
- Les valeurs féminines sont sociables par essence, c'est-à-dire, tolérance, conciliation, pitié, consensus, beauté, assimilation, pudeur, timidité.
- Les valeurs Masculines sont associables par essence, c'est-à-dire, la guerre, la conquête, l'écrasement, la domination, exaltation de soi, courage... -oui, d'ailleurs, la masturbation est un acte tyrannique envers soi-même, on se subjugue, engendrement d'un comportement addictif.

Donc valeurs sociales et asociales, d'une part les valeurs asociales construisent la société, c'est contradictoire mais c'est évident, car les valeurs féminines sont des valeurs sociales dans la mesure où la société est déjà constituée, c'est-à-dire qu'elle ne suffise pas à l'humanité pour se recontrer elle même. L'homme est en quête d'identité par arrachement alors que la femme reçoit son identité. Dans les sociétés patriarcales, les femmes voyaient leur identité totalement soumise au choix de leur mari, elles n'avaient pas les moyens de s'affirmer socialement par d'autres moyens que par les liens matrimoniaux. Donc la femme reçoit son identité de l'Autre, alors que l'Homme l'arrache au détriment de l'Autre. L'homme qui conquiert, subjugue, se retrouve obliger d'entrer en association avec les autres hommes et à mettre en commun ses biens pour fonder une société, les hommes ne se mettent en association que pour se protéger des autres hommes, donc à partir de cette association, effectivement les plus costauds, ne peuvent plus gouverner comme dans ton exemple. Car un groupe d'hommes est effectivement plus fort qu'un homme seul, bon c'est la théorie de Hobbes de la guerre de tous contre tous.

Les valeurs féminines entrent en compte une fois que la société est construire. Les valeurs féminines sont essentiellement de l'ordre de l'entretien, la femme ne crée rien, regarde un peu combien de brevets sont décernés à des femmes, presque aucun, dans la mode au mieux. Donc les valeurs d'harmonisation, d'aides aux plus faibles, de pitié -pas de justice, la justice est une valeur profondément masculine- deviennent primordiales pour la société. La femme est beauté, l'homme est force. Force pas que physique, morale et intellectuelle, j'en reviens à la créativité, la femme ne créée rien, même en psychologie, là où elle est censée exceller nous dit-on, Freud, Jung Lacan pour la psychanalyse, encore une fois elle n'est nullement pionnière d'un domaine où on lui prêtait volontiers des privilèges naturels. N'oublie surtout pas ce que je t'ai dis d'emblée, la femme et l'homme ont une part féminine et masculine en eux, ce qui pourrait expliquer entres autres, que certaines soient si douées en philosophie qui est la discipline machiste par excellence. Toutes ces valeurs s'expliquent en dernière instance, par l'organe sexuel. Le phallus est un organe sexuel extérieur donc porté sur le monde, sa domination, et cette tentative sempiternelle de lui donner un sens, alors que l'organe sexuelle féminin est interne, d'où le souci d'harmonisation avec soi-même et l'utilité lorsqu'une société est formée d'user des valeurs féminines.

Toute cette analyse homme/femme est bien belle mais elle me semble d'une fiabilité douteuse en particulier la conclusion de l'organe sexuelle sensé tout changer de par sa position interne ou externe. Rappelons que l'être humain est composé de milliards de cellules, des milliers de gênes déterminant sa structure, des centaines d'organes le composent etc... mais juste par le fait que son organe génital soit à l'extérieur ou pas cela modifierait complètement son comportement???
Je ne doute pas que de vrais psychanalistes aient pu soutenir cette théorie, mais je suis sur qu'il en existe au moins une douzaine d'autre différentes, donc tu m'en vourda pas si je n'acquiesce pas.
Il me semble que réduire les comportements humain à une affaire de sexe tient pas mal de la vieille psychanalyse freudienne, sans doute soutenue par une école de pensée par la suite, mais ça me semble bien trop limité.

