PEUT-ON NE PAS ÊTRE SOI-MÊME ?

Gelmah de Rothmir · Posté le: Sam Jan 01, 2011 21:07 pm Sujet du message:

Exist@nce, tu semble bien remonté. Tu es en colère contre moi et je ne sais pas pourquoi. Que tu critique ma prose, mes choix d'image, ma façon de vivre (dont tu n'as rien saisi soit dit en passant) ça passe mais que que tu m'insultes personnellement, non, ça ça ne passe pas.

Exist@ncE · Super actif Inscrit le: 19 Mai 2010 Messages: 1680

La Bête · Posté le: Dim Jan 02, 2011 01:12 am Sujet du message:

Lyriss · Posté le: Dim Jan 02, 2011 09:11 am Sujet du message:

Mais que fait la modération sérieux ?

osef total de vos histoires. Existance est certes fort peu gâté par la nature mais essaye au moins de répondre au sujet.

Lights · Membre Sexe: Inscrit le: 12 Juin 2010 Messages: 198

Moi aussi j'ai eu à traiter ce sujet en terminale. J'avais eu une super note (17 ou 1 Cool

. Je n'ai plus la copie, mais je me souviens à peu près du plan:
-Non, on n'est pas toujours nous-même: on ne maitrise pas toujours tout (lapsus, ébriété,...). On peut introduire par l'expression "je n'étais pas moi-même" et tenter de l'expliquer. Il faut parler (si tu l'as déjà vu en cours), du moi/ surmoi/ça et expliquer que la société (qui produit le surmoi), nous pousse à ne pas être totalement nous-même. Il faut expliquer également que c'est lorsque lorsque l'inconscient prend le dessus (lapsus, alcool,...), que nous disons "ne pas avoir été nous même". Donc nous ne sommes pas nous-même dans deux cas: trop de contrôle de nous (surmoi), ou pas assez (inconscient). Mais finalement, est-ce que ces deux aspects ne font pas partie de nous?
-Oui, nous sommes toujours "nous-même", car notre surmoi et notre inconscient font, qu'on le veuille ou non, partie de nous. Et lors d'un acte honteux par exemple, nous ne pouvons nier qu'on l'ait fait nous-même (qui l'a fait alors?). Nous sommes une entité, nous acceptons et aimons plus ou moins les différents aspects de notre personnalité, mais nous devons bien avouer que tout ce que nous faisons, tout ce que nous disons, c'est NOUS qui le faisons, même si c'est hors de notre volonté.

Conclusion: il faut alors conclure sur la complexité de l'être humain, dire que nous avons chacun plusieurs facettes. On peut ouvrir en parlant de la difficulté à juger certaines personnes (ex: le gars à tué sa femme mais il était bourré. Maintenant il regrette: peut-on lui pardonner en disant qu'il n'était pas lui-même, ou doit-on le condamner car malgré l'alcool, c'est bien lui qui a agit.)

Le prof m'avait reproché mon approche un peu trop freudienne. Mais tu peux t'inspirer de mon raisonnement. L'essentiel est que tu le comprenne, que tu te l'approprie et que tu arrive à produire quelque chose de nouveau et qui te soit personnel.
Bonne chance!

Pik · Posté le: Jeu Jan 06, 2011 21:19 pm Sujet du message:

Merci pour les réponses ( répondant à mon sujet )
Alors avec tout cela j'en ai fait mon plan
I) Nous sommes nous-même ...
a: .. par notre identité
b: .. par notre connaissance de soi
c: .. le fait d'être responsable
d: .. par ma liberté

II) Mais on ne se maîtrise pas toujours ..
a: .. le surmoi ( exemple de la société )
b: .. l'inconscient ( alcool, fatigue, .. )

Conclusion:
Le sujet a plusieurs facettes. Il est lui même par son identité, sa connaissance de soi, sa liberté et par le fait qu'il est responsable de ses actes. Mais en même temps, le sujet n'est pas toujours "lui-même" à cause de la fatigue, lorsqu'il est en état d'ébriété ( inconscience ) et, à cause de la société qu'il le pousse à ne plus être soi-même ( le surmoi ).
Ouverture : Mais, l'inconscient et le surmoi ne font pas parti du sujet ?

Alors ??

alcibiade · Posté le: Ven Jan 07, 2011 17:30 pm Sujet du message:

Personnellement, je pense que la psychanalyse et son vocabulaire n'ont pas leur place en philosophie. Des pans entiers des théories abracadabrantesques de Freud sont d'ailleurs en train de se faire démonter dans tous les sens par les nombreuses sciences nées depuis 50 ans.