Georges Frêche mort ?


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Romulus
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Message Posté le: Ven Nov 26, 2010 21:10 pm    Sujet du message:
Cynisme a écrit:
Détrompe-toi, le racisme est loin d'être ce que tu laisses entendre. Le racisme est la croyance selon laquelle les différences ethniques à partir desquelles nous distinguons des groupes de population ne sont pas acquises mais héréditaires.

Bon c'est bien parce que tu insistes que j'ai du faire une recherche, qu'est ce que je ne ferais pas pour éduquer la jeunesse Rolling Eyes

Selon le CNRTL :
-Ensemble de théories et de croyances qui établissent une hiérarchie entre les races, entre les ethnies

ou

-Attitude d'hostilité pouvant aller jusqu'à la violence, et de mépris envers des individus appartenant à une race, à une ethnie différente généralement ressentie comme inférieure.

ou

-Attitude d'hostilité de principe et de rejet envers une catégorie de personnes.

Je pense que ça suffira 3 définitions...


Cynisme a écrit:
Que les différences psychiques et culturelles n'aient aucun rapport avec les différences physiologiques restent à prouver, pas certain qu'un empiriste soutienne ta certitude. Pour aller plus loin, comment expliquer les processus d'especiations sans avoir recours à l'environnement, la culture, les habitudes, mœurs, etc? Ton distinguo est tout à fait arbitraire; sans argument, on ne convainc personne.

Ca n'a rien d'arbitraire, d'ailleurs moi même je suis empiriste et je soutiens ma thèse Mauvais
ange
Il suffit encore une fois d'observer les cultures, régionales notamment, pour voir que des divergences se créent de partout.
Le développement et l'évolution des cultures sont des phénomènes historiques, liés aux évenements, aux acculturations,...
Réfléchit à ce que j'ai dis. Tu crois vraiment que les Alsaciens et les Basques ont un génome différent? Et tu crois que ça a une incidence sur leurs divergences de moeurs???

Cynisme a écrit:
- "C'est une erreur d'étendre le pouvoir de la loi, qui est seulement la règle des actions, aux pensées elles-mêmes et à la conscience des hommes, scrutant leur sentiment par examen et inquisition".
- "Châtier quelqu'un seulement à cause des affections qu'il porte dans son cœur, alors qu'aucun crime n'a été commis, relève de la tyrannie la plus insolente et le plus barbare".

Tout à fait, en fait ça a même un nom : le totalitarisme. Mais si tu lis bien ce que j'ai écris à aucun moment je ne prône la sanction des pensées.


Cynisme a écrit:
Quand je te dis que certaines races sont éminemment supérieures à d'autres, je n'ai pas emprunté de formules conditionnelles pour alléger la force du propos dans le dessein de te faire réagir, car il n'y a que comme cela que l'on fait ressortir la nature procédurière des pénalophiles de ton genre.

Ah d'accord ça change tout, en fait tu ne disais pas ce que tu penses... Et j'imagine que c'est pareil pour un peu tout le reste. Remarques ça explique pas mal de choses concernant la cohérence de tes propos.

Citation:
car il n'y a que comme cela que l'on fait ressortir la nature procédurière des pénalophiles de ton genre.

Ma nature procédurière et pénalophile? Que tu me connaisse mal est une chose qui est acceptable. Mais que tu balances à tour de bras des préjugés faux en est une autre qui l'est beaucoup moins.

Cynisme a écrit:
Que les races soient inégales, j'en suis comme convaincu, non pour ce que je viens de te dire, mais pour ce que la nature est profondément aristocratique, et qu'il n'existe pas un seul homme qui soit l'égal d'un autre.

Ca ne veut pas dire grand chose. Tu as tord de voir le dessin animé "Le roi lion" comme un documentaire animalier Mauvais ange
Non je plaisante, mais plus sérieusement les notions d'aristocratie et d'égalité sont spécifiquement humaines et sociales parce qu'elles sont liées à la conscience que l'homme a de lui même. Ce sont des éléments de l'ordre social pas de l'ordre naturel.

Cynisme a écrit:
Ton explication ne tient pas debout pour le génocide, le génocide est bien l'extermination d'un patrimoine génétique commun à un peuple particulier.

La distinction n’est pas toujours très net entre génocide et ethnocide, cela dis « la solution finale » est bien unaniment qualifiée de génocide. Pourtant c'est un fait il n’y a pas de gènes permettant d’identifier les juifs. Le IIIe Reich lui-même parle de "race juive" mais n’a pas réussi comme l’atteste sa loi à l'identifier. Pour les nazis : « est juif toute personne ayant au moins 3 grands parents juifs ». Donc aucune caractéristique génétique, pour que la guestapo identifie un juif il lui faut au préalable connaitre son ascendance. Donc ceux qui ont développer une théorie de la race juive ont été incapable de l’identifier, c’est la preuve formelle de leur échec.
Donc au final il faut bien croire que le terme génocide a été attribué en fonction de la vision des criminels.

Cynisme a écrit:
Distinguer les gens est criminel selon toi? Et bien, on a qu'à bien se tenir. La femme est un homme comme les autres? Ça te parle? Le noir et le blanc c'est pareil? Vivement que les musulmans prennent le pouvoir, que ton témoignage ne compte plus que pour la moitié du mien. Je t'intenterai un procès dès que les frères muslims auront pris le pouvoir, je suis bien assuré de ma victoire, c'est une belle justice que voilà.

J'ai parler de discrimination. Distinguer et discriminer ça n’a pas du tout la même signification. Ton incapacité à comprendre cela me rappele ton incapacité à comprendre la différence entre "égalité" et "identité" sur un autre topic.
En d'autres terme ce n'est pas parce que deux personnes ou deux groupements de personnes sont différents qu'ils doivent avoir un traitement inéquitable. La discrimination c'est le fait justement d'être inéquitable de par les différences.

Cynisme a écrit:
Et puis que Le Pen soit raciste, c'est son choix, il n'a torturé personne pour le suivre, ni même traîner en justice quiconque n'était pas d'accord avec lui. C'est ce qui s'appelle la démocratie, régime avec lequel tu dois entretenir une bien piètre correspondance.

Je n’ai jamais dis que Le Pen n’avait pas le droit de s’exprimer. Je dis juste qu’il dis des conneries dont un bon nombre sont électoralistes et que ceux qui le suivent sont bien souvent très cons. Mais je n’interdis pas aux cons d’exister ni de s’exprimer.
Encore une fois tu me prête des propos que je n’ai pas. Ca t’arrangerais bien que je prône l’interdiction d’exprimer ce genre de point de vue, tu pourrais me traiter de "doxiste", malheureusement pour toi ce n’est pas le cas, je ne suis pas favorable à la censure.
GROLUX
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Message Posté le: Sam Nov 27, 2010 06:20 am    Sujet du message:
Romulus a écrit:
Réfléchit à ce que j'ai dis. Tu crois vraiment que les Alsaciens et les Basques ont un génome différent? Et tu crois que ça a une incidence sur leurs divergences de moeurs???


Dans l'ensemble, ce sont 2 sous-espèces distinctes, mais ce n'est pas forcément ce qui compte.

Citation:
Un réplicateur fait que l'environnement dans lequel il se trouve en fabrique une copie ; il contribue de façon causale à sa propre réplication.
Ce sont eux qui sont réellement soumis à la sélection naturelle, et susceptibles de poursuivre leur lignée d'existence ou non, par le jeu de la réplication du matériel génétique des êtres vivants.

Dans Le Gène égoïste, R. Dawkins propose un autre type de réplicateur que les gènes. Il s'agit de réplicateurs dont le support n'est pas connu mais qui véhiculeraient de l'information au sein des populations d'êtres vivants, par la communication et l'imitation. Il s'agit des mèmes, nommés ainsi par analogie avec « gène ». Chez l'humain, notamment, les mèmes seraient les unités de base de la transmission de certains comportements et des croyances, étudiés par la mémétique
Invité








Message Posté le: Sam Nov 27, 2010 11:39 am    Sujet du message:
J'ai tout d'abord soutenu que si nous prenions pour base les différences physiologiques, certains caractères physiques étant spécifiques à certains groupes de population, alors les races existeraient. C'est ainsi que l'on distingue des races chez les animaux, il en va de même pour l'homme. J'ai ensuite précisé que ces caractères physiologiques étaient le fait de la nécessité et du hasard, mais aussi et surtout, des cultures que les peuples formaient. Et que donc, ces différents caractères qui forment, on peut le supposer, des races au sein de l'espèce humaine, sont le fruit de l'expérience, cf. vision empiriste. Donc, quand tu dis que les alsaciens et les basques, puisque tu les aimes tant, ont des mœurs différentes -et ça n'en fait pas pour autant des individus qui appartiennent à deux races différentes-, tu inverses le processus et n'es en aucun empiriste en agissant de la sorte. La race découle des mœurs si tu es empiriste, et non les mœurs qui découleraient de la race. Vois dans l'empirisme, l'existence précède l'essence. Pour qu'il y ait race, il faut un isolement géographique, des mœurs, une culture, un environnement, des habitudes, des lois, des coutumes, une religion bien spécifique pour que le groupe d'individus qui partage ces éléments puisse créer sa propre identité.

Quand tu dis que les mœurs des basques et des alsaciens sont différentes, mais tu te moques du monde. Ce sont tout deux des peuples aryens, européens, démocrate, chrétien... Ce n'est pas parce que je me brosse les dents à 6h et toi 8 que nos mœurs sont assez différentes pour faire de nous des individus de race différente. Axoa d'Espelette/choucroute alsacienne? Tu penses que ça suffit à faire des races, des spécialités culinaires suffisent-elles à discriminer deux groupes d'individus au point de parler de race? Pis encore, dans une seule région, ils existent tant de mode de vie, ce n'est pas pour rien qu'un génie peut sortir de la même maison que plusieurs crétins. Tout n'est pas biologique, ou alors tu ne crois pas en la liberté, et donc pas de morale. Mais encore une fois je ne vais pas m'avancer sur tes propos, puisque j'ai selon tes dires maladroitement supposé que tu étais de ceux qui n'ont pour arguments que les seuls arrêtés de la cour des biens pensants.
La discrimination, sans entrer dans un débat philosophique, veut dire originellement distinction. Donc je n'ai commis aucune erreur d'appréciation du terme.

Tes définitions du racisme sont bien belles, mais me paraissent si peu sérieuses au regard de la façon dont le sujet se traite parmi nos contemporains que, non par prétention, mais par simple rigueur, je garderai ma propre définition. Aujourd'hui, il ne suffit pas de hiérarchiser les races pour être insulté de raciste. Qui donc a tenu ces 20 dernières années l'idée selon laquelle il y a aurait des races inférieures et des races supérieures? Personne ou presque et pourtant les accusations de racismes volent plus nombreuses que les oiseaux migrateurs.

"Ah d'accord ça change tout, en fait tu ne disais pas ce que tu penses..."

Ce n'est pas tant que je n'exprime pas mes pensées ou que je les voile, mais plutôt que je me dispense d'user de formules de supposition, de conjecture, d'hypothèse, je me contente plutôt d'affirmer quand bien même je serais en doute. Ces formules sont si soporifiques et obséquieuses que je ne voudrais te causer les peines insupportables de la catéchèse.

Pour ce qui est de la hiérarchie des animaux, tu aurais mieux fait d'user de l'exemple de la ferme des animaux de Orwell, mais en terminal ce monument doit être peu côté par tes chalands. D'ailleurs, je confirme, la nature est profondément aristocratique, et il n'y a en cela, rien qui puisse me faire changer. C'est une opinion si vraie que pareille à cette axiome qui veut que 2 et 2 fassent 4, je n'en changerai jamais. Et ce quelque soit tes arguments. Regarde autour de toi, pourquoi la justice a-t-elle si largement voué son action à établir de l'équité dans les rapports sociaux? Pourquoi la démocratie est-elle si peu naturelle, seules les sociétés civilisées sont démocratiques et donc culturelles? La démocratie, cet étendard de l'égalité, si difficilement accessible pour les sociétés où la religion, le patriarcat, la hiérarchie naturelle entre les êtres, sont encore très influrents? Tout simplement car la nature est aristocratique, ce n'est pas un produit de la culture. Pourquoi Mozart peut jouer à 6 ans, ce que moi, après de longues heures de dur labeur, ne pourrais jamais faire? Pourquoi, chateaubriand écrira toujours mieux que moi? Pourquoi certains sont doués dans tout les arts, alors que d'autres ne savent rien faire? Il n'y a pas que la culture qui préside à la réussite d'un être, il y a aussi la plus vieille des aristocrates qui encourage ou décourage les actions des hommes.

Quant au terme génocide, il a été attribué à certaines éradications de population car nous n'avions pas séquencé le génome humain au moment où nous avions usé de ce terme. Tu fais un anachronisme. Parler de génocide aujourd'hui est tout simplement de la débilité pure. Nous pourrions en parler si nous remarquions des différences considérables entre les génomes d'individus de telle région et de telle autre région. Mais ce n'est pas le cas. Évidemment le terme est encore utilisé, mais à des fins politiques, qui n'ont strictement rien de sérieux et qui relève tout à fait de la pure sophistique.

Pour ce qui est de la race juive, j'y repense, c'est à vérifier, mais Hitler, il me semble, ne parlait pas de race juive. Mais d'esprit juif? Je me trompe peut-être. Pour une fois je vais user de prudence. Et je suis content que tu ne sois pas favorable à la censure, c'est une bonne chose.


Dernière édition par Invité le Sam Nov 27, 2010 13:58 pm; édité 1 fois
Romulus
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Message Posté le: Sam Nov 27, 2010 13:56 pm    Sujet du message:
Cynisme a écrit:
J'ai tout d'abord soutenu que si nous prenions pour base les différences physiologiques, certains caractères physiques étant spécifiques à certains groupes de population, alors les races existeraient. C'est ainsi que l'on distingue des races chez les animaux, il en va de même pour l'homme. J'ai ensuite précisé que ses caractères physiologiques étaient le fait de la nécessité et du hasard, mais aussi et surtout, des cultures que les peuples formaient. Et que donc, ces différents caractères qui forment, on peut le supposer, des races au sein de l'espèce humaine, sont le fruit de l'expérience (cf: vision empiriste).

Tu as un problème avec l'usage des termes, peut être parce que tu fixe ta propre définition personnelle sur certains mots.

