Souki
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Posté le: Lun Juin 30, 2014 10:57 am Sujet du message: Le vaste n'importe quoi dans lequel je nage...
Salut. Par avance, je vous prie d'excuser le pavé que je m'apprête à
écrire. La situation est assez complexe pour que ça prenne un volume
impressionnant...
Je suis en couple depuis trois ans avec P. Nous nous sommes rencontrés il y
a sept ans, nous avons été en couple un an et puis je suis partie, parce que
ça n'allait pas du tout entre nous.
Initialement, je sortais d'une rupture difficile et, sachant que ça n'avait
pas marché avec lui, j'avais refusé de me remettre en couple avec lui. Nous
nous voyions, parce que nous aimions ça, et puis nous avons constaté que
nous étions ensemble. J'ai le naturel volage et j'ai eu une aventure, mais
comme nous ne nous cachons rien, je lui ai dit et ça ne lui a pas plu. À
partir de ce moment, j'ai fait tout ce que j'ai pu pour me conformer à sa
vision du couple, même si l'impression d'appartenir à quelqu'un ne me
plaisait guère. Il avait évolué. Ça marchait bien. Comme nous étions
heureux ensemble, ça s'est bien passé, alors je me suis adaptée et j'ai
vraiment fait miens les trucs qui permettent aux gens de ne pas aller voir
ailleurs. Je les ai intégrés.
Parallèlement à ça, nous avons emménagé ensemble il y a deux ans, parce
que nous avions envie de nous voir plus. Il a donc quitté le domicile
familial et nous avons affronté une année lourde pour l'un comme pour
l'autre. Lui avait le concours de l'internat de médecine à préparer, moi
j'avais le CAPES, mon boulot et mon master. Puis un remplacement en plus
(simultanément). Son concours, il ne pouvait pas le repasser et il était
hyper important puisque son classement devait déterminer sa spé et la ville
dans laquelle nous allions partir. Quoique j'aie aussi un concours, un master
et deux boulots à gérer, j'ai commencé à prendre en charge tout ce qui
avait trait à la vie de la maison : les courses, le ménage, la cuisine, les
papiers, tout. il faut savoir que j'ai reçu une éducation très
conservatrice contre laquelle j'ai lutté toute mon adolescente, en fait,
même avant. J'étais faite pour être une femme au foyer. Là, j'ai un peu
pris la double peine, mais avec le sourire, parce que cette année était
exceptionnellement importante pour lui.
Les résultats sont tombés, il avait cartonné, j'avais obtenu mon CAPES et
nous sommes partis à Lyon. Les dates ne concordant pas, j'ai demandé une
année de rab pour passer l'agrégation. Je n'avais pas vraiment l'envie de
la passer mais ça me permettait de choisir une ville en fonction de
lui. J'ai emménagé à Lyon dès la fin du mois d'août et j'ai commencé à
plancher. Il a pu me rejoindre fin octobre et dès son arrivée, j'ai
commencé à lâcher l'agrégation. Je me suis réfugiée dans le ménage, la
bouffe, etc. Lui se laissait faire, il avait son travail, ses activités
annexes... Je n'ai donc plus aucune activité depuis le mois de décembre,
date à laquelle j'ai fini par vraiment laisser tomber. Je dépends de lui
financièrement, comme lui dépendait de moi l'an dernier.
Parallèlement à ça, le jour où j'ai annoncé aux potes que je partais pour
Lyon, une copine de bistrot, M, m'a annoncé qu'elle partait aussi avec son
copain, B, à Lyon. Une fois arrivés, nous nous sommes vus davantage.
J'en arrive donc au sujet principal. Il y a un peu plus d'un mois, nous avons
rompu. Les raisons, après mûre réflexion, étaient au nombre de deux : je
ne supportais plus de fonctionner comme une femme au foyer (se récolter
toutes les tâches ingrates, dépendre de lui, ne pas aller voir ailleurs
aussi même si c'est un peu HS) ET il est question que nous nous marions
depuis plus d'un an et pourtant, aucune annonce n'a été faite à la famille
et aucune date n'a été fixée. Quand on en parle, il repousse à un avenir
vague. Je suis très vexée par cette attitude.
Nous avons fini par nous remettre ensemble, après qu'il ait accepté l'idée
d'un mariage proche et le principe d'un retour au moins provisoire au chacun
chez soi, le temps qu'il apprenne à vivre de manière un peu plus
autonome. J'ai donc en tête de demander un poste à saint-Étienne, et non
à Lyon, pour l'année scolaire à venir. Ça allait donc
mieux. SAUF QUE.