Cynisme/Exist@ncE a écrit:

Ton raisonnement sur l'autrichien décérébré président de Californie est d'un grand niveau de bouffonnerie

J'imagine que ton esprit perspicace a su reconnaître la caricature Mauvais ange
Cela dis toute caricature grossière qu'elle fut elle est plus dans le sujet qui nous divise (l'égalité) que tes déviations sur le facsime et sur les natures respectives de l'homme et de la femme sur lesquelles nous sommes d'accord sur le fond. Parce que avec Scharwzy il y est question du pouvoir exercé par les individus au sein de la société.

En dehors de ça, pour résumer dans tes très longs paragraphes tu dis principalement deux choses :

-La pensée dominante qui interdit toute critique, toute pensée contraire (bonne ou mauvaise) est une mauvaise chose : Je suis d'accord et d'ailleurs je l'ai dis dans mon précédent post.

-L'homme et la femme sont différents par nature : Je suis d'accord et je l'ai dis dans mon précédents post.

En bref je n'ai soit disant pas compris mais j'avais bien analysé et anticipé ton propos.

Voilà...maintenant, je peut rengainer mon sabre Wink
Exist@ncE
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Message Posté le: Lun Oct 18, 2010 21:47 pm    Sujet du message:
Je persiste, apprendre empêche de lire :
Les différences de style entre Cynisme et Moi sont abyssales.

Je n'ai pas parlé pas de liberté d'expression,
Je parle tout simplement de compréhension,
Si on refusais aux cons le droit de faire des bruits ...

La manipulation de Cléopâtre est une capacité intellectuelle maintenant ?
Je pensais que c'était juste un savoir vendre/savoir rouler ses clients.

Prétendre faire des reproches à une analyse, ce n'est pas en faire réellement.
Et puis les reproches : On est pas des gosses que l'on gronde, quoique ...

La science ne fait rien des choses. C'est tantôt la religion, tantôt la politique, tantôt l'économie, tantôt une interprétation de l'existence, ...
Donc tantôt la connerie qui détruit l'âme de l'humanité grâce à la science.

"S'expliquer en dernière instance" <> "conclusion"
"S'expliquer en dernière instance" = "dernier argument d'une liste" (généralement considéré comme le plus important mais Cynisme porte apparemment bien son nom)

Si tu es d'accord, pourquoi en écris-tu autant sans qu'il y ait le développement d'une démonstration ?

>> Voilà...maintenant, je peut rengainer mon sabre <<
Loud of Laugh ?
Invité








Message Posté le: Mar Oct 19, 2010 20:07 pm    Sujet du message:
"Toi la confusion de base que tu fais, très répandue par ailleurs, est la confusion entre égalité et identité. Ce sont deux notions différentes."

"Evidemment si plutôt que de balancer des anneries sur les forums et autres médias on explique clairement les choses, on évite les méprises éventuelles du genre : "si nous les femmes on veut l'égalité on doit ressembler aux hommes", méprise qui je trouve sont entretenuent par des discours comme le tien."

"Quel dommage! Dire qu'on aurait pu vivre dans un monde de nationalisme et militarisme ou l'intolérance est exacerbé et où les industries militaires battent leur plein, où la propagande remplace l'art et l'endoctrinement l'éducation..."

"D'ailleurs que vient faire la haine dans l'histoire? Les "réacs anti-égalité homme-femme" sont forcément mus par la haine des femmes?"


Voilà quelques extraits qui, je crois, confirmeront l'incompréhension ou la mésentente qui a pu se glisser dans nos premiers échanges, ce que je n'ai pas manqué de relever. Peut-être dans l'ensemble, je l'admets, tu avais saisi mon propos, mais sur ces détails-là, si ce n'est que détails, tu n'avais soit pas saisi ce que j'avais essayé d'exprimer, soit ironisé à tel point que tu avais fait semblant de ne pas comprendre. Une sorte d'ironie de l'incompréhension, bon ça me semble une technique d'argumentation assez peu répandue.

(Et fais juste gaffe à ne pas te tromper de cible, un paradoxe qui m'horripile).