Il faut que tu comprenne une chose qui est irréfutable, la race chez les animaux et si tant est qu'on puisse l'appliquer à l'homme est une affaire d'hérédité.
On parle de race pour les chiens car quand on regarde la différence entre un yorkshire et un saint-bernard on voit bien qu'il y a d'importantes différences génétiques. A coté de ça les différences entre un africain et un européen sont minimes, d'où le fait que scientifiquement parlant la notion de races humaines est très discutable.
Maintenant admettons que ces quelques différences (pixel de la peau, forme du nez,...) soient suffisantes pour parler de race, en aucun cas on ne peut ramener ça à la culture qui n'a rien d'héréditaire. Et là c'est facile à observer et démontrer (empirisme), prend un bébé cambodgien, éleve-le dans une famille française tu verra qu'il n'aura pas la religion, les moeurs, la langue, le mode de vie, les codes sociaux...de son pays d'origine. En bref il n'aura pas la culture de son pays d'origine.

Par ailleurs, les caractéristiques génétiques se sont forgées sur des milliers voir des dizaines de milliers d'années comme l'atteste la lenteur des évolutions naturelles. En revanche les cultures se forgent et évoluent en quelques siècles. Donc en aucun cas la culture n'a pu précéder ces caractéristiques génétiques et avoir un impact dessus (empirisme).

Cynisme a écrit:
La race découle des mœurs si tu es empiriste et non les mœurs qui découleraient de la race.

La race ne découle pas de moeurs comme tu le prétend, il suffit d'étudier la préhistoire et l'histoire pour en avoir l'absolu certitude (empirisme) mais les moeurs ne découlent pas non plus de la race.

Le développement des moeurs est un processus beaucoup plus complexe. Par exemple ces dernières décennies elles ont considérablement évoluées ; notre génération n'a pas du tout les même moeurs que celle de nos grands parents. Et même eux ont des moeurs très différents de leurs propres grands parents.


Cynisme a écrit:
Quand tu dis que les mœurs des basques et des alsaciens sont différents, mais tu te moques du monde. Ce sont tout deux des peuples aryens, européens, démocrate, chrétien, etc.

Là encore tu poses un postulat, tu considère que pour être une culture il faudrait avoir les caractéristiques que tu cites : "raciales", continental, politique, religieux.
Le fait est que le terme culture recouvre des notions beaucoup plus large que celles que tu as décidé de choisir. La langue, le mode de vie, la nourriture, l'habillement,... ces choses font partie de la culture que tu le veuille ou non.

Evidemment il y a moins de différences de moeurs entre un Basque et un Alsacien qu'entre un Basque et un Coréen, mais il n'empêche qu'il y en a suffisamment pour que soit clairement identifiable donc pour qu'on parle de culture.

Cynisme a écrit:
La discrimination, sans entrer dans un débat philosophique, veut dire originellement distinction. Donc je n'ai commis aucune erreur d'appréciation du terme.

Originellement peut être car les mots évoluent beaucoup. Mais à l'heure actuelle c'est employé et compris par à peu près tout le monde de la façon suivante "appliquer un traitement inéquitable entre les individus en fonction de leurs différence".
Et donc si tu étais de bonne foi tu aurai bien vu que en parlant de discrimination je parlais évidemment de ça et pas de distinction.

Cynisme a écrit:
Pour ce qui est de la hiérarchie des animaux, tu aurais mieux fait d'user de l'exemple de la ferme des animaux de Orwell,

Ma foi ça n'a strictement rien à voir avec notre sujet. La ferme des animaux est une métaphore de la Révolution Russe.

Cynisme a écrit:
Pourquoi la démocratie est-elle si peu naturelle, seules les sociétés civilisées sont démocratiques et donc culturelles? La démocratie, cet étendard de l'égalité, si difficilement accessible pour les sociétés où la religion, le patriarcat, la hiérarchie naturelle entre les êtres, sont encore très influents?

La démocratie n'est pas présente dans la nature en effet, pas plus que l'aristocratie, car toutes deux sont des constructions humaines (constructions voulues ou aléatoires, un peu des deux en fait).
Pour rappel l'aristocratie est un système dans laquelle une catégorie d'individus possède le pouvoir et des priviléges et la faculté de les transmettre héréditairement.
Ca n'a rien à voir avec le fait que des individus soient plus doués que d'autres, ça je ne le conteste pas.

Par exemple Mozart mériterait sans doute le titre de génie de la musique, mais dans une logique aristocratique, le fils de Mozart aurait le droit de récupérer ce titre (qu'il soit doué ou non).

Cynisme a écrit:
Le terme de génocide a été attribué à certaines éradications de population car nous n'avions pas séquencé le génome humain au moment où nous avions usé de ce terme. Tu fais un anachronisme. Parler de génocide aujourd'hui est tout simplement de la débilité pure. Nous pourrions en parler si nous remarquions des différences considérables entre les génomes d'individus de telle région et de telle autre région. Mais ce n'est pas le cas. Évidemment le terme est encore utilisé, mais à des fins politiques, qui n'ont strictement rien de sérieux et qui relève tout à fait de la pure sophistique.

Il me semble que le terme est apparu rapidement après la guerre.
Qu'il y ait très souvent des abus de langage avec ce terme oui car souvent on le confond avec massacre de masse. Pour qu'il y ait génocide à mon sens il faut que le groupe d'individu soit éliminé en fonction de ses origines réèlles ou supposées.

Cynisme a écrit:
Pour ce qui est de la race juive, j'y repense, c'est à vérifier, mais Hitler, il me semble, ne parlait pas de race juive. Mais d'esprit juif? Je me trompe peut-être. Pour une fois je vais user de prudence.

Bien sur que si. Les nazis décrivent cinq catégories de races, qu'ils hierarchisent entre eux.


Je ne vois pas trop où est l'empirisme dans ta démarche, tu te contentes de poser des définitions (qui bien souvent te sont personnelles) et de développer des raisonnements dessus. Pour que la démarche soit empirique il faudrait que tu prennes des faits ou des exemples, sur lesquelles tu développes.
Invité








Message Posté le: Dim Nov 28, 2010 22:08 pm    Sujet du message:
Bon que je te renseigne un peu sur l'infortune qui m'accable.

Tout à l'heure, j'ai entamé la rédaction de ma réponse avec entrain et satisfaction devant la qualité des arguments que j'avais à t'opposer. Mais, le Très Haut est encore venu avorter mon projet. J'avais rédigé à peu près 80 lignes quand je me suis souvenu qu'il serait plus prudent de copier et coller dans Word mon commentaire chaque fois qu'un paragraphe est clos. Donc je copie et colle et repars sur mon commentaire que je poursuis sur genaisse. Évidemment, je n'enregistre pas sur Word mon commentaire, l'application ne me sert qu'au cas où genaisse me jouerait le même tour qu'hier. Au moment de l'envoi j'avais été déconnecté. Donc je continue mon commentaire et après 100 lignes de rédaction à peu près, voilà que ce qui ne se passe jamais se passe pourtant. Une panne de courant. Inutile de te dire que j'avais les nerfs. Je n'ai pas manqué malgré mon flegme légendaire de laisser manifester quelques expressions de colère comme p-utain! ou bordel! M'enfin, autant te dire que je ne reprendrais pas la rédaction de ce commentaire avant une semaine, car je me vois mal ergoter une troisième fois sur le même sujet. Ce qui me frustre le plus, c'est que mon commentaire était bien mieux que celui d'hier. Est-il possible? Ou ce satané hasard se joue-t-il aveuglément de mon cas?
Invité








Message Posté le: Dim Nov 28, 2010 22:21 pm    Sujet du message:
Ce "satané hasard" nous épargne.
Invité








Message Posté le: Dim Nov 28, 2010 22:37 pm    Sujet du message:
Laissez-moi suffoquer dans la pénombre de savoir poussiéreux dans laquelle je m'agglutine avec bien du dédain pour votre espèce.

Soyez bénis.
Lyriss
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Message Posté le: Dim Nov 28, 2010 22:42 pm    Sujet du message:
Ca m'est déjà arrivé, et j'avais alors pensé a un truc qui en découlait : pourquoi diable est ce qu'un individu identique réfléchissant a un sujet identique mais séparé dans le temps de quelques heures produit-il deux textes différents ?
GROLUX
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Message Posté le: Lun Nov 29, 2010 02:23 am    Sujet du message:
Parce qu'il n'a pas réussi à se convaincre la première fois ?
Gelmah de Rothmir
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Message Posté le: Lun Nov 29, 2010 02:54 am    Sujet du message:
Pour le coup je suis d'accord avec Cynisme, sur toute la ligne.

Trop de non-dits, trop d'hypocrisies.
Oel
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Message Posté le: Lun Nov 29, 2010 21:13 pm    Sujet du message:
Gelmah de Rothmir a écrit:
Pour le coup je suis d'accord avec Cynisme, sur toute la ligne.

Trop de non-dits, trop d'hypocrisies.

Il est étonnant de voir comme l'originalité et le caractère "choc" des propos sont prisés voire admirés chez certains.
Invité








Message Posté le: Sam Déc 04, 2010 22:31 pm    Sujet du message:
Citation:
Il faut que tu comprennes une chose qui est irréfutable, la race chez les animaux et si tant est qu'on puisse l'appliquer à l'homme est une affaire d'hérédité.

Je me propose de te montrer que ce que tu considères comme irréfutable l'est tout à fait.
Tu m'avais énoncé cette assertion dans le but de me faire comprendre l'existence d'une séparation indépassable entre la culture et la génétique -ou l'hérédité, ce qui, en l'occurrence, est parfaitement la même chose.

Que la pérennité d'une race repose sur le caractère héréditaire des différences physiologiques qui la distinguent, j'en conviens. Ceci n'explique pourtant pas comment elles se forment ni pourquoi. Pour ce qui est du comment, j'aurai bien quelques difficultés sérieuses à t'éclairer. Pour ce qui est du pourquoi, c'est assez évident. Les nécessités biologiques imposées par l'environnement naturel et culturel suffisent à en dégager les grandes étapes. Pour le monde animal en général, l'environnement naturel commande aux gènes quelques mutations nécessaires pour que l'organisme survive. Un climat, un paysage propice à certaines activités plutôt qu'à d'autres imposent évidemment à cet organisme des réponses appropriées pour son adaptation. Par exemple, le léopard de l'amour a un pelage plus épais pour se protéger des périodes glaciaires auxquelles il est exposé. Le kallima de Ceylan (c'est un papillon) par l'imitation d'un champignon sur ses ailes, peut échapper aux prédateurs qui le dépassent de beaucoup en terme de force. Toutes ses propriétés sont acquises. Si tu réfutes ce point, ce qui est ton droit, tu es créationniste et non empiriste, puisque la vision empiriste des théories de l'évolution concordent toutes sur le point d'un ancêtre commun. Ce me semblerait assez stupide de supposer que les espèces animales aient évolué après avoir été créées séparément. D'ailleurs, si l'on prend deux groupes de bactéries que l'on fait évoluer dans des conditions différentes, le groupe pour qui la conformation initiale est suffisante pour sa survie ne subira pour la grande majorité de ses membres aucune mutation génétique, alors que le groupe pour qui la survie requiert une mutation génétique subira pour la majorité de ses membres la mutation génétique nécessaire à sa survie. Ceci montre assez largement combien l'environnement naturel agit sur le patrimoine génétique d'une espèce.

D'ailleurs autre exemple, Dickens montre bien, qu'en analysant le guépard, on constate qu'il est conçu de façon à tuer le maximum d'antilopes, et que les antilopes sont conçues de façon à échapper au guépard. Cela veut-il dire que ces dispositions sont acquises par l'expérience de nombreuses générations ou ces dispositions sont-elles naturelles et existantes depuis toujours? La deuxième supposition équivaudrait à dire qu'il y ait une intelligence derrière la création du monde et que le hasard fait bien les choses. C'est une position qui se tient mais qui n'est pas empiriste.

___


Venons-en à l'homme. Pourquoi les races sont-elles culturelles? Puisque c'est ma position. Il y a deux environnements, comme je l'ai dit, qui ont un impact sur le génome humain. L'un naturel, l'autre culturel.

Le naturel, concerne le climat, le relief, le paysage, les ressources naturelles. Un climat que l'on dira instable, inhospitalier, a tendance à rendre les hommes plus religieux. Une raison simple, les difficultés que l'on rencontre face à la nature et la disposition peu propice au développement de la vie rendent l'homme superstitieux. Un homme qui subit les colères de Dame Nature sous toutes ses formes, quand il n'est pas physicien, l'interprète comme étant l'œuvre de forces occultes agissant dans le but de punir ou récompenser les hommes selon qu'ils agissent bien ou mal. Toute la littérature religieuse vient de ce que les premiers hommes avaient l'impression d'être punis pour leurs mauvais comportements, lorsqu'ils étaient emportés dans les mers ou décimés par une tempête... Les prières viennent de là. On essaie de fléchir ou d'adoucir la colère des dieux. Les offrandes répondent au même mécanisme. Donc, comme je le disais, un environnement naturel aura un impact considérable sur la culture. J'entends culture comme tout ce qui a trait à la vie quotidienne, que ce soit des habitudes, des lois, une religion, des coutumes, des fêtes, les valeurs, idées, etc. Et c'est par là que j'en viens à ma conclusion. L'environnement naturel a un impact sur la culture. Cette culture va substituer à l'environnement naturel un environnement culturel. Bâtisses, ponts, institutions, ports, aéroports, tours, avions, voitures... Tout ce qui est l'œuvre de l'homme change les perceptions des individus qui vivent dans cet environnement. La maîtrise de la matière a rendu l'homme occidental peu réceptif aux discours religieux car il n'a plus besoin de s'imaginer quelques puissances occultes derrière cette matière. Ceci est un exemple, mais toutes les litanies, prières, rituels qui s'en suivent sont supprimés du quotidien de cet homme.

Je ne sais pas si mon interprétation est farfelue, mais, les généticiens auraient découvert un gène de la croyance, celui qu'on appelle le gène de Dieu, il vient justement peut-être de ce que l'homme a passé son temps le cul à l'air en train de prier le Très Haut. Ce gène s'est peut-être constitué ainsi au fil des générations. Quand je dis constitué, je parle évidemment en terme de fonctionnalité, non pas qu'il n'existait pas, mais sa fonction n'était peut-être pas celle d'aujourd'hui. Donc les races se forment de deux façons que l'on peut même réduire à une seule. Elles se forment par l'absence de commerce d'un groupe d'individus avec le reste de l'espèce. Quand je dis commerce, j'entends les échanges matériels, culturels, et humains. Si il n'y a pas de commerce, le groupe d'individus développera un système social qui reposera sur des codes dont on peut se douter qu'ils seront tout à fait différents de ceux du reste de l'espèce. L'isolation géographique et l'exemple de l'île sont les plus utilisés pour expliquer la formation d'une race. Chez les animaux, on parle aussi de races formées par domestication à des fins précises, mais ceci ne nous intéresse pas pour les hommes. Encore que, en Inde, c'est à peu près sur ce modèle que l'on obtenait les 4 castes qui constituaient la société.