M fuit régulièrement le domicile qu'elle a pris avec son copain B parce que
celui-ci est violent avec elle. Ils ont rompu en février mais cohabitent
toujours ensemble. Quand quelque chose ne lui va pas, il la fout dehors, lui
confisque son téléphone, ses papiers, son sac à main, il la bat, etc, et
elle débarque en pleurant dans la nuit. Nous l'avons invitée à vivre ici
un temps puis elle a trouvé une chambre au CROUS et nous l'avons aidée à
emménager et à faire les achats nécessaires. Durant cette brève période
d'hébergement, nous avons commencé à la considérer un peu comme une fille,
d'autant qu'elle n'a que 19 ans, soit 6/7 ans de moins que nous.
M est une jeune fille complexe, un peu paumée sur les bords. Vu son milieu
social d'origine, c'est étonnant qu'elle soit allée jusqu'à la fac. En
dehors de ça, elle ne pense qu'à boire et minauder. Elle pense avoir de
grandes idées sur l'art, le cinéma et la philo mais c'est vite creux. Elle
n'a pas de garants, ses parents sont au RSA tous les deux. Bref. Elle
manque de soutien financier. Elle nous a demandé à plusieurs reprises si
nous pouvions faire une coloc avec elle, ce que nous avons refusé tant que
nous étions en couple.
Lors de la rupture, P (mon copain) lui a proposé de l'héberger contre
200€/mois jusqu'à ce qu'il quitte l'appart (le loyer est à 800...
-_-). À ce moment, mon départ devait être imminent. Elle a compris qu'il
voulait faire une coloc avec elle, m'en a parlé et je m'étais dit que ce
serait une bonne idée alors nous en parlions souvent. Sauf que P ne lui a
jamais proposé une coloc durable. Donc ça tombait à l'eau.
Ayant des problèmes de santé actuellement, je risque d'être obligée de
rester à Lyon une bonne partie du mois. Une récente crise avec son ex m'a
poussée à lui dire de venir à l'appartement. Et là, j'ai compris que ça
n'allait pas le faire.
D'abord, elle n'a pas trouvé de job pour l'été, donc vraiment pas un rond,
même plus de bourse. Enfant à charge : +1. Ensuite, j'étais assez mal
suite à la rupture et, en plus de disperser ses affaires dans tout l'appart
et de ne pas trop aider au ménage, elle insistait beaucoup pour que nous
sortions. En gros, l'idéal, c'était de se bourrer la gueule tous les soirs
et de se faire draguer, si possible. Moi, j'avais besoin de me poser, je
pense.
Une soirée s'est très mal passée, elle a fini en partouze. Jusque là, je
suis plutôt pour sauf que son ex était impliqué. J'ai fait l'énorme
connerie de : 1. l'embrasser pour lancer le mouvement, puisque c'était à ce
moment-là assez évident que ça allait partir en jeux sexuels, 2. lui
tailler une pipe alors que j'avais bien compris que nous n'avions pas vraiment
la même conception de l'orgie et que j'allais me retrouver bloquée avec lui
toute la soirée. Bref, c'était dégradant et je ne sais pas vraiment
pourquoi je ne me suis pas tout simplement cassée.
Suite à ça, il y a eu des engueulades. J'ai donc raconté à P ce qu'il
s'était passé; P voulait casser la gueule de B, j'ai calmé le jeu et j'ai
arrêté de boire. À partir de là, plus trop de nouvelles de M. Je me suis
dit que j'étais moins intéressante sans bière. La pause a été
bénéfique pour moi : je me suis remise avec P, j'ai réfléchi et j'ai
compris qu'il fallait se débarrasser de M, de B, de leurs histoires tordues
et de tous ces trucs de cas soc' qui ne nous concernaient pas.
Samedi dernier, j'ai un peu craqué et je lui ai envoyé un message un peu
costaud, voire franchement violent, pour lui dire qu'il fallait qu'elle vienne
reprendre ses affaires dans la semaine sinon je balançais tout par la
fenêtre. En réponse, elle m'a renvoyé un message grotesque dans lequel
elle me disait qu'elle m'en voulait pour ma lâcheté (laquelle ?). El là, P
est allé la voir, parce qu'il n'avait pas envie de se brouiller avec elle,
qu'il se voyait bien continuer de boire des bières avec elle etc.
J'ai très, très mal réagi face à cette réaction de P. Depuis, c'est
très froid, j'envisage de profiter de son absence prochaine pour faire mes
cartons et partir. Je ne sais plus où j'en suis, je ne sais plus si je dois
me marier avec lui ou m'en aller sans me retourner.
Même si ce pavé, peu de gens l'auront lu, j'imagine, avez-vous un avis sur
la situation ? Merci d'avance.
PS : pour la fin, c'est vraiment parcellaire mais je préfère attendre vos
questions pour développer. C'est déjà trop long...
