Ce soir je me coucherai moins con


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La Bête
Silver Mercure


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Message Posté le: Ven Mai 18, 2012 00:33 am    Sujet du message:
Smile pour faire plus court, ce que le chat boit, c'est ça :



ce soir ce n'est pas moi qui me coucherai moins conne, mais deux amis à qui j'ai semble-t-il fait découvrir que les mammifères marins descendaient de mammifères terrestres retournés à la mer.

autrement il faudrait quand même fallu un sacré phénomène de convergence évolutive !
Souki
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Message Posté le: Ven Mai 18, 2012 02:01 am    Sujet du message:
Aujour'hui, j'ai appris un mot marrant, qui ne s'emploie que dans une expression : le verbe « patafioler ». On dit : « Que le diable te patafiole ! » et le mot est synonyme de « conjurer ».
Duckydoc
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Message Posté le: Dim Mai 20, 2012 06:42 am    Sujet du message:
Le chou-fleur est une plante, de la famille des crucifères, cultivé et consommé comme un légume. C’est une variété de chou commun, issue de plusieurs siècles de sélections.
La zone de production la plus importante est la Chine
En France, ce sont la Bretagne, Normandie et Nord
Duckydoc
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Message Posté le: Dim Mai 20, 2012 18:01 pm    Sujet du message:
"celui qui a été mordu par un serpent craint la corde" serait un proverbe algérien mais aussi marocain, et on retrouve aussi chez les juifs avec en plus 'la corde noire et blanche'
je pense qu'en France ça serait "chat échaudé craint l'eau froide" ou une des 42 autres versions
Coeur rêveur
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Message Posté le: Dim Mai 20, 2012 18:13 pm    Sujet du message:
Duckydoc a écrit:
"celui qui a été mordu par un serpent craint la corde" serait un proverbe algérien mais aussi marocain, et on retrouve aussi chez les juifs avec en plus 'la corde noire et blanche'
je pense qu'en France ça serait "chat échaudé craint l'eau froide" ou une des 42 autres versions


Je n'avais pas compris le sens du proverbe, alors je suis allée voir sur internet !! Laughing En fait c'est tout bête !! Laughing
J'ai le cerveau lent ce soir !! Very Happy

Moi aussi j'ai appris un truc (de plus Very Happy ).
Voilà le lien :
http://lci.tf1.fr/science/histoire/les-pets-des-dinosaures-res ponsables-du-rechauffement-climatique-7225423.html
Bonne lecture !! Mr. Green
Sweetie Des Arts
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Message Posté le: Dim Mai 20, 2012 23:12 pm    Sujet du message:
En viticulture, les agriculteurs ne peuvent récolter que sur 70% de leurs champs (plus très sûr du chiffre), sous prétexte de maintenir les cours du raisins. Les 30% restant, plusieurs tonnes, sont jetés.

Parfois le monde me rend un peu triste Confused
Duckydoc
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Message Posté le: Mar Mai 22, 2012 00:55 am    Sujet du message:
Au décours d'une conversation, la question de la définition de l'Art se pose.

Pour certain, l'art est ce que l'artiste sait faire
D'après wiki, l'art est une activité humaine, le produit de cette activité ou l'idée que l'on s'en fait, s'adressant délibérément aux sens, aux émotions et à l'intellect.
Définition qui varie selon les époques, passant apparemment d'un aspect esthétique à un notion de transgression ou rupture.

Je suis certaine que d'autres définitions existent
Hama'
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Message Posté le: Jeu Mai 24, 2012 11:13 am    Sujet du message:
J'ai appris qu'en France, la carte de donneur d'organes ne servait à rien.
En fait, lorsque l'on meurt, personne n'a son mot à dire : les organes récupérables sont automatiquement prélevés. Par respect, la famille en sera informée, et en aucun cas elle ne pourra s'y opposer.
Fromthesouth
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Message Posté le: Jeu Mai 24, 2012 21:43 pm    Sujet du message:
Laughing

Sérieux ?? C'est fort en chocolat ça !
Duckydoc
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Message Posté le: Ven Mai 25, 2012 02:35 am    Sujet du message:
FromTheSouth a écrit:
Laughing

Sérieux ?? C'est fort en chocolat ça !


Source: http://www.france-adot.org/lois/resume-loi.php#e

Le principe de dispense de consentement explicite

La loi Caillavet du 22 décembre 1976 avait autorisé le prélèvement d'organes sur le cadavre d'une personne lorsque, de son vivant, elle n'avait pas fait connaître son refus d'un tel prélèvement. Les lois de bioéthique du 29 juillet 1994 et du 6 août 2004 ont procédé de la même façon. La règle posée est une présomption de consentement au prélèvement après le décès.

La loi du 29 juillet 1994 n'a pas remis en cause la présomption de consentement au prélèvement d'organes après décès. Toutefois, le législateur de 1994 a limité l'application de la présomption de consentement en prenant plus largement en considération qu'auparavant la condition du « donneur » et la finalité du prélèvement, ce qui a abouti à un régime différencié du consentement en fonction des situations.