Le sujet me rebute un peu depuis les mésaventures de la semaine dernière.
En résumé. Les races sont un produit culturel. Pour deux raisons simples. L'hérédité ne sert qu'à perpétuer une race déjà existante. Les mutations génétiques qui président à la formation d'une race sont culturelles chez l'homme.

___


Pour ce qui est de la différence entre un européen et un africain, je la fais aussi aisément que pour le yorkshire et le saint-bernard. Et si tu veux aller exclusivement sur le plan scientifique, je te fais le pari qu'il y a quasiment identité entre le génome d'un saint-bernard et d'un yorkshire, 99,99% de gènes communs. Comme quoi, le diable se cache dans le détail. L'exemple du bébé cambodgien est significatif de ce qui nous oppose. Que ce bébé ait le même mode de vie qu'un européen ne le rendra pas plus européen sur le plan génétique, nous sommes d'accord. Pour autant, si tu le fais vivre en europe, lui et ses descendants, pendant 10 siècles, sur le sol européen, je te tiens le pari qu'il aura la même apparence que n'importe quel petit blanc européen. Comment pourrait-il conserver le même taux de mélanine alors qu'il n'est pas besoin pour lui de se protéger d'un soleil si souvent absent (cf. impact de l'environnement naturel)? Pour ce qui est de l'environnement culturel, son impact aura ses effets sous d'autres couleurs. Par exemple, les africains ont très souvent très peu de goûts, leurs papilles gustatives ne doivent pas être aussi nombreuses que pour un européen, y a qu'à voir avec quelle facilité ils avalent des sauces très piquantes sans connaître la moindre difficulté. Je suis persuadé que ceci se règlerait avec le temps. Si ce n'était pas le cas, alors nous tomberions dans l'essentialisme et non l'empirisme. Mon exemple avec les papilles gustatives, je le tiens de mon expérience personnelle, mais aussi de remarques de certains auteurs comme malthus par exemple. En tout cas, l'uniformisation du génome de ce petit cambodgien serait donc bien le fruit d'un double apport, naturel et culturel.

Qu'une culture se forme en quelques centaines d'années, je ne crois pas, j'entends culture comme praxis. Évidemment, si tu entends culture en pensant à un courant pictural, assurément nous sommes à mille lieux de nous comprendre.

Citation:
Là encore tu poses un postulat, tu considères que pour être une culture il faudrait avoir les caractéristiques que tu cites : "raciales", continental, politique, religieux.
Le fait est que le terme culture recouvre des notions beaucoup plus large que celles que tu as décidé de choisir. La langue, le mode de vie, la nourriture, l'habillement,... ces choses font partie de la culture que tu le veuilles ou non.

La langue, indo-européenne, mode de vie, consumériste, nourriture, fast-food, habillement, fashion, etc. Voilà ce qui rassemble l'alsacien et le basque. Bon j'abuse un peu là xd.
Tu dis le mode de vie, mais si tu es chrétien, à bien des égards, ton mode de vie est identique de celui d'un autre chrétien. L'habillement et la nourriture, c'est pareil, il y a beaucoup de similitudes, ou alors définis-moi les particularités indépassables qu'il y a, entre ces deux peuples. De toute façon, entre un alsacien et un basque, je ne fais pas la différence au premier coup d'œil. C'est bien la preuve que l'on ne peut plus parler de race. Évidemment, si je les entends parler, je risque de savoir d'où ils viennent. Disons qu'il y a une variété au sein d'une même culture. La culture européenne est composée de nombreuses variétés, le basque et l'alsacien en sont deux formules.

Que la ferme des animaux soit une métaphore de la révolution russe, certes, mais il n'existe pas qu'une seule et unique grille de lecture à un roman. Il n'y a que des faits, après tout est histoire d'interprétations. Tu choisis de garder la version officielle, tant mieux, mais je peux, et avec raison, dire que la ferme des animaux est une métaphore de l'aristocratie naturelle. Évidemment, Orwell n'en fait pas l'apologie. C'est d'ailleurs ce qui ressort du livre. Dire que l'aristocratie n'est pas présente dans la nature est assez effrayant de mensonges et de négations de l'évidence. Comme si l'égalité régnait parmi les animaux, que dans une seule espèce, les décisions se prenaient à l'unanimité. Quand je parle d'aristocratie, je parle de gouvernement des meilleurs. Il n'y a pas d'affaire d'hérédité là-dedans. L'idée de donner le pouvoir à son fils car il est issu d'une famille noble, n'est certainement pas un principe aristocratique. C'est au mieux, la voie corrompue par laquelle l'aristocratie peut tomber en disgrâce, mais en aucune façon, celle qui définit l'essence de l'aristocratie. La méritocratie républicaine est déjà, dans une certaine mesure, aristocratique. Le gouvernement par héritage, c'est du népotisme ou je ne sais quoi d'autre, mais en aucune façon quelque chose d'aristocratique. En plus, c'est tellement vil, stupide, et inapproprié avec la notion de grandeur, que d'associer les deux est parfaitement inconvenant.

Que les nazis utilisaient le mot race, j'en conviens, mais quand je disais Hitler, je me demandais si dans Mein Kampf, il utilisait le mot race. N'utilisait-il pas plutôt le mot esprit?
Oel
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Message Posté le: Mer Déc 08, 2010 18:51 pm    Sujet du message:
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Romulus
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Message Posté le: Sam Déc 11, 2010 12:10 pm    Sujet du message:
Cynisme a écrit:
Citation:
Il faut que tu comprennes une chose qui est irréfutable, la race chez les animaux et si tant est qu'on puisse l'appliquer à l'homme est une affaire d'hérédité.

Je me propose de te montrer que ce que tu considères comme irréfutable l'est tout à fait.
Tu m'avais énoncé cette assertion dans le but de me faire comprendre l'existence d'une séparation indépassable entre la culture et la génétique -ou l'hérédité, ce qui, en l'occurrence, est parfaitement la même chose.

Que la pérennité d'une race repose sur le caractère héréditaire des différences physiologiques qui la distinguent, j'en conviens. Ceci n'explique pourtant pas comment elles se forment ni pourquoi. Pour ce qui est du comment, j'aurai bien quelques difficultés sérieuses à t'éclairer. Pour ce qui est du pourquoi, c'est assez évident. Les nécessités biologiques imposées par l'environnement naturel et culturel suffisent à en dégager les grandes étapes. Pour le monde animal en général, l'environnement naturel commande aux gènes quelques mutations nécessaires pour que l'organisme survive.


Enfin plus exactement les gènes apparaissent aléatoirement et ceux qui sont défavorables à la survie tendent à disparaitre tandis que ceux qui sont favorables tendent à persister et à se répandre dans la population.

Cynisme a écrit:
Pour ce qui est du comment, j'aurai bien quelques difficultés sérieuses à t'éclairer. Pour ce qui est du pourquoi, c'est assez évident.


En fait tu te poses les mauvaises questions. Le "comment?" est relativement simple à comprendre, il suffit d'étudier et de comprendre le phénomène de l'évolution. C'est de la science mais ça reste assez accessible, il me semble que c'est au programme du lycée (1ère ou terminal) donc pas besoin d'être doctorant en biologie pour le comprendre.

En revanche la question du "pourquoi?" comme presque systématiquement en science et en philosophie n'a aucun sens. Car "pourquoi?" sous-entend "dans quel but?", or la notion de but ne vaut que pour les actions humaines pas pour le reste.
"Pourquoi Paul a fait ça?" c'est une question qui a du sens.
"Pourquoi la nature a fait ça?" est une question qui n'a pas de sens car la nature na pas d'intentions ou d'objectifs (enfin jusqu'à preuve du contraire). Si là on utilise le pourquoi on pose directement un postulat : "il y a un but, il y a un objectif mais lequel?"


Cynisme a écrit:
qu'en analysant le guépard, on constate qu'il est conçu de façon à tuer le maximum d'antilopes, et que les antilopes sont conçues de façon à échapper au guépard. Cela veut-il dire que ces dispositions sont acquises par l'expérience de nombreuses générations ou ces dispositions sont-elles naturelles et existantes depuis toujours? La deuxième supposition équivaudrait à dire qu'il y ait une intelligence derrière la création du monde et que le hasard fait bien les choses. C'est une position qui se tient mais qui n'est pas empiriste.

C'est clair que ça ne serait pas empiriste, ça serait même sacrément débile comme toutes les théories créationistes.
Cela dit, dire que le Léopard ou l'antilope sont "conçus" n'est pas empiriste non plus. Il y a encore une idée préconçu dérrière tout ça. Ah moins que ça ne soit juste une erreur de vocabulaire.

Cynisme a écrit:
Venons-en à l'homme. Pourquoi les races sont-elles culturelles? Puisque c'est ma position. Il y a deux environnements, comme je l'ai dit, qui ont un impact sur le génome humain. L'un naturel, l'autre culturel.

Le naturel, concerne le climat, le relief, le paysage, les ressources naturelles. Un climat que l'on dira instable, inhospitalier, a tendance à rendre les hommes plus religieux. Une raison simple, les difficultés que l'on rencontre face à la nature et la disposition peu propice au développement de la vie rendent l'homme superstitieux.


Mouuuais je ne sais pas trop d'où tu tires cette théorie, mais à priori elle n'est pas empiriste ou alors il faudrait que tu amènes une série d'exemples concraits.

Dans tout les cas elle ne peut être admise comme vérité générale pour la simple et bonne raison qu'il y a des tas de contre-exemples :
-D'après les auteurs de l'antiquité l'Egyptien est le plus religieux des hommes. Or on peut dire que l'Egypte est gatée par la nature puisque le Nil apporte une grande prospérité à l'Egypte dans l'antiquité. C'est d'ailleurs probablement ça qui explique leur piété, plus ou moins conscient d'être dans une situation privilégiée ils en remercient les dieux (donc là on est dans le cas inverse que tu décriait).
-Autre exemple : les américains sont beaucoup plus croyants et pratiquants que les Français ou les Allemands, or on ne peut pas dire que la vie soit plus dure aux Etats Unis qu'en Europe (pas pour les classes moyennes en tout cas).


Cynisme a écrit:
Un homme qui subit les colères de Dame Nature sous toutes ses formes, quand il n'est pas physicien, l'interprète comme étant l'œuvre de forces occultes agissant dans le but de punir ou récompenser les hommes selon qu'ils agissent bien ou mal. Toute la littérature religieuse vient de ce que les premiers hommes avaient l'impression d'être punis pour leurs mauvais comportements, lorsqu'ils étaient emportés dans les mers ou décimés par une tempête... Les prières viennent de là. On essaie de fléchir ou d'adoucir la colère des dieux. Les offrandes répondent au même mécanisme.

Oui cest vrai en partie et ça va même au delà. Dans les religions anciennes (antérieures à l'expansion du christianisme et de l'islam) c'est un véritable business avec ce qu'on pourrait appeler "les puissances surnaturelles". On peut faire offrandes et prières pour se préserver de la colère d'une puissance (tel dieu, telle rivère, etc...) mais on peut aussi faire une offrande pour demander un service à cette puissance, genre d'avoir un beau bébé si sa femme ne veut pas tomber en cloque, la réussite d'un voyage, d'une récolte etc...

Finalement je pense qu'on peut sans trop s'avancer associer les croyances religieuses à un manque de compréhension de la réalité et à un désir de combler ce manque. A une époque où la science est encore inexistante ou presque, il faut bien chercher à expliquer les choses. Finalement que ce soit par rapport aux catastrophes que tu évoques ou juste une volonté de comprendre son environnement, tout cela stimule le développement et la pratique des religions.

Cynisme a écrit:
Donc, comme je le disais, un environnement naturel aura un impact considérable sur la culture.

Il a évidemment un impact. Les bédouins n'ont pas le même rapport au désert dans lequel ils vivent que les occidentaux qui en ont une vision lointaine ou les Inouits qui ne savent même pas ce que c'est.
Par exemple chez les bédouins il doit bien y avoir 50 mots différents pour désigner le sable (en fonction de sa texture, de sa couleur, etc...) tandis que pour nous un seul mots suffit, parce qu'on a pas si souvent que ça à faire au sable.

Tout cela est bien beau, ça nous prouve que l'environnement naturel a un impact sur la culture.
Mais il y a plusieurs éléments que j'ai l'impression tu négliges :
-Primo bien que ça ait un impact, ca ne veut pas dire que la culture n'est que la conséquence de l'environnement. Car en fait la culture est en bien plus grande partie forgée par "l'évenementiel" ou si tu préfères par des évènements historiques.
Par exemple si on imagine 3 peuples qui vivent dans un désert mais dans une région différente du monde. Leur environnement naturel aura beau être le même, ils développeront un culture très différente, car de nombreuses autres choses vont venir l'influencer. Comme par exemple le contact avec leurs peuples voisins. Si ceux-ci sont bélliqueux ils développeront sans doute bien plus l'art de la guerre, ou la capacité de produire des armes de qualité etc...

-Cette culture qui se développe en fonction de plusieurs choses (dont partiellement l'environnement naturel) ne se transmet pas héréditairement ou génétiquement. Et ça je lai déjà dis dans mon 1er post mais je suis obligé de le répéter

-Enfin toi tu supposes que l'environnement culturel finit par créer des races, c'est à dire un ensemble de caractéristiques génétiques spécifiques.
Mais encore une fois c'est impossible à cause de l'évolution trop rapide de cet environnement culturel.

Cynisme a écrit:
L'hérédité ne sert qu'à perpétuer une race déjà existante.

L'hérédité ne « sert » pas. C'est le phénomène de transmission des gènes c'est tout (La question du « comment? » plutôt que a question du « pourquoi? »)


Cynisme a écrit:
Les mutations génétiques qui président à la formation d'une race sont culturelles chez l'homme.

Voilà une belle abération qui est annoncée à l'affirmative et que aucun généticien sérieux ne soutiendrait.
Comment des mutations génétiques pourraient être culturelles, alors qu'il s'agit de modifications aléatoires de l'ADN?