Dernière édition par Souki le Lun Juin 30, 2014 12:08 pm; édité 1 fois
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Sofiiiii
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Posté le: Lun Juin 30, 2014 12:00 pm Sujet du message:
A ce jour as tu déjà coupé tous les ponts avec M et B ? P les revoit-il ?
Si tu avais le choix, poursuivrais tu ton histoire avec P ou préfèrerais tu
rester un peu seule à t'occuper de toi et te reconstruire calmement ?
Tu as l'air franchement épuisée, tu as beaucoup donné sans forcément
recevoir ces derniers mois. A ta place je ne sais pas ce que je ferais. Je me
poserais sans doute, et j'enverrais le monde chier sans moi. Occupe toi de
toi, ressource toi, prends du temps pour toi et vois ensuite ce qu'il te
restera à consacrer aux autres. Au moins dans un premier temps en tout cas.
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Souki
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Posté le: Lun Juin 30, 2014 12:32 pm Sujet du message:
Sofiiiii a
écrit: | A ce jour as tu déjà
coupé tous les ponts avec M et B ? |
Suite à la fameuse soirée, B a été violent avec M pour des raisons assez
complexes, qui tournaient autour de fait qu'il veut contrôler sa vie. C'est
là que je lui ai dit qu'elle devait venir à l'appart. J'ai coupé les ponts
avec lui à ce moment. C'était déjà tendu avant, à partir du moment où
j'ai appris qu'il la frappait.
Pour M, depuis samedi soir, plus de liens. J'ai fait ses cartons, il faut
qu'elle vienne les chercher. Quand P est allé la voir, elle a commencé sa
campagne d'intox, tentant de semer la zizanie entre P et moi. Il l'a sagement
écoutée raconter sa merde, puisqu'elle insistait sur le fait que je lui
aurais menti (à P, ce qui est faux). De plus, elle a insidieusement
suggéré que j'aurais raconté la soirée à P pour qu'il se défoule sur B,
ce qui est faux et me met dans une situation de menteuse manipulatrice. Dès
lors, j'estime qu'elle n'a plus rien à faire dans ma vie. J'attends qu'elle
récupère ses cartons, après, elle peut se tailler les veines ou finir sur
le trottoir, je m'en fous complètement. Je ne veux plus de ces parasites
nuisibles dans ma vie.
Citation: | P
les revoit-il ? |
P déteste B (et ça ne date pas d'hier). Il ne veut plus lui casser la
gueule ou lui nuire mais il est très content de lui avoir fait si peur (P
pratique les arts martiaux depuis un certain nombre d'années maintenant et
l'autre avait la trouille). Donc plus de contacts, ils se croiseront de
nouveau si M persiste à le ramener dans toutes les soirées, puisqu'elle
continue de vivre chez lui par pure commodité.
Concernant M, le but de P était de ne pas se brouiller avec elle. Il est
donc parti la voir dans le but de se dédouaner et d'avoir sa version des
faits. Ils se sont quittés en bons termes, ce qui m'a vraiment foutu les
boules. Je voulais initialement la virer pour que nous puissions nous
concentrer sur la reconstitution d'un couple solide. Epic fail. Maintenant,
il me dit qu'il ne la reverra jamais. Je n'y crois guère.
Citation: | Si
tu avais le choix, poursuivrais tu ton histoire avec P ou préfèrerais tu
rester un peu seule à t'occuper de toi et te reconstruire calmement
? |
On a une longue histoire, assez belle. J'ai terriblement peur de partir et de
foutre en l'air tout ce que nous avons construit pour des raisons
circonstancielles et éphémères. Cela dit, son attitude ne cadre pas du
tout avec ce que j'attends de mon futur mari. J'estime que dans un couple, on
se doit de faire bloc en public, quitte à laver le linge sale en famille. De
plus, il a fait preuve de tiédeur dans cette situation, en me disant d'un
côté qu'elle s'était fait des idées et qu'il fallait lui expliquer qu'il
n'y aurait pas de coloc et en allant la voir d'un autre côté pour ne pas
s'impliquer dans un conflit.
J'ai clairement l'impression que mon fiancé n'a pas de cran. Pour moi, c'est
particulièrement rebutant. J'ai aussi l'impression que notre couple est
d'une fragilité désarmante, puisque n'importe quelle pièce rapportée peut
lui faire tendre l'oreille et qu'il endure patiemment toute sorte de calomnie,
en doutant de moi plus que de la personne qui lui parle, même quand celle-ci
a évidemment l'espoir de prendre ma place dans l'unique but de se faire
entretenir sans jamais se remettre en question.
Je ne sais donc pas du tout si j'ai besoin de solitude ou pas. Je pense que
c'est quand même plutôt oui.
