Romulus
Suprème actif


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Posté le: Ven Nov 26, 2010 21:10 pm Sujet du message:
Cynisme a
écrit: | Détrompe-toi, le
racisme est loin d'être ce que tu laisses entendre. Le racisme est la
croyance selon laquelle les différences ethniques à partir desquelles nous
distinguons des groupes de population ne sont pas acquises mais
héréditaires. |
Bon c'est bien parce que tu insistes que j'ai du faire une recherche, qu'est
ce que je ne ferais pas pour éduquer la jeunesse
Selon le CNRTL :
-Ensemble de théories et de croyances qui
établissent une hiérarchie entre les races, entre les ethnies
ou
-Attitude d'hostilité pouvant aller jusqu'à
la violence, et de mépris envers des individus appartenant à une race, à
une ethnie différente généralement ressentie comme inférieure.
ou
-Attitude d'hostilité de principe et de
rejet envers une catégorie de personnes.
Je pense que ça suffira 3 définitions...
Cynisme a
écrit: | Que les différences
psychiques et culturelles n'aient aucun rapport avec les différences
physiologiques restent à prouver, pas certain qu'un empiriste soutienne ta
certitude. Pour aller plus loin, comment expliquer les processus
d'especiations sans avoir recours à l'environnement, la culture, les
habitudes, mœurs, etc? Ton distinguo est tout à fait arbitraire; sans
argument, on ne convainc personne. |
Ca n'a rien d'arbitraire, d'ailleurs moi même je suis empiriste et je
soutiens ma thèse
Il suffit encore une fois d'observer les cultures, régionales notamment, pour
voir que des divergences se créent de partout.
Le développement et l'évolution des cultures sont des phénomènes
historiques, liés aux évenements, aux acculturations,...
Réfléchit à ce que j'ai dis. Tu crois vraiment que les Alsaciens et les
Basques ont un génome différent? Et tu crois que ça a une incidence sur
leurs divergences de moeurs???
Cynisme a
écrit: | - "C'est une erreur
d'étendre le pouvoir de la loi, qui est seulement la règle des actions, aux
pensées elles-mêmes et à la conscience des hommes, scrutant leur sentiment
par examen et inquisition".
- "Châtier quelqu'un seulement à cause des affections qu'il porte dans son
cœur, alors qu'aucun crime n'a été commis, relève de la tyrannie la plus
insolente et le plus barbare". |
Tout à fait, en fait ça a même un nom : le totalitarisme. Mais si tu lis
bien ce que j'ai écris à aucun moment je ne prône la sanction des
pensées.
Cynisme a
écrit: | Quand je te dis que
certaines races sont éminemment supérieures à d'autres, je n'ai pas
emprunté de formules conditionnelles pour alléger la force du propos dans le
dessein de te faire réagir, car il n'y a que comme cela que l'on fait
ressortir la nature procédurière des pénalophiles de ton genre.
|
Ah d'accord ça change tout, en fait tu ne disais pas ce que tu penses... Et
j'imagine que c'est pareil pour un peu tout le reste. Remarques ça explique
pas mal de choses concernant la cohérence de tes propos.
Citation: | car
il n'y a que comme cela que l'on fait ressortir la nature procédurière des
pénalophiles de ton genre. |
Ma nature procédurière et pénalophile? Que tu me connaisse mal est une
chose qui est acceptable. Mais que tu balances à tour de bras des préjugés
faux en est une autre qui l'est beaucoup moins.
Cynisme a
écrit: | Que les races soient
inégales, j'en suis comme convaincu, non pour ce que je viens de te dire,
mais pour ce que la nature est profondément aristocratique, et qu'il n'existe
pas un seul homme qui soit l'égal d'un autre. |
Ca ne veut pas dire grand chose. Tu as tord de voir le dessin animé "Le roi
lion" comme un documentaire animalier
Non je plaisante, mais plus sérieusement les notions d'aristocratie et
d'égalité sont spécifiquement humaines et sociales parce qu'elles sont
liées à la conscience que l'homme a de lui même. Ce sont des éléments de
l'ordre social pas de l'ordre naturel.
Cynisme a
écrit: | Ton explication ne
tient pas debout pour le génocide, le génocide est bien l'extermination d'un
patrimoine génétique commun à un peuple particulier. |
La distinction n’est pas toujours très net entre génocide et ethnocide,
cela dis « la solution finale » est bien unaniment qualifiée de génocide.
Pourtant c'est un fait il n’y a pas de gènes permettant d’identifier les
juifs. Le IIIe Reich lui-même parle de "race juive" mais n’a pas réussi
comme l’atteste sa loi à l'identifier. Pour les nazis : « est juif toute
personne ayant au moins 3 grands parents juifs ». Donc aucune
caractéristique génétique, pour que la guestapo identifie un juif il lui
faut au préalable connaitre son ascendance. Donc ceux qui ont développer une
théorie de la race juive ont été incapable de l’identifier, c’est la
preuve formelle de leur échec.
Donc au final il faut bien croire que le terme génocide a été attribué en
fonction de la vision des criminels.
Cynisme a
écrit: | Distinguer les gens est
criminel selon toi? Et bien, on a qu'à bien se tenir. La femme est un homme
comme les autres? Ça te parle? Le noir et le blanc c'est pareil? Vivement que
les musulmans prennent le pouvoir, que ton témoignage ne compte plus que pour
la moitié du mien. Je t'intenterai un procès dès que les frères muslims
auront pris le pouvoir, je suis bien assuré de ma victoire, c'est une belle
justice que voilà. |
J'ai parler de discrimination. Distinguer et discriminer ça n’a pas du tout
la même signification. Ton incapacité à comprendre cela me rappele ton
incapacité à comprendre la différence entre "égalité" et "identité" sur
un autre topic.
En d'autres terme ce n'est pas parce que deux personnes ou deux groupements de
personnes sont différents qu'ils doivent avoir un traitement inéquitable. La
discrimination c'est le fait justement d'être inéquitable de par les
différences.
Cynisme a
écrit: | Et puis que Le Pen
soit raciste, c'est son choix, il n'a torturé personne pour le suivre, ni
même traîner en justice quiconque n'était pas d'accord avec lui. C'est ce
qui s'appelle la démocratie, régime avec lequel tu dois entretenir une bien
piètre correspondance. |
Je n’ai jamais dis que Le Pen n’avait pas le droit de s’exprimer. Je dis
juste qu’il dis des conneries dont un bon nombre sont électoralistes et que
ceux qui le suivent sont bien souvent très cons. Mais je n’interdis pas aux
cons d’exister ni de s’exprimer.
Encore une fois tu me prête des propos que je n’ai pas. Ca t’arrangerais
bien que je prône l’interdiction d’exprimer ce genre de point de vue, tu
pourrais me traiter de "doxiste", malheureusement pour toi ce n’est pas le
cas, je ne suis pas favorable à la censure.
|
GROLUX
Suprème actif


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Posté le: Sam Nov 27, 2010 06:20 am Sujet du message:
Romulus a
écrit: | Réfléchit à ce que
j'ai dis. Tu crois vraiment que les Alsaciens et les Basques ont un génome
différent? Et tu crois que ça a une incidence sur leurs divergences de
moeurs??? |
Dans l'ensemble, ce sont 2 sous-espèces distinctes, mais ce n'est pas
forcément ce qui compte.
Citation: | Un
réplicateur fait que l'environnement dans lequel il se trouve en fabrique une
copie ; il contribue de façon causale à sa propre réplication.
Ce sont eux qui sont réellement soumis à la sélection naturelle, et
susceptibles de poursuivre leur lignée d'existence ou non, par le jeu de la
réplication du matériel génétique des êtres vivants.
Dans Le Gène égoïste, R. Dawkins propose un autre type de réplicateur que
les gènes. Il s'agit de réplicateurs dont le support n'est pas connu mais
qui véhiculeraient de l'information au sein des populations d'êtres vivants,
par la communication et l'imitation. Il s'agit des mèmes, nommés ainsi par
analogie avec « gène ». Chez l'humain, notamment, les mèmes seraient les
unités de base de la transmission de certains comportements et des croyances,
étudiés par la mémétique |
|
Invité
|
Posté le: Sam Nov 27, 2010 11:39 am Sujet du message:
J'ai tout d'abord soutenu que si nous prenions pour base les différences
physiologiques, certains caractères physiques étant spécifiques à certains
groupes de population, alors les races existeraient. C'est ainsi que l'on
distingue des races chez les animaux, il en va de même pour l'homme. J'ai
ensuite précisé que ces caractères physiologiques étaient le fait de la
nécessité et du hasard, mais aussi et surtout, des cultures que les peuples
formaient. Et que donc, ces différents caractères qui forment, on peut le
supposer, des races au sein de l'espèce humaine, sont le fruit de
l'expérience, cf. vision empiriste. Donc, quand tu dis que les alsaciens et
les basques, puisque tu les aimes tant, ont des mœurs différentes -et ça
n'en fait pas pour autant des individus qui appartiennent à deux races
différentes-, tu inverses le processus et n'es en aucun empiriste en agissant
de la sorte. La race découle des mœurs si tu es empiriste, et non les mœurs
qui découleraient de la race. Vois dans l'empirisme, l'existence précède
l'essence. Pour qu'il y ait race, il faut un isolement géographique, des
mœurs, une culture, un environnement, des habitudes, des lois, des coutumes,
une religion bien spécifique pour que le groupe d'individus qui partage ces
éléments puisse créer sa propre identité.
Quand tu dis que les mœurs des basques et des alsaciens sont différentes,
mais tu te moques du monde. Ce sont tout deux des peuples aryens, européens,
démocrate, chrétien... Ce n'est pas parce que je me brosse les dents à 6h
et toi 8 que nos mœurs sont assez différentes pour faire de nous des
individus de race différente. Axoa d'Espelette/choucroute alsacienne? Tu
penses que ça suffit à faire des races, des spécialités culinaires
suffisent-elles à discriminer deux groupes d'individus au point de parler de
race? Pis encore, dans une seule région, ils existent tant de mode de vie, ce
n'est pas pour rien qu'un génie peut sortir de la même maison que plusieurs
crétins. Tout n'est pas biologique, ou alors tu ne crois pas en la liberté,
et donc pas de morale. Mais encore une fois je ne vais pas m'avancer sur tes
propos, puisque j'ai selon tes dires maladroitement supposé que tu étais de
ceux qui n'ont pour arguments que les seuls arrêtés de la cour des biens
pensants.
La discrimination, sans entrer dans un débat philosophique, veut dire
originellement distinction. Donc je n'ai commis aucune erreur d'appréciation
du terme.
Tes définitions du racisme sont bien belles, mais me paraissent si peu
sérieuses au regard de la façon dont le sujet se traite parmi nos
contemporains que, non par prétention, mais par simple rigueur, je garderai
ma propre définition. Aujourd'hui, il ne suffit pas de hiérarchiser les
races pour être insulté de raciste. Qui donc a tenu ces 20 dernières
années l'idée selon laquelle il y a aurait des races inférieures et des
races supérieures? Personne ou presque et pourtant les accusations de
racismes volent plus nombreuses que les oiseaux migrateurs.
"Ah d'accord ça change tout, en fait tu ne disais pas ce que tu penses..."
Ce n'est pas tant que je n'exprime pas mes pensées ou que je les voile, mais
plutôt que je me dispense d'user de formules de supposition, de conjecture,
d'hypothèse, je me contente plutôt d'affirmer quand bien même je serais en
doute. Ces formules sont si soporifiques et obséquieuses que je ne voudrais
te causer les peines insupportables de la catéchèse.
Pour ce qui est de la hiérarchie des animaux, tu aurais mieux fait d'user de
l'exemple de la ferme des animaux de Orwell, mais en terminal ce monument doit
être peu côté par tes chalands. D'ailleurs, je confirme, la nature est
profondément aristocratique, et il n'y a en cela, rien qui puisse me faire
changer. C'est une opinion si vraie que pareille à cette axiome qui veut que
2 et 2 fassent 4, je n'en changerai jamais. Et ce quelque soit tes arguments.
Regarde autour de toi, pourquoi la justice a-t-elle si largement voué son
action à établir de l'équité dans les rapports sociaux? Pourquoi la
démocratie est-elle si peu naturelle, seules les sociétés civilisées sont
démocratiques et donc culturelles? La démocratie, cet étendard de
l'égalité, si difficilement accessible pour les sociétés où la religion,
le patriarcat, la hiérarchie naturelle entre les êtres, sont encore très
influrents? Tout simplement car la nature est aristocratique, ce n'est pas un
produit de la culture. Pourquoi Mozart peut jouer à 6 ans, ce que moi, après
de longues heures de dur labeur, ne pourrais jamais faire? Pourquoi,
chateaubriand écrira toujours mieux que moi? Pourquoi certains sont doués
dans tout les arts, alors que d'autres ne savent rien faire? Il n'y a pas que
la culture qui préside à la réussite d'un être, il y a aussi la plus
vieille des aristocrates qui encourage ou décourage les actions des hommes.
Quant au terme génocide, il a été attribué à certaines éradications de
population car nous n'avions pas séquencé le génome humain au moment où
nous avions usé de ce terme. Tu fais un anachronisme. Parler de génocide
aujourd'hui est tout simplement de la débilité pure. Nous pourrions en
parler si nous remarquions des différences considérables entre les génomes
d'individus de telle région et de telle autre région. Mais ce n'est pas le
cas. Évidemment le terme est encore utilisé, mais à des fins politiques,
qui n'ont strictement rien de sérieux et qui relève tout à fait de la pure
sophistique.
Pour ce qui est de la race juive, j'y repense, c'est à vérifier, mais
Hitler, il me semble, ne parlait pas de race juive. Mais d'esprit juif? Je me
trompe peut-être. Pour une fois je vais user de prudence. Et je suis content
que tu ne sois pas favorable à la censure, c'est une bonne chose.
Dernière édition par Invité le Sam Nov 27, 2010 13:58 pm; édité 1 fois
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Romulus
Suprème actif


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Posté le: Sam Nov 27, 2010 13:56 pm Sujet du message:
Cynisme a
écrit: | J'ai tout d'abord
soutenu que si nous prenions pour base les différences physiologiques,
certains caractères physiques étant spécifiques à certains groupes de
population, alors les races existeraient. C'est ainsi que l'on distingue des
races chez les animaux, il en va de même pour l'homme. J'ai ensuite précisé
que ses caractères physiologiques étaient le fait de la nécessité et du
hasard, mais aussi et surtout, des cultures que les peuples formaient. Et que
donc, ces différents caractères qui forment, on peut le supposer, des races
au sein de l'espèce humaine, sont le fruit de l'expérience (cf: vision
empiriste). |
Tu as un problème avec l'usage des termes, peut être parce que tu fixe ta
propre définition personnelle sur certains mots.
Il faut que tu comprenne une chose qui est irréfutable, la race chez les animaux et si tant est qu'on puisse
l'appliquer à l'homme est une affaire d'hérédité.