Mais tu voulait peut être dire que l'environnement culturel fait évoluer les groupes humains dans tel ou tel sens (ce qui n'est pas la même chose), mais pour que ce soit vrai il faudrait deux choses :
-Que l'existence de certains gènes au sein d'un environnement culturel favorisent ou défavorisent la survie. Est-ce le cas? J'attend des exemples puisque tu te dis empiriste.
-Que cet environnement culturel soit fixe suffisament longtemps pour que l'évolution ait lieu (que les gènes favorables se répandent dans la population, que les gènes défavorables disparaissent).
Or là je peut t'assurer que c'est impossible puisque les cultures changent plus vite que les phénomènes d'évolution naturel.


Cynisme a écrit:
Par exemple, les africains ont très souvent très peu de goûts, leurs papilles gustatives ne doivent pas être aussi nombreuses que pour un européen, y a qu'à voir avec quelle facilité ils avalent des sauces très piquantes sans connaître la moindre difficulté.

N'importe quel individu qui mange très épicé régulièrement s'y habitue ce qui n'a rien de génétique.
Genre toi, si a partir de maintenant tu manges épicé dans un peu tout les repas tu aura le sens gustatif moins développé d'ici 10 ans.



Cynisme a écrit:
Qu'une culture se forme en quelques centaines d'années, je ne crois pas,

Que la culture évoluent et se transforme en quelques siècles est quelquecose de certains. Je t'en ais même donné des exemples. Mais puisque tu n'es pas convaincu j'y reviens....

Cynisme a écrit:
j'entends culture comme praxis. Évidemment, si tu entends culture en pensant à un courant pictural, assurément nous sommes à mille lieux de nous comprendre.

Alors tu te contredis parce que tu as désigné la culture comme je te cites : « J'entends culture comme tout ce qui a trait à la vie quotidienne, que ce soit des habitudes, des lois, une religion, des coutumes, des fêtes, les valeurs, idées, etc. »

Or ces choses que tu désignes évoluent réèllement en quelque siècles voir des fois même moins.
Je peut t'assurer que le français du 15e siècle n'a rien à voir avec celui du 19e siècle et encore moins avec celui d'aujourd'hui. Si aujourd'hui on remontait dans le temps et qu'on se tapait une discussion avec un type de cette époque on aurait beaucoup de mal à se comprendre parce que leurs visions du monde était complètement différente, leur façon de vivre aussi. Que ce soit sur le plan de :
-la religion/le rapport au surnaturel
-la place de l'homme dans le monde/la place de l'individu dans la société
-le rapport au pouvoir/la politique
-le travail
-les relations humaines, la famille, l'amitié
-l'amour, la sexualité,
-l'habillement.
-l'hygiène,
-l'alimentation
-...

Dans tout ces domaines (et j'en passe) il y a des différences ENORMES, ce qui prouve bien que la culture se transforme.
Et parallélement à ça, les biologistes, paléontologues... te diront que les espèces évoluent sur des dizaines de milliers d'années.



Cynisme a écrit:
De toute façon, entre un alsacien et un basque, je ne fais pas la différence au premier coup d'œil. C'est bien la preuve que l'on ne peut plus parler de race.

Evidemment qu'il ne s'agit pas de races, c'est ce que je disais il s'agit de cultures.

Cynisme a écrit:
Évidemment, si je les entends parler, je risque de savoir d'où ils viennent. Disons qu'il y a une variété au sein d'une même culture. La culture européenne est composée de nombreuses variétés, le basque et l'alsacien en sont deux formules.

Je ne vois pas ce qu'il te permet d'affirmer que l'Europe a une culture commune et pas les différents pays ou régions d'Europe.
L'Europe a aussi des pans de culture en commun avec les Etats Unis alors doit-on affirmer que l'Europe elle même n'est pas une culture mais une variété de la culture occidentale?
Chacun peut s'amuser à dessiner les frontières figées et définitives des cultures qu'il a décidé de reconnaitre comme réèlles, ça sera toujours érroné déjà parce que ces limites sont fluctuantes et aussi parce que le culture se définit à plusieurs degrés.

Cynisme a écrit:
Que la ferme des animaux soit une métaphore de la révolution russe, certes, mais il n'existe pas qu'une seule et unique grille de lecture à un roman. Il n'y a que des faits, après tout est histoire d'interprétations. Tu choisis de garder la version officielle, tant mieux, mais je peux, et avec raison, dire que la ferme des animaux est une métaphore de l'aristocratie naturelle. Évidemment, Orwell n'en fait pas l'apologie. C'est d'ailleurs ce qui ressort du livre. Dire que l'aristocratie n'est pas présente dans la nature est assez effrayant de mensonges et de négations de l'évidence. Comme si l'égalité régnait parmi les animaux, que dans une seule espèce, les décisions se prenaient à l'unanimité. Quand je parle d'aristocratie, je parle de gouvernement des meilleurs.

Ouch! Tu te rend compte de l'absurdité que tu viens de dire? Oui on peut définir l'aristocratie comme "gouvernement des meilleurs", mais parler de gouvernements chez les animaux est un non sens et un GROS. Il n'y a pas d'aristocratie chez les animaux pas plus qu'il n'y a de démocratie.

Et je ne sais pas si il existe de version officielle à "Animal farm", toujours est-il que je l'ai lu, que la métaphore de la révolution Russe est flagrante pour qui a étudié la Révolution Russe.
Qu'il y ait plusieurs grilles de lectures à certains livres c'est sur. Pour celui-ci c'est possible qu'il y en ait une qui m'est échappé...cela dis pour y voir une métaphore d'une soit disante hierarchie animale présente dans la réalité il faut je pense avoir une imagination « Walt Dineyenne ».

Dans le livre les cochons dirigent la ferme, est-ce qu'il existe dans la réalité des cochons ou un groupe d'animal quelconque qui pennent de manière autoritaire les décisions pour toute la communaté des animaux? Est-ce que ce groupe s'est entouré d'un groupe d'animaux dangereux (les chiens) pour faire respecter son pouvoir? Je ne crois pas non. Parce qu'il s'agît rien de moins que d'une métaphore d'une structure sociale humaine.
D'ailleurs la ferme c'est la Russie, et les fermes alentour sont les pays voisins.


Cynisme a écrit:
Il n'y a pas d'affaire d'hérédité là-dedans. L'idée de donner le pouvoir à son fils car il est issu d'une famille noble, n'est certainement pas un principe aristocratique. C'est au mieux, la voie corrompue par laquelle l'aristocratie peut tomber en disgrâce, mais en aucune façon, celle qui définit l'essence de l'aristocratie.

Oui alors là on ne parle pas de la même aristocratie. Toi tu parles de la définition théorique et étymologique venue de la Grèce antique (donc théoriqement "système politique gouverné par les meilleurs), moi je te parle de la caste sociale qui s'est développé dans à peu près tout les pays d'Europe et de nombreux autres. Phénomène très répandu dans l'histoire de l'humanité ou une catégorie sociale dispose de pouvoirs ou de privilèges et de la faculté juridique de les transmettre à leur descendance. Or je t'assure que dans le langage courrant on appeles ces catégories sociales l'aristocratie (la noblesse rançaise sous l'ancien régime par exemple).

Mais quoi quil en soit qu'on prenne l'une ou l'autre de ces définitions (celle etymologique ou celle du langage commun), ça ne correpond pas à ce qu'il y a dans la nature et chez les animaux.
Invité








Message Posté le: Ven Déc 17, 2010 16:31 pm    Sujet du message:
L'Europe a une culture commune, car toute l'histoire de l'Europe est intriquée, c'est-à-dire, que nous nous sommes construits sur des bases similaires. Les échanges humains, commerciaux, et culturelles ont eu cours depuis les débuts de l'Europe. Certes, notre culture européenne possède différentes spécificités selon les régions, mais le socle de base est commun. Les États-unis, ce sont des européens. Sans les Européens, les États-unis n'existeraient pas, ton argument est mal choisi, tu aurais mieux fait d'utiliser un autre continent, ou civilisation, l'Afrique pour le continent ou la civilisation arabe. Il m'aurait été difficile de dire que l'Afrique avait la même culture que l'Europe et pourtant, elle a entretenu depuis plusieurs siècles un certain commerce (pas que de marchandises) avec les européens.

Pour la civilisation arabe et l'islam, tu aurais pu montrer les racines judaïques de cette religion, et ainsi montrer que l'Europe et les arabes ceci en commun sans pourtant être de la même culture.

« Chacun peut s'amuser à dessiner les frontières figées et définitives des cultures qu'il a décidé de reconnaitre comme réelles, ça sera toujours erroné déjà parce que ces limites sont fluctuantes et aussi parce que le culture se définit à plusieurs degrés »

Dire ceci revient à avouer que tu ne sais pas ce qu'est un concept. C'est dans le même ordre que de dire, les femmes ne courent pas moins vite que les hommes car si je mets Christine Aaron face à toi, elle te battra. Merci, les vérités générales sont toujours contredites pas des cas particuliers, chose à laquelle n'échappe aucun concept.

« mais je peux, et avec raison, dire que la ferme des animaux est une métaphore de l'aristocratie naturelle. »
« Quand je parle d'aristocratie, je parle de gouvernement des meilleurs. »

Ton procédé est digne d'un juge moscovite. Les citations sont assez incroyablement malhonnêtes. Mais ne t'inquiète pas, je vais malgré tout défendre la position que tu m'as prêté. D'une, tu n'es pas sans savoir que parler de gouvernement chez les animaux, revient à métaphoriser la pratique du pouvoir chez nos amis les bêtes. Ne pas comprendre ça, serait ni plus ni moins affirmer que Orwell fait n'importe quoi en donnant la parole et des lois à une ferme qui par dessus le marché acquiert l'autonomie. Non vraiment, ce n'est pas sérieux, d'une part je ne parle pas de gouvernement dans le monde animal, et d'autre part, quand bien même j'aurai utilisé le mot gouvernement, en aucune façon il serait constitutif d'un non-sens puisqu'il s'applique très aisément à la situation du monde animal. Ensuite, puisque tu soutiens l'idée selon laquelle l'aristocratie n'est pas naturelle, vois plutôt :

« Le processus par lequel les individus présentant les adaptations les plus appropriées connaissent une meilleure réussite que d'autres, et parviennent à survivre et proliférer. »

Cf. sélection naturelle, définition basique. Si ceci, n'est pas une preuve de l'aristocratie... Et ce au sein d'une espèce et entre les espèces. Dans la nature, il fait nul doute, que l'homme est supérieur au reste du monde animal, et en aucune façon tu ne pourras sérieusement soutenir que les autres animaux sont nos égaux. De même au sein d'une même espèce, il y a des individus qui sont avantagés biologiquement pour mieux résister et se développer. C'est cela et seulement ça l'aristocratie. Lorsqu'un groupe d'éléphants, une meute de loups, ou une communauté de singes se trouvent les uns et les autres devant une situation périlleuse, de tensions ou de nécessites vitales – difficulté pour se nourrir, donc nécessité de tuer et manger certains des leurs – ce n'est jamais les plus faibles qui prennent les décisions et qui emmènent les groupes. Me dire le contraire serait assez aberrant comme tu dis. Ce n'est pas non plus démocratique, puisque l'on ne vote pas à main levée, chez nos amis les bêtes, et on se concerte assez peu tu en conviendras. Chez les hommes, c'est pareil, c'est toujours les plus grands guerriers qui ont dominé les royaumes, les cités, les empires au tout début de l'histoire. Raison pour laquelle, les femmes n'ont jamais eu voix au chapitre, alors que maintenant que la force physique brute n'est plus de mise, évidemment leur place est reconsidérée.


Je ne parle pas d'une hiérarchie animale qui se dégage du livre de Orwell ; il ne s'agit pas de dire que les porcs sont plus intelligents que les autres bêtes, il s'agit de dire que le principe aristocratique, celui du meilleur qui s'impose aux autres, est une réalité indépassable. D'ailleurs, la servitude volontaire de la Boétie est un bel exemple de ce que j'essaie d'exprimer.
Je suis d'avis que la soumission est une nécessité biologique, pas seulement humaine, et qu'elle est activement répandue sur toutes les espèces, et que c'est le fait d'une minorité que de réussir à assumer la responsabilité de chef, de gouvernant. Les choses se passent plus naturellement chez les animaux, où la vieillesse, et la force sont les seules arguments qui prévalent au moment de la prise de décision pour les espèces qui vivent en société. Chez les hommes, c'est un peu plus complexe (même chez les animaux, car j'abrège).

Tu fais semblant de me faire dire encore des choses que je n'ai jamais tenu. Lorsque je parle d'aristocratie, j'en ai parlé au sein d'une même espèce et non entre les espèces. Même si mon propos peut se tenir aussi dans ce cadre, à cette différence près, qu'il ne s'agit plus de décision, mais de luttes, combats, guerres. Pas de décision, car les intérêts ne sauraient être conciliés au regard de la différence de nature des uns et des autres. Je parle de décision dans le seul cadre d'une seule espèce vivant en communauté.

Tu dis que la culture est formée par l'« événementiel », des évènements historiques. Je te réponds, par quoi est formé l'événementiel ?
Je n'ai pas dit que la culture se transmettait héréditairement mais qu'elle avait un impact sur l'hérédité. C'est-à-dire, qu'elle peut appeler le génome de celui qui baigne dans cette culture, à se modifier. En aucune façon, je n'ai soutenu l'idée que la modification du génome entrainait fatalement, chez les descendants, la reproduction de la même culture. Mon propos s'arrête à l'impact de la culture sur le génome et l'hérédité. Ce n'est pas pareil que de dire que la culture est héréditaire. La rapidité de l'évolution d'une culture, est la raison pour laquelle les différences physiques et physiologiques sont si faibles chez les hommes. Elles sont fortes lorsque l'environnement naturel est fortement différent, et lorsque les peuples sont coupés du reste de l'espèce pendant plusieurs siècles. Ensuite, la rapidité de l'évolution de la culture est à relativiser. Au sens noble du terme, je suis d'accord. Mais si je généralise le mot culture, par praxis, l'évolution est moins rapide car plus globale.

Tu as interprété mon pourquoi de façon téléologique, de sorte que je prêterai des fins à la nature. Je n'ai évidemment pas parlé de but, bien que c'est une opinion tout à fait tenable, encore qu'elle ne saurait être considérée comme scientifique. Mon pourquoi ne suppose pas d'intelligence au fondement du phénomène, il ne suppose pas de volonté, mais simplement une recherche des causes qui font que les races se constituent. Le comment, je n'y réponds pas, car il est bien évident que le processus biologique qui président à ces aventures historiques d'une espèce qui se diversifie me paraît autrement plus compliqué.

