Stagner.


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Fromthesouth
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Message Posté le: Lun Fév 06, 2012 21:34 pm    Sujet du message:
FromTheSouth a écrit:

Je crois que le débat n'est pas tant "comment aider les autres ?" mais plutôt "pourquoi on stagne ?" et quels en sont les mécanismes, pour pouvoir éventuellement les déjouer...

Justement, l'idée c'est de commencer par comprendre ce qui coince...

Est ce qu'on parle de 3 sujets différents ou c'est moi ?
Framboisina
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Message Posté le: Lun Fév 06, 2012 21:43 pm    Sujet du message:
FromTheSouth a écrit:
FromTheSouth a écrit:

Je crois que le débat n'est pas tant "comment aider les autres ?" mais plutôt "pourquoi on stagne ?" et quels en sont les mécanismes, pour pouvoir éventuellement les déjouer...

Justement, l'idée c'est de commencer par comprendre ce qui coince...

Est ce qu'on parle de 3 sujets différents ou c'est moi ?


Mais mon coup de gueule est bien contre cette stagnation. En revanche, je crois que c'est moi qui suis brouillon quant aux mécanismes ...

Après, j'aurais bien creusé dans l'éducation dont FTS parle, qui est on va dire, la base très profonde à tout cela.
Fromthesouth
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Message Posté le: Lun Fév 06, 2012 22:20 pm    Sujet du message:
Je pense que l'éducation a ses limites tout de même. Ma soeur et moi avons reçu la même éducation, globalement (on a le même père et la même mère, on a "seulement" 4 ans d'écart, donc le contexte familial a été sensiblement le même), pour autant, on est radicalement différente l'une de l'autre, et ce ne sont pas les mêmes situations qui vont nous faire stagner. D'ailleurs, on ne réagit pas du tout de la même façon face aux différents problèmes, et on en a eu en commun. (d'ailleurs je suis ENTP et elle ISFP !!.. Arrow)

L'éducation est bien évidemment en partie responsable de qui nous sommes, mais nous avons tous un caractère qui nous est propre et ne peut être imputable à l'éducation. Et c'est ce caractère inné qui va déterminer notre façon de voir le monde et de le recevoir.

Ce caractère va également influer directement sur nos réactions face aux stimuli.

La communication entre les personnes est bien entendu primordiale et va jouer un rôle très important dans notre propre construction. Mais d'après les personnes enlisées que j'ai rencontrées et avec qui (ou de qui) j'ai parlé, ce que j'ai remarqué, c'est que la cause de l'enlisement bouffait toute l'énergie de la personne et qu'elle n'arrivait pas à transvaser cette énergie dans autre chose qui lui permettrait pourtant d'en sortir.
louiserie
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Message Posté le: Lun Fév 06, 2012 22:26 pm    Sujet du message:
Pour moi, une des causes de la stagnation est l'absence d'un cap clairement défini. Pour avoir de l'énergie (qui est nécessaire pour avancer et donc ne pas stagner), il faut d'abord avoir des objectifs. Et c'est sans doute ce qui manque à beaucoup de personnes.

Un cap se définit grâce à l'éducation, grâce à la réflexion et grâce à l'expérience.

Il faut veiller soi-même à ne pas tomber dans l'aveuglement en ayant des objectifs inatteignables, illusoires ou vides de sens.

A titre personnel, je pense que l'éducation joue pour beaucoup. Et je le pense davantage aujourd'hui que j'ai pu le penser par le passé.

Qu'en penses-tu Framboisina ?


Dernière édition par louiserie le Lun Fév 06, 2012 22:31 pm; édité 1 fois
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Message Posté le: Lun Fév 06, 2012 22:31 pm    Sujet du message:
Stagnation des autres sous entend que c'est une interprétation vis-à-vis du fonctionnement des autres. Si c'est cela qui te gène, le moyen le plus simple n'est pas de modifier les autres, ni le monde mais ta vision.

Si par contre tu cherches à parler de stagnation au sens propre il est préférable de le faire en section philosophie. Sur ce sujet, un "thème" philosophique fréquent qui s'en rapproche est la faculté d'étonnement.

Il y a beaucoup d'autres sens dérivés autour de la stagnation :
> Le marasme économique [actuel] (théories politiques).
> Les cycles psychologiques (exemple : les 5 phases du deuil).
> L'atemporel religieux (les concepts divins).
> Les principes de la conservation et de la répétition (en sciences).
> ...