La loi nouvelle de 2004, loin de remettre en cause la règle antérieure du consentement présumé, ou si l’on préfère la dispense d'obtention du consentement explicite du « donneur », la maintient et la généralise, sauf exceptions, à tous les prélèvements après décès quelles que soient leurs finalités : thérapeutiques ou scientifiques.

Le souci du législateur a été de simplifier le système pour les praticiens tout en étendant, dans leur intérêt, le champ des « donneurs » potentiels.

La législation prévoit toutefois deux hypothèses dans lesquelles la présomption de consentement peut être renversée :

lorsque le défunt, de son vivant, a fait connaître son refus d'un prélèvement sur son corps après la mort,
ou en cas de témoignage de ce refus par les proches.



Moi, je sais que la vie n'est ni blanche ni noire mais une palette de gris nuancé.
Hama'
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Message Posté le: Ven Mai 25, 2012 09:48 am    Sujet du message:
Duckydoc a écrit:
La législation prévoit toutefois deux hypothèses dans lesquelles la présomption de consentement peut être renversée :

lorsque le défunt, de son vivant, a fait connaître son refus d'un prélèvement sur son corps après la mort,
ou en cas de témoignage de ce refus par les proches.

Il me semble que la seule manière pour refuser ce prélèvement d'organes, c'est si, de son vivant, la personne s'est inscrite sur une liste noire. Les proches n'ont rien à voir dans l'histoire.
(d'après mon prof de bioéthique en tout cas)

Le coup de pub qu'ils avaient fait il y a quelques années pour inciter les gens à prendre une carte de donneurs (qui est en fait juste une carte d'une association loi 1901), c'était uniquement pour sensibiliser. Parce que c'est toujours plus efficace de vanter le truc et de toucher la population en disant "le don d'organes, c'est bien, prenez une carte".
Duckydoc
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Message Posté le: Ven Mai 25, 2012 10:31 am    Sujet du message:
L’intérêt de la carte est de signaler plus rapidement sa volonté et permettre un gain de temps pour faire les examens et prélèvements, et c'est surtout un moment où les gens en parlent avec leurs proches, donnent leur avis, leur volonté.
Le point important est de faire connaitre son point de vu, et c'est celui-ci qui primera sur prélèvement ou non prélèvement.

Cependant avec ou sans carte, l'équipe médicale prendra contact avec les proches (famille, amis) pour connaître la volonté du patient et c'est la réponse du défunt exprimée par l'entourage qui primera.

Il existe en effet un registre, et non une liste noire, où on peut s'inscrire pour refuser d'être donneur.

Dans la réalité, les toubibs sont plus respectueux de l'être humain, de ses désirs, et de l'entourage que ne le laisse entrevoir quelques dispositions législatives.
Juliette Hardy
Miss Genaisse 2012




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Message Posté le: Ven Mai 25, 2012 10:35 am    Sujet du message:
N'empêche, je sais que par exemple ma mère aurait bien du mal à dire "oui oui donnez ses organes" ; elle connaît ma position mais en cas de disparition soudaine et douloureuse pour elle, elle risque bien de dire de la merde aux médecins. Je ne comprends pas que la carte de donneur ne soit pas suffisante.
Duckydoc
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Message Posté le: Ven Mai 25, 2012 10:44 am    Sujet du message:
JH, je suis d'accord sur la difficulté que nos proches ont à dire "oui, il/elle était d'accord", c'est la raison pour laquelle, les gens doivent en parler ouvertement, posément et de façon répétée.
La carte du donneur n'est pas la "preuve" que le défunt n'as pas changer d'avis.
Cette histoire de prélèvement touche les gens au plus profond d'eux-même: représentation du corps et de l'Etre, religion, douleur de la perte, peur du manque de respect, en autres pistes qui se mêlent et s’entremêlent.
Hama'
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Message Posté le: Ven Mai 25, 2012 14:43 pm    Sujet du message:
En matière de dons d'organes, la législation est incomplète par rapport à ce qui est fait dans la réalité. Et ça se passe très bien comme ça. Quand quelqu'un décidera de se pencher sur le sujet, ça risque de foutre un grand bordel.

Dans les textes, comme l'a dit Duckydoc, il est écrit que :

Duckydoc a écrit:
Le point important est de faire connaitre son point de vu, et c'est celui-ci qui primera sur prélèvement ou non prélèvement.

Cependant avec ou sans carte, l'équipe médicale prendra contact avec les proches (famille, amis) pour connaître la volonté du patient et c'est la réponse du défunt exprimée par l'entourage qui primera.

Mais en réalité, ce n'est pas le cas.
L'équipe médicale prélève automatiquement les organes et informe par respect la famille de cet acte.
Peut-être justement pour éviter le problème que citait Juliette, à propos des proches qui, mis devant le fait accompli, ne savent pas trop quoi faire.