Je ne me contredis pas sur le mot culture, ce que j'entendais te faire comprendre par l'idée que nous ne pourrions nous mettre en accord sur le sujet si tu penses à un mouvement pictural quand moi je pense praxis au sens général, c'est qu'il m'est impossible d'être crédible, si ta vision reste trop courte, si elle n'embrasse pas de façon panoramique notre concept.
La culture évolue, nous n'avons pas avancé, c'est un point sur lequel je n'ai jamais apposé le moindre doute. Tu parles d'espèces, je vais parler de races. En un siècle, certains spécialistes le soutiennent : une race peut se former. Et je me demande si pour l'espèce, ce n'est pas une théorie qui commence à se soutenir, je vérifierai car j'ai conscience de l'hérésie que ça constitue dans ce domaine.

Le verbe « concevoir » étymologiquement, ne suppose pas d'intention. C'est au sens figuré que l'on entend qu'un esprit est au commande de la conception.

Tu n'as jamais lu la bible ? Les famines en Égypte, ça ne te parle pas ? La religiosité de ce pays peut tout aussi bien s'expliquer pour ce genre de raison.
Je n'ai pas dit que la religion avait pour le seul fondement les conditions inhospitalières du climat dans lequel évoluaient les peuples imprégnés de religion. Cela étant dit, l'Amérique est l'exemple qui étayerait encore plus ma thèse de départ. N'en déplaise à certains, les catastrophes naturelles, sont bien plus nombreuses aux États-unis qu'en Europe.
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Message Posté le: Sam Déc 18, 2010 14:11 pm    Sujet du message:
Paulina a écrit:
L'Europe a une culture commune, car toute l'histoire de l'Europe est intriquée, c'est-à-dire, que nous nous sommes construits sur des bases similaires.

Les échanges humains, commerciaux, et culturelles ont eu cours depuis les débuts de l'Europe.

Quelles bases similaires? Rome, le christianisme? Et c'est quand pour toi les "débuts" de l'Europe?

Des échanges humains et commerciaux sur ce qu'on appele aujourd'hui l'Europe oui évidemment il y en a et depuis longtemps. Mais de manière très variable car quand même la Scandinavie ou les pays Slaves ont été pendant lontemps bien peu connectés au reste du "continent".
En revanche dans le bassin médditéranéen il y a eu des interconnexions depuis plus longtemps et beaucoup plus fortement.

Au final tu fais le choix de reconnaitre certaines entités culturelles et pas d'autres (ou alors certaines plus que d'autres ce qui serait un moindre mal).
Dans tel cas, dis-toi que ce que tu avances c'est juste une certaine représentation de l'histoire qui a pu être relayée par certains milieux dans un certain but, comme les milieux nationalistes. Mais cette démarche n'a rien d'historique saches-le quand même. Après il n'est pas interdit de phantasmer l'histoire. On a bien eu un membre récement qui se considérait comme Gaulois. Mais bien entendu ça n'a rien de scientifique ou d'empirique.

Citation:
Pour la civilisation arabe et l'islam, tu aurais pu montrer les racines judaïques de cette religion, et ainsi montrer que l'Europe et les arabes ceci en commun sans pourtant être de la même culture.

Il y a des tas de choses qui pourait être dites mais qui ne sont pas dites sinon on ferait des posts de 10 000 pages.

Citation:
Citation:
« Chacun peut s'amuser à dessiner les frontières figées et définitives des cultures qu'il a décidé de reconnaitre comme réelles, ça sera toujours erroné déjà parce que ces limites sont fluctuantes et aussi parce que le culture se définit à plusieurs degrés »

Dire ceci revient à avouer que tu ne sais pas ce qu'est un concept. C'est dans le même ordre que de dire, les femmes ne courent pas moins vite que les hommes car si je mets Christine Aaron face à toi, elle te battra. Merci, les vérités générales sont toujours contredites pas des cas particuliers, chose à laquelle n'échappe aucun concept.

Non dire ceci ça revient juste à montrer le caractère nébuleux des cultures qui n'ont pas de contours clairs, qui ne sont pas figées, intangibles et ancrée profondement dans l'histoire.
Cela dis cette dernière vision relève chez beaucoup de personnes d'une quasi croyance. Donc je ne suis pas sur de pouvoir te le faire comprendre même avec des exemples probants qui ont déjà été donnés.

A la rigueur je peut te conseiller d'étudier de manière isolé une dizaine de civilisation/état ou culture différentes ayant existées en Europe à des époques différentes. Là tu pourra constater que la diversité prime de très loin sur l'unicité. Et que là où il y a unicité elle est très faible ou alors très récente.

A priori pour toi l'unicité c'est la Praxis.
Il y a c'est certain une grappe d'éléments culturels communs et anciens à toute l'Europe, mais ils ne sont pas si nombreux et leur influence actuelle et surtout sur les caractères génétiques doit être bien faible et dérisoire. Enfin dans le cas contraire j'attend des exemples, car je ne crois pas que tu es encore donné en seul exemple de ces éléments.

Citation:
« mais je peux, et avec raison, dire que la ferme des animaux est une métaphore de l'aristocratie naturelle. »
« Quand je parle d'aristocratie, je parle de gouvernement des meilleurs. »

Ton procédé est digne d'un juge moscovite.

Non c'est juste de la rigueur scientifique. Tu emplois un même terme dans plein de sens flous et différents tout en voulant donner une illusion de cohérence. L'aristocratie étant tour à tour un système politique, la hierarchie, la faculté de survie...
Or au final si une partie de ce que tu dis ne tiens pas debout c'est justement à cause du manque de cohérence.

Je pensais au début que c'était de la mauvaise foi pure et simple, or je commence à croire que ton esprit est tellement confus que tu n'arrives pas toi même clairement à mettre un sens précis sur les mots.

Et je dois te dire que c'est extrêmement chiand et fatiguant de devoir relever tout tes "revirements de sens", je ne le fait pas par plaisir mais je suis bien obligé car sinon le débat deviendrait rapidement une alternance de discours dénués de sens ou chacun ne s'écouterait que lui même ne pouvant comprendre l'autre à causes du sens approximatif et changeant des mots.

Citation:
puisque tu soutiens l'idée selon laquelle l'aristocratie n'est pas naturelle, vois plutôt : « Le processus par lequel les individus présentant les adaptations les plus appropriées connaissent une meilleure réussite que d'autres, et parviennent à survivre et proliférer. »

Donc là maintenant l'aristocratie c'est la plus haute faculté de survie? Evidemment si on la définissait comme ça, l'aristocratie existerait dans la nature, merci d'enfoncer les portes ouvertes par Darwin. Mais ce que tu décris là ce n'est rien d'autre que la sélection naturelle que tu as décidé de renommer.

Citation:
De même au sein d'une même espèce, il y a des individus qui sont avantagés biologiquement pour mieux résister et se développer. C'est cela et seulement ça l'aristocratie.

Malheureusement cela ne correspond à aucune définition connue et usitée de l'aristocratie.

Citation:
Chez les hommes, c'est pareil, c'est toujours les plus grands guerriers qui ont dominé les royaumes, les cités, les empires au tout début de l'histoire.

Je ne sais pas ce que tu entends par "tout début de l'histoire", je voudrais bien des exemples en tout cas.
Mais en tout cas même dans l'antiquité il y a eu nombre de rois et d'empereurs, fous ou débiles. Si on enlève cela il reste encore des faibles, des peureux, des peu doués pour la guerre. Certains au contraire sont de grands stratéges et d'autre sont cultivés mais c'est loin d'être la norme.

Citation:
le principe aristocratique, celui du meilleur qui s'impose aux autres, est une réalité indépassable

Et bien si elle est dépassable. Puisqu'il y a des fous qui ont détenus le pouvoir.

On peut retrouver le principe du plus fort qui s'impose aux autres chez certains animaux oui et seulement au sein d'une même espèce et surtout d'une même communauté.
Un exemple typique sera que chez les loups, il y a un alpha. Mais ne va quand même pas croire que c'est un principe universel.
En effet on est d'accord sur le fait qu'il y a l'existence d'une hierarchie mais le terme aristocratie serait toujours mal choisi même si tu tiens à t'y accrocher.


Au fait est-ce que le fait d'être une entité virtuelle dans un milieu (disons au hasard un forum) et de ne pas survivre à cet environnement (au hasard en se faisant bannir) signifie que l'on fait partie des faibles ou des inaptes à la survie et qu'on est en bas de l'echelle de l'évolution? Twisted Evil
Je viens d'énoncer un nouveau principe scientifique : la selection virtuelle gnark gnark Twisted Evil
Invité








Message Posté le: Dim Déc 19, 2010 14:20 pm    Sujet du message:
Je suis en « bas » de l'échelle de l'évolution virtuelle et non réelle. Lorsque l'on se fait bannir d'un quelconque réseau, peu importe, puisque ce bannissement n'est pas synonyme de mort. Je n'agirai pas de même dans la vie, car l'instinct de conservation est le premier réflexe de l'homme et de toute vie animée. Bref, le rapprochement est assez mal choisi.

Un phoque pris en chasse par un requin me semble assez peu en mesure d'échapper à l'impétuosité de son bourreau. Cette situation qui présente deux forces parfaitement inégales donne, dans presque tous les cas, le dernier mot à celle qui est avantagée. Comment appelles-tu cela ? Je rappelle, je ne vérifie pas, que j'ai, dans un premier temps, énoncé que la démocratie était culturelle, alors que l'aristocratie était naturelle. Tu m'avais contredit, ce que je croyais n'être qu'une boutade, s'est en fait révélée une assertion qui te paraissait tout à fait sérieuse. J'ai donc, étendue par voie de conséquence, le sens de l'aristocratie à celui de sélection naturelle, puisque l'assertion de base, était que le plus fort, le plus avantagé, le meilleur, dominait toujours celui qui ne l'était pas. De ce fait, si tu remarques quelques souplesses dans l'emploi que je fais du terme aristocratie, n'y vois là, non pas un manque de rigueur, mais une indisposition personnelle devant l'abîme abasourdissant que ta position me renvoie au visage. Regarde plutôt. Présentons la chose de cette façon.

Tu dis maintenant, que la démocratie et l'aristocratie sont des régimes auxquels la nature ne soumet en aucune façon les différentes espèces animales. Mais quel-est donc le régime naturel qui préside aux rapports entre les individus d'une même communauté, d'une même espèce, et entre les espèces. Tu peux détailler. Dans une même communauté, pour moi c'est l'aristocratie, dans une même espèce et entre les espèces, j'ai bien des exemples qui peuvent contredire ma thèse, mais le mode réducteur et simpliste de l'aristocratie me semble encore à peu près pertinent. Le mot aristocratie veut dire le gouvernement du meilleur ou des meilleurs, peu importe combien ils sont, le gouvernement, entendons-le comme diriger. Meilleur, je n'ai pas de critères pour le définir, donc la définition de la sélection naturelle me semble correcte, puisqu'elle permet de définir le terme meilleur comme celui qui est le plus disposé à survivre et à se développer. Partant de ce principe, le meilleur sera celui qui aura la capacité à contraindre et diriger la volonté de l'autre en vertu de sa supériorité, qu'elle soit physique, intellectuelle ou autres. Si tu acceptes cette définition, tu peux voir de l'aristocratie partout. Évidemment, si tu penses à des clercs, des nobles, des grands. Évidemment chez les animaux il n'y en a pas.

Gouvernement vient du latin gubernare qui veut dire diriger un navire. Pour user de ce terme dans notre sujet, il est bien simple. Il me suffit de dire que le gouvernement c'est la capacité d'une entité à diriger une structure – un organisme par exemple. Au regard de cette définition, je ne crois pas avoir fais preuve d'un manque de rigueur dans l'économie des termes employés par mes soins. Si ma définition te rebute, je bricolerai avec la tienne si tu daignes m'en fournir une, sinon nous aurons éternellement de grands périls devant nous pour nous comprendre.

___


Pour ce qui est des fous qui ont gouverné, il serait approprié de savoir ce qu'est la folie, et c'est un bien difficile sujet que celui-là, je me garderai bien de l'approcher. Dans une société non saine, la place du sage est parmi les fous... Mais sans vouloir entrer dans des développements subtils sur la folie et la sagesse, quand bien même certains fous comme tu dis eurent entre leurs mains le pouvoir, ceci ne récuse en rien ma thèse. Tu n'es pas sans ignorer que ces individus ne sont pas arrivés au pouvoir par hasard. Soit qu'ils l'ont conquis par leur propre génie, dans ce cas leur folie n'est due qu'à leur âge et leur débilité physiologique, soit qu'ils l'ont reçu des mains d'un parent, et dans ce cas, ce n'est pas leur folie qui les a élevée parmi les hommes mais la supériorité de leurs ancêtres. C'est donc bien, encore une fois en faveur de ma thèse que tu t'exprimes, car ces fous qui ont gouverné, n'ont en aucune façon tenu leur pouvoir de ce caractère. Si bien que je peux ajouter sans vérifier quoique ce soit, que ces fous, qui ont eu le pouvoir un certain temps, l'ont probablement jeté dès la première occasion, dans les mains d'un autre, de sorte que, en plus de n'avoir pas conquis le pouvoir, ils l'ont perdu plus vite que n'importe qui. Aussi peut-on supposer que, pour ceux dont la folie a paru les avantager, soit que les avantages dont ils ont tiré, étaient bien faibles en comparaison de ceux dont ils auraient pu amasser, soit que leur folie n'en était pas une, et que leur sagesse dépassait de beaucoup la compréhension des pauvres historiens qui les ont défini comme tels. Ou peut-être je ne sais quel Dieu, assistait chacune de leurs actions afin que jamais leur chute ne vit jour.

De plus, donne-moi un exemple d'un gouverneur fou. Car j'aimerai avoir un exemple sur lequel je puis m'assurer que tu le rangeras dans cette catégorie. Caligula ? Néron ? Les tyrans ne sont pas fous, un exemple précis serait utile.

Enfin j'assure en conclusion, que ces fous n'ont pas dominé les autres grâce à leur folie, et qu'elle leur a été, à n'en pas douter, toujours préjudiciable, dans la simple conservation de leur pouvoir hérité.