Citation: | Tu
as l'air franchement épuisée, tu as beaucoup donné sans forcément recevoir
ces derniers mois. A ta place je ne sais pas ce que je ferais. Je me poserais
sans doute, et j'enverrais le monde chier sans moi. Occupe toi de toi,
ressource toi, prends du temps pour toi et vois ensuite ce qu'il te restera à
consacrer aux autres. Au moins dans un premier temps en tout
cas. |
Je dois partir marcher dans les bois avec une amie demain. J'imagine que ça
me fera du bien. Après, il part en vacances deux semaines à compter de
dimanche. J'ai demandé à un ami de venir chez moi à ce moment, pour qu'il
m'aide à me décider et à rentrer chez mes parents en attendant de savoir
où je serai affectée à la rentrée. Pour l'instant, rien n'est fait alors
j'ai une à trois semaines pour décider si je plie bagage définitivement ou
si je reste.
Pour le reste, le groupe de potes, M et B, je les ai envoyé chier tous. Ce
qu'il se passe en ce moment est d'une importance capitale pour le reste de ma
vie, je ne tiens pas à m'encombrer de perturbateurs. Je ne vois plus que mes
vieux amis, ceux en qui j'ai toute confiance et ceux qui ne s'impliquent pas
dans des histoires merdiques comme ça.
Merci, Sofiiii.
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Sweetie Des Arts
Mister Genaisse 2013
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Posté le: Lun Juin 30, 2014 15:03 pm Sujet du message:
"Suite à ça, il y a eu des
engueulades. J'ai donc raconté à P ce qu'il s'était passé;" cad ?
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Souki
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Posté le: Lun Juin 30, 2014 15:04 pm Sujet du message:
Engueulades entre M et B, impliquant l'autre mec de la soirée. Bon, P était
en Corse à ce moment-là, je comptais lui raconter ce qu'il s'était passé
à son retour mais vu que M était revenue à l'appart, il a bien fallu lui
expliquer au téléphone ce qu'il s'était passé.
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T-Doom
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Posté le: Lun Juin 30, 2014 15:38 pm Sujet du message:
Je pense que pour M et B, c'est la bonne décision et P devrait en faire de
même.
Maintenant, pour ce qui est de ton couple... Wow.
C'est sacrément rocambolesque.
Je ne suis pas sûr que votre relation soit saine, et je peux comprendre les
réticences de P à se marier.
Y a l'air d'avoir eu pas mal de tromperies (surtout la partouze quoi !).
Et toi, en plus, ça ne te plaît de jouer le rôle de femme au foyer.
J'ai l'impression que vous êtes restés ensemble car il y a des sentiments,
mais surtout une habitude complaisante à être en couple tous les 2.
Je pense que la bonne solution serait effectivement que tu fasses tes cartons
et partes. Avant que ça ne soit lui qui te foute à la porte (vu que tu es
dépendante économiquement).
Je ne sais pas si ça aide, ou si c'est clair.
Mais WOW, cette histoire digne d'un film.
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Souki
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Posté le: Lun Juin 30, 2014 16:11 pm Sujet du message:
Je tiens juste à préciser quelque chose... Techniquement, au moment de la
partouze, nous n'étions plus ensemble. Je comptais partir mais je n'ai pas
pu. En ce moment, je déclare des kystes un peu partout et il fallait que je
voie mon médecin. Là, c'est pareil, je dois me faire opérer lundi.
Pour ce qui est de l'argent, c'est normal qu'il m'assume puisque 1. je l'ai
assumé l'an dernier, 2. j'ai fait un emprunt pour nous en début d'année que
j'ai dépensé plus vite que prévu en grande partie à son profit. Donc à ce
niveau-là, aucune culpabilité et il serait très mal avisé de me mettre à
la porte.
Lui, il aimerait que nous restions ensemble comme si de rien n'était.
Pour le reste, j'entends cet éclairage. Merci.
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Sweetie Des Arts
Mister Genaisse 2013
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Posté le: Lun Juin 30, 2014 17:01 pm Sujet du message:
Je voulais te faire une longue, belle et véritable réponse, mais
l'inspiration me manque. De façon concise ça ressemblait à :
WHAT.THE.HELL.IS.WRONG.WITH.YOU.?!.
Tu as merdé du petit point A jusqu'au petit point Z. A quel moment a-t-il pu
germé dans ton esprit que tu avais la moindre légitimité d'en vouloir à P.
de souhaiter rester en bon terme avec M. ?!
Alors je rejoins T-DOM ; je pense que :
1. Tu souhaites quitter P. et cherche un prétexte.
2. P. souhaite te quitter, mais ses structures l'en empêchent, et tu portes
ce rôle à sa place.
ou au contraire,
3. Tu t'auto-sabotes.
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Souki
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Posté le: Lun Juin 30, 2014 17:44 pm Sujet du message:
Mouais... Je pense que dans un couple, on lave le linge sale ensemble et on
fait bloc face aux autres. Pour ta liste, je suis assez d'accord.