On parle de race pour les chiens car quand on regarde la différence entre un
yorkshire et un saint-bernard on voit bien qu'il y a d'importantes
différences génétiques. A coté de ça les différences entre un africain
et un européen sont minimes, d'où le fait que scientifiquement parlant la
notion de races humaines est très discutable.
Maintenant admettons que ces quelques différences (pixel de la peau, forme du
nez,...) soient suffisantes pour parler de race, en aucun cas on ne peut
ramener ça à la culture qui n'a rien d'héréditaire. Et là c'est facile à
observer et démontrer (empirisme),
prend un bébé cambodgien, éleve-le dans une famille française tu verra
qu'il n'aura pas la religion, les moeurs, la langue, le mode de vie, les codes
sociaux...de son pays d'origine. En bref il n'aura pas la culture de son pays
d'origine.
Par ailleurs, les caractéristiques génétiques se sont forgées sur des
milliers voir des dizaines de milliers d'années comme l'atteste la lenteur
des évolutions naturelles. En revanche les cultures se forgent et évoluent
en quelques siècles. Donc en aucun cas la culture n'a pu précéder ces
caractéristiques génétiques et avoir un impact dessus (empirisme).
Cynisme a
écrit: | La race découle des
mœurs si tu es empiriste et non les mœurs qui découleraient de la race.
|
La race ne découle pas de moeurs comme tu le prétend, il suffit d'étudier
la préhistoire et l'histoire pour en avoir l'absolu certitude (empirisme) mais les moeurs ne découlent pas
non plus de la race.
Le développement des moeurs est un processus beaucoup plus complexe. Par
exemple ces dernières décennies elles ont considérablement évoluées ;
notre génération n'a pas du tout les même moeurs que celle de nos grands
parents. Et même eux ont des moeurs très différents de leurs propres grands
parents.
Cynisme a
écrit: | Quand tu dis que les
mœurs des basques et des alsaciens sont différents, mais tu te moques du
monde. Ce sont tout deux des peuples aryens, européens, démocrate,
chrétien, etc. |
Là encore tu poses un postulat, tu considère que pour être une culture il
faudrait avoir les caractéristiques que tu cites : "raciales", continental,
politique, religieux.
Le fait est que le terme culture recouvre des notions beaucoup plus large que
celles que tu as décidé de choisir. La langue, le mode de vie, la
nourriture, l'habillement,... ces choses font partie de la culture que tu le
veuille ou non.
Evidemment il y a moins de différences de moeurs entre un Basque et un
Alsacien qu'entre un Basque et un Coréen, mais il n'empêche qu'il y en a
suffisamment pour que soit clairement identifiable donc pour qu'on parle de
culture.
Cynisme a
écrit: | La discrimination, sans
entrer dans un débat philosophique, veut dire originellement distinction.
Donc je n'ai commis aucune erreur d'appréciation du
terme. |
Originellement peut être car les mots évoluent beaucoup. Mais à l'heure
actuelle c'est employé et compris par à peu près tout le monde de la façon
suivante "appliquer un traitement inéquitable entre les individus en fonction
de leurs différence".
Et donc si tu étais de bonne foi tu aurai bien vu que en parlant de
discrimination je parlais évidemment de ça et pas de distinction.
Cynisme a
écrit: | Pour ce qui est de la
hiérarchie des animaux, tu aurais mieux fait d'user de l'exemple de la ferme
des animaux de Orwell, |
Ma foi ça n'a strictement rien à voir avec notre sujet. La ferme des animaux
est une métaphore de la Révolution Russe.
Cynisme a
écrit: | Pourquoi la
démocratie est-elle si peu naturelle, seules les sociétés civilisées sont
démocratiques et donc culturelles? La démocratie, cet étendard de
l'égalité, si difficilement accessible pour les sociétés où la religion,
le patriarcat, la hiérarchie naturelle entre les êtres, sont encore très
influents? |
La démocratie n'est pas présente dans la nature en effet, pas plus que
l'aristocratie, car toutes deux sont des constructions humaines (constructions
voulues ou aléatoires, un peu des deux en fait).
Pour rappel l'aristocratie est un système dans laquelle une catégorie
d'individus possède le pouvoir et des priviléges et la faculté de les
transmettre héréditairement.
Ca n'a rien à voir avec le fait que des individus soient plus doués que
d'autres, ça je ne le conteste pas.
Par exemple Mozart mériterait sans doute le titre de génie de la musique,
mais dans une logique aristocratique, le fils de Mozart aurait le droit de
récupérer ce titre (qu'il soit doué ou non).
Cynisme a
écrit: | Le terme de génocide a
été attribué à certaines éradications de population car nous n'avions pas
séquencé le génome humain au moment où nous avions usé de ce terme. Tu
fais un anachronisme. Parler de génocide aujourd'hui est tout simplement de
la débilité pure. Nous pourrions en parler si nous remarquions des
différences considérables entre les génomes d'individus de telle région et
de telle autre région. Mais ce n'est pas le cas. Évidemment le terme est
encore utilisé, mais à des fins politiques, qui n'ont strictement rien de
sérieux et qui relève tout à fait de la pure
sophistique. |
Il me semble que le terme est apparu rapidement après la guerre.
Qu'il y ait très souvent des abus de langage avec ce terme oui car souvent on
le confond avec massacre de masse. Pour qu'il y ait génocide à mon sens il
faut que le groupe d'individu soit éliminé en fonction de ses origines
réèlles ou supposées.
Cynisme a
écrit: | Pour ce qui est de la
race juive, j'y repense, c'est à vérifier, mais Hitler, il me semble, ne
parlait pas de race juive. Mais d'esprit juif? Je me trompe peut-être. Pour
une fois je vais user de prudence. |
Bien sur que si. Les nazis décrivent cinq catégories de races, qu'ils
hierarchisent entre eux.
Je ne vois pas trop où est l'empirisme dans ta démarche, tu te contentes de
poser des définitions (qui bien souvent te sont personnelles) et de
développer des raisonnements dessus. Pour que la démarche soit empirique il
faudrait que tu prennes des faits ou des exemples, sur lesquelles tu
développes.
|
Invité
|
Posté le: Dim Nov 28, 2010 22:08 pm Sujet du message:
Bon que je te renseigne un peu sur l'infortune qui m'accable.
Tout à l'heure, j'ai entamé la rédaction de ma réponse avec entrain et
satisfaction devant la qualité des arguments que j'avais à t'opposer. Mais,
le Très Haut est encore venu avorter mon projet. J'avais rédigé à peu
près 80 lignes quand je me suis souvenu qu'il serait plus prudent de copier
et coller dans Word mon commentaire chaque fois qu'un paragraphe est clos.
Donc je copie et colle et repars sur mon commentaire que je poursuis sur
genaisse. Évidemment, je n'enregistre pas sur Word mon commentaire,
l'application ne me sert qu'au cas où genaisse me jouerait le même tour
qu'hier. Au moment de l'envoi j'avais été déconnecté. Donc je continue mon
commentaire et après 100 lignes de rédaction à peu près, voilà que ce qui
ne se passe jamais se passe pourtant. Une panne de courant. Inutile de te dire
que j'avais les nerfs. Je n'ai pas manqué malgré mon flegme légendaire de
laisser manifester quelques expressions de colère comme p-utain! ou bordel!
M'enfin, autant te dire que je ne reprendrais pas la rédaction de ce
commentaire avant une semaine, car je me vois mal ergoter une troisième fois
sur le même sujet. Ce qui me frustre le plus, c'est que mon commentaire
était bien mieux que celui d'hier. Est-il possible? Ou ce satané hasard se
joue-t-il aveuglément de mon cas?
|
Invité
|
Posté le: Dim Nov 28, 2010 22:21 pm Sujet du message:
Ce "satané hasard" nous épargne.
|
Invité
|
Posté le: Dim Nov 28, 2010 22:37 pm Sujet du message:
Laissez-moi suffoquer dans la pénombre de savoir poussiéreux dans laquelle
je m'agglutine avec bien du dédain pour votre espèce.
Soyez bénis.
|
Lyriss
Habitué(e)

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Inscrit le: 20 Mar 2008
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Localisation: Grenoble
|
Posté le: Dim Nov 28, 2010 22:42 pm Sujet du message:
Ca m'est déjà arrivé, et j'avais alors pensé a un truc qui en découlait :
pourquoi diable est ce qu'un individu identique réfléchissant a un sujet
identique mais séparé dans le temps de quelques heures produit-il deux
textes différents ?
|
GROLUX
Suprème actif


Inscrit le: 20 Nov 2007
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|
Posté le: Lun Nov 29, 2010 02:23 am Sujet du message:
Parce qu'il n'a pas réussi à se convaincre la première fois ?
|
Gelmah de Rothmir
Suprème actif


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Localisation: Céleste Normandie
|
Posté le: Lun Nov 29, 2010 02:54 am Sujet du message:
Pour le coup je suis d'accord avec Cynisme, sur toute la ligne.
Trop de non-dits, trop d'hypocrisies.
|
Oel
Suprème actif


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|
Posté le: Lun Nov 29, 2010 21:13 pm Sujet du message:
Gelmah de Rothmir a
écrit: | Pour le coup je suis
d'accord avec Cynisme, sur toute la ligne.
Trop de non-dits, trop d'hypocrisies. |
Il est étonnant de voir comme l'originalité et le caractère "choc" des
propos sont prisés voire admirés chez certains.
|
Invité
|
Posté le: Sam Déc 04, 2010 22:31 pm Sujet du message:
Citation: | Il
faut que tu comprennes une chose qui est irréfutable, la race chez les
animaux et si tant est qu'on puisse l'appliquer à l'homme est une affaire
d'hérédité. |
Je me propose de te montrer que ce que tu considères comme irréfutable l'est
tout à fait.
Tu m'avais énoncé cette assertion dans le but de me faire comprendre
l'existence d'une séparation indépassable entre la culture et la génétique
-ou l'hérédité, ce qui, en l'occurrence, est parfaitement la même chose.
Que la pérennité d'une race repose sur le caractère héréditaire des
différences physiologiques qui la distinguent, j'en conviens. Ceci n'explique
pourtant pas comment elles se forment ni pourquoi. Pour ce qui est du comment,
j'aurai bien quelques difficultés sérieuses à t'éclairer. Pour ce qui est
du pourquoi, c'est assez évident. Les nécessités biologiques imposées par
l'environnement naturel et culturel suffisent à en dégager les grandes
étapes. Pour le monde animal en général, l'environnement naturel commande
aux gènes quelques mutations nécessaires pour que l'organisme survive. Un
climat, un paysage propice à certaines activités plutôt qu'à d'autres
imposent évidemment à cet organisme des réponses appropriées pour son
adaptation. Par exemple, le léopard de l'amour a un pelage plus épais pour
se protéger des périodes glaciaires auxquelles il est exposé. Le kallima de
Ceylan (c'est un papillon) par l'imitation d'un champignon sur ses ailes, peut
échapper aux prédateurs qui le dépassent de beaucoup en terme de force.
Toutes ses propriétés sont acquises. Si tu réfutes ce point, ce qui est ton
droit, tu es créationniste et non empiriste, puisque la vision empiriste des
théories de l'évolution concordent toutes sur le point d'un ancêtre commun.
Ce me semblerait assez stupide de supposer que les espèces animales aient
évolué après avoir été créées séparément. D'ailleurs, si l'on prend
deux groupes de bactéries que l'on fait évoluer dans des conditions
différentes, le groupe pour qui la conformation initiale est suffisante pour
sa survie ne subira pour la grande majorité de ses membres aucune mutation
génétique, alors que le groupe pour qui la survie requiert une mutation
génétique subira pour la majorité de ses membres la mutation génétique
nécessaire à sa survie. Ceci montre assez largement combien l'environnement
naturel agit sur le patrimoine génétique d'une espèce.
D'ailleurs autre exemple, Dickens montre bien, qu'en analysant le guépard, on
constate qu'il est conçu de façon à tuer le maximum d'antilopes, et que les
antilopes sont conçues de façon à échapper au guépard. Cela veut-il dire
que ces dispositions sont acquises par l'expérience de nombreuses
générations ou ces dispositions sont-elles naturelles et existantes depuis
toujours? La deuxième supposition équivaudrait à dire qu'il y ait une
intelligence derrière la création du monde et que le hasard fait bien les
choses. C'est une position qui se tient mais qui n'est pas empiriste.
___
Venons-en à l'homme. Pourquoi les races sont-elles culturelles? Puisque c'est
ma position. Il y a deux environnements, comme je l'ai dit, qui ont un impact
sur le génome humain. L'un naturel, l'autre culturel.
Le naturel, concerne le climat, le relief, le paysage, les ressources
naturelles. Un climat que l'on dira instable, inhospitalier, a tendance à
rendre les hommes plus religieux. Une raison simple, les difficultés que l'on
rencontre face à la nature et la disposition peu propice au développement de
la vie rendent l'homme superstitieux. Un homme qui subit les colères de Dame
Nature sous toutes ses formes, quand il n'est pas physicien, l'interprète
comme étant l'œuvre de forces occultes agissant dans le but de punir ou
récompenser les hommes selon qu'ils agissent bien ou mal. Toute la
littérature religieuse vient de ce que les premiers hommes avaient
l'impression d'être punis pour leurs mauvais comportements, lorsqu'ils
étaient emportés dans les mers ou décimés par une tempête... Les prières
viennent de là. On essaie de fléchir ou d'adoucir la colère des dieux. Les
offrandes répondent au même mécanisme. Donc, comme je le disais, un
environnement naturel aura un impact considérable sur la culture. J'entends
culture comme tout ce qui a trait à la vie quotidienne, que ce soit des
habitudes, des lois, une religion, des coutumes, des fêtes, les valeurs,
idées, etc. Et c'est par là que j'en viens à ma conclusion. L'environnement
naturel a un impact sur la culture. Cette culture va substituer à
l'environnement naturel un environnement culturel. Bâtisses, ponts,
institutions, ports, aéroports, tours, avions, voitures... Tout ce qui est
l'œuvre de l'homme change les perceptions des individus qui vivent dans cet
environnement. La maîtrise de la matière a rendu l'homme occidental peu
réceptif aux discours religieux car il n'a plus besoin de s'imaginer quelques
puissances occultes derrière cette matière. Ceci est un exemple, mais toutes
les litanies, prières, rituels qui s'en suivent sont supprimés du quotidien
de cet homme.
Je ne sais pas si mon interprétation est farfelue, mais, les généticiens
auraient découvert un gène de la croyance, celui qu'on appelle le gène de
Dieu, il vient justement peut-être de ce que l'homme a passé son temps le
cul à l'air en train de prier le Très Haut. Ce gène s'est peut-être
constitué ainsi au fil des générations. Quand je dis constitué, je parle
évidemment en terme de fonctionnalité, non pas qu'il n'existait pas, mais sa
fonction n'était peut-être pas celle d'aujourd'hui. Donc les races se
forment de deux façons que l'on peut même réduire à une seule. Elles se
forment par l'absence de commerce d'un groupe d'individus avec le reste de
l'espèce. Quand je dis commerce, j'entends les échanges matériels,
culturels, et humains. Si il n'y a pas de commerce, le groupe d'individus
développera un système social qui reposera sur des codes dont on peut se
douter qu'ils seront tout à fait différents de ceux du reste de l'espèce.