Lorsqu'on regarde tous ces sujets on se rend compte d'une chose, même si cela se ressemble toujours : ce n'est pas immobile.


Pandore nous appel ...

Oh ! Pauvres humains qui se croient égaux des dieux !
Il ne peuvent et ne pourront que rêver, de créations ...
Sans jamais les fuir, sans jamais effleurer, ni détruire.
A quoi sert donc de pleurer, de s'agiter ou d'espérer ?

Pandore nous appel ... Espoir.
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Message Posté le: Lun Fév 06, 2012 23:04 pm    Sujet du message:
Framboisina a écrit:
Mais je ne cherche pas à me valoriser en entamant une conversation avec quelqu'un qui est dans une situation difficile. Je cherche juste à rentrer en communication, échanger des points de vue, faire quelques ouvertures, hypothèses, diffuser de la bonne humeur, du positif.

au d'accord, mais la localisation de ce topic et le ton du post initial ne disent rien de constructif, il y avait de quoi comprendre autre chose :

"coup de gueule : mais qu'est-ce que c'est que tous ces incapables qui ne se bougent pas ?!"

se bougent-ils si peu que tu le dis ?
se bougent-ils si peu qu'ils le disent ? (car se plaindre est un grand sport, je pense à moi-même en disant ça, j'aime beaucoup dire que ma vie ne va nulle part et que je n'ai aucune option, en général c'est seulement une fois que j'ai dit ça que j'arrive à penser autrement)
ont-ils vraiment les moyens que tu leur suspectes ?
était-ce si facile, lorsque tu étais à leur place, d'avoir le déclic ?
est-ce que le déclencheur qui a fonctionné pour toi fonctionnerait avec n'importe qui ?
est-ce que ta façon de les approcher, de les considérer et de parler d'eux ici t'aurait poussé dans le bon sens, toi, à l'époque ?


Dernière édition par La Bête le Mar Fév 07, 2012 00:54 am; édité 1 fois
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Message Posté le: Lun Fév 06, 2012 23:16 pm    Sujet du message:
La Bête, est ce que tu nies que certaines personnes stagnent ou c'est juste la forme qui te dérange ?
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Message Posté le: Lun Fév 06, 2012 23:33 pm    Sujet du message:
je ne pense pas que ce soit la question.

de toutes façons, est-ce que c'est mal de stagner, est-ce que stagner c'est réellement stagner, est-ce que ça fait pas partie d'un processus normal, est-ce qu'il y a lieu d'intervenir dans la vie des gens, est-ce qu'il y a lieu de s'exaspérer qu'ils ne se prennent pas en main tous seuls, par miracle, ici et maintenant ?

est-ce que parce qu'on est sorti de l'auberge, tout le monde devrait faire le bond en même temps que soi ? est-ce qu'on n'oublie pas un peu par où on est passé, le temps et le cheminement qu'il faut pour y parvenir ?
Et si on prend le parti de vouloir les aiguiller, les aider à s'en tirer, est-ce qu'encore on s'y prend de façon optimale ?
louiserie
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Message Posté le: Lun Fév 06, 2012 23:41 pm    Sujet du message:
Peut-être que Framboisinia, avec sa maladresse, voulait simplement dire "pourquoi ils sont tous comme ça ? est-ce que moi aussi je vais vraiment devenir comme ça ?". Sa question a un sens, et dans le fond il a raison de se poser cette question.
Sweetie Des Arts
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Message Posté le: Lun Fév 06, 2012 23:49 pm    Sujet du message:
XxLuciolexX a écrit:
C'est dur d'accepter la négation de ces "accords".
C'est comme des postulats que l'on a fixé sur sa vie.
Quand quelqu'un me dit "aller! arrete de bader pour rien! t'es nul!" alors que je me sens vraiment abusé à l'intérieur, j'vais lui répondre d'aller se faire foutre....


Ouais, clairement, je trouve ça aussi dur d’accepter aussi, à différent niveau. D’une part, il faut trouver l’accord, ensuite il faut être d’accord qu’on le possède, c'est pas toujours évident, et il faut accepter qu’il nous mine la gueule (de ce que j’en comprends, certains accords sont des barrières que l’on forme pour se protéger, avec le temps ils arrivent qu’elles deviennent des armures trop lourdes à porter inutiles et inadéquates). Aussi, l’accord n’est pas « j’accepte de bader » mais « j’accepte d’avoir besoin de l’autre pour être en sécurité (résidu inconscient de l’enfant qui a effectivement besoin de l’autre pour survivre, et adopte un comportement propre à inviter le donneur de soin à s’occuper de lui) ; qui devenu adulte se manifeste par exemple par un : Mon copain/copine ne s’occupe pas assez de moi, je lui fais la gueule pour manifester mon désir qu’il/elle soit là pour me protéger, je bade quand elle ne m’appelle pas alors qu’elle m’a dit qu’elle sortait en boite avec des potes.