EDIT : je lui en veux parce qu'il cherche à faire copain/copain avec une
fille qui va faire tout ce qu'elle pourra pour me nuire, le tout en se
dédouanant complètement du fait d'avoir lui aussi voulu la mettre à la
rue. ^^ -> manque de solidarité + lâcheté...
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Sweetie Des Arts
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Posté le: Lun Juin 30, 2014 18:16 pm Sujet du message:
Tu as couché avec un mec qu'il déteste.
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Souki
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Posté le: Lun Juin 30, 2014 18:20 pm Sujet du message:
Et que je déteste.
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Sweetie Des Arts
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Posté le: Lun Juin 30, 2014 18:29 pm Sujet du message:
D'autant plus.
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Toy_Soldier
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Posté le: Lun Juin 30, 2014 18:35 pm Sujet du message:
Citation: |
[...] j'envisage de profiter de son absence prochaine pour faire mes cartons
et partir. Je ne sais plus où j'en suis, je ne sais plus si je dois me marier
avec lui ou m'en aller sans me retourner. |
Si tu veux mon avis, en te lisant, la balance a clairement l'air de pencher du
côté "séparation". Si tu ne sais même plus si tu dois te marier avec lui
alors rester avec lui et faire "comme si de rien n'était" est limite
suicidaire. Les non-dits s'accumuleront et ce projet de mariage qui n'avance
pas sera là pour vous rappeler tout ce qui a fait que ça a merdé.
Ensuite, t'en aller ---> OUI.
Sans te retourner ---> je n'irais pas jusque là.
Partir et t'établir dans une autre région t'aidera (et vous aidera) à y
voir plus clair, et pourquoi pas (si vous vous manquez réellement)
d'envisager de repartir sur de nouvelles bases loin des personnages nuisibles
qui vous ont entourés.
Bref: pars, occupe-toi de tes kystes, vide ton esprit et tu pourras
réfléchir plus objectivement avec un peu de recul.
Et vu que ça revient pas mal, notez tous ---> le fric tue les couples xo
|
La Bête
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Posté le: Lun Juin 30, 2014 19:21 pm Sujet du message: Re: Le vaste n'importe quoi dans lequel je nage...
Souki a
écrit: | j'ai réfléchi et j'ai
compris qu'il fallait se débarrasser de M, de B, de leurs histoires tordues
et de tous ces trucs de cas soc' qui ne nous concernaient
pas. |
Oui.
Ça semblerait la décision la plus saine mais il eut fallu
-que P soit en phase avec toi sur cette décision.
-que tu sois en phase avec toi-même, parce que t'adonner à une soirée
orgiaque avec le personnage principal de cette histoire sordide dont tu
comptais prendre tes distances n'était pas tout à fait cohérent non plus.
Vous avez des soucis de co-dépendance alternativement dans un sens et dans
l'autre. On voit certaines équations "symbiotiques" dans les couples où la
communication derrière suit et permet d'être dans cet état de phase. On
peut parcourir de grandes distances en mode "course à 3 jambes" si on se met
d'accord sur le rythme et l'enjambée.
Or vous, avec ce lien aux chevilles, vous ne parvenez pas à un deal
équitable et durable, il y en a toujours un à qui ça ne convient pas, et
plutôt que de vous mettre d'accord, l'un et l'autre tirent chacun dans un
sens au détriment de l'équilibre de l'autre.
Vous tirez toujours la couverture de l'autre, avoir chacun sa couverture
pendant un temps pour remettre chaque chose à sa place semblait une pas si
mauvaise idée. Ses erreurs et ses incohérences redeviendront les siennes, il
en assumera les conséquences seul, sans que toi ça ne te plombe, et
réciproquement. Mais là encore, jusqu'à ce que cela soit fait il y avait ce
risque qu'une énième dissonance achève de vous convaincre d'une
incommunicabilité irrémédiable.
Je pense effectivement que s'il y a encore un espoir de vous comprendre et de
vous ajuster l'un à l'autre un jour, il est urgent de regagner chacun votre
indépendance et votre autonomie avant que l'un de vous ne fasse encore
quelque chose sur quoi vous ne vous êtes pas mis d'accord et qui impacte
fatalement l'autre tant que vous êtes ainsi intriqués.
Vous verrez plus clair après quelque temps passé à vous remettre sur vos
quilles et à tirer les leçons qui s'imposent de ce qui s'est passé, là
vous n'avez pas le temps de "débriefer" un épisode que vous tombez dans un
nouvel inédit.