L'isolation géographique et l'exemple de l'île sont les plus utilisés pour
expliquer la formation d'une race. Chez les animaux, on parle aussi de races
formées par domestication à des fins précises, mais ceci ne nous intéresse
pas pour les hommes. Encore que, en Inde, c'est à peu près sur ce modèle
que l'on obtenait les 4 castes qui constituaient la société.
Le sujet me rebute un peu depuis les mésaventures de la semaine dernière.
En résumé. Les races sont un produit culturel. Pour deux raisons simples.
L'hérédité ne sert qu'à perpétuer une race déjà existante. Les
mutations génétiques qui président à la formation d'une race sont
culturelles chez l'homme.
___
Pour ce qui est de la différence entre un européen et un africain, je la
fais aussi aisément que pour le yorkshire et le saint-bernard. Et si tu veux
aller exclusivement sur le plan scientifique, je te fais le pari qu'il y a
quasiment identité entre le génome d'un saint-bernard et d'un yorkshire,
99,99% de gènes communs. Comme quoi, le diable se cache dans le détail.
L'exemple du bébé cambodgien est significatif de ce qui nous oppose. Que ce
bébé ait le même mode de vie qu'un européen ne le rendra pas plus
européen sur le plan génétique, nous sommes d'accord. Pour autant, si tu le
fais vivre en europe, lui et ses descendants, pendant 10 siècles, sur le sol
européen, je te tiens le pari qu'il aura la même apparence que n'importe
quel petit blanc européen. Comment pourrait-il conserver le même taux de
mélanine alors qu'il n'est pas besoin pour lui de se protéger d'un soleil si
souvent absent (cf. impact de l'environnement naturel)? Pour ce qui est de
l'environnement culturel, son impact aura ses effets sous d'autres couleurs.
Par exemple, les africains ont très souvent très peu de goûts, leurs
papilles gustatives ne doivent pas être aussi nombreuses que pour un
européen, y a qu'à voir avec quelle facilité ils avalent des sauces très
piquantes sans connaître la moindre difficulté. Je suis persuadé que ceci
se règlerait avec le temps. Si ce n'était pas le cas, alors nous tomberions
dans l'essentialisme et non l'empirisme. Mon exemple avec les papilles
gustatives, je le tiens de mon expérience personnelle, mais aussi de
remarques de certains auteurs comme malthus par exemple. En tout cas,
l'uniformisation du génome de ce petit cambodgien serait donc bien le fruit
d'un double apport, naturel et culturel.
Qu'une culture se forme en quelques centaines d'années, je ne crois pas,
j'entends culture comme praxis. Évidemment, si tu entends culture en pensant
à un courant pictural, assurément nous sommes à mille lieux de nous
comprendre.
Citation: | Là
encore tu poses un postulat, tu considères que pour être une culture il
faudrait avoir les caractéristiques que tu cites : "raciales", continental,
politique, religieux.
Le fait est que le terme culture recouvre des notions beaucoup plus large que
celles que tu as décidé de choisir. La langue, le mode de vie, la
nourriture, l'habillement,... ces choses font partie de la culture que tu le
veuilles ou non. |
La langue, indo-européenne, mode de vie, consumériste, nourriture,
fast-food, habillement, fashion, etc. Voilà ce qui rassemble l'alsacien et le
basque. Bon j'abuse un peu là xd.
Tu dis le mode de vie, mais si tu es chrétien, à bien des égards, ton mode
de vie est identique de celui d'un autre chrétien. L'habillement et la
nourriture, c'est pareil, il y a beaucoup de similitudes, ou alors
définis-moi les particularités indépassables qu'il y a, entre ces deux
peuples. De toute façon, entre un alsacien et un basque, je ne fais pas la
différence au premier coup d'œil. C'est bien la preuve que l'on ne peut plus
parler de race. Évidemment, si je les entends parler, je risque de savoir
d'où ils viennent. Disons qu'il y a une variété au sein d'une même
culture. La culture européenne est composée de nombreuses variétés, le
basque et l'alsacien en sont deux formules.
Que la ferme des animaux soit une métaphore de la révolution russe, certes,
mais il n'existe pas qu'une seule et unique grille de lecture à un roman. Il
n'y a que des faits, après tout est histoire d'interprétations. Tu choisis
de garder la version officielle, tant mieux, mais je peux, et avec raison,
dire que la ferme des animaux est une métaphore de l'aristocratie naturelle.
Évidemment, Orwell n'en fait pas l'apologie. C'est d'ailleurs ce qui ressort
du livre. Dire que l'aristocratie n'est pas présente dans la nature est assez
effrayant de mensonges et de négations de l'évidence. Comme si l'égalité
régnait parmi les animaux, que dans une seule espèce, les décisions se
prenaient à l'unanimité. Quand je parle d'aristocratie, je parle de
gouvernement des meilleurs. Il n'y a pas d'affaire d'hérédité là-dedans.
L'idée de donner le pouvoir à son fils car il est issu d'une famille noble,
n'est certainement pas un principe aristocratique. C'est au mieux, la voie
corrompue par laquelle l'aristocratie peut tomber en disgrâce, mais en aucune
façon, celle qui définit l'essence de l'aristocratie. La méritocratie
républicaine est déjà, dans une certaine mesure, aristocratique. Le
gouvernement par héritage, c'est du népotisme ou je ne sais quoi d'autre,
mais en aucune façon quelque chose d'aristocratique. En plus, c'est tellement
vil, stupide, et inapproprié avec la notion de grandeur, que d'associer les
deux est parfaitement inconvenant.
Que les nazis utilisaient le mot race, j'en conviens, mais quand je disais
Hitler, je me demandais si dans Mein Kampf, il utilisait le mot race.
N'utilisait-il pas plutôt le mot esprit?
|
Oel
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Posté le: Mer Déc 08, 2010 18:51 pm Sujet du message:
SUPPRIME
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Romulus
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Posté le: Sam Déc 11, 2010 12:10 pm Sujet du message:
Cynisme a
écrit: |
Citation: | Il faut que tu comprennes une chose qui est irréfutable, la
race chez les animaux et si tant est qu'on puisse l'appliquer à l'homme est
une affaire d'hérédité. |
Je me propose de te montrer que ce que tu considères comme irréfutable l'est
tout à fait.
Tu m'avais énoncé cette assertion dans le but de me faire comprendre
l'existence d'une séparation indépassable entre la culture et la génétique
-ou l'hérédité, ce qui, en l'occurrence, est parfaitement la même chose.
Que la pérennité d'une race repose sur le caractère héréditaire des
différences physiologiques qui la distinguent, j'en conviens. Ceci n'explique
pourtant pas comment elles se forment ni pourquoi. Pour ce qui est du comment,
j'aurai bien quelques difficultés sérieuses à t'éclairer. Pour ce qui est
du pourquoi, c'est assez évident. Les nécessités biologiques imposées par
l'environnement naturel et culturel suffisent à en dégager les grandes
étapes. Pour le monde animal en général, l'environnement naturel commande
aux gènes quelques mutations nécessaires pour que l'organisme survive.
|
Enfin plus exactement les gènes apparaissent aléatoirement et ceux qui sont
défavorables à la survie tendent à disparaitre tandis que ceux qui sont
favorables tendent à persister et à se répandre dans la population.
Cynisme a
écrit: | Pour ce qui est du
comment, j'aurai bien quelques difficultés sérieuses à t'éclairer. Pour ce
qui est du pourquoi, c'est assez évident. |
En fait tu te poses les mauvaises questions. Le "comment?" est relativement
simple à comprendre, il suffit d'étudier et de comprendre le phénomène de
l'évolution. C'est de la science mais ça reste assez accessible, il me
semble que c'est au programme du lycée (1ère ou terminal) donc pas besoin
d'être doctorant en biologie pour le comprendre.
En revanche la question du "pourquoi?" comme presque systématiquement en
science et en philosophie n'a aucun sens. Car "pourquoi?" sous-entend "dans
quel but?", or la notion de but ne vaut que pour les actions humaines pas pour
le reste.
"Pourquoi Paul a fait ça?" c'est une question qui a du sens.
"Pourquoi la nature a fait ça?" est une question qui n'a pas de sens car la
nature na pas d'intentions ou d'objectifs (enfin jusqu'à preuve du
contraire). Si là on utilise le pourquoi on pose directement un postulat :
"il y a un but, il y a un objectif mais lequel?"
Cynisme a
écrit: | qu'en analysant le
guépard, on constate qu'il est conçu de façon à tuer le maximum
d'antilopes, et que les antilopes sont conçues de façon à échapper au
guépard. Cela veut-il dire que ces dispositions sont acquises par
l'expérience de nombreuses générations ou ces dispositions sont-elles
naturelles et existantes depuis toujours? La deuxième supposition
équivaudrait à dire qu'il y ait une intelligence derrière la création du
monde et que le hasard fait bien les choses. C'est une position qui se tient mais qui n'est pas
empiriste. |
C'est clair que ça ne serait pas empiriste, ça serait même sacrément
débile comme toutes les théories créationistes.
Cela dit, dire que le Léopard ou l'antilope sont "conçus" n'est pas
empiriste non plus. Il y a encore une idée préconçu dérrière tout ça. Ah
moins que ça ne soit juste une erreur de vocabulaire.
Cynisme a
écrit: | Venons-en à l'homme.
Pourquoi les races sont-elles culturelles? Puisque c'est ma position. Il y a
deux environnements, comme je l'ai dit, qui ont un impact sur le génome
humain. L'un naturel, l'autre culturel.
Le naturel, concerne le climat, le relief, le paysage, les ressources
naturelles. Un climat que l'on dira instable, inhospitalier, a tendance à
rendre les hommes plus religieux. Une raison simple, les difficultés que l'on
rencontre face à la nature et la disposition peu propice au développement de
la vie rendent l'homme superstitieux. |
Mouuuais je ne sais pas trop d'où tu tires cette théorie, mais à priori
elle n'est pas empiriste ou alors il faudrait que tu amènes une série
d'exemples concraits.
Dans tout les cas elle ne peut être admise comme vérité générale pour la
simple et bonne raison qu'il y a des tas de contre-exemples :
-D'après les auteurs de l'antiquité l'Egyptien est le plus religieux des
hommes. Or on peut dire que l'Egypte est gatée par la nature puisque le Nil
apporte une grande prospérité à l'Egypte dans l'antiquité. C'est
d'ailleurs probablement ça qui explique leur piété, plus ou moins conscient
d'être dans une situation privilégiée ils en remercient les dieux (donc là
on est dans le cas inverse que tu décriait).
-Autre exemple : les américains sont beaucoup plus croyants et pratiquants
que les Français ou les Allemands, or on ne peut pas dire que la vie soit
plus dure aux Etats Unis qu'en Europe (pas pour les classes moyennes en tout
cas).
Cynisme a
écrit: | Un homme qui subit les
colères de Dame Nature sous toutes ses formes, quand il n'est pas physicien,
l'interprète comme étant l'œuvre de forces occultes agissant dans le but de
punir ou récompenser les hommes selon qu'ils agissent bien ou mal. Toute la
littérature religieuse vient de ce que les premiers hommes avaient
l'impression d'être punis pour leurs mauvais comportements, lorsqu'ils
étaient emportés dans les mers ou décimés par une tempête... Les prières
viennent de là. On essaie de fléchir ou d'adoucir la colère des dieux. Les
offrandes répondent au même mécanisme. |
Oui cest vrai en partie et ça va même au delà. Dans les religions anciennes
(antérieures à l'expansion du christianisme et de l'islam) c'est un
véritable business avec ce qu'on pourrait appeler "les puissances
surnaturelles". On peut faire offrandes et prières pour se préserver de la
colère d'une puissance (tel dieu, telle rivère, etc...) mais on peut aussi
faire une offrande pour demander un service à cette puissance, genre d'avoir
un beau bébé si sa femme ne veut pas tomber en cloque, la réussite d'un
voyage, d'une récolte etc...
Finalement je pense qu'on peut sans trop s'avancer associer les croyances
religieuses à un manque de compréhension de la réalité et à un désir de
combler ce manque. A une époque où la science est encore inexistante ou
presque, il faut bien chercher à expliquer les choses. Finalement que ce soit
par rapport aux catastrophes que tu évoques ou juste une volonté de
comprendre son environnement, tout cela stimule le développement et la
pratique des religions.
Cynisme a
écrit: | Donc, comme je le
disais, un environnement naturel aura un impact considérable sur la culture.
|
Il a évidemment un impact. Les bédouins n'ont pas le même rapport au
désert dans lequel ils vivent que les occidentaux qui en ont une vision
lointaine ou les Inouits qui ne savent même pas ce que c'est.
Par exemple chez les bédouins il doit bien y avoir 50 mots différents pour
désigner le sable (en fonction de sa texture, de sa couleur, etc...) tandis
que pour nous un seul mots suffit, parce qu'on a pas si souvent que ça à
faire au sable.
Tout cela est bien beau, ça nous prouve que l'environnement naturel a un
impact sur la culture.
Mais il y a plusieurs éléments que j'ai l'impression tu négliges :
-Primo bien que ça ait un impact, ca ne veut pas dire que la culture n'est
que la conséquence de l'environnement. Car en fait la culture est en bien
plus grande partie forgée par "l'évenementiel" ou si tu préfères par des
évènements historiques.
Par exemple si on imagine 3 peuples qui vivent dans un désert mais dans une
région différente du monde. Leur environnement naturel aura beau être le
même, ils développeront un culture très différente, car de nombreuses
autres choses vont venir l'influencer. Comme par exemple le contact avec leurs
peuples voisins. Si ceux-ci sont bélliqueux ils développeront sans doute
bien plus l'art de la guerre, ou la capacité de produire des armes de
qualité etc...
-Cette culture qui se développe en fonction de plusieurs choses (dont
partiellement l'environnement naturel) ne se transmet pas héréditairement ou
génétiquement. Et ça je lai déjà dis dans mon 1er post mais je suis
obligé de le répéter
-Enfin toi tu supposes que l'environnement culturel finit par créer des
races, c'est à dire un ensemble de caractéristiques génétiques
spécifiques.
Mais encore une fois c'est impossible à cause de l'évolution trop rapide de
cet environnement culturel.
Cynisme a
écrit: | L'hérédité ne sert
qu'à perpétuer une race déjà existante. |
L'hérédité ne « sert » pas. C'est le phénomène de transmission des
gènes c'est tout (La question du « comment? » plutôt que a question du
« pourquoi? »)
Cynisme a
écrit: | Les mutations
génétiques qui président à la formation d'une race sont culturelles chez
l'homme. |
Voilà une belle abération qui est annoncée à l'affirmative et que aucun
généticien sérieux ne soutiendrait.