Pour ce qui est de la fluctuation du corpus de la doxa, je suis bien d'accord avec toi, c'est une affaire conjoncturelle. Cela étant dit, certaines époques, notamment républicaines, ont donné jour à des joutes et des batailles idéologiques de hautes volées que nous ne sommes pas prêts de revivre au vu de l'état de déliquescence de la culture élitiste actuelle. Enfin bref. Il y a une loi qui me semble appropriée pour le cas de la liberté d'expression. Elle disait en substance, qu'un individu était libre de ses opinions et des moyens qu'ils jugeaient bon pour les propager, sa liberté ne s'arrêtant qu'à la pratique, ne pouvant donner effets à ses opinions si la loi ne lui en reconnaissait pas le droit. C'est tout simple, je peux dire sale nègre, mais je ne peux en conséquence, exiger de lui quoi que ce soit, ni le frapper ou quoi que ce soit du genre. Nègre, juif, arabe, blanchette, prends l'insulte qui te plaira. D'ailleurs à ce titre, un individu qui me traite de sale blanc, me ferait assez rire tant je le trouverai ridicule, donc je ne vois pas pourquoi un individu ne pourrait pas s'exprimer librement sur un autre. Encore que Sale nègre c'est insultant, et en plus c'est dénué de sens, à la rigueur ça doit tomber sous le coup de la loi, car y a insulte et en peut-être diffamation, car cet individu noir entretient peut-être et même probablement une hygiène tout à fait bonne. Ce que je veux dire, c'est qu'au-delà de l'insulte, quand un individu en critique un autre, il est insupportable que l'accusé puisse se défendre par le seul prétexte qu'il se sent souiller dans son identité prenant prétexte que ses origines ne lui confèrent pas le même confort social en terme de dignité, car étranger, donc vu autrement par la foule.
En résumé, la liberté d'expression, même l'insulte à la rigueur, doit être absolu, si nous avions un réel projet de paideia, je ne crois qu'un individu se sentirait froisser, souiller, humilier, de ce qu'un clampin est venu lui proférer un certains nombres d'invectives. C'est d'un ridicule, dans une démocratie, la masse éduquée devrait se charger de mitrailler de ses regards procureurs l'assaillant qui s'est rendu coupable d'un acte incivique puisque d'essence entropique. M'enfin, bien sûr, pour ça, faudrait avoir un projet commun de vie commune, et c'est pas à l'ordre du jour, dans une société où seule la croissance mérite quelques attentions.
Bon la pensée dominante est conjoncturelle, ton exemple de l'homophobie est assez clair pour ne pas être débattu. Personnellement je ne cherche pas à être subversif pour être subversif, si je le suis, c'est que je pense en aristocrate, sans en être un, j'en ai pas les moyens, et la société pense en démocrate, alors effectivement, avec un logiciel aussi différent, je tombe souvent à côté de ce que le Bien, la Vertu d'époque ont décrétés.