Citation:
En France, on présume que la personne décédée consent au prélèvement de ses organes sauf si elle a exprimé le refus de les donner par inscription dans le registre national informatisé des refus ou par
tout autre moyen. [Les préleveurs consultent le fichier, si rien n’y est inscrit, ils demandent à la famille un témoignage sur la volonté antérieure du mort en matière de refus s’il l’avait exprimée.] (cette partie n'est en vérité pas appliquée.) Si aucune opposition au prélèvement sur le défunt n’est relevée, alors les antécédents médicaux (comme une maladie transmissible) seront recherchés chez le défunt. C’est donc plus la recherche d’opposition, que le consentement présumé qui devra être recherchée par le médecin car dans la loi, le silence vaut
consentement.

Et la carte de donneurs est bel et bien juste une carte d'association loi 1901 "Association pour le Don d'Organes et de Tissus humains". Elle ne sert à rien. (Enfin c'est pas totalement vrai, ça permet de sensibiliser les gens à l'utilité du truc quand même, de le promouvoir pour que dans les mentalités, le don d'organes devienne quelque chose d'automatique.)


(J'ai eu un cours là-dessus, en bioéthique.)


Et sinon, moi, je donne mon corps à la science.
Duckydoc
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Message Posté le: Ven Mai 25, 2012 16:26 pm    Sujet du message:
Hama' a écrit:

Mais en réalité, ce n'est pas le cas.
L'équipe médicale prélève automatiquement les organes et informe par respect la famille de cet acte.
Peut-être justement pour éviter le problème que citait Juliette, à propos des proches qui, mis devant le fait accompli, ne savent pas trop quoi faire.

La réalité à laquelle je ai été confronté, et hélas, parfois encore ces derniers temps est: la recherche de la volonté du défunt, et celle de la famille.
Peut être est ce un comportement propre aux équipes avec lesquelles je bossais/bosse, mais ça c'est une réalité.

Citation:
En France, on présume que la personne décédée consent au prélèvement de ses organes sauf si elle a exprimé le refus de les donner par inscription dans le registre national informatisé des refus ou par
tout autre moyen. [i][Les préleveurs consultent le fichier, si rien n’y est inscrit, ils demandent à la famille un témoignage sur la volonté antérieure du mort en matière de refus s’il l’avait exprimée.] [size=9](cette partie n'est en vérité pas appliquée.)


D'où tires tu ou ton prof, l'information, que les équipes médicales ne tiennent pas compte d'un refus exprimé par le défunt?
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Message Posté le: Ven Mai 25, 2012 16:38 pm    Sujet du message:
Duckydoc a écrit:
La réalité à laquelle je ai été confronté, et hélas, parfois encore ces derniers temps est: la recherche de la volonté du défunt, et celle de la famille.
Peut être est ce un comportement propre aux équipes avec lesquelles je bossais/bosse, mais ça c'est une réalité.

D'accord ! Je me coucherais moins bête ce soir. Very Happy

Duckydoc a écrit:
D'où tires tu ou ton prof, l'information, que les équipes médicales ne tiennent pas compte d'un refus exprimé par le défunt?

Non, je disais pas ça. Je disais juste que ce devait être un refus du défunt et non de la famille.
C'est ce que mon prof nous a raconté, après j'en sais pas plus, je n'ai jamais été confronté au truc (et je ne le serais certainement jamais).
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Message Posté le: Ven Mai 25, 2012 16:51 pm    Sujet du message:
Hama' a écrit:
Non, je disais pas ça. Je disais juste que ce devait être un refus du défunt et non de la famille.
C'est ce que mon prof nous a raconté

Ton prof a raison, en l'absence de déclaration ecrit par le defun, les equipes médicales s'en remettent au proche pour parler en son nom.
L'exercice de la médecin est une relation humaine, basée sur la confiance.
Il me semble, mais je n'ai pas d'étude pour appuyer mon sentiment, que les proches "exécutent" les dernières volontés du défunt, malgré leur propre sentiment, par respect pour lui et probablement par amour.
Cependant, le non-respect de ce qu'était le défunt existe probablement.
Il suffit pour ça de considérer ce qui se passe dans une famille à la mort d'un proche et aux conséquences pour le/la conjoint(e)/mari/épouse..
J'ose espérer que les familles qui parlent pour le défunt sont honnêtes malgré la douleur. Enfin, c'est que nous nous avons fait, ça n'enlève en rien la douleur de la perte, mais au moins tu peux te regarder en face le matin, et à terme, sa mort n'aura pas été inutile. Il est plus doux maintenant de savoir que le défunt "vit" encore quelque part.
Hama'
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Message Posté le: Sam Mai 26, 2012 09:29 am    Sujet du message:
On est d'accord Smile
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Message Posté le: Sam Mai 26, 2012 09:48 am    Sujet du message:
Cool

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