Comment des mutations génétiques pourraient être culturelles, alors qu'il
s'agit de modifications aléatoires de l'ADN?
Mais tu voulait peut être dire que l'environnement culturel fait évoluer les
groupes humains dans tel ou tel sens (ce qui n'est pas la même chose), mais
pour que ce soit vrai il faudrait deux choses :
-Que l'existence de certains gènes au sein d'un environnement culturel
favorisent ou défavorisent la survie. Est-ce le cas? J'attend des exemples
puisque tu te dis empiriste.
-Que cet environnement culturel soit fixe suffisament longtemps pour que
l'évolution ait lieu (que les gènes favorables se répandent dans la
population, que les gènes défavorables disparaissent).
Or là je peut t'assurer que c'est impossible puisque les cultures changent
plus vite que les phénomènes d'évolution naturel.
Cynisme a
écrit: | Par exemple, les
africains ont très souvent très peu de goûts, leurs papilles gustatives ne
doivent pas être aussi nombreuses que pour un européen, y a qu'à voir avec
quelle facilité ils avalent des sauces très piquantes sans connaître la
moindre difficulté. |
N'importe quel individu qui mange très épicé régulièrement s'y habitue ce
qui n'a rien de génétique.
Genre toi, si a partir de maintenant tu manges épicé dans un peu tout les
repas tu aura le sens gustatif moins développé d'ici 10 ans.
Cynisme a
écrit: | Qu'une culture se forme
en quelques centaines d'années, je ne crois pas, |
Que la culture évoluent et se transforme en quelques siècles est quelquecose
de certains. Je t'en ais même donné des exemples. Mais puisque tu n'es pas
convaincu j'y reviens....
Cynisme a
écrit: | j'entends culture comme
praxis. Évidemment, si tu entends culture en pensant à un courant pictural,
assurément nous sommes à mille lieux de nous
comprendre. |
Alors tu te contredis parce que tu as désigné la culture comme je te cites :
« J'entends culture comme tout ce qui a trait à la vie quotidienne, que ce
soit des habitudes, des lois, une religion, des coutumes, des fêtes, les
valeurs, idées, etc. »
Or ces choses que tu désignes évoluent réèllement en quelque siècles voir
des fois même moins.
Je peut t'assurer que le français du 15e siècle n'a rien à voir avec celui
du 19e siècle et encore moins avec celui d'aujourd'hui. Si aujourd'hui on
remontait dans le temps et qu'on se tapait une discussion avec un type de
cette époque on aurait beaucoup de mal à se comprendre parce que leurs
visions du monde était complètement différente, leur façon de vivre aussi.
Que ce soit sur le plan de :
-la religion/le rapport au surnaturel
-la place de l'homme dans le monde/la place de l'individu dans la société
-le rapport au pouvoir/la politique
-le travail
-les relations humaines, la famille, l'amitié
-l'amour, la sexualité,
-l'habillement.
-l'hygiène,
-l'alimentation
-...
Dans tout ces domaines (et j'en passe) il y a des différences ENORMES, ce qui
prouve bien que la culture se transforme.
Et parallélement à ça, les biologistes, paléontologues... te diront que
les espèces évoluent sur des dizaines de milliers d'années.
Cynisme a
écrit: | De toute façon, entre
un alsacien et un basque, je ne fais pas la différence au premier coup
d'œil. C'est bien la preuve que l'on ne peut plus parler de
race. |
Evidemment qu'il ne s'agit pas de races, c'est ce que je disais il s'agit de
cultures.
Cynisme a
écrit: | Évidemment, si je les
entends parler, je risque de savoir d'où ils viennent. Disons qu'il y a une
variété au sein d'une même culture. La culture européenne est composée de
nombreuses variétés, le basque et l'alsacien en sont deux
formules. |
Je ne vois pas ce qu'il te permet d'affirmer que l'Europe a une culture
commune et pas les différents pays ou régions d'Europe.
L'Europe a aussi des pans de culture en commun avec les Etats Unis alors
doit-on affirmer que l'Europe elle même n'est pas une culture mais une
variété de la culture occidentale?
Chacun peut s'amuser à dessiner les frontières figées et définitives des
cultures qu'il a décidé de reconnaitre comme réèlles, ça sera toujours
érroné déjà parce que ces limites sont fluctuantes et aussi parce que le
culture se définit à plusieurs degrés.
Cynisme a
écrit: | Que la ferme des
animaux soit une métaphore de la révolution russe, certes, mais il n'existe
pas qu'une seule et unique grille de lecture à un roman. Il n'y a que des
faits, après tout est histoire d'interprétations. Tu choisis de garder la
version officielle, tant mieux, mais je peux,
et avec raison, dire que la ferme des animaux est une métaphore de
l'aristocratie naturelle. Évidemment, Orwell n'en fait pas l'apologie.
C'est d'ailleurs ce qui ressort du livre. Dire que l'aristocratie n'est pas
présente dans la nature est assez effrayant de mensonges et de négations de
l'évidence. Comme si l'égalité régnait parmi les animaux, que dans une
seule espèce, les décisions se prenaient à l'unanimité. Quand je parle d'aristocratie, je parle de
gouvernement des meilleurs. |
Ouch! Tu te rend compte de l'absurdité que tu viens de dire? Oui on peut
définir l'aristocratie comme "gouvernement des meilleurs", mais parler de
gouvernements chez les animaux est un non sens et un GROS. Il n'y a pas
d'aristocratie chez les animaux pas plus qu'il n'y a de démocratie.
Et je ne sais pas si il existe de version officielle à "Animal farm",
toujours est-il que je l'ai lu, que la métaphore de la révolution Russe est
flagrante pour qui a étudié la Révolution Russe.
Qu'il y ait plusieurs grilles de lectures à certains livres c'est sur. Pour
celui-ci c'est possible qu'il y en ait une qui m'est échappé...cela dis pour
y voir une métaphore d'une soit disante hierarchie animale présente dans la
réalité il faut je pense avoir une imagination « Walt Dineyenne ».
Dans le livre les cochons dirigent la ferme, est-ce qu'il existe dans la
réalité des cochons ou un groupe d'animal quelconque qui pennent de manière
autoritaire les décisions pour toute la communaté des animaux? Est-ce que ce
groupe s'est entouré d'un groupe d'animaux dangereux (les chiens) pour faire
respecter son pouvoir? Je ne crois pas non. Parce qu'il s'agît rien de moins
que d'une métaphore d'une structure sociale humaine.
D'ailleurs la ferme c'est la Russie, et les fermes alentour sont les pays
voisins.
Cynisme a
écrit: | Il n'y a pas d'affaire
d'hérédité là-dedans. L'idée de donner le pouvoir à son fils car il est
issu d'une famille noble, n'est certainement pas un principe aristocratique.
C'est au mieux, la voie corrompue par laquelle l'aristocratie peut tomber en
disgrâce, mais en aucune façon, celle qui définit l'essence de
l'aristocratie. |
Oui alors là on ne parle pas de la même aristocratie. Toi tu parles de la
définition théorique et étymologique venue de la Grèce antique (donc
théoriqement "système politique gouverné par les meilleurs), moi je te
parle de la caste sociale qui s'est développé dans à peu près tout les
pays d'Europe et de nombreux autres. Phénomène très répandu dans
l'histoire de l'humanité ou une catégorie sociale dispose de pouvoirs ou de
privilèges et de la faculté juridique de les transmettre à leur
descendance. Or je t'assure que dans le langage courrant on appeles ces
catégories sociales l'aristocratie (la noblesse rançaise sous l'ancien
régime par exemple).
Mais quoi quil en soit qu'on prenne l'une ou l'autre de ces définitions
(celle etymologique ou celle du langage commun), ça ne correpond pas à ce
qu'il y a dans la nature et chez les animaux.
|
Invité
|
Posté le: Ven Déc 17, 2010 16:31 pm Sujet du message:
L'Europe a une culture commune, car toute l'histoire de l'Europe est
intriquée, c'est-à-dire, que nous nous sommes construits sur des bases
similaires. Les échanges humains, commerciaux, et culturelles ont eu cours
depuis les débuts de l'Europe. Certes, notre culture européenne possède
différentes spécificités selon les régions, mais le socle de base est
commun. Les États-unis, ce sont des européens. Sans les Européens, les
États-unis n'existeraient pas, ton argument est mal choisi, tu aurais mieux
fait d'utiliser un autre continent, ou civilisation, l'Afrique pour le
continent ou la civilisation arabe. Il m'aurait été difficile de dire que
l'Afrique avait la même culture que l'Europe et pourtant, elle a entretenu
depuis plusieurs siècles un certain commerce (pas que de marchandises) avec
les européens.
Pour la civilisation arabe et l'islam, tu aurais pu montrer les racines
judaïques de cette religion, et ainsi montrer que l'Europe et les arabes ceci
en commun sans pourtant être de la même culture.
« Chacun peut s'amuser à dessiner les frontières figées et définitives
des cultures qu'il a décidé de reconnaitre comme réelles, ça sera toujours
erroné déjà parce que ces limites sont fluctuantes et aussi parce que le
culture se définit à plusieurs degrés »
Dire ceci revient à avouer que tu ne sais pas ce qu'est un concept. C'est
dans le même ordre que de dire, les femmes ne courent pas moins vite que les
hommes car si je mets Christine Aaron face à toi, elle te battra. Merci, les
vérités générales sont toujours contredites pas des cas particuliers,
chose à laquelle n'échappe aucun concept.
« mais je peux, et avec raison, dire que la
ferme des animaux est une métaphore de l'aristocratie naturelle. »
« Quand je parle d'aristocratie, je parle de
gouvernement des meilleurs. »
Ton procédé est digne d'un juge moscovite. Les citations sont assez
incroyablement malhonnêtes. Mais ne t'inquiète pas, je vais malgré tout
défendre la position que tu m'as prêté. D'une, tu n'es pas sans savoir que
parler de gouvernement chez les animaux, revient à métaphoriser la pratique
du pouvoir chez nos amis les bêtes. Ne pas comprendre ça, serait ni plus ni
moins affirmer que Orwell fait n'importe quoi en donnant la parole et des lois
à une ferme qui par dessus le marché acquiert l'autonomie. Non vraiment, ce
n'est pas sérieux, d'une part je ne parle pas de gouvernement dans le monde
animal, et d'autre part, quand bien même j'aurai utilisé le mot
gouvernement, en aucune façon il serait constitutif d'un non-sens puisqu'il
s'applique très aisément à la situation du monde animal. Ensuite, puisque
tu soutiens l'idée selon laquelle l'aristocratie n'est pas naturelle, vois
plutôt :
« Le processus par lequel les individus présentant les adaptations les plus
appropriées connaissent une meilleure réussite que d'autres, et parviennent
à survivre et proliférer. »
Cf. sélection naturelle, définition basique. Si ceci, n'est pas une preuve
de l'aristocratie... Et ce au sein d'une espèce et entre les espèces. Dans
la nature, il fait nul doute, que l'homme est supérieur au reste du monde
animal, et en aucune façon tu ne pourras sérieusement soutenir que les
autres animaux sont nos égaux. De même au sein d'une même espèce, il y a
des individus qui sont avantagés biologiquement pour mieux résister et se
développer. C'est cela et seulement ça l'aristocratie. Lorsqu'un groupe
d'éléphants, une meute de loups, ou une communauté de singes se trouvent
les uns et les autres devant une situation périlleuse, de tensions ou de
nécessites vitales – difficulté pour se nourrir, donc nécessité de tuer
et manger certains des leurs – ce n'est jamais les plus faibles qui prennent
les décisions et qui emmènent les groupes. Me dire le contraire serait assez
aberrant comme tu dis. Ce n'est pas non plus démocratique, puisque l'on ne
vote pas à main levée, chez nos amis les bêtes, et on se concerte assez peu
tu en conviendras. Chez les hommes, c'est pareil, c'est toujours les plus
grands guerriers qui ont dominé les royaumes, les cités, les empires au tout
début de l'histoire. Raison pour laquelle, les femmes n'ont jamais eu voix au
chapitre, alors que maintenant que la force physique brute n'est plus de mise,
évidemment leur place est reconsidérée.
Je ne parle pas d'une hiérarchie animale qui se dégage du livre de Orwell ;
il ne s'agit pas de dire que les porcs sont plus intelligents que les autres
bêtes, il s'agit de dire que le principe aristocratique, celui du meilleur
qui s'impose aux autres, est une réalité indépassable. D'ailleurs, la
servitude volontaire de la Boétie est un bel exemple de ce que j'essaie
d'exprimer.
Je suis d'avis que la soumission est une nécessité biologique, pas seulement
humaine, et qu'elle est activement répandue sur toutes les espèces, et que
c'est le fait d'une minorité que de réussir à assumer la responsabilité de
chef, de gouvernant. Les choses se passent plus naturellement chez les
animaux, où la vieillesse, et la force sont les seules arguments qui
prévalent au moment de la prise de décision pour les espèces qui vivent en
société. Chez les hommes, c'est un peu plus complexe (même chez les
animaux, car j'abrège).
Tu fais semblant de me faire dire encore des choses que je n'ai jamais tenu.
Lorsque je parle d'aristocratie, j'en ai parlé au sein d'une même espèce et
non entre les espèces. Même si mon propos peut se tenir aussi dans ce cadre,
à cette différence près, qu'il ne s'agit plus de décision, mais de luttes,
combats, guerres. Pas de décision, car les intérêts ne sauraient être
conciliés au regard de la différence de nature des uns et des autres. Je
parle de décision dans le seul cadre d'une seule espèce vivant en
communauté.
Tu dis que la culture est formée par l'« événementiel », des évènements
historiques. Je te réponds, par quoi est formé l'événementiel ?
Je n'ai pas dit que la culture se transmettait héréditairement mais qu'elle
avait un impact sur l'hérédité. C'est-à-dire, qu'elle peut appeler le
génome de celui qui baigne dans cette culture, à se modifier. En aucune
façon, je n'ai soutenu l'idée que la modification du génome entrainait
fatalement, chez les descendants, la reproduction de la même culture. Mon
propos s'arrête à l'impact de la culture sur le génome et l'hérédité. Ce
n'est pas pareil que de dire que la culture est héréditaire. La rapidité de
l'évolution d'une culture, est la raison pour laquelle les différences
physiques et physiologiques sont si faibles chez les hommes. Elles sont fortes
lorsque l'environnement naturel est fortement différent, et lorsque les
peuples sont coupés du reste de l'espèce pendant plusieurs siècles.
Ensuite, la rapidité de l'évolution de la culture est à relativiser. Au
sens noble du terme, je suis d'accord. Mais si je généralise le mot culture,
par praxis, l'évolution est moins rapide car plus globale.