@ FTS, oui nous sommes probablement plutôt d'accord ^^

@ Framboise, de toute façon la communication est relative.


Dernière édition par Sweetie Des Arts le Mar Fév 07, 2012 00:15 am; édité 1 fois
Fromthesouth
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Message Posté le: Lun Fév 06, 2012 23:55 pm    Sujet du message:
Bon, ok, il est quelque peu maladroit Mais je ne comprends pas pourquoi vous vous arrêtez tous à la première ligne de son post, voire même au titre. Oui j'ai l'impression que vous niez le fait que certains stagnent, et c'est le thème du sujet, donc c'est bien la question

Après est ce que c'est bien ou est ce que c'est mal, on s'en fout, c'est subjectif. Et encore une fois je ne crois pas que Framboisina nous demande comment aider les autres, il s'interroge sur les mécanismes de cette stagnation. Pour ne pas s'y retrouver lui même ou pas, peut-être, mais ça n'est pas non plus la question.

La Bête a écrit:
]le temps et le cheminement qu'il faut pour y parvenir

Voilà, c'est de ça qu'il s'agit. Le cheminement.

Parlons en donc !
Sweetie Des Arts
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Message Posté le: Mar Fév 07, 2012 00:02 am    Sujet du message:
Je bouscule les maladroits pour qu'ils tombent, ça me fait rire. Ensuite je balance la vidéo sur YouTube et le monde rit avec moi.
La Bête
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Message Posté le: Mar Fév 07, 2012 00:07 am    Sujet du message:
louiserie a écrit:
"pourquoi ils sont tous comme ça ?"

moi il m'a semblé que sa théorie était déjà toute vue, dans les premiers posts.
mais parce que sinon, oui, cette question serait un intéressant départ.

louiserie a écrit:
"est-ce que moi aussi je vais vraiment devenir comme ça ?"

j'aimerais bien qu'il confirme lui-même ce qui était son propos ou non, parce que ce sont des questionnements touchants, mais que je n'ai pas vraiment sentis dans son discours à lui.

cela dit si tel est le cas -car je l'ai envisagé, mais oui, présomption d'innocence- je pose des questions moi aussi, et elles ne sont pas pour rien, j'aimerais que vous les lisiez bien : est-ce que c'est mal de stagner, est-ce que stagner c'est réellement stagner, est-ce que ça fait pas partie d'un processus normal ?

En d'autres termes je pense qu'il ne faut pas se créer une crainte exagérée de passer ou de voir autrui passer par une mauvaise passe, amorphe ou improductive, même prolongée. Je vois parfois ces états comme des phases de sommeil, d'hibernation, qui sont littéralement nécessaires au rebond, à la germination. ça n'est pas si étonnant quand on y regarde bien, quand on regarde bien en arrière par où on est passé soi-même, c'est désagréable mais naturel. S'attendre à ce que la personne se réalise et se ressaisisse plus tôt c'est parfois comme spoiler la fin d'un film.

J'ai posé un autre question pour ouvrir le débat, mais pour me répondre à moi même, personnellement je ne pense pas qu'il ne faille "rien faire". Par contre je ne saurais trop recommander de ne pas en faire ni en espérer trop d'un coup non plus, ça peut s'avérer être pire, et c'est ça qui est dur : on a souvent du mal à se trouver une place entre les deux extrêmes "aider et obtenir des résultats tout de suite / ne rien faire du tout"
Il faut être là, c'est déjà un bon départ.

En fait, si c'est de ça qu'on parle, je vois très bien, je passe mon temps à ça, j'aurais beaucoup de choses à en dire.


Dernière édition par La Bête le Mar Fév 07, 2012 01:05 am; édité 7 fois
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Message Posté le: Mar Fév 07, 2012 00:22 am    Sujet du message:
FromTheSouth a écrit:
je ne comprends pas pourquoi vous vous arrêtez tous à la première ligne de son post, voire même au titre.

j'ai lu l'intégralité de ses posts, donc merci.

