Invité
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Posté le: Dim Mar 29, 2009 19:08 pm Sujet du message:
Pourquoi dis-tu ça ?
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oeildenuit
Suprème actif


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Posté le: Dim Mar 29, 2009 19:51 pm Sujet du message:
Entre les "llitterairses " et les " matheux " en général; pas entre toi et
moi.
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coolferrari
De passage

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Posté le: Dim Mar 29, 2009 19:57 pm Sujet du message:
oui
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La Bête
Silver Mercure

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Posté le: Dim Mar 29, 2009 19:57 pm Sujet du message:
comme X, je crois que cervelet n'a pas tort
les mathématiques font appel en grande partie à la logique et à des concept
abstraits extrêmement rigoureux et sans liberté, surtout dans le peu que
nous-autres avons pu étudier jusqu'au bac, mais je crois que dans une forme
plus poussée, elle requiert bien d'autres aptitudes proches de
l'imagination.
encore une fois, moi je pense qu'il est juste question d'associations d'idées
et d'hypothèses de résultats prises en compte ou non.
il y a des tas de choses dans les mathématiques et la physique que la logique
primaire refuserait catégoriquement d'envisager si un mec timbré n'avait pas
un jour osé formuler la théorie et prendre la peine d'aller jusqu'au bout de
la démonstration avant de déclarer, comme la logique semblerait l'indiquer,
qu'elle est inenvisageable.
par exemple, la physique quantique et la relativité, ce sont des trucs qu'on
peut passer des heures à m'expliquer, et à la fin, je n'arrive toujours pas
à concevoir dans mon esprit que ce genre de chose soit logique et
concrètement possible, dans l'univers où nous vivons.
pourtant il paraît que ça se vérifie.
je pense que les types qui ont imaginé cette théorie comme réponse à
certaines incertitudes de la science ont dû sacrément faire violence à leur
entendement, c'est dingue qu'ils aient eu raison.
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coolferrari
De passage

Inscrit le: 29 Mar 2009
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Posté le: Dim Mar 29, 2009 20:01 pm Sujet du message:
en quoi la physique est philosophique ?
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La Bête
Silver Mercure

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Posté le: Dim Mar 29, 2009 20:02 pm Sujet du message:
il est question d'intelligence, un question à cheval entre la science et la
philosophie, et dont les domaines d'application et de développement sont
quasi infinis.
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Invité
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Posté le: Dim Mar 29, 2009 20:37 pm Sujet du message:
Blup.
Dernière édition par Invité le Mar Mai 25, 2010 23:16 pm; édité 1 fois
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La Bête
Silver Mercure

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Posté le: Dim Mar 29, 2009 21:04 pm Sujet du message:
X a
écrit: | l'on est toujours plus
productif suite à une provocation |
ça s'appelle l'adrénaline.
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laferrari
De passage

Inscrit le: 29 Mar 2009
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Posté le: Dim Mar 29, 2009 21:05 pm Sujet du message:
c cool ton truc
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Invité
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Posté le: Dim Mar 29, 2009 22:51 pm Sujet du message:
Avec la noradrénaline tu oublies, médiateur chimique, précurseur de
l'adrénaline ; l'adrénaline est une hormone sécrétée par la
médullosurrénale, cela va de soi
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La Bête
Silver Mercure

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Posté le: Lun Mar 30, 2009 06:54 am Sujet du message:
X passe en mode confiture hehe
(ok, c'est moi qui ai commencé)
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?
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Posté le: Dim Avr 26, 2009 13:46 pm Sujet du message:
X a
écrit: |
Il semble que l'existence des conflits, la perspective de la défaite, le
désir de vaincre... Pousse les pays à produire alors un surcroît d'énergie
dû à cet effort imaginatif, d'efficacité dont les résultats sont
considérables. |
Les nazis, par exemple.
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Méphistophélès
Suprème actif


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Posté le: Dim Avr 26, 2009 16:13 pm Sujet du message:
C'est un bon exemple, il ne me choque pas plus que ça.
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djal
Membre