Tu as interprété mon pourquoi de façon téléologique, de sorte que je
prêterai des fins à la nature. Je n'ai évidemment pas parlé de but, bien
que c'est une opinion tout à fait tenable, encore qu'elle ne saurait être
considérée comme scientifique. Mon pourquoi ne suppose pas d'intelligence au
fondement du phénomène, il ne suppose pas de volonté, mais simplement une
recherche des causes qui font que les races se constituent. Le comment, je n'y
réponds pas, car il est bien évident que le processus biologique qui
président à ces aventures historiques d'une espèce qui se diversifie me
paraît autrement plus compliqué.
Je ne me contredis pas sur le mot culture, ce que j'entendais te faire
comprendre par l'idée que nous ne pourrions nous mettre en accord sur le
sujet si tu penses à un mouvement pictural quand moi je pense praxis au sens
général, c'est qu'il m'est impossible d'être crédible, si ta vision reste
trop courte, si elle n'embrasse pas de façon panoramique notre concept.
La culture évolue, nous n'avons pas avancé, c'est un point sur lequel je
n'ai jamais apposé le moindre doute. Tu parles d'espèces, je vais parler de
races. En un siècle, certains spécialistes le soutiennent : une race peut se
former. Et je me demande si pour l'espèce, ce n'est pas une théorie qui
commence à se soutenir, je vérifierai car j'ai conscience de l'hérésie que
ça constitue dans ce domaine.
Le verbe « concevoir » étymologiquement, ne suppose pas d'intention. C'est
au sens figuré que l'on entend qu'un esprit est au commande de la conception.
Tu n'as jamais lu la bible ? Les famines en Égypte, ça ne te parle pas ? La
religiosité de ce pays peut tout aussi bien s'expliquer pour ce genre de
raison.
Je n'ai pas dit que la religion avait pour le seul fondement les conditions
inhospitalières du climat dans lequel évoluaient les peuples imprégnés de
religion. Cela étant dit, l'Amérique est l'exemple qui étayerait encore
plus ma thèse de départ. N'en déplaise à certains, les catastrophes
naturelles, sont bien plus nombreuses aux États-unis qu'en Europe.
|
Romulus
Suprème actif


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Posté le: Sam Déc 18, 2010 14:11 pm Sujet du message:
Paulina a
écrit: | L'Europe a une culture
commune, car toute l'histoire de l'Europe est intriquée, c'est-à-dire, que
nous nous sommes construits sur des bases similaires.
Les échanges humains, commerciaux, et culturelles ont eu cours depuis les
débuts de l'Europe. |
Quelles bases similaires? Rome, le christianisme? Et c'est quand pour toi les "débuts" de l'Europe?
Des échanges humains et commerciaux sur ce qu'on appele aujourd'hui l'Europe
oui évidemment il y en a et depuis longtemps. Mais de manière très variable
car quand même la Scandinavie ou les pays Slaves ont été pendant lontemps
bien peu connectés au reste du "continent".
En revanche dans le bassin médditéranéen il y a eu des interconnexions
depuis plus longtemps et beaucoup plus fortement.
Au final tu fais le choix de reconnaitre certaines entités culturelles et pas
d'autres (ou alors certaines plus que d'autres ce qui serait un moindre mal).
Dans tel cas, dis-toi que ce que tu avances c'est juste une certaine
représentation de l'histoire qui a pu être relayée par certains milieux
dans un certain but, comme les milieux nationalistes. Mais cette démarche n'a
rien d'historique saches-le quand même. Après il n'est pas interdit de
phantasmer l'histoire. On a bien eu un membre récement qui se considérait
comme Gaulois. Mais bien entendu ça n'a rien de scientifique ou d'empirique.
Citation: | Pour la civilisation arabe et l'islam, tu aurais pu montrer les
racines judaïques de cette religion, et ainsi montrer que l'Europe et les
arabes ceci en commun sans pourtant être de la même culture.
|
Il y a des tas de choses qui pourait être dites mais qui ne sont pas dites
sinon on ferait des posts de 10 000 pages.
Citation: | Citation: | «
Chacun peut s'amuser à dessiner les frontières figées et définitives des
cultures qu'il a décidé de reconnaitre comme réelles, ça sera toujours
erroné déjà parce que ces limites sont fluctuantes et aussi parce que le
culture se définit à plusieurs degrés » |
Dire ceci revient à avouer que tu ne sais pas ce qu'est un concept. C'est
dans le même ordre que de dire, les femmes ne courent pas moins vite que les
hommes car si je mets Christine Aaron face à toi, elle te battra. Merci, les
vérités générales sont toujours contredites pas des cas particuliers,
chose à laquelle n'échappe aucun concept. |
Non dire ceci ça revient juste à montrer le caractère nébuleux des
cultures qui n'ont pas de contours clairs, qui ne sont pas figées,
intangibles et ancrée profondement dans l'histoire.
Cela dis cette dernière vision relève chez beaucoup de personnes d'une quasi
croyance. Donc je ne suis pas sur de pouvoir te le faire comprendre même avec
des exemples probants qui ont déjà été donnés.
A la rigueur je peut te conseiller d'étudier de manière isolé une dizaine
de civilisation/état ou culture différentes ayant existées en Europe à des
époques différentes. Là tu pourra constater que la diversité prime de
très loin sur l'unicité. Et que là où il y a unicité elle est très
faible ou alors très récente.
A priori pour toi l'unicité c'est la Praxis.
Il y a c'est certain une grappe d'éléments culturels communs et anciens à
toute l'Europe, mais ils ne sont pas si nombreux et leur influence actuelle et
surtout sur les caractères génétiques doit être bien faible et dérisoire.
Enfin dans le cas contraire j'attend des exemples, car je ne crois pas que tu
es encore donné en seul exemple de ces éléments.
Citation: | «
mais je peux, et avec raison, dire que la
ferme des animaux est une métaphore de l'aristocratie naturelle. »
« Quand je parle d'aristocratie, je parle de
gouvernement des meilleurs. »
Ton procédé est digne d'un juge moscovite. |
Non c'est juste de la rigueur scientifique. Tu emplois un même terme dans
plein de sens flous et différents tout en voulant donner une illusion de
cohérence. L'aristocratie étant tour à tour un système politique, la
hierarchie, la faculté de survie...
Or au final si une partie de ce que tu dis ne tiens pas debout c'est justement
à cause du manque de cohérence.
Je pensais au début que c'était de la mauvaise foi pure et simple, or je
commence à croire que ton esprit est tellement confus que tu n'arrives pas
toi même clairement à mettre un sens précis sur les mots.
Et je dois te dire que c'est extrêmement chiand et fatiguant de devoir
relever tout tes "revirements de sens", je ne le fait pas par plaisir mais je
suis bien obligé car sinon le débat deviendrait rapidement une alternance de
discours dénués de sens ou chacun ne s'écouterait que lui même ne pouvant
comprendre l'autre à causes du sens approximatif et changeant des mots.
Citation: | puisque tu soutiens l'idée selon laquelle l'aristocratie n'est
pas naturelle, vois plutôt : « Le processus par lequel les individus
présentant les adaptations les plus appropriées connaissent une meilleure
réussite que d'autres, et parviennent à survivre et proliférer.
» |
Donc là maintenant l'aristocratie c'est la plus haute faculté de survie?
Evidemment si on la définissait comme ça, l'aristocratie existerait dans la
nature, merci d'enfoncer les portes ouvertes par Darwin. Mais ce que tu
décris là ce n'est rien d'autre que la sélection naturelle que tu as
décidé de renommer.
Citation: | De
même au sein d'une même espèce, il y a des individus qui sont avantagés
biologiquement pour mieux résister et se développer. C'est cela et seulement
ça l'aristocratie. |
Malheureusement cela ne correspond à aucune définition connue et usitée de
l'aristocratie.
Citation: | Chez les hommes, c'est pareil, c'est toujours les plus grands
guerriers qui ont dominé les royaumes, les cités, les empires au tout début
de l'histoire. |
Je ne sais pas ce que tu entends par "tout début de l'histoire", je voudrais
bien des exemples en tout cas.
Mais en tout cas même dans l'antiquité il y a eu nombre de rois et
d'empereurs, fous ou débiles. Si on enlève cela il reste encore des faibles,
des peureux, des peu doués pour la guerre. Certains au contraire sont de
grands stratéges et d'autre sont cultivés mais c'est loin d'être la norme.
Citation: | le
principe aristocratique, celui du meilleur qui s'impose aux autres, est une
réalité indépassable |
Et bien si elle est dépassable. Puisqu'il y a des fous qui ont détenus le
pouvoir.
On peut retrouver le principe du plus fort qui s'impose aux autres chez certains animaux oui et seulement au
sein d'une même espèce et surtout d'une même communauté.
Un exemple typique sera que chez les loups, il y a un alpha. Mais ne va quand
même pas croire que c'est un principe universel.
En effet on est d'accord sur le fait qu'il y a l'existence d'une hierarchie
mais le terme aristocratie serait toujours mal choisi même si tu tiens à t'y
accrocher.
Au fait est-ce que le fait d'être une entité virtuelle dans un milieu
(disons au hasard un forum) et de ne pas survivre à cet environnement (au
hasard en se faisant bannir) signifie que l'on fait partie des faibles ou des
inaptes à la survie et qu'on est en bas de l'echelle de l'évolution?
Je viens d'énoncer un nouveau principe scientifique : la selection virtuelle
gnark gnark
|
Invité
|
Posté le: Dim Déc 19, 2010 14:20 pm Sujet du message:
Je suis en « bas » de l'échelle de l'évolution virtuelle et non réelle.
Lorsque l'on se fait bannir d'un quelconque réseau, peu importe, puisque ce
bannissement n'est pas synonyme de mort. Je n'agirai pas de même dans la vie,
car l'instinct de conservation est le premier réflexe de l'homme et de toute
vie animée. Bref, le rapprochement est assez mal choisi.
Un phoque pris en chasse par un requin me semble assez peu en mesure
d'échapper à l'impétuosité de son bourreau. Cette situation qui présente
deux forces parfaitement inégales donne, dans presque tous les cas, le
dernier mot à celle qui est avantagée. Comment appelles-tu cela ? Je
rappelle, je ne vérifie pas, que j'ai, dans un premier temps, énoncé que la
démocratie était culturelle, alors que l'aristocratie était naturelle. Tu
m'avais contredit, ce que je croyais n'être qu'une boutade, s'est en fait
révélée une assertion qui te paraissait tout à fait sérieuse. J'ai donc,
étendue par voie de conséquence, le sens de l'aristocratie à celui de
sélection naturelle, puisque l'assertion de base, était que le plus fort, le
plus avantagé, le meilleur, dominait toujours celui qui ne l'était pas. De
ce fait, si tu remarques quelques souplesses dans l'emploi que je fais du
terme aristocratie, n'y vois là, non pas un manque de rigueur, mais une
indisposition personnelle devant l'abîme abasourdissant que ta position me
renvoie au visage. Regarde plutôt. Présentons la chose de cette façon.
Tu dis maintenant, que la démocratie et l'aristocratie sont des régimes
auxquels la nature ne soumet en aucune façon les différentes espèces
animales. Mais quel-est donc le régime naturel qui préside aux rapports
entre les individus d'une même communauté, d'une même espèce, et entre les
espèces. Tu peux détailler. Dans une même communauté, pour moi c'est
l'aristocratie, dans une même espèce et entre les espèces, j'ai bien des
exemples qui peuvent contredire ma thèse, mais le mode réducteur et
simpliste de l'aristocratie me semble encore à peu près pertinent. Le mot
aristocratie veut dire le gouvernement du meilleur ou des meilleurs, peu
importe combien ils sont, le gouvernement, entendons-le comme diriger.
Meilleur, je n'ai pas de critères pour le définir, donc la définition de la
sélection naturelle me semble correcte, puisqu'elle permet de définir le
terme meilleur comme celui qui est le plus disposé à survivre et à se
développer. Partant de ce principe, le meilleur sera celui qui aura la
capacité à contraindre et diriger la volonté de l'autre en vertu de sa
supériorité, qu'elle soit physique, intellectuelle ou autres. Si tu acceptes
cette définition, tu peux voir de l'aristocratie partout. Évidemment, si tu
penses à des clercs, des nobles, des grands. Évidemment chez les animaux il
n'y en a pas.
Gouvernement vient du latin gubernare
qui veut dire diriger un navire. Pour user de ce terme dans notre sujet, il
est bien simple. Il me suffit de dire que le gouvernement c'est la capacité
d'une entité à diriger une structure – un organisme par exemple. Au regard
de cette définition, je ne crois pas avoir fais preuve d'un manque de rigueur
dans l'économie des termes employés par mes soins. Si ma définition te
rebute, je bricolerai avec la tienne si tu daignes m'en fournir une, sinon
nous aurons éternellement de grands périls devant nous pour nous
comprendre.
___
Pour ce qui est des fous qui ont gouverné, il serait approprié de savoir ce
qu'est la folie, et c'est un bien difficile sujet que celui-là, je me
garderai bien de l'approcher. Dans une société non saine, la place du sage
est parmi les fous... Mais sans vouloir entrer dans des développements
subtils sur la folie et la sagesse, quand bien même certains fous comme tu
dis eurent entre leurs mains le pouvoir, ceci ne récuse en rien ma thèse. Tu
n'es pas sans ignorer que ces individus ne sont pas arrivés au pouvoir par
hasard. Soit qu'ils l'ont conquis par leur propre génie, dans ce cas leur
folie n'est due qu'à leur âge et leur débilité physiologique, soit qu'ils
l'ont reçu des mains d'un parent, et dans ce cas, ce n'est pas leur folie qui
les a élevée parmi les hommes mais la supériorité de leurs ancêtres.
C'est donc bien, encore une fois en faveur de ma thèse que tu t'exprimes, car
ces fous qui ont gouverné, n'ont en aucune façon tenu leur pouvoir de ce
caractère. Si bien que je peux ajouter sans vérifier quoique ce soit, que
ces fous, qui ont eu le pouvoir un certain temps, l'ont probablement jeté
dès la première occasion, dans les mains d'un autre, de sorte que, en plus
de n'avoir pas conquis le pouvoir, ils l'ont perdu plus vite que n'importe
qui. Aussi peut-on supposer que, pour ceux dont la folie a paru les avantager,
soit que les avantages dont ils ont tiré, étaient bien faibles en
comparaison de ceux dont ils auraient pu amasser, soit que leur folie n'en
était pas une, et que leur sagesse dépassait de beaucoup la compréhension
des pauvres historiens qui les ont défini comme tels. Ou peut-être je ne
sais quel Dieu, assistait chacune de leurs actions afin que jamais leur chute
ne vit jour.
De plus, donne-moi un exemple d'un gouverneur fou. Car j'aimerai avoir un
exemple sur lequel je puis m'assurer que tu le rangeras dans cette catégorie.
Caligula ? Néron ? Les tyrans ne sont pas fous, un exemple précis serait
utile.
Enfin j'assure en conclusion, que ces fous n'ont pas dominé les autres grâce
à leur folie, et qu'elle leur a été, à n'en pas douter, toujours
préjudiciable, dans la simple conservation de leur pouvoir hérité.