FromTheSouth a écrit:
Oui j'ai l'impression que vous niez le fait que certains stagnent, et c'est le thème du sujet, donc c'est bien la question

Non, il ne me semble pas que le sujet central soit "existe-t-il des gens qui stagnent ?"
Et j'ai déjà répondu, donc merci.

Citation:
Après est ce que c'est bien ou est ce que c'est mal, on s'en fout, c'est subjectif.

tu t'en fous, parce que tu n'as pas compris ni essayé de comprendre, manifestement.
si on vient pousser un coup de gueule contre cette attitude, ou plus innocemment se demander le "pourquoi" de cette attitude, permets que je donne des débuts de réponse au lieu de hurler au hors-sujet.

excuse moi, mais c'est agaçant de se voir rétorquer des trucs comme ça pour une fois que je me donne la peine d'approfondir le sujet.
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Message Posté le: Mar Fév 07, 2012 01:56 am    Sujet du message:
Decider de stagner ou vouloir avancer !

Tout depend du caractere de chacun, il y en a qui se plaise dans une vie bien rangee ou rien ne change et tout reste stable!

D autres voudront au contraire prendre des risques et essayer d aller plus loin!

Il y a aussi des phases ou l on peut passer facilement de l un a l autre!

Notre entourage pourra aussi l influencer, si par exemple des amis nous connaissent bien, ils pourront plus facilement juger notre etat d esprit et nous dire quand il faut de nous donner un coup de pied dans le derriere ou qu il est grand temps de se poser un peu ! Mais bien evidemment ce ne sont que des conseils que seul la personne concernee pourra faire changer ou pas ...
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Message Posté le: Mar Fév 07, 2012 02:23 am    Sujet du message:
Je préfère me contenter pour l'instant de répondre au premier message de ce topic - sans avoir lu le reste, et tant pis si ça fait "stagner" la discussion.

Je te trouve bien moralisateur. Au lieu de te demander pourquoi "les gens" n'avancent pas tu commences directement par répondre que c'est "parce qu'ils le refusent". Tu montres un schéma assez simple, une vie faite de "d'épreuves, de douleurs et de tristesses". Mais je pense qu'il est plus "simple" et plus "accessible" de se remettre d'une rupture ou d'aller au delà d'un deuil que de faire face a une réelle dépression, un réel désespoir, un sentiment qui te vient directement de ta sensibilité et dont tu ne comprends pas forcément le fonctionnement.

Je trouve assez simple de dire qu'il est "facile" d'être passionné, d'être créatif, d'être curieux, d'être intéressé. Qui es-tu pour croire pouvoir détenir la clé d'une vie "agréable"? Tu ne crois pas que cette "passion" te vient avant tout de ta propre personnalité, de ta propre sensibilité? C'est très bien de philosopher mais pour cela il faut savoir détacher le particulier du général (et l'inverse aussi, d'ailleurs). Ce que tu vis, ce que tu penses et ce que tu ressens, ne nous fait pas croire que tu le contrôle entièrement. Ta "passion d'avancer" te vient sans aucun doute de choses que tu n'as pas choisies.

De la même manière, certains ne choisissent pas la manière dont ils vivent les choses, ils ne peuvent pas choisir de faire taire leur sensibilité. Crois-tu pour autant qu'ils ne se battent pas? C'est ridicule. Certains ont à se battre contre des choses que tu n'imagines même pas et que, heureusement pour toi, tu ne ressentiras jamais. Alors autant je comprendrais que tu sois reconnaissant autant j'ai du mal à comprendre que tu puisses adopter cet espèce de pseudo savoir sur la vie.

Quant à l'inquiétude dont tu fais part face à cette "stagnation", je pense qu'elle n'a pas lieu d'être : avant de s'inquiéter il faut être sûr d'avoir bien compris... Or penser que les gens "refusent" d'avancer c'est ne pas avoir réellement compris.

Après, comment marche la stagnation, c'est vaste :
- il y a comme je le disais des éléments qui peuvent être "incontrôlable" (ou disons très ancré en nous et donc difficile d'accès) qui peuvent beaucoup jouer sur notre vision des choses, et je rejoins louiserie quand il parle d'avoir "un cap". Certains, je pense notamment à des gens qui ont de la mort une peur trop farouche, seront incapable de se projeter dans un futur de plus de quelques jours. Forcément, ça a une certaine influence sur la manière dont on peut se donner les moyens d'avancer
- il y a peut-être un rôle "éducatif" assez bien souligné par Sweetie : le fait qu'on ne nous invite pas à "chercher les ressources en nous". Du coup quand on regarde les possibilités d'avenir que nous offre l'extérieur, on est bien démuni (et comme on ne "sait pas" comment chercher les ressources en nous, on stagne). Cependant cette vision est un peu "simpliste" dans la mesure où, même si l'analyse est assez juste, on ne peut pas se contenter de dire "ré-éduque toi, alors!" parce que c'est plus ou moins impossible.
- l'influence que peut avoir "l'autre" joue aussi. Certains discours vous clouent les pieds au sol.
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Message Posté le: Mar Fév 07, 2012 02:32 am    Sujet du message:
louiserie a écrit:
il faut d'abord avoir des objectifs.