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Posté le: Lun Avr 27, 2009 22:21 pm Sujet du message:
"Par ex., l'on est toujours plus productif suite à une provocation"
Cela dépend si la provocation cherche à stimuler l'intelligence ou la
bêtise.
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Invité
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Posté le: Mar Avr 28, 2009 10:57 am Sujet du message:
L'on peut être productif et faire preuve d'imagination dans sa bêtise,
regarde Felix.
<< Les nazis, par exemple. >>
Toute personne un minimum cultivée ne peut que s'être etonnée des progrés
que les civilisations connaissent lors des conflits, progrés militaires bien
sûr mais aussi scientifiques, organisationnels, societaux (emancipation des
femmes, mise en place du projet de la securité sociale par exemple)...
Il est dès lors tentant de tenter de mettre en place de tels mecanismes mais
à une echelle individuelle. Un ennemi peut il être plus utile qu'un ami en
tant que critique et aiguillon ? Assurement oui !
Il ne risque evidemment pas de flatter, de faire preuve de coupable
complaisance, de même il ne craindra bien sûr de peiner, de porter ses
critiques avec le plus de violence possible... Il y a très peu de risques
qu'il se lasse de son "soutien" sachant que la haine et l'agressivité sont
des sentiments bien plus intenses que l'affection chez l'immense majorité de
la population... Il suffira de le relancer de temps à autre pour que son
energie s'autoalimente (c'est reposant).
Par ailleurs les messages reçus ne risquent pas de nous indifferer, de se
confondre avec notre "bonne conscience" et ce n'est pas le moindre interêt.
L'"ennemi intime", choisi évidemment avant tout pour ses aptitudes, reussira
forcément à trouver des failles, des faiblesses, à susciter des
vexations... et donc suscitera des reactions, motivera la recherche de
progrés divers. Au lieu d'un soutien amical amolissant voire débilitant il
motivera des révoltes, des réactions énergiques.
Bien évidemment l'inconvenient des guerres réelles tient avant tout dans les
dégats causés, dans le prix parfois exorbitant payé... d'ou, par exemple,
la fonction initiale du jeu d'echecs comme terrain d'entrainement des enfants
de rois puis de nobles. Le but est évidemment de tirer de nombreuses leçons
plus ou moins aisément transposables plus tard... Mais sans en payer de coût
réel. Reste que les fonctions éducatives de ces jeux ne s'adaptent pas
aisément aux besoins d'adultes.
L'ideal est donc de trouver un terrain intermediaire ou, comme dans les jeux
anciens, les degats causés par les "conflits" soient tres limités voire nuls
mais ou, comme dans les affrontements militaires les enjeux et engagements
soient les plus proches possibles de la vie réelle... Ainsi les
apprentissages deviennent-ils immediatement transposables.
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djal
Membre

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Posté le: Mer Avr 29, 2009 19:08 pm Sujet du message:
"Un ennemi peut il être plus utile qu'un ami en tant que critique et
aiguillon ? Assurement oui ! "
En tant qu'ennemi seulement, assurément oui. Les Etats-unis ont toujours eu
besoin d'un ennemi imaginaire pour assurer la cohésion de leur peuple,
trouver une cohérence au patriotisme, désenfler les conflits sociaux
internes etc... et peut-être aussi parce qu'ils n'ont pas vraiment trouver
une autre solution que celui-là pour progresser sur d'autre terrain, tout
comme leurs partenaires occidentaux. C'est interessant de voir qu'Obama
chevauche à nouveau le drapeau de la liberté mais avec une approche moins
manichéenne. La Personnalité démocratique doit être passionnante à
analyser.
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Romulus
Suprème actif


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Posté le: Mer Avr 29, 2009 21:41 pm Sujet du message:
Ajoutons aussi que les différents ennemis des Etats Unis, plus ou moins
réels, servent classiquement à justifier une politique impérialiste, qui
passe par ce qui dits Djal : patriotisme, cohésion sociale,...
Quel est l'évenement le plus dommageable pour les Etats-Unis au XXe siècle?
Sans doute la chute du bloc soviétique.
Plus d'ennemi, plus moyens de justifier une vaste industrie militaire, des
budgets énormes, des opérations militaires dans tout un tas de pays afin
d'assurer les intérêts stratégiques américains, notamment sur le plan
énergétique.
Oui un ennemi peut être très utile, quand on sais bien instrumentaliser son
image.
Mais bon rassurez-vous, heureusement pour les néoconservateurs Américains,
le terrorisme islamique est là.
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?
Membre