Quant au mariage, je suis surprise que tu te poses vraiment la question : dans
le contexte actuel, un engagement au long terme ne semble pas la meilleure
option du tout. Tout ce qui peut vous enchaîner de fait, sans qu'une réelle
osmose ou réel mode de communication soit en place entre vous risque de vous
nuire. Le mariage découle du bon fonctionnement du couple, il ne l'apporte
pas si celui-ci n'est pas pré-existant (il en va de même avec les enfants,
combien on en voit faire l'erreur classique de concevoir un enfant pour se
rabibocher).
Je dis pas que ça ne peut jamais arriver, mais pour maintenant ça n'est
clairement pas possible. C'est probablement une frustration parce que c'est
une promesse de longue date non tenue, mais ça n'est aucunement réaliste.
Moi je suggère de renouveler vos fiançailles le jour où vous aurez un peu
plus de raisons de croire que vous pouvez gérer une vie à deux.
P.S. je suis vraiment désolée d'apprendre tout ce qui t'arrive.
Mes messageries privées, ici ou sur fb, te sont ouvertes.
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Souki
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Posté le: Lun Juin 30, 2014 19:54 pm Sujet du message:
Quand je vais mal, j'ai tendance à rechercher les expériences dégradantes
et le chaos. C'est une tendance que j'ai, c'est mon côté obscur. Ça vire
souvent à l'alcoolisme, ça vire aussi facilement du côté de la débauche
sexuelle.
Aussi paradoxal que cela puisse sembler, et aussi crûment que cela doive
être dit, j'aurais pu participer à une partouze sans me dégoûter pour
cela. En l'occurrence, au départ, j'ai cru que c'était ce qui se
profilait. J'ai vite compris que ce serait une partouze à deux, avec
l'élément indésirable du groupe, celui que j'envisageais comme un mal
nécessaire. J'ai failli ne pas le faire au dernier moment, d'ailleurs je n'ai
pas fini, parce que je savais bien que je n'étais pas d'accord avec ce qu'il
passait. Je n'y ai pris aucun plaisir et je n'ai eu aucun désir pour lui à
quelque moment que ce soit... à vrai dire, j'ai déjà couché avec tellement
de mecs que je peux utiliser mon corps comme une p***. Le corps y est, le
reste est ailleurs, comme un conducteur dans son véhicule.
En sortant de cette soirée, j'ai compris qu'il y avait deux problèmes
essentiels. Ces deux problèmes ont motivé mon arrêt de l'alcool :
1. je passais tellement de temps avec les mêmes personnes que je commençais
à perdre ma volonté propre, et pour cela, l'alcool aide beaucoup. En temps
normal, je sais résister à la pression du groupe ou à des demandes
insistantes et répétées. Bref, je sais dire non. À ce moment, j'ai
constaté que je commençais à oublier comment on fait pour dire non.
2. je commençais à entrer dans un cercle destructeur, avec biture quasi
quotidienne et grand n'importe quoi. En temps normal, j'ai plus tendance à
méditer quand quelque chose ne va pas, les épisodes alcoolisés apparaissant
de manière très ponctuelle, pour relâcher la pression. Là, le problème
était exceptionnellement important, parce que renoncer à P, c'ets replonger
dans le chaos pour moi. Tous les symptômes de l'auto-destruction étaient
présents, j'ai compris et j'en ai pris acte.
Je sais bien que cette partie de l'histoire est embarrassante. Je ne referais
pas si c'était à refaire. Je le regrette amèrement, indépendamment de
Pierre et avec le recul, je pense que j'ai fait ça parce que la rupture
commençait à sérieusement m'endommager. Je ne dis pas ça pour justifier
mais pour expliquer le paradoxe. Plus qu'à Pierre, je pense avoir manqué de
respect envers moi. ce qui est impardonnable.
--------------------------------------------------------------------------
Toy et La Bête, je vous fait une réponse collective puisque vous avez l'air
de penser tous deux que nous ferions bien de prendre un peu de recul. Jusque
là, j'ai eu tendance à me dire qu'il fallait soit se marier, soit se
quitter. J'avais du mal à envisager un entre-deux. Je ne sais pas vraiment
pourquoi. Sans doute j'ai très peur d'œuvrer dans le sens de revirements
interminables et destructeurs... Ton message, La Bête, me redonne un peu
d'espoir.
C'est précisément ce qui motive ma démarche ici. Quand je fais le compte,
quand je repasse le film dans ma tête, je me dis que quelque chose cloche et
que c'est très important. Je me dis que je n'ai plus aucune raison valable de
rester ici. Simultanément, j'aimerais qu'une autre issue soit possible, qui
nous permette de rester ensemble. Je ne la trouve pas seule et mes amis
pensent un peu comme moi. P, de son côté, me fait des réponses assez
insatisfaisantes.