Qu'en penses-tu Framboisina ?


Oui. Des objectifs. C'est d'ailleurs de ça que j'ai trouvé des ressources dans certaines périodes.
Fixer de nombreux objectifs, les graduer par importance ou par nécessité, puis avancer, en posant une brique. Modifier certains objectifs, en annuler d'autres, tout en sachant que la base se construit progressivement.

Oui, c'est une ressource indéniable, en plus de l'éducation.

Mais il n'y aurait pas chez beaucoup, comme une "flemme", je ne sais pas si le terme correspond, d'avoir des objectifs au lieu de se contenter de rien ?
J'ai eu beaucoup d'amis, avoir des périodes troubles et en fin de compte, je me suis rendu compte qu'ils n'avaient pas vraiment d'objectifs et que leur vie sentimentales, familiale, qui pouvaient être source de discorde, n'arrangeait rien.
J'orientais alors notre communication sur une révision des choses, sur le fait de porter concentration et attention sur d'autres éléments. Visualiser chaque cartes en main, regarder quelle paire peut fonctionner et quelle autre doit attendre ?
Je supposer mais j'avais toujours l'envie d'essayer de mobiliser une part de positif.

Exist@ncE a écrit:
Stagnation des autres sous entend que c'est une interprétation vis-à-vis du fonctionnement des autres. Si c'est cela qui te gène, le moyen le plus simple n'est pas de modifier les autres, ni le monde mais ta vision.


Le fonctionnement des autres ne me dérange. Je suis conscient que nous sommes tous différent. Je ne cherche donc pas, in fine, à modifier les autres, ni même le monde. Ma vision se concentre plus sur le fait que je vois dans la communication avec les autres, et dans le cadre du sujet avec ceux qui stagne, un moyen, aussi minimaliste soit-il de mobiliser chez eux, un jet, une envie, un besoin d'avancer.
Même si je sais que je ne pars pas gagnant, même si je sais aussi que l'échange n'aura peut être servi à rien, je cherche juste à montrer que dans le brouillard, il existe d'autres bornes, qu'on ne voit pas forcément lorsque nos yeux sont focalisés sur un problème précis.
Je cherche juste à établir, sans prétention, une infime prise de conscience. Et j'insiste sur le mot infime.
Et même si celle ci ne se fait pas dans l'immédiat ou dans le moyen terme, je sais qu'au moins, avec un peu d'écoute, l'individu en question, si il s'est investit dans cette conversation, aura tout de même des hypothèses à éventuellement explorer.

Bien sur tout cela s'inscrit dans un cadre, des faits et une situation précise.

La Bête a écrit:


"coup de gueule : mais qu'est-ce que c'est que tous ces incapables qui ne se bougent pas ?!"


J'ai été maladroit je le reconnais, mais ce n'était pas l'objectif, vraiment pas.

La Bête a écrit:

ont-ils vraiment les moyens que tu leur suspectes ?
était-ce si facile, lorsque tu étais à leur place, d'avoir le déclic ?


Je me reconnais dans ces deux questions, par rapport à ma vie passée. J'ai bien réussi à mobiliser ces moyens, que ce soit seul ( dans la théorie de FTS : éducation ) ou par la communication ( ce que j'estime moi, comme prépondérant. J'ai trouvé dans cette communication, non pas quelqu'un qui cherche à ce que je sois comme lui. Mais quelqu'un qui, lorsque j'étais dans le noir, m'a montré quelques points lumineux, que j'ai eu tendance à oublier et j'en reviendrais même à dire, que ces points-là, ce sont un peu ce dont FTS parle, ce que l'on a en nous mais qui reste parfois difficile à trouver.
Dans la communication, je vois juste un effet de prise de conscience. Mais sans la prétention que beaucoup de personne pensent au sujet de mes dires du début.