___


Pour ce qui est de la confusion de mon esprit, l'usage que j'ai fais de la définition de la sélection naturelle, n'avait pour seul but que de te faire rendre compte de l'état inégalitaire de la nature, et que, par voie de conséquence, il y a des individus plus forts, plus avantagés que d'autres, et que, en définitive, l'aristocratie, ce n'est que ça. Évidemment, tu penses que je vais utiliser le terme aristocratie dans le seul cadre de l'humaine condition, mais le débat a dérivé sur le monde animalier, dont je ne connais, pas très bien les lois qui le gouvernent, néanmoins, il est aisé de savoir que dans la nature, l'inégalité règne, et le règne du plus fort se rencontre partout. Si pour toi le meilleur ce n'est pas le plus fort, dis-moi ce que c'est ?

Le terme aristocratie n'est pas utilisé pour les animaux car c'est un terme anthropologique qui correspond à un régime politique adopté par une cité, mais c'est à cela que sert la métaphore, à construire des ponts entre les mondes. Et tu fais semblant de ne pas comprendre, ce qui est assez peu sympathique de ta part, tu es bien trop intelligent pour te permettre ce genre d'imbécilité qui consiste à interpréter au sens propre ce qui est figuré et au figuré ce qui est au sens propre...

Dans les sociétés antiques, les cités sont fondées sur la guerre et donc la conquête de l'homme, dans les sociétés modernes, sur l'industrie et donc la conquête de la nature. Dans les sociétés antiques, il est impossible d'être chef sans être un guerrier dans les plus bas âges. Je ne parle pas des rois par filiation, cela ne m'intéresse plus. Je parle des individus qui ont permis la fondation d'un royaume, d'un empire, d'une cité. Le chef d'une cité est logiquement et naturellement, celui qui l'a conquise ou défendue. Sinon dis-moi comment une cité se forme-t-elle ? Les personnes ne s'entendent pas directement entre elles pour former un gouvernement dans un pur pacifisme béni-oui-ouiste. D'ailleurs, toute la mythologie, pour prendre l'exemple des héros de Homère, est truffée d'exemple d'individus qui se distinguaient par leurs prouesses à la guerre. Que ce soit Achille, Ménélas, Hector, ou Ulysse, nous n'avons pas à faire à des individus qui ne savent pas manier la javeline et le bouclier. De même les géants du nord, les Galls, les Germains, les belges, se sont distingués dans les combats et ont obtenu des postes de plus en plus important dans l'empire romain, par suite, il est vrai, des bonnes dispositions de Claude entre autres, à l'égard des esclaves et des provinciaux.

Mais, d'ailleurs, ce qui explique le peu de pouvoir des femmes et le manque de considération dont elles étaient victimes, vient de ce qu'elles ne pouvaient avoir une place dans un gouvernement qui ne s'arrachait ou s'intégrait que par la force.

Tous les cas des gouverneurs fous ou peu doués avec les armes ne sont jamais que des cas d'hérédités. Ils n'ont jamais conquis le pouvoir, toujours il leur a été donné, et pis encore, je suis persuadé qu'il ne se trouve pas un exemple d'un empereur tel que décrit, qui a su conserver le pouvoir suffisamment longtemps. Si tu donnes un exemple qui va à l'encontre de ce que j'affirme, c'est peut-être alors que ce gouverneur disposait de qualités tout à fait suffisantes pour conserver un pouvoir. Il existe ces deux qualités primordiales dans l'antiquité pour un chef, la force pour conquérir le pouvoir, la ruse pour le conserver. Un fou qui est fort peu conquérir le pouvoir, un faible rusé peut le conserver, jamais un gouverneur ne peut faire l'économie des deux. Sans quoi il perd immédiatement le pouvoir. L'aristocratie ce n'est pas que la force, tu en conviendras, enfin la supériorité devrais-je dire. Le fait d'être meilleur, peut tout aussi bien être regardé du point de vue intellectuel, ou même moral.

___


Pour moi, les débuts de l'Europe, c'est l'antiquité grecque. Pour une raison simple. Sans l'antiquité grecque, nous ne serions pas ce que nous sommes. C'est bien évident pour quelqu'un qui s'intéresse à la philosophie, si je n'avais pas signalé les grecs comme fondement de notre civilisation, j'aurais commis un crime.

L'histoire est toujours partiale, normal, mais en quoi c'est mieux que ça ne le soit pas ? Je ne suis pas cosmopolite, et la personne que tu avais croisé qui se considérait comme Gaulois, je la comprends mieux que ceux qui se disent cosmopolites. « Défiez-vous de ces cosmopolites qui vont chercher au loin dans leurs livres des devoirs qu'ils dédaignent remplir autour d'eux. » disait Jean-Jacques Rousseau. Voilà le genre de phrase qui résume parfaitement bien les libéraux apatrides de notre époque, ce n'est pas parce que les nazis ont théorisé sur le sang et le sol, que je vais m'interdir de composer une historie personnelle qui n'aura de valeur que relativement aux perceptions de ceux qui seront dans ma situation. Je me moque de l'humanité, l'amour n'a pas d'objet général disait Smith, et c'est tellement vrai. On aime pas l'humanité mais des individus en particulier. Donc oui pour moi L'Europe, c'est la Grèce antique, la Rome antique, la France, l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne, l'Angleterre, la Hollande et après, il reste pas grand chose... La Russie aussi, à bien des égards sur le plan culturel, c'est un très grand pays avec qui nous avons eu des échanges assez riches. Que ce soit le classique, ou la littérature. Bon, bref.

Évidemment, je ne pense pas comme un scientifique mais comme un humain, et le relativisme j'en ai raz le bol. D'ailleurs, si tu veux être scientifique, tu es une demi-banane xd, quand même, nombre de gènes communs que nous avons avec la banane. Allez relativisons, donnons-lui des sentiments et des droits à cette banane. Et puis au fait, c'est quoi la folie si il n'y a plus de morale ? Parce que, la science est bien peinée pour montrer que chez l'homme la liberté existe. Si elle n'existe pas, nous sommes des machines, il n'y a donc rien qui soit morale, si il n'y a pas de morale, je ne vois pas en quoi quelqu'un pourrait être fou ?

Réponds à cette question s'il te plaît : as-tu une identité, si oui laquelle ? Qu'est-ce qui fait que tu possèdes un « Moi » ? C'est quoi ce « Moi ? » Je te demande ça, car la philosophie utilise des concepts qui permettent justement de tirer la substance – ce qui ne change pas – sur des réalités fluctuantes, changeantes, toujours en mutations.

Tu me demandes un exemple de quoi ? D'une mutation génétique, d'une influence sur le génome par une activité culturelle ? Mais c'est tout bonnement impossible, c'est pour cette raison que je disais que le comment est inabordable en ce qui concerne les mutations génétiques, car je ne pense pas qu'il soit possible dans notre monde de prendre sur le fait le gène en train de recouvrir une nouvelle fonction ou une nouvelle robe.
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Message Posté le: Lun Déc 20, 2010 20:16 pm    Sujet du message:
Paulina a écrit:
Je suis en « bas » de l'échelle de l'évolution virtuelle et non réelle. Lorsque l'on se fait bannir d'un quelconque réseau, peu importe, puisque ce bannissement n'est pas synonyme de mort. Je n'agirai pas de même dans la vie, car l'instinct de conservation est le premier réflexe de l'homme et de toute vie animée. Bref, le rapprochement est assez mal choisi.

Ma parole tu ne comprend pas l'humour même avec des smileys?

Citation:
Tu dis maintenant, que la démocratie et l'aristocratie sont des régimes auxquels la nature ne soumet en aucune façon les différentes espèces animales.

Je ne le dis pas maintenant, je le dis déjà avant. C'est juste toi qui t'es imaginé à un moment ou qui a voulu comprendre dans mes propos que la démocratie était présente dans la nature. Théorie fortement débile évidemment tout comme pour l'aristocratie. Et maintenant tu essayes desepérement de me faire dire que la sélection naturelle n'existe pas (ce qui est peine perdue) en exposant le fait évident (enfonçage de portes ouvertes) qu'elle existe avec une rhétorique d'opposition.

Fidèlement à ton habitude, tu cherches à préter à ton interlocuteur des propos qu'il n'a pas tenu afin de mieux les contredire. Ce qui est symptomatique soit d'une malhonnéteté intellectuelle soit d'une incapacité à comprendre ce qu'on te dis.

Franchement je ne vois pas trop l'intérêt de continuer une discussion avec quelqu'un qui ne veut pas (ou ne peut pas) discuter. C'est bien que je dois être stupidement obstiné à vouloir rétablir la vérité en parlant à un sourd.

Citation:
Mais quel-est donc le régime naturel qui préside aux rapports entre les individus d'une même communauté, d'une même espèce, et entre les espèces.

Déjà là parler de régime est une abération. Le fait de vouloir y chercher un régime (démocratie, aristocratie, monarchie, ou ce que tu veut) est un anthropocentrisme.

Citation:
Tu peux détailler. Dans une même communauté, pour moi c'est l'aristocratie, dans une même espèce et entre les espèces, j'ai bien des exemples qui peuvent contredire ma thèse, mais le mode réducteur et simpliste de l'aristocratie me semble encore à peu près pertinent.

Il ne l'est pas du tout et pour plusieurs raisons en plus.

Citation:
Le mot aristocratie veut dire le gouvernement du meilleur ou des meilleurs, peu importe combien ils sont, le gouvernement, entendons-le comme diriger.


Alors là déjà le rapport de force que tu décrivait (le requin qui tue le phoque) ne correspond pas au fait de diriger, gouverner ou décider. Le requin est à priori plus fort que le phoque (plus fort physiquement oui mais est-il meilleur, là c'est encore autre chose) mais malgré cela il ne s'agit pas d'un rapport de « direction ».
Le requin peut juste tuer le phoque et le manger il ne peut pas prendre de décisions le concernant.

L'autre point qui fait tomber ta théorie d'aristocratie inter-espèce, c'est la définition du meilleur au sein de la nature.

Tout repose là dessus puisque à priori tu choisi de t'arrêter sur le définition de "aristocratie = gouvernement des meilleurs" or prenons une série d'exemples :
-Entre le guépard et l'éléphant qui est le "meilleur"?
L'éléphant est beaucoup plus fort mais en même temps il est incapable de tuer un guépard qui est bien trop rapide. Dailleurs le guépard peut faire certaines chose qu'un éléphant est incapable de faire (grimper à un arbre, attraper une gazelle...), mais face à une meute de hyène le guépard peut être menacé alors que l'éléphant non.
Donc au final impossible de trancher.

-Bon alors prenons un exemple plus simple : qui est le plus fort entre le guépard et la gazelle? Là le benêt répondrais sans hésiter le guépard. Car oui un guépard peut tuer une gazelle alors que l'inverse est impossible. Et pourtant le guépard est sans doute nettement plus menacé d'extinction que la gazelle. La gazelle vit dans d'immenses troupeaux qui n'ont pas grand chose à craindre. Les boiteuses et les malades finiront mangés et ça c'est la séléction naturelle. Rien de nouveau. Mais il n'y a pas dominance des guépards sur les gazelles. Les guépards ne sont pas meilleurs que les gazelles peut être même qu'ils dsparaitront alors que les gazelles survivront.

-On peut même poussé le vice jusqu'à parler des bactéries. Tu les situes où elles dans ton système aristocratique de dominant et de dominés? Est-ce que les bactéries sont au sommet ou tout en bas? Elles sont "meilleurs" que qui ou que quoi?



Citation:
Meilleur, je n'ai pas de critères pour le définir, donc la définition de la sélection naturelle me semble correcte, puisqu'elle permet de définir le terme meilleur comme celui qui est le plus disposé à survivre et à se développer.

Donc si on s'en tiens à cette définition de meilleur et que tu n'en change pas comme tu as coutume de faire, ça ne tiens pas debout. Tu as parlé des requins comme d'un dominant. Or de nombreux requins sont menacés d'exctinction, mais je suis sur que certains poissons qui leur serve de repas doivent exister en très grand nombre et leur survie assurée pour longtemps.
Et la gazelle qui est plus faible, plus lente, moins forte, moins agile et même moins intélligente que le guépard a malgré tout de plus grandes chances de survie.

Citation:
Partant de ce principe, le meilleur sera celui qui aura la capacité à contraindre et diriger la volonté de l'autre en vertu de sa supériorité, qu'elle soit physique, intellectuelle ou autres. Si tu acceptes cette définition, tu peux voir de l'aristocratie partout.

Donc là c'est une définition incohérente avec la première. Et non ça n'existe pas de partout. A la rigueur au sein de certaines communautés animale comme je l'ai dis il y a une forme de hierarchie que je n'appelerai pas aristocratie (les loups, les singes), mais c'est plus des cas particuliers.
Mais entre plusieurs espèces il n'y a pas de "direction de volonté". Seulement certains qui peuvent en tuer d'autre. Le requin ne peut pas ordonner des choses à un petit poisson. Ni le loup ne peut décider de faire faire des choses à la volaille. En bref le rapport prédateur/proie n'a rien à voir avec les rapports de domination politique/juridique/financier qu'on trouve au sein de la société humaine (par exemple entre les nobles et les serf).


Citation:
Tu n'es pas sans ignorer que ces individus ne sont pas arrivés au pouvoir par hasard.
Soit qu'ils l'ont conquis par leur propre génie,

Ce cas là est bien rare dans la réalité, même si il peut alimenter quelques fictions divertissantes.

Des fous il y en a par exemple le roi Charles VI, l'empereur Claude et non bien sur je n'ai jamais dis qu'ils ont obtenus leur pouvoir du fait de leur folie. Ils ont obtenus leur pouvoir par l'hérédité. Mais outre les cas particuliers de démence il y eu nombre de souverains faibles, impotents, influencables... quoi d'étonnant à cela? Pour être roi il a suffit d'attendre la mort de papa. Et même si le nouveau souverain est moins futé que la moyenne ce n'est pas ce qui va provoquer l'effondrement de la dynastie.
Mais cela confirme que chez les humains il y a bien ce qu'on appel une aristocratie (l'autre définition) mais ça ne correspond pas à la situation suivante : c'est le/les meilleurs qui sont au pouvoir.
D'ailleurs je crois que tu étais d'accord sur ce point dans un de tes posts considérant comme absurde un système qui transmet le pouvoir par l'hérédité. Nous sommes d'accord là dessus.
Cela dis le fait est que c'est très répandu au sein des sociétés humaines, ce phénomène de transmission du pouvoir par l'hérédité en dépit de tout mérite ou talent quelquesoit le nom qu'on lui donne.
Donc si on devait considérer comme naturel le gouvernement des meilleurs on serait forcé de constater que les humains ne s'en tiennent pas à ce modèle (ça ne serait pas la première fois qu'ils ne s'alignent pas sur la nature remarques). Mais chose très curieuses cette définition de l'aristocratie vaudrait selon toi pour les animaux (on a vu que non) et pas chez les hommes.