___
Pour ce qui est de la confusion de mon esprit, l'usage que j'ai fais de la
définition de la sélection naturelle, n'avait pour seul but que de te faire
rendre compte de l'état inégalitaire de la nature, et que, par voie de
conséquence, il y a des individus plus forts, plus avantagés que d'autres,
et que, en définitive, l'aristocratie, ce n'est que ça. Évidemment, tu
penses que je vais utiliser le terme aristocratie dans le seul cadre de
l'humaine condition, mais le débat a dérivé sur le monde animalier, dont je
ne connais, pas très bien les lois qui le gouvernent, néanmoins, il est
aisé de savoir que dans la nature, l'inégalité règne, et le règne du plus
fort se rencontre partout. Si pour toi le meilleur ce n'est pas le plus fort,
dis-moi ce que c'est ?
Le terme aristocratie n'est pas utilisé pour les animaux car c'est un terme
anthropologique qui correspond à un régime politique adopté par une cité,
mais c'est à cela que sert la métaphore, à construire des ponts entre les
mondes. Et tu fais semblant de ne pas comprendre, ce qui est assez peu
sympathique de ta part, tu es bien trop intelligent pour te permettre ce genre
d'imbécilité qui consiste à interpréter au sens propre ce qui est figuré
et au figuré ce qui est au sens propre...
Dans les sociétés antiques, les cités sont fondées sur la guerre et donc
la conquête de l'homme, dans les sociétés modernes, sur l'industrie et donc
la conquête de la nature. Dans les sociétés antiques, il est impossible
d'être chef sans être un guerrier dans les plus bas âges. Je ne parle pas
des rois par filiation, cela ne m'intéresse plus. Je parle des individus qui
ont permis la fondation d'un royaume, d'un empire, d'une cité. Le chef d'une
cité est logiquement et naturellement, celui qui l'a conquise ou défendue.
Sinon dis-moi comment une cité se forme-t-elle ? Les personnes ne s'entendent
pas directement entre elles pour former un gouvernement dans un pur pacifisme
béni-oui-ouiste. D'ailleurs, toute la mythologie, pour prendre l'exemple des
héros de Homère, est truffée d'exemple d'individus qui se distinguaient par
leurs prouesses à la guerre. Que ce soit Achille, Ménélas, Hector, ou
Ulysse, nous n'avons pas à faire à des individus qui ne savent pas manier la
javeline et le bouclier. De même les géants du nord, les Galls, les
Germains, les belges, se sont distingués dans les combats et ont obtenu des
postes de plus en plus important dans l'empire romain, par suite, il est vrai,
des bonnes dispositions de Claude entre autres, à l'égard des esclaves et
des provinciaux.
Mais, d'ailleurs, ce qui explique le peu de pouvoir des femmes et le manque de
considération dont elles étaient victimes, vient de ce qu'elles ne pouvaient
avoir une place dans un gouvernement qui ne s'arrachait ou s'intégrait que
par la force.
Tous les cas des gouverneurs fous ou peu doués avec les armes ne sont jamais
que des cas d'hérédités. Ils n'ont jamais conquis le pouvoir, toujours il
leur a été donné, et pis encore, je suis persuadé qu'il ne se trouve pas
un exemple d'un empereur tel que décrit, qui a su conserver le pouvoir
suffisamment longtemps. Si tu donnes un exemple qui va à l'encontre de ce que
j'affirme, c'est peut-être alors que ce gouverneur disposait de qualités
tout à fait suffisantes pour conserver un pouvoir. Il existe ces deux
qualités primordiales dans l'antiquité pour un chef, la force pour
conquérir le pouvoir, la ruse pour le conserver. Un fou qui est fort peu
conquérir le pouvoir, un faible rusé peut le conserver, jamais un gouverneur
ne peut faire l'économie des deux. Sans quoi il perd immédiatement le
pouvoir. L'aristocratie ce n'est pas que la force, tu en conviendras, enfin la
supériorité devrais-je dire. Le fait d'être meilleur, peut tout aussi bien
être regardé du point de vue intellectuel, ou même moral.
___
Pour moi, les débuts de l'Europe, c'est l'antiquité grecque. Pour une raison
simple. Sans l'antiquité grecque, nous ne serions pas ce que nous sommes.
C'est bien évident pour quelqu'un qui s'intéresse à la philosophie, si je
n'avais pas signalé les grecs comme fondement de notre civilisation, j'aurais
commis un crime.
L'histoire est toujours partiale, normal, mais en quoi c'est mieux que ça ne
le soit pas ? Je ne suis pas cosmopolite, et la personne que tu avais croisé
qui se considérait comme Gaulois, je la comprends mieux que ceux qui se
disent cosmopolites. « Défiez-vous de ces cosmopolites qui vont chercher au
loin dans leurs livres des devoirs qu'ils dédaignent remplir autour d'eux. »
disait Jean-Jacques Rousseau. Voilà le genre de phrase qui résume
parfaitement bien les libéraux apatrides de notre époque, ce n'est pas parce
que les nazis ont théorisé sur le sang et le sol, que je vais m'interdir de
composer une historie personnelle qui n'aura de valeur que relativement aux
perceptions de ceux qui seront dans ma situation. Je me moque de l'humanité, l'amour n'a pas d'objet général disait
Smith, et c'est tellement vrai. On aime pas l'humanité mais des individus en
particulier. Donc oui pour moi L'Europe, c'est la Grèce antique, la
Rome antique, la France, l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne, l'Angleterre, la
Hollande et après, il reste pas grand chose... La Russie aussi, à bien des
égards sur le plan culturel, c'est un très grand pays avec qui nous avons eu
des échanges assez riches. Que ce soit le classique, ou la littérature. Bon,
bref.
Évidemment, je ne pense pas comme un scientifique mais comme un humain, et le
relativisme j'en ai raz le bol. D'ailleurs, si tu veux être scientifique, tu
es une demi-banane xd, quand même, nombre de gènes communs que nous avons
avec la banane. Allez relativisons, donnons-lui des sentiments et des droits
à cette banane. Et puis au fait, c'est quoi la folie si il n'y a plus de
morale ? Parce que, la science est bien peinée pour montrer que chez l'homme
la liberté existe. Si elle n'existe pas, nous sommes des machines, il n'y a
donc rien qui soit morale, si il n'y a pas de morale, je ne vois pas en quoi
quelqu'un pourrait être fou ?
Réponds à cette question s'il te plaît : as-tu une identité, si oui
laquelle ? Qu'est-ce qui fait que tu possèdes un « Moi » ? C'est quoi ce «
Moi ? » Je te demande ça, car la philosophie utilise des concepts qui
permettent justement de tirer la substance – ce qui ne change pas – sur
des réalités fluctuantes, changeantes, toujours en mutations.
Tu me demandes un exemple de quoi ? D'une mutation génétique, d'une
influence sur le génome par une activité culturelle ? Mais c'est tout
bonnement impossible, c'est pour cette raison que je disais que le comment est
inabordable en ce qui concerne les mutations génétiques, car je ne pense pas
qu'il soit possible dans notre monde de prendre sur le fait le gène en train
de recouvrir une nouvelle fonction ou une nouvelle robe.
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Romulus
Suprème actif


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Posté le: Lun Déc 20, 2010 20:16 pm Sujet du message:
Paulina a
écrit: | Je suis en « bas » de
l'échelle de l'évolution virtuelle et non réelle. Lorsque l'on se fait
bannir d'un quelconque réseau, peu importe, puisque ce bannissement n'est pas
synonyme de mort. Je n'agirai pas de même dans la vie, car l'instinct de
conservation est le premier réflexe de l'homme et de toute vie animée. Bref,
le rapprochement est assez mal choisi. |
Ma parole tu ne comprend pas l'humour même avec des smileys?
Citation: | Tu
dis maintenant, que la démocratie et l'aristocratie sont des régimes
auxquels la nature ne soumet en aucune façon les différentes espèces
animales. |
Je ne le dis pas maintenant, je le dis déjà avant. C'est juste toi qui t'es
imaginé à un moment ou qui a voulu comprendre dans mes propos que la
démocratie était présente dans la nature. Théorie fortement débile
évidemment tout comme pour l'aristocratie. Et maintenant tu essayes
desepérement de me faire dire que la sélection naturelle n'existe pas (ce
qui est peine perdue) en exposant le fait évident (enfonçage de portes ouvertes) qu'elle existe avec une
rhétorique d'opposition.
Fidèlement à ton habitude, tu cherches à préter à ton interlocuteur des
propos qu'il n'a pas tenu afin de mieux les contredire. Ce qui est
symptomatique soit d'une malhonnéteté intellectuelle soit d'une incapacité
à comprendre ce qu'on te dis.
Franchement je ne vois pas trop l'intérêt de continuer une discussion avec
quelqu'un qui ne veut pas (ou ne peut pas) discuter. C'est bien que je dois
être stupidement obstiné à vouloir rétablir la vérité en parlant à un
sourd.
Citation: | Mais quel-est donc le régime naturel qui préside aux rapports
entre les individus d'une même communauté, d'une même espèce, et entre les
espèces. |
Déjà là parler de régime est une abération. Le fait de vouloir y chercher
un régime (démocratie, aristocratie, monarchie, ou ce que tu veut) est un
anthropocentrisme.
Citation: | Tu
peux détailler. Dans une même communauté, pour moi c'est l'aristocratie,
dans une même espèce et entre les espèces, j'ai bien des exemples qui
peuvent contredire ma thèse, mais le mode réducteur et simpliste de
l'aristocratie me semble encore à peu près pertinent. |
Il ne l'est pas du tout et pour plusieurs raisons en plus.
Citation: | Le
mot aristocratie veut dire le gouvernement du meilleur ou des meilleurs, peu
importe combien ils sont, le gouvernement, entendons-le comme diriger.
|
Alors là déjà le rapport de force que tu décrivait (le requin qui tue le
phoque) ne correspond pas au fait de diriger, gouverner ou décider. Le requin
est à priori plus fort que le phoque (plus fort physiquement oui mais est-il
meilleur, là c'est encore autre chose) mais malgré cela il ne s'agit pas
d'un rapport de « direction ».
Le requin peut juste tuer le phoque et le manger il ne peut pas prendre de
décisions le concernant.
L'autre point qui fait tomber ta théorie d'aristocratie inter-espèce, c'est
la définition du meilleur au sein de la nature.
Tout repose là dessus puisque à priori tu choisi de t'arrêter sur le
définition de "aristocratie = gouvernement des meilleurs" or prenons une
série d'exemples :
-Entre le guépard et l'éléphant qui est le "meilleur"?
L'éléphant est beaucoup plus fort mais en même temps il est incapable de
tuer un guépard qui est bien trop rapide. Dailleurs le guépard peut faire
certaines chose qu'un éléphant est incapable de faire (grimper à un arbre,
attraper une gazelle...), mais face à une meute de hyène le guépard peut
être menacé alors que l'éléphant non.
Donc au final impossible de trancher.
-Bon alors prenons un exemple plus simple : qui est le plus fort entre le
guépard et la gazelle? Là le benêt répondrais sans hésiter le guépard.
Car oui un guépard peut tuer une gazelle alors que l'inverse est impossible.
Et pourtant le guépard est sans doute nettement plus menacé d'extinction que
la gazelle. La gazelle vit dans d'immenses troupeaux qui n'ont pas grand chose
à craindre. Les boiteuses et les malades finiront mangés et ça c'est la
séléction naturelle. Rien de nouveau. Mais il n'y a pas dominance des
guépards sur les gazelles. Les guépards ne sont pas meilleurs que les
gazelles peut être même qu'ils dsparaitront alors que les gazelles
survivront.
-On peut même poussé le vice jusqu'à parler des bactéries. Tu les situes
où elles dans ton système aristocratique de dominant et de dominés? Est-ce
que les bactéries sont au sommet ou tout en bas? Elles sont "meilleurs" que
qui ou que quoi?
Citation: | Meilleur, je n'ai pas de critères pour le définir, donc la
définition de la sélection naturelle me semble correcte, puisqu'elle permet
de définir le terme meilleur comme celui qui est le plus disposé à survivre
et à se développer. |
Donc si on s'en tiens à cette définition de meilleur et que tu n'en change
pas comme tu as coutume de faire, ça ne tiens pas debout. Tu as parlé des
requins comme d'un dominant. Or de nombreux requins sont menacés
d'exctinction, mais je suis sur que certains poissons qui leur serve de repas
doivent exister en très grand nombre et leur survie assurée pour longtemps.
Et la gazelle qui est plus faible, plus lente, moins forte, moins agile et
même moins intélligente que le guépard a malgré tout de plus grandes
chances de survie.
Citation: | Partant de ce principe, le meilleur sera celui qui aura la
capacité à contraindre et diriger la volonté de l'autre en vertu de sa
supériorité, qu'elle soit physique, intellectuelle ou autres. Si tu acceptes
cette définition, tu peux voir de l'aristocratie
partout. |
Donc là c'est une définition incohérente avec la première. Et non ça
n'existe pas de partout. A la rigueur au sein de certaines communautés
animale comme je l'ai dis il y a une forme de hierarchie que je n'appelerai
pas aristocratie (les loups, les singes), mais c'est plus des cas
particuliers.
Mais entre plusieurs espèces il n'y a pas de "direction de volonté".
Seulement certains qui peuvent en tuer d'autre. Le requin ne peut pas ordonner
des choses à un petit poisson. Ni le loup ne peut décider de faire faire des
choses à la volaille. En bref le rapport prédateur/proie n'a rien à voir
avec les rapports de domination politique/juridique/financier qu'on trouve au
sein de la société humaine (par exemple entre les nobles et les serf).
Citation: | Tu
n'es pas sans ignorer que ces individus ne sont pas arrivés au pouvoir par
hasard.
Soit qu'ils l'ont conquis par leur propre génie, |
Ce cas là est bien rare dans la réalité, même si il peut alimenter
quelques fictions divertissantes.
Des fous il y en a par exemple le roi Charles VI, l'empereur Claude et non
bien sur je n'ai jamais dis qu'ils ont obtenus leur pouvoir du fait de leur
folie. Ils ont obtenus leur pouvoir par l'hérédité. Mais outre les cas
particuliers de démence il y eu nombre de souverains faibles, impotents,
influencables... quoi d'étonnant à cela? Pour être roi il a suffit
d'attendre la mort de papa. Et même si le nouveau souverain est moins futé
que la moyenne ce n'est pas ce qui va provoquer l'effondrement de la
dynastie.
Mais cela confirme que chez les humains il y a bien ce qu'on appel une
aristocratie (l'autre définition) mais ça ne correspond pas à la situation
suivante : c'est le/les meilleurs qui sont au pouvoir.
D'ailleurs je crois que tu étais d'accord sur ce point dans un de tes posts
considérant comme absurde un système qui transmet le pouvoir par
l'hérédité. Nous sommes d'accord là dessus.