La Bête a écrit:

Et si on prend le parti de vouloir les aiguiller, les aider à s'en tirer, est-ce qu'encore on s'y prend de façon optimale ?


Je pense clairement que tu n'as vu que vanité, prétention et orgueuil dans mon message. Je conçois une certaine maladresse, mais c'est aux antipodes de ce que je voulais dire. Après, c'est écrit sans recul et donc, avec la maladresse qui s'y applique. A froid et après, communication, avec les autres, j'en ai tiré d'autres choses, celle qui me tiennent peut être à cœur ?

louiserie a écrit:
Peut-être que Framboisinia, avec sa maladresse, voulait simplement dire "pourquoi ils sont tous comme ça ? est-ce que moi aussi je vais vraiment devenir comme ça ?". Sa question a un sens, et dans le fond il a raison de se poser cette question.


Je ne dis pas que tout le monde est comme ça et encore moins que je vais devenir comme ça. Je reste juste pantois, parfois, en observant, en écoutant, en sortant de cette bulle personnelle et en accordant juste une importance minime à des personnes que je connais bien, moyennement et d'autres pas du tout.
Après je ne suis pas que pantois. Je défends aussi cette communication que je trouve prépondérante entre les individus et j'y vois un moyen, sans prétention, de mobiliser chez l'autre, des outils qu'il ne se connaissait peut-être pas.
Après, j'ai mon expérience personnelle qui s'attache aussi à ce que je défends. Et je trouve aussi des points d'accords avec les autres membres. Je cherche surtout à éclaircir cela et c'est justement, par cette communication que je compte sortir de ma "vision limitée" sur le sujet pour en avoir quelque chose de plus probant, peut-être ?

XxLuciolexX a écrit:

Quand quelqu'un me dit "aller! arrete de bader pour rien! t'es nul!" alors que je me sens vraiment abusé à l'intérieur, j'vais lui répondre d'aller se faire foutre....


Jamais je ne me suis permis de dire pareille phrase à quelqu'un, jamais. Par respect et surtout par expérience. C'est probablement la dernière chose à faire et encore, ce serait d'un culot.
Je suis navré que tu vois mon sujet comme étant une ode à ce genre de phrase ... Ce n'était nullement l'objectif.



FromTheSouth a écrit:
Bon, ok, il est quelque peu maladroit Mais je ne comprends pas pourquoi vous vous arrêtez tous à la première ligne de son post, voire même au titre. Oui j'ai l'impression que vous niez le fait que certains stagnent, et c'est le thème du sujet, donc c'est bien la question

Après est ce que c'est bien ou est ce que c'est mal, on s'en fout, c'est subjectif. Et encore une fois je ne crois pas que Framboisina nous demande comment aider les autres, il s'interroge sur les mécanismes de cette stagnation. Pour ne pas s'y retrouver lui même ou pas, peut-être, mais ça n'est pas non plus la question.


Voilà, c'est de ça qu'il s'agit. Le cheminement.

Parlons en donc !


En effet je suis maladroit.
Mais je m'interroge bien sur les mécanismes. Précisément.
Je souhaiterais bien aussi discuter du cheminement.

Sweetie Des Arts a écrit:
Je bouscule les maladroits pour qu'ils tombent, ça me fait rire. Ensuite je balance la vidéo sur YouTube et le monde rit avec moi.


Il faudra un bulldozer la prochaine fois Smile !

La Bête a écrit:
louiserie a écrit:
"pourquoi ils sont tous comme ça ?"

moi il m'a semblé que sa théorie était déjà toute vue, dans les premiers posts.
mais parce que sinon, oui, cette question serait un intéressant départ.

louiserie a écrit:
"est-ce que moi aussi je vais vraiment devenir comme ça ?"

j'aimerais bien qu'il confirme lui-même ce qui était son propos ou non, parce que ce sont des questionnements touchants, mais que je n'ai pas vraiment sentis dans son discours à lui.



La théorie pouvait sembler toute vue mais ce n'est pas le cas, je le répète. Après je ne parle pas de tout le monde non plus. Il y a aussi un nombre conséquent d'individus dotés de ce que je défends.
J'en reviens peut-être plus à un questionnement sur les mécanismes, cheminement et sur cette communication, relative peut-être, que je défends comme élément déclencheur.

MarieCecile81 a écrit:


Notre entourage pourra aussi l influencer, si par exemple des amis nous connaissent bien, ils pourront plus facilement juger notre etat d esprit et nous dire quand il faut de nous donner un coup de pied dans le derriere ou qu il est grand temps de se poser un peu ! Mais bien evidemment ce ne sont que des conseils que seul la personne concernee pourra faire changer ou pas ...