Curieuse et insensée inversion du mots aristocratie que voilà. Au final dans ta jonglerie sémantique tu aura enlevé l'aristocratie de l'histoire humaine pour la mettre chez les animaux là où les spécialistes des disciplines concernés diraient l'inverse.


Citation:
Si pour toi le meilleur ce n'est pas le plus fort, dis-moi ce que c'est ?

Le plus fort en quoi? Mathématique? Chasse à la gazelle? Lancé de flechettes?
En tout cas je suis bien d'accord avec le fait qu'il y a des individus plus doués que d'autres, mais selon toute vraisemblance ce ne sont pas eux qui dirigent. Sinon Léonard de Vinci, Mozart ou Rousseau auraient été rois ou empereurs.

Citation:
Que ce soit Achille, Ménélas, Hector, ou Ulysse, nous n'avons pas à faire à des individus qui ne savent pas manier la javeline et le bouclier.

Oui enfin ce sont là des mythes fondateurs.

Citation:
Évidemment, je ne pense pas comme un scientifique mais comme un humain, et le relativisme j'en ai raz le bol.

Pourtant le fait de privilégier des visions historiques personnelles sur ce qui est vérifiable et confrontable c'est du relativisme.

Citation:
Réponds à cette question s'il te plaît : as-tu une identité, si oui laquelle ?

Des identités j'en ait plusieurs, comme tout individu je pense même si certains décident de se recentrer sur une en particulier. Bon certaines sont très privées mais entre autre je peut te dire que je suis : humain, Français (plus pour l'aspect culturel que national), Grenoblois, Parisien, Européen, philosophe, scientifique (dans la démarche intellectuelle pas dans la profession), etc...
Et bien évidemment en fonction du contexte tel identité ressort plus qu'une autre.
Invité








Message Posté le: Mar Déc 21, 2010 19:46 pm    Sujet du message:
Toi, tu n'es pas branché sur la même fréquence.

Je vais te poser quelques questions, auxquelles peut-être, tu apporteras les réponses que j'aurais faîtes probablement dans la confusion la plus totale et la gymnastique la plus rhétoricienne qu'il soit possible de faire subir aux mots qui sont employés pour répondre au sujet.

Si les races ne sont qu'une affaire de génétique, comment se forment-elles ? D'où vient l'homme ? Comment peut-il y avoir des races dans l'espèce humaine, si l'homme a un ancêtre commun et si la formation des races n'est qu'affaire de génétique ? Tu n'aimes pas le terme régime, tu le trouves anthropocentré... Quelles sont les lois du monde animal ? S'il fallait en dégager une ou deux, quelles sont-elles ? Comment peux-tu parler de vérité lorsque l'on prêche le relativisme ? La vérité ayant pour condition d'être absolue pour être énoncée.

N'ai-je pas révélé que, du passage de l'homme au monde animal, j'utilisais des métaphores ? Métaphore veut dire transport. Si tu trouves les mots que j'utilise pour parler des animaux trop anthropocentrés, c'est peut-être que je n'ai jamais prétendu donner une singularité à ce monde dont je n'ai pas assez de connaissance, ni d'objectivité pour l'aborder du point de vue de l'animal lui-même.

Le requin ne prend pas de décision pour le phoque ? Si je te tue, je n'ai pas pris une décision qui intéresse ta vie ? De même quand je dirige un bateau, je n'ai pas à demander son aval au bateau quelque soit la nature de la décision que je vais prendre à son égard. La décision prise par le requin a été de détruire le phoque. Je n'ai jamais dit que la décision n'avait pour seul que de faire de l'autre son esclave, de lui fournir un mode d'emploi, je peux aussi diriger l'autre en le détruisant, c'est le cas, par exemple de certains parasites qui provoquent le suicide de leur hôte. C'est toi qui réfléchis de façon anthropocentré, moi seuls les termes, et certes ils m'influencent, sont anthropocentriques.

Tu parles de rapport de direction, j'ai l'impression d'être en entreprise.

Tu avais fait semblant de ne pas comprendre ensuite pour ce qui est de la définition de meilleur. Quand je te demande si pour toi le meilleur c'est autre chose que le plus fort, je n'entends pas dire que le meilleur est toujours le plus fort, je te demande ta réflexion. C'est pourquoi – et maintenant tu vas comprendre la souplesse de ma définition et de l'usage que je fais de l'aristocratie –, la sélection naturelle m'apparaît propice à exprimer ce qu'est le meilleur. Le meilleur ce n'est pas une question de force, de vitesse, d'agilité, mais une question d'adaptabilité et d'aptitude devant une situation. Ce pourquoi, tu pourras te gausser et dire que dans le monde des êtres vivants, il y a des animaux plus forts que d'autres qui pourtant sont susceptibles de disparaître alors que d'autres plus faibles sont susceptibles de survivre alors qu'ils sont plus faibles.

Tu ne peux pas récuser ma thèse, car quelque soit ton exemple, celui qui survit, c'est le meilleur, par ce seul qu'il est encore en vie.
Je n'ai jamais dit que le meilleur c'était seulement le plus fort, ou alors au sens large, et cette assertion ne se réduisait pas à une simple force physique. Un exemple tout simple. Si tu prends un athlète qui fait du body-building, nous pourrons aisément dire qu'en face d'un footballer, il est physiquement plus fort, pour autant, si l'un et l'autre devait se frayer un chemin dans une venelle très étroite pour survivre, le costaud qui ne pourrait pas passer serait, relativement à cette situation, moins apte à pouvoir au besoin de la situation. Puisque tu prônes les mérites du relativisme, tu ferais bien, dans ce cas, d'entendre combien, le concept d'aristocratie, est indépassable, il me suffit de relativiser le terme de meilleur, et de l'adapter à chaque situation pour avoir tout le temps raison. Chaque fois qu'une situation se présentera, le meilleur gagnera, il est impossible que l'inverse soit.

J'ai une autre question, j'aimerais que tu répondes à toutes mes questions, car je suis curieux d'observer comment tu vas t'en sortir. Si l'aristocratie qui prêche l'inégalité naturelle n'est pas le mode sur lequel fonctionne les rapports des êtres animés, soit que tu es pour l'égalité naturelle, démocratie ? Soit tu croies à une inégalité naturelle, mais comment s'exprime-t-elle ?

Il est aisé de se rendre compte, que chacun à des défauts et des avantages, le meilleur n'est jamais meilleur partout, c'est le cas de Mozart, ou de Hugo, ils n'étaient pas des génies de la même discipline, donc ton intronisation de ces êtres au pouvoir est totalement absurde puisque le génie de la poésie n'a jamais servi en rien à la politique, enfin le rapport n'a jamais été établi en tout cas.

Pour ce qui est aussi du guépard et de la gazelle, ton interprétation de la réponse du soit-disant benêt, est assez pauvre, puisque en aucune façon dire que le guépard est plus fort, meilleur que la gazelle, n'est pas faux relativement à leur capacité dans un affrontement direct. Évidemment, celui qui énonce que le guépard est meilleur que la gazelle, ne pense pas au mode de vie et aux atouts de l'un et de l'autre, il pense à leurs affrontements. Si tu avais demandé à ce même benêt qui est meilleur face à la survie du guépard ou de la gazelle, peut-être là, le benêt aurait-il changé sa réponse.

Pour les bactéries, c'est assez compliqué, mais il est vrai, que dans certaines situations, et à certains moments, la bactérie peut être meilleur qu'un être humain. Et puis il est évident que du point de vue de la survie, les bactéries sont tout simplement hors de danger. Même chose pour la résistance à la chaleur, ou pour l'adaptation. N'empêche dans bien des cas, prises séparément, elles sont défaites par les autres êtres animés.

Le requin qui est en voie de disparition, et certains autres poissons qui ne le sont pas, est un argument bidon aussi, puisque, nous avions précisé que, l'aristocratie c'est le fait de diriger une structure, un gouvernement qui dirige des hommes, ou un être qui en dirige d'autres, que je sache, les poissons ne sont pas unis dans l'idée d'éteindre certaines espèces – d'en venir à bout. Lorsque je parlais de la supériorité du requin sur le phoque, ce n'était que pour témoigner des situations inégalitaires que provoquent la rencontre des uns et des autres, et que dans ces rencontres, le meilleur sortait vainqueur tout simplement. Devant la vie, ces poissons sont peut-être meilleurs, mais relativement au requin, c'est-à-dire dans leur affrontement direct, j'ai, je crois, tout à fait raison.

Tu dis que mes deux définitions se contredisent mais pas du tout, elles se complètent.

Le fait de pouvoir diriger ou contraindre la volonté d'un autre, c'est un des effets engendrés par la meilleur disposition à survivre et à se développer. Quand je contrains la volonté d'un autre, ça peut vouloir dire que je vais l'éliminer et par conséquent illustrer la définition que tu donnais de la sélection naturelle. Pas étonnant que tu voies des contradictions partout dans l'usage que je fais des concepts, si pour toi, il y a là une aporie...

Tu dis que tuer un autre animal, n'est pas une direction de la volonté, moi si, c'est une négation de la volonté de l'autre. Mais de toute façon je vais couper court. Il n'y a pas de volonté. Pour qu'il y ait volonté, il faut qu'il y ait liberté. Il n'y a pas de liberté, donc pas de volonté. Je dis ceci, car pour moi l'usage du terme était clair et évident, c'était là aussi, une manière d'exprimer en langage humain ce qui peut se passer dans la nature. Mais puisque tu n'aimes pas l'anthropocentrisme...

Le cas de l'homme qui arrive au pouvoir par son propre génie n'est pas rare, il est exclusif au début des temps, et il devient presque inexistant ensuite.

Justement, que les humains ne se tiennent pas à l'aristocratie qui est naturelle, corrobore mon propos. Chez les humains tout est culturel, ce pourquoi, à mesure que la société humaine progresse, l'aristocratie s'éloigne.

Citation:
Mais chose très curieuse cette définition de l'aristocratie vaudrait selon toi pour les animaux (on a vu que non) et pas chez les hommes.

Très drôle, mais je persiste, c'est quoi le meilleur pour toi, je ne dis pas que pour moi c'est être le plus fort, je te demande ce que c'est pour toi ?

Ce ne sont que des mythes fondateurs ? Mais sur quoi te bases-tu pour réfléchir sur la nature humaine sinon sur des textes qui sont tous considérés comme des mythes ?

Citation:
Pourtant le fait de privilégier des visions historiques personnelles sur ce qui est vérifiable et confrontable c'est du relativisme.

J'ai du mal, ce n'est pas parce que je m'appuie sur des sources que mes déclarations sont relatives, c'est la compréhension par les autres de ma vérité absolue qui est relative aux sources que je vais employer. Elle n'est relative que pour toi, pour moi les sources ne servent que de confirmation, même de simple transport entre toi et moi, à ma pensée.
Je précise, ce n'est pas ce que je pense, mais n'empêche, tu as décelé de la relativité là où rien ne prouve qu'il y en a.

Tu es drôle. Je t'ai demandé c'est quoi ton « Moi » ? Tu me réponds, des identités, j'en ai plusieurs. Quand tu t'exprimes face à quelqu'un, tu lui précises en préambule à quel « moi » il a affaire ? Est-ce que tu lui dis attention mon moi 3° va te parler ? Non ce n'est pas sérieux.
Ensuite, ne dis pas que tu es philosophe. On ne peut se dire philosophe qu'après avoir étudié les grands de la discipline pendant au moins 20 ans. Et encore, on n'est jamais vraiment philosophe. Nietzsche l'était, mais après lui ? Ils sont même pas 5.
Romulus
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Message Posté le: Mar Déc 21, 2010 22:43 pm    Sujet du message:
Paulina a écrit:

Si les races ne sont qu'une affaire de génétique, comment se forment-elles ? D'où vient l'homme ? Comment peut-il y avoir des races dans l'espèce humaine, si l'homme a un ancêtre commun et si la formation des races n'est qu'affaire de génétique ?

C'est une affaire de mutations aléatoires, d'hérédité et parfois de sélection naturelle (parfois seulement car certains gènes qui ne favorisent ni défavorisent la survie peuvent perdurer dans les espèces). Je ne vais pas te refaire une explication complète de l'évolution, d'autant que tu as pigé le principe enfin je crois.

Citation:
Tu n'aimes pas le terme régime, tu le trouves anthropocentré... Quelles sont les lois du monde animal ? S'il fallait en dégager une ou deux, quelles sont-elles ?

Pourquoi devraient-ils y avoir une ou deux lois particulières qui concernent le monde animale?
En fait dans les phénomènes omniprésents dans le monde animal on peut en trouver quelques uns reconnus par la science comme : la séléction naturelle mais ils ne posent pas les principes de domination que tu suggères.

Citation:
Comment peux-tu parler de vérité lorsque l'on prêche le relativisme ? La vérité ayant pour condition d'être absolue pour être énoncée.

Je ne prône pas du tout le relativisme, bien au contraire. Evidemment je ne détient pas la vérité absolue, et la vérité telle que je la vois peut être érronée. Cela dis je pense qu'il y a une grande rigueur dans ma démarche. Je pense faire assez peu d'approximations, émettre peu ou pas d'incohérences, pas d'illogisme ou de sophisme...
Cela dis si jamais tu en vois un (après tout ça peut m'arriver sans que je m'en rende compte) je te prie de me le faire remarquer, ça fera toujours avancer le problème.

En revanche j'en repère beaucoup de ton coté et d'ailleurs je te les fais remarquer afin de faire avancer le débat, mais plutôt que de reconnaitre l'erreur ou de reprendre les termes convenablement, tu cherches toujours à "t'évader" argumentativement parlant, tel un homme politique en jouant sur les approximations ("non mais en fait par aristocratie j'entends ça" ou "non mais en fait il faut comprendre ça dans tel sens"). Au final ton discours est toujours confus et peut être compris de 4 manières différentes.