Évidemment, le mariage est exclu, alors une vision binaire des choses rend la
rupture inéluctable. Pourtant, je ne vois pas vraiment comment je pourrais
tirer un trait sur lui. Sans lui, je peux vivre mais ne plus l'aimer, ça me
semble impossible. Il a beau me décevoir, il a beau ne pas incarner un homme
idéal, mon cœur s'emballe dès qu'il réapparaît et il me fait voir la vie
de manière si douce, moi qui fonctionne comme un petit moine soldat...
(malgré les partouzes, oui...)
En somme, je suis avide de visions des choses étrangères, ce que vous me
dites m'apporte beaucoup. La Bête, je compte bien méditer sur ton message
et sur ta métaphore. J'ai le sentiment qu'elle a quelque chose de très
vrai, il me reste à l'intégrer.
|
Souki
Modératrice
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Posté le: Mar Juil 01, 2014 10:48 am Sujet du message:
Du nouveau, mais j'ai peu de temps pour l'expliquer. Nous avons repris le
dialogue hier soir. Nous avons tout repris à zéro, mais plus calmement en
tout cas.
Un récit plus détaillé de la soirée m'a un peu éclairée sur ses
réactions. En fait, ce qui me froisse, c'est qu'il s'est contenté de
relever la suite de petits mensonges qu'elle a glissés dans son
histoire. Pour moi, au bout d'un moment, il faut savoir dire au menteur qu'il
faut vraiment, urgemment, qu'il ferme son claque-merde, mais bon, c'est mon
agressivité propre. Je regrette qu'il en soit dénué.
Parallèlement, il a parfaitement convenu du fait qu'il aurait dû me faire
davantage confiance et que c'était une erreur de ne pas me reprocher
directement la violence de mes messages. Je ne pense pas user de violence en
toute circonstance mais bon, question d'appréciation... En tout cas, je lui
ai rappelé qu'on lui avait demandé cent fois de récupérer ses cartons
(gentiment) et qu'elle ne s'était jamais donné cette peine. Des
événements sont venus abonder dans mon sens immédiatement, je les raconte
parce que je trouve ça assez croustillant.
M avait annoncé qu'elle devait venir récupérer ses cartons lundi sans faute
parce que de toute manière, elle rentrait dans sa ville natale
aujourd'hui. 20h15, elle nous envoie un sms du portable de B (quelle
surprise, dimanche j'avais été réveillée par un pote du groupe qui était
totalement paniqué parce qu'il avait reçu un appel d'elle, paniquée, à 5h
du matin, lui disant que B l'avait foutue dehors en lui confisquant ses
papiers, il me demandait si j'avais eu des nouvelles parce qu'il n'avait eu
aucune nouvelle depuis, bref, il était hyper inquiet...), le message
annonçant qu'elle devait préparer son départ et que B viendrait chercher
ses cartons jeudi. Là-dessus, j'ai évidemment pété un plomb ; je ne
supportais plus d'être à leur disposition. P était bien d'accord avec
moi. Du coup, on s'est mis d'accord pour leur dire de rappliquer dans l'heure
ou sinon les cartons partaient sur le trottoir. Miracle, ils ont réussi à
se libérer. ^^ J'imagine que l'épilation du maillot ne semblait plus si
urgente.
Rien de très reluisant mais ça m'a fait du bien de voir qu'il se mouillait
un peu quand même dans la situation.
J'abrège ; après longue conversation, nous avons établi certains points
qui, peut-être, permettraient de rétablir une relation.
1. Il faut qu'il fasse un travail, éventuellement avec un thérapeute, pour
apprendre à identifier ses émotions sur le moment, non en différé, et à
les exprimer avec des mots. Ce défaut de parole nous a coûté bien cher et
ce n'est pas nouveau ; je passe mon temps à lui tirer les vers du nez pour
savoir ce qu'il ressent. En plus, il y a une vieille histoire qui traîne
dans sa famille, qui n'a jamais été éclaircie et qui a pourtant
conditionné sa place dans la fratrie. En gros, depuis toujours, il est
perçu comme le mec limite autiste qui est moins capable que les autres de se
débrouiller. Il faut vraiment qu'il lâche ce conditionnement si on veut
poursuivre ensemble.
2. Je dois cesser de prendre des décisions communes seule, je dois
systématiquement en référer à P. Effectivement, je domine le couple et
ça ne nous plaît ni à l'un, ni à l'autre, mais c'est un fait. Je vais
donc faire cet effort.