Je viens de trouver quelqu'un qui est d'accord avec cette hypothèse-là Smile !

Lenina a écrit:
Je préfère me contenter pour l'instant de répondre au premier message de ce topic - sans avoir lu le reste, et tant pis si ça fait "stagner" la discussion.

Je te trouve bien moralisateur. Au lieu de te demander pourquoi "les gens" n'avancent pas tu commences directement par répondre que c'est "parce qu'ils le refusent". Tu montres un schéma assez simple, une vie faite de "d'épreuves, de douleurs et de tristesses". Mais je pense qu'il est plus "simple" et plus "accessible" de se remettre d'une rupture ou d'aller au delà d'un deuil que de faire face a une réelle dépression, un réel désespoir, un sentiment qui te vient directement de ta sensibilité et dont tu ne comprends pas forcément le fonctionnement.

Je trouve assez simple de dire qu'il est "facile" d'être passionné, d'être créatif, d'être curieux, d'être intéressé. Qui es-tu pour croire pouvoir détenir la clé d'une vie "agréable"? Tu ne crois pas que cette "passion" te vient avant tout de ta propre personnalité, de ta propre sensibilité? C'est très bien de philosopher mais pour cela il faut savoir détacher le particulier du général (et l'inverse aussi, d'ailleurs). Ce que tu vis, ce que tu penses et ce que tu ressens, ne nous fait pas croire que tu le contrôle entièrement. Ta "passion d'avancer" te vient sans aucun doute de choses que tu n'as pas choisies.

De la même manière, certains ne choisissent pas la manière dont ils vivent les choses, ils ne peuvent pas choisir de faire taire leur sensibilité. Crois-tu pour autant qu'ils ne se battent pas? C'est ridicule. Certains ont à se battre contre des choses que tu n'imagines même pas et que, heureusement pour toi, tu ne ressentiras jamais. Alors autant je comprendrais que tu sois reconnaissant autant j'ai du mal à comprendre que tu puisses adopter cet espèce de pseudo savoir sur la vie.

Quant à l'inquiétude dont tu fais part face à cette "stagnation", je pense qu'elle n'a pas lieu d'être : avant de s'inquiéter il faut être sûr d'avoir bien compris... Or penser que les gens "refusent" d'avancer c'est ne pas avoir réellement compris.

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Non, je n'ai pas cherché à jouer le moralisateur. Après, comme je l'ai dis dans ce message, j'ai écris cela à chaud, sans prendre de recul et dans la perspective de creuser la question.
Tu affirmes que je ne me demandes pas pourquoi les gens n'avancent pas ? Pardonnes-moi, mais dans toutes mes communications avec des individus relativement à ce sujet, c'est ce que j'ai fais. Après, oui, concernant ce que j'observe et que j'écoute, sans forcément les connaître, je suis d'accord. Mais justement, je cherche à me poser la question.

Concernant le fait que je parle d'épreuves, de souffrances... Que c'est plus simple de se remettre d'une rupture que d'un deuil. En bref, que mon schéma est simple est justement le fait que je n'ai pas réfléchis sur cette partie, que je n'ai pas creusé et qu'enfin j'arrive à distinguer, discuter, communiquer relativement avec ça. Maintenant.

Je n'affirme en aucuns cas détenir les clés du bonheur et je regrette que cela soit perçu comme tel. Je cherche plus des réponses et un cheminement, une discussion, pour justement éclaircir certains points ? Je suis assez maladroit, comme tu le constates, mais ton jugement me remet bien droit dans mes bottes, si c'est ce que tu cherches à faire, Lenina. Ne t'inquiètes pas.

Oui cette passion de la vie vient de ma propre personnalité mais celle ci ne s'est pas forgé toute seule. J'ai intégré des schèmes, que j'ai personnifié, puis il y a l'expérience, la douleur, les cicatrices, les bons souvenirs qui se greffent, qui agrémentent, coordonnent et forgent cette passion que je chérie, d'ailleurs.

Je ne sais pas si les gens ne se battent pas, mais excuse moi, au fond du gouffre et dans la stagnation, tu ne te bats pas. Combattre est un mouvement, en aucuns cas un immobilisme, qu'il soit physique ou psychologique. Après, vous pouvez me taquiner sur cette hypothèse-là en prenant des cas bien particuliers.