Enfin je précise que la divergence de point de vue ne provient pas systématiquement d'une incapacité d'une des deux personnes à comprendre les choses. Pour ma part, je n'ai pas l'impression que tu manques d'intlligence. Mais des fois, cela relève simplement d'une incompréhension. Et c'est pour cela que dans l'emploi des termes il faut être précis, car parfois ce que tu dis est probablement vrai dans la logique et je pourrai être d'accord avec sauf que les termes que tu emplois dans leur sens usuel laissent penser le contraire.

Citation:
Tu avais fait semblant de ne pas comprendre ensuite pour ce qui est de la définition de meilleur. Quand je te demande si pour toi le meilleur c'est autre chose que le plus fort, je n'entends pas dire que le meilleur est toujours le plus fort, je te demande ta réflexion. C'est pourquoi, et maintenant tu vas comprendre la souplesse de ma définition et de l'usage que je fais de l'aristocratie, la sélection naturelle m'apparaît propice à exprimer ce qu'est le meilleur. Le meilleur ce n'est pas une question de force, de vitesse, d'agilité, mais une question d'adaptabilité et d'aptitude devant une situation. Ce pourquoi, tu pourras te gausser et dire que dans le monde des êtres vivants, il y a des animaux plus forts que d'autres qui pourtant sont susceptibles de disparaître alors que d'autres plus faibles sont susceptibles de survivre alors qu'ils sont plus faibles.

Non je ne fais pas semblant de ne pas comprendre, je relève juste une incohérence. Si on retiens cette définition : c'est le plus apte à survivre qui est le "dominant". Or tu me dis que le prédateur qui tue sa proie fait un acte de dominantion, qu'il prend une décision pour sa victime (ce n'est pas vraiment une décision de pouvoir à mon sens), or des tas de proies ont une meilleure facultés à survivre que leurs prédateurs (exemple des guépards par rapport aux gazelles).
Du coup là "l'aristocrate" c'est qui? Celui qui peut tuer et dominer physiquement l'autre? Ou celui qui est le plus apte à survivre?

Tout ça pour en revenir au fait que cette notion d'aristocratie ne concorde pas avec la nature.
Car qui dis aristocratie dis : dominant/dominé. Chez les humains il y a un ensemble de personnes qui appartiennent à un groupe et un autre ensemble à l'autre.
Dans la nature il y a quelquechose de bien connu qu'on appel les écosystèmes. C'est un système plus complexe ou parfois X peut tuer Y qui peut tuer Z qui peut tue W. Mais W peut manger la carcasse de X et de Y. Tandis que la bactérie Lambda peut tous les tuer mais aussi se faire éliminer par leurs système immunitaire.

Maintenant j'anticipe : tu va peut être me dire :"Oui mais en fait tel individu peut être à la fois le dominant et le dominé en fonction de la situation". Genre le guépard est le dominant de la gazelle quand il peut tuer la gazelle et il est le dominé de la gazelle car il ne survivra peut être pas au XXIe siècle alors que la gazelle si.
Mais auquel cas la comparaison avec l'aristocratie n'a plus aucun sens. Car dans la société humaine l'aristocrate reste bien aristocrate et le serf reste serf, ça ne change pas en fonction de l'horaire de la journée.

Tous ce que nous avons fait ici c'est constater que des rapports de force existaient. Ils existent chez l'homme et ils existent dans la nature, mais ils sont tellement à géométrie variable (X à le dessus sur Y dans certaines circonstances et sur certains points et Y a le dessus dans d'autres circonstances et sur d'autres aspects) qu'on ne peut en tirer une structure hierarchique.

En bref il n'y aucune structure pyramidale dans la nature, avec des aimaux qui sont foncierement dominant sur les autres. D'ailleurs on ne représente jamais un écosystème par une pyramide mais par un cercle, car il y a une forme de cycle.

En revanche dans les structures sociales humaines ... dans les régimes... dans l'aristocratie (telle qu'elle est idéalisée par les grecs ou tel qu'elle est dans les sociétés)...on peut aisément retrouver des pyramides.

Par exemple : Dans La France d'ancien régime : le roi tout au sommet, en dessous les princes du sang, en dessous les grands nobles et les prélats, la noblesse intermédiaire et la grande bourgeoisie, la petite noblesse etc.. tout en bas les serf et les indigents.

Et d'ailleurs ce constat est très intéréssant (comme quoi cette discussion n'aura pas servie à rien elle aura permi de souligner un élément important) :
Ces structures pyramidales qu'on retrouve dans la société humaine, on ne les retrouve pas dans la nature. Donc elles ne sont donc pas naturelles. Après quant à savoir si elles sont légitimes c'est une autre question, car il ne suffit pas d'être naturel pour être légitime et tout ce qui n'est pas naturel n'est pas forcément illégitime.

Citation:
Il est aisé de se rendre compte, que chacun à des défauts et des avantages, le meilleur n'est jamais meilleur partout, c'est le cas de Mozart, ou de Hugo, ils n'étaient pas des génies de la même discipline, donc ton intronisation de ces êtres au pouvoir est totalement absurde puisque le génie de la poésie n'a jamais servi en rien à la politique, enfin le rapport n'a jamais été établi en tout cas.

Enfin cela dis Louis XV n'avait rien d'un génie politique et il a été roi et a conservé sa couronne. Rousseau qui a vécu à la même époque avait de toute évidence une bien meilleure maîtrise du sujet. Mais peut importe tu as beau être le plus grand génie politique de tout les temps, si tu nait dans une famille modeste tu ne va pas devenir roi ou empereur par miracle.
Si on regarde un cas très particulier : celui de Bonaparte. Il avait sans aucun doute un grand génie politique et militaire, mais il n'a pu devenir empereur que parce que certaines opportunités se sont présentées à lui. Et c'est le contexte extraordinaire de son époque qui veut ça. La Révolution, un monde qui s'écroule, l'ancienne aristocratie chassée de sa place... dans ce contexte hors norme un jeune ambitieux très doué à pu se hisser très haut. Mais s'il serait né un siècle plus tôt avec les même talents, il serait resté sous-officier dans l'armée car son rang social de naissance ne lui autorisait pas à allez au delà.


Citation:
ce n'était que pour témoigner des situations inégalitaires que provoquent la rencontre des uns et des autres, et que dans ces rencontres, le meilleur sortait vainqueur tout simplement.

Donc si on en revient à ça tout ce que tu dis c'est : "Il existe des rapports de force dans la nature. Quand il y a un rapport de force c'est le plus fort qui gagne"
Ou en d'autres terme "Quand un plus fort affronte un plus faible c'est le plus fort qui gagne...enfin seulement dans les domaines où il est plus fort..."
Rolling Eyes merci beaucoup pour ces pertinentes remarques, là c'est sur on a bien fait avancer la science...
Toujours est-il que ce n'est pas un principe aristocratique, mais tu peut toujours téléphoné à Larousse et Petit Robert pour qu'ils modifient les définitions.


Citation:
J'ai une autre question, j'aimerai que tu répondes à toutes mes questions, car je suis curieux d'observer comment tu vas t'en sortir. Si l'aristocratie qui prêche l'inégalité naturelle n'est pas le mode sur lequel fonctionne les rapports des êtres animés, soit que tu es pour l'égalité naturelle, démocratie ? Soit tu croies à une inégalité naturelle, mais comment s'exprime-t-elle ?

D'accord mais si ça t'amuses de jouer au professeur et de poser des questions pour "voir comment je vais m'en sortir", poses au moins des questions pertinentes.

Là les termes égalité et inégalités n'ont aucun sens. Etant donné que à chaque fois qu'on parle d'égalité (dans la DDHC, dans les discours politiques, dans la phrase "liberté égalité, fraternité", dans la définition de démocratie etc...) il s'agît d'une égalité civique et politique. Il s'agît d'une égalité de traitement pour faire simple. Il faut donc qu'il y ait un régime de loi pour que cette notion ait du sens. C'est de cette égalité là qu'on parle quand on parle de démocratie et c'est de cette inégalité là qu'on parle dans l'aristocratie traditionnelle (pas celle imaginée par les Grecs).
Donc ni l'une ni l'autre n'existent dans la nature mais ça je l'ai déjà dis.

Si t'as question porte sur : est-ce qu'il y a des forces variables et non identiques dans la nature? Alors oui évidemment. Certains animaux sont plus rapides que d'autres, certains sont plus musclés, ec... mais je ne vois pas l'intérêt de souligner cette évidence que je n'ai d'ailleurs jamais contesté. C'est comme dire "il y a des rochers plus lourds que d'autres"

Citation:
Citation:
Mais chose très curieuse cette définition de l'aristocratie vaudrait selon toi pour les animaux (on a vu que non) et pas chez les hommes.

Très drôle, mais je persiste, c'est quoi le meilleur pour toi, je ne dis pas que pour moi c'est être le plus fort, je te demande ce que c'est pour toi ?

Encore une mauvaise question, change de métier professeur.
Déjà c'est toi qui balance ce mots à tout va, c'est bien à toi de définir ce concept dénué de sens dans le système que tu décris.
Dans la nature il n'y a pas de catégories meilleurs que d'autres qui forment une aristocratie. Or dans l'aristocratie imaginée par les grecs (et inexistante) il y s'agît bien d'une catégorie d'individus supposés meilleurs qui dirigent les autres.
Il y a évidemment des animaux plus rapides que d'autres, des animaux plus résistants et d'autres plus agiles... Mais les agiles vont pas diriger les moins agiles qui peuvent être aussi plus rapides donc le mots "meilleur" tel qu'il est employé dans la définition de aristocratie n'existe pas dans la nature.

Citation:
Ce ne sont que des mythes fondateurs ? Mais sur quoi te bases-tu pour réfléchir sur la nature humaine sinon sur des textes qui sont tous considérés comme des mythes ?

Si on devait se servir des mythes fondateurs pour décrire l'histoire et la nature humaine on pourrait aussi dire que le leader c'est celui qui est simplement choisis par Dieu le tout puissant. Puisque selon les textes Hébreu Moïse a guidé le peuple Hébreu parce que tout simplement dieu le lui a demandé. Et pas parce que c'était le meilleur guérrier du clan. Et dans l'ensemble Araham, Jacob...et compagnie dirigent parcqu'ils sont choisis ou testés par Dieu.

Mais évidemment les historiens ont une approche diffente, une approche scientifique. Ils se servent parfois des textes d'Homère ou bibliques pour comprendre les civilisations concernées, pour comprendre leur vision des choses (car évidemment comprendre les croyances est important pour comprendre les cultures). On pourrait éventuellement déduire des textes d'Homère que dans la période où les livres ont été écrit il y a une forte idéalisaton des guerriers (pas seulement d'ailleurs puisque Ulysse est réputé pour sa ruse) mais toujours est-il qu'on va pas en déduire le fait que les rois de l'époque étaient des guerriers exceptionnels.

Citation:
Citation:
Pourtant le fait de privilégier des visions historiques personnelles sur ce qui est vérifiable et confrontable c'est du relativisme.

J'ai du mal, ce n'est pas parce que je m'appuie sur des sources que mes déclarations sont relatives, c'est la compréhension par les autres de ma vérité absolue qui est relative aux sources que je vais employer. Elle n'est relative que pour toi, pour moi les sources ne servent que de confirmation, même de simple transport entre toi et moi, à ma pensée.
Je précise, ce n'est pas ce que je pense, mais n'empêche, tu as décelé de la relativité là où rien ne prouve qu'il y en a.

Tout le problème est que tu ne donnes jamais d'exemples, ce qui est quand même ironique pour quelqu'un qui se disait empiriste. Du coup comment peut tu être crédible face à des interlocuteurs? Je ne doute pasque tu sois persuadé toi même de ce que tu dises, mais tu dois comprendre que dans le cadre d'une discussion ça ne suffit pas.

Citation:
Tu es drôle. Je t'ai demandé c'est quoi ton « Moi » ? Tu me réponds, des identités, j'en ai plusieurs. Quand tu t'exprimes face à quelqu'un, tu lui précises en préambule à quel « moi » il a affaire ? Est-ce que tu lui dis : attention mon moi 3° va te parler ? Non ce n'est pas sérieux.

Tant mieux si je suis drôle, c'est peut être une autre de mes identités. Mais je crois que tu n'a pas compris ce que j'ai voulu dire. C'est un fait reconnu par des psychologues, tout individu à des identités (sauf peut être les borderline). C'est à dire ce qu'il se considère être. Un passioné de musique va par exemple se définir comme musicien (si ce n'est auprès des autres au moins auprès de lui même). Mais ce n'est pas qu'un musicien et rien d'autre. Il se définit lui même par d'autres terme.
Or je ne me présente jamais comme tu l'a sous-entendu de cette manière mais en revanche en fonction des contextes je me sens plus ou moins telle ou telle chose (Français, européen,...).
Par exemple si je vais en Autriche je me sentirais d'autant plus Français dans un milieu culturel distincts où des gens parlent différement, mangent d'autres choses, ont des habitudes que je comme surprenante, etc...
Si je parle à un prosélyte stupide venu démontrer le caractère scientifique du Coran sur le forum, je me sentirai d'autant plus sceintifique et philosophe face aux incohérences et à la non rigueur de mon interlocuteur.

De toute évidence toi tu as une "identité" européènne. C'est à dire que tu te définit comme européen avec une idée bien précise de ce que c'est. Et sans aucun doute te considères-tu comme d'autres choses encore.

Pour résumer on peut avoir des identités culturelles, nationales, comportementales, politiques, idéologiques,...
Tout les groupes auxquels on estime appartenir font partie de nos identités.

Citation:
Ensuite ne dis pas que tu es philosophe. Moi je ne me prétends nullement philosophe, on ne peut se dire philosophe qu'après avoir étudié les grands de la discipline pendant au moins 20 ans. Et encore, on n'est jamais vraiment philosophe. Nietzsche l'était, mais après lui ? Ils sont même pas 5.

N'importe quoi. Philosophe signifie littéralement "aimer la vérité" et par extension "chercher la vérité" (mais non pas détenir le vérité, ça c'est la définition de la sagesse. Celui qui se prétend sage prétend donc détenir la vérité ce qui là serait en effet ridicule). Donc tout le monde peut être philosophe et je dirais même que énormément de gens le sont, sans forcement en avoir conscience et utiliser ce terme.
Quelqu'un qui remet simplement en cause ce qu'on lui enseigne ou ce qui semble à priori évident a une démarche philosophique.

Et de toute manière je ne crois pas que tu ait la faculté de décerner ou de retirer le "titre" de philosophe aux individus...le mots existe et j'y correspond c'est tout Wink

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