Je ne sais pas si les hommes devront baiser d'autres hommes, car des hommes ça n'existera plus, c'est déjà en voie de perdition. Y a qu'à voir les hommes fashions en maillot rose, jean troué, les hommes à la mode, les hommes à la cuisine, les hommes coiffeurs, les hommes stylistes, et des hommes à la guerre? De moins en moins. Une éducation de gamine (Ne t'inquiète pas je me comprends dedans).
Aujourd'hui, on a des hommes tolérants, des hommes conciliants, à part avec 5 grammes d'alcool, sinon on les voit plus se battre. Si les hommes blancs sont autant effrayés par les arabes et les noirs, c'est parce que eux, ont eu une éducation sur le mode des sociétés patriarcales, sociétés où effectivement on bâtissait des hommes. Ce qui explique entres autres le fait que les gens trouvent ces populations immigrés venues d'Afrique violente. C'est normal quand on juge à partir de valeurs féminines, ça tronque l'analyse. Enfin bref. Je ne dis pas que les étrangers de ses origines sont pour autant géniaux. Mais bon, ils sont ce qu'il y a encore de virilité dans la société. D'ailleurs, c'est marrant comme les associations féministes ne s'attaquent jamais à cette virilité-là, (peur d'être taxé de racisme) parce que pour ce qui est de l'homme blanc, elles l'ont castré plutôt deux fois qu'une. Elles ont mis le paquet.
Mais bon, si un jour, l'occasion t'es donnée de pouvoir lire Muray, lis donc ses analyses sur l'hermaphroditisation de l'espèce et sur la destruction des genres, tu verras.
D'ailleurs, Nietzsche dit une chose très profonde à propos du nazisme, bon ce n'est le mot nazisme qu'il emploi et pour cause, il ne le pouvait pas, mais il dit plus ou moins, que la forme du nazisme -notamment le problème de l'antisémitisme- n'est pas une dérive de la démocratie mais son essence, il explique même que tout finira par la canaille. Normal quand on postule que tout se vaut, l'équivalence généralisée, alors nécessairement, le noble ne peut plus se revendiquer d'une quelconque supériorité. Il faut regarder dans les courants universitaires Américains, certains vont jusqu'à dire, ça fait partie de la déconstruction d'ailleurs, que les grands classiques de la littératures, peintures, philosophie etc ne valent pas mieux et méritent d'être autant critiqués que n'importe qu'elle autre œuvre, et poussant jusqu'à son bout cette analyse d'indifférenciation de ce qui est, ils vont jusqu'à expliquer qu'il serait raciste d'imposer des modèles culturels européens à des immigrés qui ont une culture toute différente. Donc en clair, imposer des valeurs, des codes, une culture qui s'est distinguée par sa supériorité dans le passé, c'est raciste, car ça humilie, bouleverse, choque, les identités culturelles des migrants. C'est la pensée gauchiste de l'uniformisation des mœurs, cultures, valeurs etc. On est dans l'analyse de Pierre Hillard du futur village glocal. On doit tous être les mêmes, donc destructions des différences raciales, sexuelles, et culturelles, pour créer un homme nouveau. Big brother et le projet auquel tu as ri, me semble être une prophétie assez sérieuse, bien que son application et son développement soit encore embryonnaire. Je l'admets.

Pour ce qui est de la liberté de la Femme à créer des concepts, des schèmes de pensées, elle me semble historiquement aller dans le sens de la nullité. C'est le degré zéro de la création, la femme. Les femmes avaient un rôle important dans certaines monarchies, il ne faut pas croire cette vieille lapalissade qui n'en est pas une d'ailleurs, c'est une erreur. Les femmes ont parfois eu beaucoup de pouvoir, notamment par filiation, elles n'ont pour autant jamais rien créée de très grand, elles ont eu des places importantes seulement par le biais de leur entourage, jamais sous la férule d'un génie intrinsèque qui se serait exprimé impétueusement dans la création d'une œuvre. Bien que quelques-unes puissent encore se défendre d'avoir eu un peu de génie, elles sont si peu en comparaison des hommes. On parle évidemment généralité, et non particularité ici.
L'argument de l'oppression patriarcale sur les femmes n'est pas recevable, puisque nombre de génies masculins se sont manifestés dans l'adversité la plus opprimante et insupportable, prenons pour exemple Galilé, on peut en trouver beaucoup d'autres.

"Ce que j'en crois pas de un, je n'en crois pas de cent un" Certes les théories développées se basent sur les ressentis de savant, sur leurs expériences, sur leurs analyses, mais, c'est en dernière instance la source qui me paraît la plus fiable pour appréhender ce que tu appelles l'exactitude. Ce n'est pas subversif, au contraire c'est très conformiste que de se baser sur la pensée des individus qui font autorité et non sur la foule. La foule c'est bien connue qu'elle ne réfléchit pas. "La preuve du pire, c'est la foule" nous dit Sénèque, voilà qui est entendu.
Moi non plus je ne prêche pas l'ignorance sous prétexte qu'elle permettrait de gâter la course au désenchantement de l'homme, mais malgré tout, je crois être assez justifié par les différentes directions qu'emprunte la science pour nourrir un souci alarmé sur l'état futur dans lequel sera considérée l'humaine condition.

On ne peut pas savoir si l'homme n'est qu'un paquet de neurones, puisque avec la pensée pour reprendre les expériences de Emoto, on peut modifier les cristaux d'eaux, ce qui est impossible si le seul courant électrique préside aux actions de l'homme. Ou alors il existe une liaison inconnue entre le monde extérieur et le champ eclectique intra-humain qui se déploie pour assurer la liaison entres différents organes qui participent de la conformation de l'organisme humain. Mais bon cette hypothèse est folle. On pourrait également parler sur la possibilité que la conscience soit en dehors du corps, comme on a pu supposer que Dieu soit en dehors du monde auparavant.