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Posté le: Jeu Avr 30, 2009 10:17 am Sujet du message:
X a
écrit: | L'on peut être
productif et faire preuve d'imagination dans sa bêtise, regarde Felix.
<< Les nazis, par exemple. >>
Toute personne un minimum cultivée ne peut que s'être etonnée des progrés
que les civilisations connaissent lors des conflits, progrés militaires bien
sûr mais aussi scientifiques, organisationnels, societaux (emancipation des
femmes, mise en place du projet de la securité sociale par exemple)...
Il est dès lors tentant de tenter de mettre en place de tels mecanismes mais
à une echelle individuelle. Un ennemi peut il être plus utile qu'un ami en
tant que critique et aiguillon ? Assurement oui !
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ça ne répond pas vraiment à cette question : les nazis étaient-ils
intelligents ?
Et puis, tu dis que la présence d'un ennemi est salutaire (c'est certainement
à cause de l'ambiance de ce forum, que tu dis ça); mais dans le cas des
totalitarismes, et plus précisément du nazisme, l'invention d'un ennemi comme obstacle à la réalisation de la
loi (domination de la race allemande) n'a eut pour résultat que de faire
sombrer le régime dans la paranoïa. Donc inventer de nouveaux ennemis : on
passe des juifs aux handicapés... jusqu'à ce que le régime meurt de
lui-même. C'est le problème de "l'épuration", elle ne s'arrête que quand
elle s'est épurée elle-même.
Au niveau individuel, c'est un peu pareil. Au lieu de voir en chacun un
adversaire potentiel (et ce n'est qu'une vision de l'esprit, un fantasme)
histoire de se motiver un peu, il est peut-être moins dangereux pour sa
santé mentale et pour la nature du dialogue, des débats, de prendre
seulement un peu (ou beaucoup) de café.
Le débat a dérivé de l'intelligence à la notion de progrès, comme si le
progrès était une forme d'intelligence collective. Mouais. Il ne faut pas
confondre, par contre, intelligence et efficacité. Les camps de concentration
étaient efficaces. L'efficacité, c'est ce qu'on appelle en économie la
rationalité, c'est-à-dire
l'adéquation des moyens avec les fins visées, ce qui revient à une
"maximisation" des résultats en prenant en compte un certain nombre de
contraintes.
... L'intelligence se réduit-elle à ça ? A de l'optimisation ?
Il se pourrait, au contraire, que l'intelligence (au delà des simples
capacités calculatoires) ait à voir avec la morale.
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Invité
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Posté le: Dim Mai 03, 2009 18:05 pm Sujet du message:
J'imagine que oui. Tout comme on peut être imaginatif et ne pas être
intelligent ^^
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Invité
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Posté le: Mar Juin 29, 2010 14:39 pm Sujet du message:
X a
écrit: | Un ennemi peut il être
plus utile qu'un ami en tant que critique et aiguillon ? Assurement oui !
Il ne risque evidemment pas de flatter, de faire preuve de coupable
complaisance, de même il ne craindra bien sûr de peiner, de porter ses
critiques avec le plus de violence possible... Il y a très peu de risques
qu'il se lasse de son "soutien" sachant que la haine et l'agressivité sont
des sentiments bien plus intenses que l'affection chez l'immense majorité de
la population... Il suffira de le relancer de temps à autre pour que son
energie s'autoalimente (c'est reposant).
Par ailleurs les messages reçus ne risquent pas de nous indifferer, de se
confondre avec notre "bonne conscience" et ce n'est pas le moindre interêt.
L'"ennemi intime", choisi évidemment avant tout pour ses aptitudes, reussira
forcément à trouver des failles, des faiblesses, à susciter des
vexations... et donc suscitera des reactions, motivera la recherche de
progrés divers. Au lieu d'un soutien amical amolissant voire débilitant il
motivera des révoltes, des réactions énergiques. |
Wilde affirmait « choisir ses ennemis pour leur intelligence » et il en
ressort deux bases essentielles. La première est qu'il faut choisir son
« ennemi », c'est évident car qui mieux que soi-même peut connaître ses
besoins. Ensuite, il reste à motiver le « choisi » ce qui est
généralement extrêmement facile. La seconde est que la personne
sélectionnée doit être au minimum intelligente, brillante si possible, car
qui d'autre pourra viser juste, critiquer, être déstabilisante, créative,
obliger à se surpasser, bref – jouer pleinement son rôle. Il faut veiller
à ce que la personne hostile (« ennemi » est commode mais impropre) en
sache beaucoup sur soi, tout simplement parce que sinon, elle ne pourra jouer
son rôle pleinement. Enfin – et comme dans toute forme de relation suivie
–, il faut s'investir suffisamment, et malheureusement le temps me manque.
Dernière édition par Invité le Mar Juin 29, 2010 19:40 pm; édité 2 fois
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