Cela dis le fait est que c'est très répandu au sein des sociétés humaines,
ce phénomène de transmission du pouvoir par l'hérédité en dépit de tout
mérite ou talent quelquesoit le nom qu'on lui donne.
Donc si on devait considérer comme naturel le gouvernement des meilleurs on
serait forcé de constater que les humains ne s'en tiennent pas à ce modèle
(ça ne serait pas la première fois qu'ils ne s'alignent pas sur la nature
remarques). Mais chose très curieuses cette définition de l'aristocratie
vaudrait selon toi pour les animaux (on a vu que non) et pas chez les hommes.
Curieuse et insensée inversion du mots aristocratie que voilà. Au final dans
ta jonglerie sémantique tu aura enlevé l'aristocratie de l'histoire humaine
pour la mettre chez les animaux là où les spécialistes des disciplines
concernés diraient l'inverse.
Citation: | Si
pour toi le meilleur ce n'est pas le plus fort, dis-moi ce que c'est
? |
Le plus fort en quoi? Mathématique? Chasse à la gazelle? Lancé de
flechettes?
En tout cas je suis bien d'accord avec le fait qu'il y a des individus plus
doués que d'autres, mais selon toute vraisemblance ce ne sont pas eux qui
dirigent. Sinon Léonard de Vinci, Mozart ou Rousseau auraient été rois ou
empereurs.
Citation: | Que
ce soit Achille, Ménélas, Hector, ou Ulysse, nous n'avons pas à faire à
des individus qui ne savent pas manier la javeline et le
bouclier. |
Oui enfin ce sont là des mythes fondateurs.
Citation: | Évidemment, je ne pense pas comme un scientifique mais comme un
humain, et le relativisme j'en ai raz le bol. |
Pourtant le fait de privilégier des visions historiques personnelles sur ce
qui est vérifiable et confrontable c'est du relativisme.
Citation: | Réponds à cette question s'il te plaît : as-tu une identité,
si oui laquelle ? |
Des identités j'en ait plusieurs, comme tout individu je pense même si
certains décident de se recentrer sur une en particulier. Bon certaines sont
très privées mais entre autre je peut te dire que je suis : humain,
Français (plus pour l'aspect culturel que national), Grenoblois, Parisien,
Européen, philosophe, scientifique (dans la démarche intellectuelle pas dans
la profession), etc...
Et bien évidemment en fonction du contexte tel identité ressort plus qu'une
autre.
|
Invité
|
Posté le: Mar Déc 21, 2010 19:46 pm Sujet du message:
Toi, tu n'es pas branché sur la même fréquence.
Je vais te poser quelques questions, auxquelles peut-être, tu apporteras les
réponses que j'aurais faîtes probablement dans la confusion la plus totale
et la gymnastique la plus rhétoricienne qu'il soit possible de faire subir
aux mots qui sont employés pour répondre au sujet.
Si les races ne sont qu'une affaire de génétique, comment se forment-elles ?
D'où vient l'homme ? Comment peut-il y avoir des races dans l'espèce
humaine, si l'homme a un ancêtre commun et si la formation des races n'est
qu'affaire de génétique ? Tu n'aimes pas le terme régime, tu le trouves
anthropocentré... Quelles sont les lois du monde animal ? S'il fallait en
dégager une ou deux, quelles sont-elles ? Comment peux-tu parler de vérité
lorsque l'on prêche le relativisme ? La vérité ayant pour condition d'être
absolue pour être énoncée.
N'ai-je pas révélé que, du passage de l'homme au monde animal, j'utilisais
des métaphores ? Métaphore veut dire transport. Si tu trouves les mots que
j'utilise pour parler des animaux trop anthropocentrés, c'est peut-être que
je n'ai jamais prétendu donner une singularité à ce monde dont je n'ai pas
assez de connaissance, ni d'objectivité pour l'aborder du point de vue de
l'animal lui-même.
Le requin ne prend pas de décision pour le phoque ? Si je te tue, je n'ai pas
pris une décision qui intéresse ta vie ? De même quand je dirige un bateau,
je n'ai pas à demander son aval au bateau quelque soit la nature de la
décision que je vais prendre à son égard. La décision prise par le requin
a été de détruire le phoque. Je n'ai jamais dit que la décision n'avait
pour seul que de faire de l'autre son esclave, de lui fournir un mode
d'emploi, je peux aussi diriger l'autre en le détruisant, c'est le cas, par
exemple de certains parasites qui provoquent le suicide de leur hôte. C'est
toi qui réfléchis de façon anthropocentré, moi seuls les termes, et certes
ils m'influencent, sont anthropocentriques.
Tu parles de rapport de direction, j'ai l'impression d'être en entreprise.
Tu avais fait semblant de ne pas comprendre ensuite pour ce qui est de la
définition de meilleur. Quand je te demande si pour toi le meilleur c'est
autre chose que le plus fort, je n'entends pas dire que le meilleur est
toujours le plus fort, je te demande ta réflexion. C'est pourquoi – et
maintenant tu vas comprendre la souplesse de ma définition et de l'usage que
je fais de l'aristocratie –, la sélection naturelle m'apparaît propice à
exprimer ce qu'est le meilleur. Le meilleur ce n'est pas une question de
force, de vitesse, d'agilité, mais une question d'adaptabilité et d'aptitude
devant une situation. Ce pourquoi, tu pourras te gausser et dire que dans le
monde des êtres vivants, il y a des animaux plus forts que d'autres qui
pourtant sont susceptibles de disparaître alors que d'autres plus faibles
sont susceptibles de survivre alors qu'ils sont plus faibles.
Tu ne peux pas récuser ma thèse, car quelque soit ton exemple, celui qui
survit, c'est le meilleur, par ce seul qu'il est encore en vie.
Je n'ai jamais dit que le meilleur c'était seulement le plus fort, ou alors
au sens large, et cette assertion ne se réduisait pas à une simple force
physique. Un exemple tout simple. Si tu prends un athlète qui fait du
body-building, nous pourrons aisément dire qu'en face d'un footballer, il est
physiquement plus fort, pour autant, si l'un et l'autre devait se frayer un
chemin dans une venelle très étroite pour survivre, le costaud qui ne
pourrait pas passer serait, relativement à cette situation, moins apte à
pouvoir au besoin de la situation. Puisque tu prônes les mérites du
relativisme, tu ferais bien, dans ce cas, d'entendre combien, le concept
d'aristocratie, est indépassable, il me suffit de relativiser le terme de
meilleur, et de l'adapter à chaque situation pour avoir tout le temps raison.
Chaque fois qu'une situation se présentera, le meilleur gagnera, il est
impossible que l'inverse soit.
J'ai une autre question, j'aimerais que tu répondes à toutes mes questions,
car je suis curieux d'observer comment tu vas t'en sortir. Si l'aristocratie
qui prêche l'inégalité naturelle n'est pas le mode sur lequel fonctionne
les rapports des êtres animés, soit que tu es pour l'égalité naturelle,
démocratie ? Soit tu croies à une inégalité naturelle, mais comment
s'exprime-t-elle ?
Il est aisé de se rendre compte, que chacun à des défauts et des avantages,
le meilleur n'est jamais meilleur partout, c'est le cas de Mozart, ou de Hugo,
ils n'étaient pas des génies de la même discipline, donc ton intronisation
de ces êtres au pouvoir est totalement absurde puisque le génie de la
poésie n'a jamais servi en rien à la politique, enfin le rapport n'a jamais
été établi en tout cas.
Pour ce qui est aussi du guépard et de la gazelle, ton interprétation de la
réponse du soit-disant benêt, est assez pauvre, puisque en aucune façon
dire que le guépard est plus fort, meilleur que la gazelle, n'est pas faux
relativement à leur capacité dans un affrontement direct. Évidemment, celui
qui énonce que le guépard est meilleur que la gazelle, ne pense pas au mode
de vie et aux atouts de l'un et de l'autre, il pense à leurs affrontements.
Si tu avais demandé à ce même benêt qui est meilleur face à la survie du
guépard ou de la gazelle, peut-être là, le benêt aurait-il changé sa
réponse.
Pour les bactéries, c'est assez compliqué, mais il est vrai, que dans
certaines situations, et à certains moments, la bactérie peut être meilleur
qu'un être humain. Et puis il est évident que du point de vue de la survie,
les bactéries sont tout simplement hors de danger. Même chose pour la
résistance à la chaleur, ou pour l'adaptation. N'empêche dans bien des cas,
prises séparément, elles sont défaites par les autres êtres animés.
Le requin qui est en voie de disparition, et certains autres poissons qui ne
le sont pas, est un argument bidon aussi, puisque, nous avions précisé que,
l'aristocratie c'est le fait de diriger une structure, un gouvernement qui
dirige des hommes, ou un être qui en dirige d'autres, que je sache, les
poissons ne sont pas unis dans l'idée d'éteindre certaines espèces – d'en
venir à bout. Lorsque je parlais de la supériorité du requin sur le phoque,
ce n'était que pour témoigner des situations inégalitaires que provoquent
la rencontre des uns et des autres, et que dans ces rencontres, le meilleur
sortait vainqueur tout simplement. Devant la vie, ces poissons sont peut-être
meilleurs, mais relativement au requin, c'est-à-dire dans leur affrontement
direct, j'ai, je crois, tout à fait raison.
Tu dis que mes deux définitions se contredisent mais pas du tout, elles se
complètent.
Le fait de pouvoir diriger ou contraindre la volonté d'un autre, c'est un des
effets engendrés par la meilleur disposition à survivre et à se
développer. Quand je contrains la volonté d'un autre, ça peut vouloir dire
que je vais l'éliminer et par conséquent illustrer la définition que tu
donnais de la sélection naturelle. Pas étonnant que tu voies des
contradictions partout dans l'usage que je fais des concepts, si pour toi, il
y a là une aporie...
Tu dis que tuer un autre animal, n'est pas une direction de la volonté, moi
si, c'est une négation de la volonté de l'autre. Mais de toute façon je
vais couper court. Il n'y a pas de volonté. Pour qu'il y ait volonté, il faut qu'il y ait
liberté. Il n'y a pas de liberté, donc pas de volonté. Je dis ceci, car
pour moi l'usage du terme était clair et évident, c'était là aussi, une
manière d'exprimer en langage humain ce qui peut se passer dans la nature.
Mais puisque tu n'aimes pas l'anthropocentrisme...
Le cas de l'homme qui arrive au pouvoir par son propre génie n'est pas rare,
il est exclusif au début des temps, et il devient presque inexistant
ensuite.
Justement, que les humains ne se tiennent pas à l'aristocratie qui est
naturelle, corrobore mon propos. Chez les humains tout est culturel, ce
pourquoi, à mesure que la société humaine progresse, l'aristocratie
s'éloigne.
Citation: | Mais chose très curieuse cette définition de l'aristocratie
vaudrait selon toi pour les animaux (on a vu que non) et pas chez les
hommes. |
Très drôle, mais je persiste, c'est quoi le meilleur pour toi, je ne dis pas
que pour moi c'est être le plus fort, je te demande ce que c'est pour toi ?
Ce ne sont que des mythes fondateurs ? Mais sur quoi te bases-tu pour
réfléchir sur la nature humaine sinon sur des textes qui sont tous
considérés comme des mythes ?
Citation: | Pourtant le fait de privilégier des visions historiques
personnelles sur ce qui est vérifiable et confrontable c'est du
relativisme. |
J'ai du mal, ce n'est pas parce que je m'appuie sur des sources que mes
déclarations sont relatives, c'est la compréhension par les autres de ma vérité absolue qui est
relative aux sources que je vais employer. Elle n'est relative que pour toi,
pour moi les sources ne servent que de confirmation, même de simple transport
entre toi et moi, à ma pensée.
Je précise, ce n'est pas ce que je pense, mais n'empêche, tu as décelé de
la relativité là où rien ne prouve qu'il y en a.
Tu es drôle. Je t'ai demandé c'est quoi ton « Moi » ? Tu me réponds, des
identités, j'en ai plusieurs. Quand tu t'exprimes face à quelqu'un, tu lui
précises en préambule à quel « moi » il a affaire ? Est-ce que tu lui dis
attention mon moi 3° va te parler ? Non ce n'est pas sérieux.
Ensuite, ne dis pas que tu es philosophe. On ne peut se dire philosophe
qu'après avoir étudié les grands de la discipline pendant au moins 20 ans.
Et encore, on n'est jamais vraiment philosophe. Nietzsche l'était, mais
après lui ? Ils sont même pas 5.
|
Romulus
Suprème actif


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Posté le: Mar Déc 21, 2010 22:43 pm Sujet du message:
Paulina a
écrit: |
Si les races ne sont qu'une affaire de génétique, comment se forment-elles ?
D'où vient l'homme ? Comment peut-il y avoir des races dans l'espèce
humaine, si l'homme a un ancêtre commun et si la formation des races n'est
qu'affaire de génétique ? |
C'est une affaire de mutations aléatoires, d'hérédité et parfois de
sélection naturelle (parfois seulement car certains gènes qui ne favorisent
ni défavorisent la survie peuvent perdurer dans les espèces). Je ne vais pas
te refaire une explication complète de l'évolution, d'autant que tu as pigé
le principe enfin je crois.
Citation: | Tu
n'aimes pas le terme régime, tu le trouves anthropocentré... Quelles sont
les lois du monde animal ? S'il fallait en dégager une ou deux, quelles
sont-elles ? |
Pourquoi devraient-ils y avoir une ou deux lois particulières qui concernent
le monde animale?
En fait dans les phénomènes
omniprésents dans le monde animal on peut en trouver quelques uns reconnus
par la science comme : la séléction naturelle mais ils ne posent pas les
principes de domination que tu suggères.
Citation: | Comment peux-tu parler de vérité lorsque l'on prêche le
relativisme ? La vérité ayant pour condition d'être absolue pour être
énoncée.
|
Je ne prône pas du tout le relativisme, bien au contraire. Evidemment je ne
détient pas la vérité absolue, et la vérité telle que je la vois peut
être érronée. Cela dis je pense qu'il y a une grande rigueur dans ma
démarche. Je pense faire assez peu d'approximations, émettre peu ou pas
d'incohérences, pas d'illogisme ou de sophisme...
Cela dis si jamais tu en vois un (après tout ça peut m'arriver sans que je
m'en rende compte) je te prie de me le faire remarquer, ça fera toujours
avancer le problème.
En revanche j'en repère beaucoup de ton coté et d'ailleurs je te les fais
remarquer afin de faire avancer le débat, mais plutôt que de reconnaitre
l'erreur ou de reprendre les termes convenablement, tu cherches toujours à
"t'évader" argumentativement parlant, tel un homme politique en jouant sur
les approximations ("non mais en fait par aristocratie j'entends ça" ou "non
mais en fait il faut comprendre ça dans tel sens"). Au final ton discours est
toujours confus et peut être compris de 4 manières différentes.