3. On maintient le fait que je quitte la ville à la rentrée, on rajoute
aussi une période de vacances chez mes parents prolongée, histoire de se
donner un peu d'air à l'un comme à l'autre. Bon, ça risque d'être un peu
compliqué par rapport aux soins infirmiers quotidiens que je dois recevoir
mais on va faire comme ça, c'est trop urgent.
4. Il doit aussi faire l'effort de montrer un peu plus les crocs face aux
nuisibles. L'histoire d'hier a quand même eu des vertus éducatives ; dans
certaines circonstances, on a affaire à des gens qui ne comprennent que la
brutalité, alors il faut être brutal ou subir sans broncher. Il reste très
pacifiste dans l'âme mais il comprend quand même ce besoin d'un peu plus de
vigueur...
Je crois que j'ai oublié des choses mais il faut que je file. Merci de
m'avoir lue et merci encore, La Bête, pour ton conseil qui m'inspire
beaucoup.
|
La Bête
Silver Mercure
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Posté le: Mer Juil 02, 2014 04:21 am Sujet du message:
Bon, repartir de zéro et revenir sur vos pas voir où vous avez manqué un
échelon, c'est, je crois, la bonne démarche
Souki a
écrit: | Là-dessus, j'ai
évidemment pété un plomb ; je ne supportais plus d'être à leur
disposition. P était bien d'accord avec
moi. Du coup, on s'est mis d'accord pour leur dire de rappliquer dans
l'heure ou sinon les cartons partaient sur le trottoir. Miracle |
Quand vous fonctionnez de concert, oui, c'est "miracle".
Souki a
écrit: | 1. Il faut qu'il fasse
un travail, (...) pour apprendre à (...) exprimer [ses émotions] avec des
mots.
2. Je dois cesser de prendre des décisions communes
seule. |
Oui, c'est l'impression aussi que j'avais de ce que tu m'avais dit en privé,
une certaine passivité silencieuse de sa part qui te force soit à un effort
unilatéral pour obtenir son opinion afin de pouvoir agir en fonction (et
encore, ça donne lieu à des choix démocratiques mais paradoxalement
forcés), soit à décider pour deux pour accélérer les choses. Dans les
deux cas tu tiens le rôle le plus pénible.
Souki a
écrit: | 3. (...) se donner un
peu d'air à l'un comme à l'autre. (...) c'est trop
urgent. |
Oui, non seulement cela vous permettra de reprendre des forces à l'abri de
nouvelles crises, mais aussi de contempler le tableau d'un peu plus loin. Vous
montrez déjà une belle capacité de recul, mais c'est encore mieux quand on
a l'opportunité de prendre concrètement ses distances du puzzle.
Souki a
écrit: | dans certaines
circonstances, on a affaire à des gens qui ne comprennent que la brutalité,
alors il faut être brutal ou subir sans broncher. Il reste très pacifiste
dans l'âme mais il comprend quand même ce besoin d'un peu plus de
vigueur... |
Faut se dire que ça n'a pas besoin d'être de la brutalité.
On dit "qui aime bien châtie bien". Être sévère mais juste, ferme sur ses
intentions et ses conditions, ça ne s'accompagne pas nécessairement
d'agressivité. Là aussi il y a sûrement un entre-deux à trouver.
Souki a
écrit: | merci encore, La Bête,
pour ton conseil qui m'inspire beaucoup. |
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Sofiiiii
Admin
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Posté le: Mer Juil 02, 2014 16:50 pm Sujet du message:
En tout cas je suis très en accord avec les conseils que t'a donné La Bête.
Il n'y a pas forcément besoin d'aller jusqu'à la séparation avec P., un peu
d'air vous fera le plus grand bien et vous verrez ensuite.
J'insiste toutefois sur le fait qu'il est impératif que tu prennes du temps
pour toi, pour te reposer, pour te ressourcer, pour te recharger, pour
réfléchir, pour imaginer ta vie future, etc... T'es épuisée, physiquement
à cause de tes soucis de santé et moralement à cause de ces personnes
nuisibles. Alors prends du temps pour toi, je ne le répèterai jamais assez.
Et donc toi tu quittes la ville à la rentrée ? Vous n'allez donc plus
habiter ensemble ?
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Mahingan
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Posté le: Mer Juil 02, 2014 17:47 pm Sujet du message:
Bon dieu que je déteste ce libertinage à la va comme je te pousse qui meut
une frange de la France.
Vous seriez plus à votre aise dans un zoo.
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La Bête
Silver Mercure
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Posté le: Mer Juil 02, 2014 18:29 pm Sujet du message:
La France est loin d'avoir le monopole de la lubricité, si je comptais les
histoires que j'ai entendues ici.
Bon, de toute façon c'est pas vraiment le sujet ni le problème, là.
Quit dissing, damnit.
Je suis contente que mon avis soit apprécié et (espérons-le) utile ^^
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