Tu dis : " Certains ont à se battre contre des choses que tu n'imagines même pas et que, heureusement pour toi, tu ne ressentiras jamais. "
J'en déduis que tu me connais. Peux-tu me dire ces choses que je ne ressentirais jamais, puisque tu es au courant ?

Et sur ta conclusion. Je ne parle pas d'un refus d'avancer au sens propre, mais bien d'une stagnation passive où l'idée même de refus est absente, puisqu'il n'y a rien. Et c'est là que je défends la communication, sans prétention, comme moteur à une prise de conscience.
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Message Posté le: Mar Fév 07, 2012 03:01 am    Sujet du message:
Citation:
J'en déduis que tu me connais. Peux-tu me dire ces choses que je ne ressentirais jamais, puisque tu es au courant ?


Oui cette phrase était sans doute de trop mais ce que je veux dire par là c'est que quand tu parles de "passion de la vie" tu n'as pas l'air de faire référence a un état dépressif (je dirais "de naissance" ou "clinique"). Un état dépressif ça peut être impossible à combattre.

Je rajouterai juste que certains se battent tout en ayant l'air passif : ce sont des gens qui n'avancent pas mais qui pourtant se batte au quotidien pour ne pas "reculer" (en imaginant que derrière eux se trouve une falaise).

Certains combats amènent a des avancées minimes, que personne ne voit. Est-ce pour autant un échec? je ne pense pas. Et je pense que si quelqu'un venait me dire que mes efforts qui amènent a des résultats minimes sont des échecs je ne pourrais que reculer.

Je ne cherche pas nécessaire à te "remettre droit dans tes botes" c'est juste que le clivage "moi vs les autres" est assez pénible, et il entrave la discussion.

Tu penses que le dialogue que tu pourrais avoir avec les gens peut constituer une réelle aide pour eux?
Framboisina
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Message Posté le: Mar Fév 07, 2012 03:11 am    Sujet du message:
Lenina a écrit:


Tu penses que le dialogue que tu pourrais avoir avec les gens peut constituer une réelle aide pour eux?


Je ne cherche pas à créer une réelle aide. Je ne cherche pas de gratifications, ni de glorifications.
Non, je ne vois pas le dialogue comme une réelle aide, dans le cadre du sujet, mais comme un élément mobilisateur, un élément moteur, un élément déclencheur. Que ce dialogue soit verbal, qu'il soit dans le regard, qu'il soit dans une étreinte amicale, qu'il passe par des larmes ou par un sourire, par un geste de compassion ou d'amitiés, par amour. Oui, ne me limitant pas qu'à ce dialogue verbal. Je veux juste croire qu'il peut mobiliser et redonner des perspectives.

Même si le dialogue n'aboutit pas mais laisse tout de même un germe à l'intérieur de l'autre, est-ce que ce germe, inconsciemment, peut influer à certains moment la mobilisation de ces forces personnelles dont FTS parle en début de sujet et qui font que l'on peut affirmer que c'est bien à nous et à nous seul que la décision de sortir de la stagnation, n'importe laquelle, est possible ?

Après oui, je conçois, il y a les maladies, les dépressions et d'autres cas dont mon sujet à englobé avec beaucoup trop de légèreté et justement, maintenant que j'y suis et après réflexion, j'aimerais bien là aussi, en savoir d'avantages.

Mais il est vrai que j'ai sans le vouloir, ajouté un clivage moi vs les autres. Par passion peut-être ou par incompréhension ? D'où l'utilité de ce sujet. Je ne me voyais pas philosopher sur quelque chose qui me dépasse. Je vois dans le coup de gueule, souvent écrit à chaud, un moyen de sortir de certains de mes a priori et de pouvoir prendre conscience d'éléments que j'ai omis.
Invité








Message Posté le: Mar Fév 07, 2012 03:22 am    Sujet du message:
Hé bien, ça peut être frustrant, mais parfois ce n'est pas le cas, parfois l'extérieur ne peut apporter aucune aide.

J'ai eu tendance à vouloir aider des amis qui allaient mal en leur montrant qu'ils pouvaient aller mieux en puisant dans leurs propres forces. Ca ne se fait pas comme ça, mes discours n'ont servi à rien (ou presque) mais ce n'est pas pour autant que je pense qu'ils ont eu la flemme de se débrouiller tout seul ou qu'ils n'ont pas voulu entendre ce que j'avais à dire.

Je crois juste que tout ce cheminement est, au fond, très interne. Même si j'aimerai souvent croire le contraire.

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