Nous sommes bien d'accord que la science sera politisée, enfin orientée par les régimes politiques. Elle deviendra probablement un outil effrayant au service du totalitarisme.
Que l'homme connaisse son intérêt, je ne le crois pas en revanche. Je suis très éloigné de cette lecture de l'homme comme animal profondément rationnel. Il est certes plus doué de raison, en degré, que les autres animaux, mais si il est naturellement rationnel, je ne le crois pas.
D'ailleurs il existe beaucoup d'exemples d'hommes qui ont cru courir à leurs intérêts, alors qu'ils s'en éloignaient d'autant plus vite qu'ils s'y hâtaient. De même que beaucoup de biens sortent des pires maux de l'humanité. D'ailleurs on pourrait réfléchir sur la différence entre le génie de l'homme et celui de la femme, ne tient-il pas justement de ce que l'homme a toujours plus souffert que la femme. Je parle physiquement, l'homme s'est souvent atteler à des tâches difficiles, harassantes, qui l'ont probablement endurcis, nous savons évidemment qu'avec l'hérédité, les gènes opèrent à des mutations, à des transformations, et que donc, peut-être, l'appareil génétique se montrant plus apte -pour reprendre le concept de sélection naturelle- à faire face aux difficultés de la vie, il s'est rendu peut-être par là plus apte à en déchiffrer les énigmes. M'enfin je ne crois pas à cette théorie, j'y réfléchis seulement maintenant. Bon envoyons les bonnes femmes à la guerre, nous verrons si dans quelques générations s'y trouvent quelques génies... @-`-,--

L'intérêt humain ne se trouvait probablement pas dans l'obscurantisme religieux et toutes ses exactions commises au nom d'un Dieu qui ne s'était révélé qu'à une petite coterie de prélats assoiffés de pouvoir et d'argent. Donc je ne suis pas certain que bien que l'intérêt de l'homme ne se trouve pas dans l'uniformité, il en sera pour autant épargné. Tout dépend de la lutte entre les forces antagonistes, ce qu'on appelle les groupes de pressions idéologiques, de comment elle tournera, à l'avantage de qui?

Il ne faut pas attendre 2040 pour voir des femmes avec un pénis, il y en a déjà, trop... Un homme a accouché récemment. C'est dire le niveau. Et d'ailleurs certaines femmes veulent débarrasser le genre féminin et la dure contrainte de l'accouchement, alors certes elles sont minoritaires aujourd'hui. De même que les femmes qui voulaient réellement entrer dans le travail salarié. Et pourtant.

Pour finir, je resterai sur ma position certes assez freudienne, je l'avoue. Mais, bien que les milliards de cellules et les milliers de gènes ont probablement subis des transformations, malgré tout ils étaient là déjà chez nos ancêtres, donc je préfère me baser sur une lecture historique plutôt que biologique pour différencier l'homme de la femme. N'oublie pas, que 97 % du génome humain est identique à celui du chimpanzé, il fera pourtant nul doute que les deux espèces sont différentes et n'ont pas les mêmes capacités. Donc l'homme et la femme tout proches qu'ils sont et tout déterminés qu'ils sont d'un point de vue biologique, n'en demeurent pas moins différents, et cette différence me semble assez bien exprimée par l'histoire. Il y a eu tellement de régimes, tellement de contrées habitées, tellement de formes d'individus, tellement d'évolutions, que si on y remarque des caractères identiques, il y a de fortes probabilités pour qu'ils tiennent de la nature du sexe. Et mon analyse se base sur les résultats de philosophes qui ont analysé les différences de valeurs et de caractères entre les deux sexes sur la base de faits historiques. Ce me semble être une démarche qui certes n'est pas entièrement satisfaisante et fiable, mais qui semble être la plus courte et la plus juste par laquelle on peut sérieusement prétendre avoir, ou moins un tant soit peu, répondu à la question de la différence entre l'homme et la femme.

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