Enfin je précise que la divergence de point de vue ne provient pas
systématiquement d'une incapacité d'une des deux personnes à comprendre les
choses. Pour ma part, je n'ai pas l'impression que tu manques d'intlligence.
Mais des fois, cela relève simplement d'une incompréhension. Et c'est pour
cela que dans l'emploi des termes il faut être précis, car parfois ce que tu
dis est probablement vrai dans la logique et je pourrai être d'accord avec
sauf que les termes que tu emplois dans leur sens usuel laissent penser le
contraire.
Citation: | Tu
avais fait semblant de ne pas comprendre ensuite pour ce qui est de la
définition de meilleur. Quand je te demande si pour toi le meilleur c'est
autre chose que le plus fort, je n'entends pas dire que le meilleur est
toujours le plus fort, je te demande ta réflexion. C'est pourquoi, et
maintenant tu vas comprendre la souplesse de ma définition et de l'usage que
je fais de l'aristocratie, la sélection naturelle m'apparaît propice à
exprimer ce qu'est le meilleur. Le meilleur ce n'est pas une question de
force, de vitesse, d'agilité, mais une question d'adaptabilité et d'aptitude
devant une situation. Ce pourquoi, tu pourras te gausser et dire que dans le
monde des êtres vivants, il y a des animaux plus forts que d'autres qui
pourtant sont susceptibles de disparaître alors que d'autres plus faibles
sont susceptibles de survivre alors qu'ils sont plus
faibles. |
Non je ne fais pas semblant de ne pas comprendre, je relève juste une
incohérence. Si on retiens cette définition : c'est le plus apte à survivre
qui est le "dominant". Or tu me dis que le prédateur qui tue sa proie fait un
acte de dominantion, qu'il prend une décision pour sa victime (ce n'est pas
vraiment une décision de pouvoir à mon sens), or des tas de proies ont une
meilleure facultés à survivre que leurs prédateurs (exemple des guépards
par rapport aux gazelles).
Du coup là "l'aristocrate" c'est qui? Celui qui peut tuer et dominer
physiquement l'autre? Ou celui qui est le plus apte à survivre?
Tout ça pour en revenir au fait que cette notion d'aristocratie ne concorde
pas avec la nature.
Car qui dis aristocratie dis : dominant/dominé. Chez les humains il y a un
ensemble de personnes qui appartiennent à un groupe et un autre ensemble à
l'autre.
Dans la nature il y a quelquechose de bien connu qu'on appel les
écosystèmes. C'est un système plus complexe ou parfois X peut tuer Y qui
peut tuer Z qui peut tue W. Mais W peut manger la carcasse de X et de Y.
Tandis que la bactérie Lambda peut tous les tuer mais aussi se faire
éliminer par leurs système immunitaire.
Maintenant j'anticipe : tu va peut être me dire :"Oui mais en fait tel
individu peut être à la fois le dominant et le dominé en fonction de la
situation". Genre le guépard est le dominant de la gazelle quand il peut tuer
la gazelle et il est le dominé de la gazelle car il ne survivra peut être
pas au XXIe siècle alors que la gazelle si.
Mais auquel cas la comparaison avec l'aristocratie n'a plus aucun sens. Car
dans la société humaine l'aristocrate reste bien aristocrate et le serf
reste serf, ça ne change pas en fonction de l'horaire de la journée.
Tous ce que nous avons fait ici c'est constater que des rapports de force
existaient. Ils existent chez l'homme et ils existent dans la nature, mais ils
sont tellement à géométrie variable (X à le dessus sur Y dans certaines
circonstances et sur certains points et Y a le dessus dans d'autres
circonstances et sur d'autres aspects) qu'on ne peut en tirer une structure
hierarchique.
En bref il n'y aucune structure pyramidale dans la nature, avec des aimaux qui
sont foncierement dominant sur les autres. D'ailleurs on ne représente jamais
un écosystème par une pyramide mais par un cercle, car il y a une forme de
cycle.
En revanche dans les structures sociales humaines ... dans les régimes...
dans l'aristocratie (telle qu'elle est idéalisée par les grecs ou tel
qu'elle est dans les sociétés)...on peut aisément retrouver des pyramides.
Par exemple : Dans La France d'ancien régime : le roi tout au sommet, en
dessous les princes du sang, en dessous les grands nobles et les prélats, la
noblesse intermédiaire et la grande bourgeoisie, la petite noblesse etc..
tout en bas les serf et les indigents.
Et d'ailleurs ce constat est très intéréssant (comme quoi cette discussion
n'aura pas servie à rien elle aura permi de souligner un élément important)
:
Ces structures pyramidales qu'on retrouve dans la société humaine, on ne les
retrouve pas dans la nature. Donc elles ne sont donc pas naturelles. Après
quant à savoir si elles sont légitimes c'est une autre question, car il ne
suffit pas d'être naturel pour être légitime et tout ce qui n'est pas
naturel n'est pas forcément illégitime.
Citation: | Il
est aisé de se rendre compte, que chacun à des défauts et des avantages, le
meilleur n'est jamais meilleur partout, c'est le cas de Mozart, ou de Hugo,
ils n'étaient pas des génies de la même discipline, donc ton intronisation
de ces êtres au pouvoir est totalement absurde puisque le génie de la
poésie n'a jamais servi en rien à la politique, enfin le rapport n'a jamais
été établi en tout cas. |
Enfin cela dis Louis XV n'avait rien d'un génie politique et il a été roi
et a conservé sa couronne. Rousseau qui a vécu à la même époque avait de
toute évidence une bien meilleure maîtrise du sujet. Mais peut importe tu as
beau être le plus grand génie politique de tout les temps, si tu nait dans
une famille modeste tu ne va pas devenir roi ou empereur par miracle.
Si on regarde un cas très particulier : celui de Bonaparte. Il avait sans
aucun doute un grand génie politique et militaire, mais il n'a pu devenir
empereur que parce que certaines opportunités se sont présentées à lui. Et
c'est le contexte extraordinaire de son époque qui veut ça. La Révolution,
un monde qui s'écroule, l'ancienne aristocratie chassée de sa place... dans
ce contexte hors norme un jeune ambitieux très doué à pu se hisser très
haut. Mais s'il serait né un siècle plus tôt avec les même talents, il
serait resté sous-officier dans l'armée car son rang social de naissance ne
lui autorisait pas à allez au delà.
Citation: | ce
n'était que pour témoigner des situations inégalitaires que provoquent la
rencontre des uns et des autres, et que dans ces rencontres, le meilleur
sortait vainqueur tout simplement. |
Donc si on en revient à ça tout ce que tu dis c'est : "Il existe des
rapports de force dans la nature. Quand il y a un rapport de force c'est le
plus fort qui gagne"
Ou en d'autres terme "Quand un plus fort affronte un plus faible c'est le plus
fort qui gagne...enfin seulement dans les domaines où il est plus fort..."
merci beaucoup pour ces pertinentes remarques, là c'est sur on a bien fait
avancer la science...
Toujours est-il que ce n'est pas un principe aristocratique, mais tu peut
toujours téléphoné à Larousse et Petit Robert pour qu'ils modifient les
définitions.
Citation: | J'ai une autre question, j'aimerai que tu répondes à toutes
mes questions, car je suis curieux d'observer comment tu vas t'en sortir. Si
l'aristocratie qui prêche l'inégalité naturelle n'est pas le mode sur
lequel fonctionne les rapports des êtres animés, soit que tu es pour
l'égalité naturelle, démocratie ? Soit tu croies à une inégalité
naturelle, mais comment s'exprime-t-elle ? |
D'accord mais si ça t'amuses de jouer au professeur et de poser des questions
pour "voir comment je vais m'en sortir", poses au moins des questions
pertinentes.
Là les termes égalité et inégalités n'ont aucun sens. Etant donné que à
chaque fois qu'on parle d'égalité (dans la DDHC, dans les discours
politiques, dans la phrase "liberté égalité, fraternité", dans la
définition de démocratie etc...) il s'agît d'une égalité civique et
politique. Il s'agît d'une égalité de traitement pour faire simple. Il faut
donc qu'il y ait un régime de loi pour que cette notion ait du sens. C'est de
cette égalité là qu'on parle quand on parle de démocratie et c'est de
cette inégalité là qu'on parle dans l'aristocratie traditionnelle (pas
celle imaginée par les Grecs).
Donc ni l'une ni l'autre n'existent dans la nature mais ça je l'ai déjà
dis.
Si t'as question porte sur : est-ce qu'il y a des forces variables et non
identiques dans la nature? Alors oui évidemment. Certains animaux sont plus
rapides que d'autres, certains sont plus musclés, ec... mais je ne vois pas
l'intérêt de souligner cette évidence que je n'ai d'ailleurs jamais
contesté. C'est comme dire "il y a des rochers plus lourds que d'autres"
Citation: | Citation: | Mais chose très curieuse cette définition de l'aristocratie
vaudrait selon toi pour les animaux (on a vu que non) et pas chez les
hommes. |
Très drôle, mais je persiste, c'est quoi le meilleur pour toi, je ne dis pas
que pour moi c'est être le plus fort, je te demande ce que c'est pour toi
? |
Encore une mauvaise question, change de métier professeur.
Déjà c'est toi qui balance ce mots à tout va, c'est bien à toi de définir
ce concept dénué de sens dans le système que tu décris.
Dans la nature il n'y a pas de catégories meilleurs que d'autres qui forment
une aristocratie. Or dans l'aristocratie imaginée par les grecs (et
inexistante) il y s'agît bien d'une catégorie d'individus supposés
meilleurs qui dirigent les autres.
Il y a évidemment des animaux plus rapides que d'autres, des animaux plus
résistants et d'autres plus agiles... Mais les agiles vont pas diriger les
moins agiles qui peuvent être aussi plus rapides donc le mots "meilleur" tel
qu'il est employé dans la définition de aristocratie n'existe pas dans la
nature.
Citation: | Ce
ne sont que des mythes fondateurs ? Mais sur quoi te bases-tu pour réfléchir
sur la nature humaine sinon sur des textes qui sont tous considérés comme
des mythes ? |
Si on devait se servir des mythes fondateurs pour décrire l'histoire et la
nature humaine on pourrait aussi dire que le leader c'est celui qui est
simplement choisis par Dieu le tout puissant. Puisque selon les textes Hébreu
Moïse a guidé le peuple Hébreu parce que tout simplement dieu le lui a
demandé. Et pas parce que c'était le meilleur guérrier du clan. Et dans
l'ensemble Araham, Jacob...et compagnie dirigent parcqu'ils sont choisis ou
testés par Dieu.
Mais évidemment les historiens ont une approche diffente, une approche
scientifique. Ils se servent parfois des textes d'Homère ou bibliques pour
comprendre les civilisations concernées, pour comprendre leur vision des
choses (car évidemment comprendre les croyances est important pour comprendre les cultures). On
pourrait éventuellement déduire des textes d'Homère que dans la période
où les livres ont été écrit il y a une forte idéalisaton des guerriers
(pas seulement d'ailleurs puisque Ulysse est réputé pour sa ruse) mais
toujours est-il qu'on va pas en déduire le fait que les rois de l'époque
étaient des guerriers exceptionnels.
Citation: | Citation: | Pourtant le fait de privilégier des visions historiques
personnelles sur ce qui est vérifiable et confrontable c'est du
relativisme. |
J'ai du mal, ce n'est pas parce que je m'appuie sur des sources que mes
déclarations sont relatives, c'est la compréhension par les autres de ma vérité absolue qui est
relative aux sources que je vais employer. Elle n'est relative que pour toi,
pour moi les sources ne servent que de confirmation, même de simple transport
entre toi et moi, à ma pensée.
Je précise, ce n'est pas ce que je pense, mais n'empêche, tu as décelé de
la relativité là où rien ne prouve qu'il y en a. |
Tout le problème est que tu ne donnes jamais d'exemples, ce qui est quand
même ironique pour quelqu'un qui se disait empiriste. Du coup comment peut tu
être crédible face à des interlocuteurs? Je ne doute pasque tu sois
persuadé toi même de ce que tu dises, mais tu dois comprendre que dans le
cadre d'une discussion ça ne suffit pas.
Citation: | Tu
es drôle. Je t'ai demandé c'est quoi ton « Moi » ? Tu me réponds, des
identités, j'en ai plusieurs. Quand tu t'exprimes face à quelqu'un, tu lui
précises en préambule à quel « moi » il a affaire ? Est-ce que tu lui dis
: attention mon moi 3° va te parler ? Non ce n'est pas sérieux.
|
Tant mieux si je suis drôle, c'est peut être une autre de mes identités.
Mais je crois que tu n'a pas compris ce que j'ai voulu dire. C'est un fait
reconnu par des psychologues, tout individu à des identités (sauf peut être les borderline). C'est à dire ce
qu'il se considère être. Un passioné de musique va par exemple se définir
comme musicien (si ce n'est auprès des autres au moins auprès de lui même).
Mais ce n'est pas qu'un musicien et rien d'autre. Il se définit lui même par
d'autres terme.
Or je ne me présente jamais comme tu l'a sous-entendu de cette manière mais
en revanche en fonction des contextes je me sens plus ou moins telle ou telle
chose (Français, européen,...).
Par exemple si je vais en Autriche je me sentirais d'autant plus Français
dans un milieu culturel distincts où des gens parlent différement, mangent
d'autres choses, ont des habitudes que je comme surprenante, etc...
Si je parle à un prosélyte stupide venu démontrer le caractère
scientifique du Coran sur le forum, je me sentirai d'autant plus sceintifique
et philosophe face aux incohérences et à la non rigueur de mon
interlocuteur.
De toute évidence toi tu as une "identité" européènne. C'est à dire que
tu te définit comme européen avec une idée bien précise de ce que c'est.
Et sans aucun doute te considères-tu comme d'autres choses encore.
Pour résumer on peut avoir des identités culturelles, nationales,
comportementales, politiques, idéologiques,...
Tout les groupes auxquels on estime appartenir font partie de nos identités.
Citation: | Ensuite ne dis pas que tu es philosophe. Moi je ne me prétends
nullement philosophe, on ne peut se dire philosophe qu'après avoir étudié
les grands de la discipline pendant au moins 20 ans. Et encore, on n'est
jamais vraiment philosophe. Nietzsche l'était, mais après lui ? Ils sont
même pas 5. |
N'importe quoi. Philosophe signifie littéralement "aimer la vérité" et par
extension "chercher la vérité" (mais non pas détenir le vérité, ça c'est
la définition de la sagesse. Celui qui se prétend sage prétend donc
détenir la vérité ce qui là serait en effet ridicule). Donc tout le monde
peut être philosophe et je dirais même que énormément de gens le sont,
sans forcement en avoir conscience et utiliser ce terme.
Quelqu'un qui remet simplement en cause ce qu'on lui enseigne ou ce qui semble
à priori évident a une démarche philosophique.
Et de toute manière je ne crois pas que tu ait la faculté de décerner ou de
retirer le "titre" de philosophe aux individus...le mots existe et j'y
correspond c'est tout
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