L'homosexualité au maroc


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Lyriss
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Message Posté le: Mar Nov 11, 2008 18:33 pm    Sujet du message:
Un article d'une rare inconsistance.
l'aviateur
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Message Posté le: Mar Nov 11, 2008 18:44 pm    Sujet du message:
Développe ...... Jsuis pas sur de suivre !!
Romulus
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Message Posté le: Mar Nov 11, 2008 18:47 pm    Sujet du message:
Bof je suis pas sûr non plus dêtre trop convaincu par cet article.
Lyriss
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Message Posté le: Mar Nov 11, 2008 18:52 pm    Sujet du message:
l'aviateur a écrit:
Développe ...... Jsuis pas sur de suivre !!


Ben une étude assez vaseuse, qui au final ne dit pas grand chose suivie d'une étude psychologique digne de la plus basse sociologie de comptoir, le tout agrémenté de trois recourt a la définition du péché chrétien ...

Ché pas d'ou t'as sorti ca mais ca sent pas très bon Razz
l'aviateur
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Message Posté le: Mar Nov 11, 2008 19:08 pm    Sujet du message:
Je suis repartir a la pèche. Jsuis pas sur de ce que ca vaut, mais qui ne tente rien n'a rien

Citation:

D'où vient l'homosexualité ???

L'origine de l'homosexualité reste encore relativement « mystérieuse ». En effet, beaucoup se posent la question sur la cause de ce phénomène sans vraiment réussir à y répondre. On distingue particulièrement 3 courants de pensées tentant de l'expliquer. La première théorie consiste à affirmer qu'elle est innée (existante dès la naissance). La deuxième explique qu'elle est acquise au fur et à mesure, par différents événements déclencheurs, particulièrement pendant l'enfance et l'adolescence . Enfin, la troisième considère que les deux causes sont vraies, selon les cas.

1. La thèse de l'homosexualité innée.

Beaucoup de scientifiques, particulièrement aux Etats-Unis, se sont penchés sur l'étude d'une éventuelle cause génétique de l'homosexualité.

Cette thèse repose en premier lieu sur une observation morphologique, ainsi que sur une comparaison , très contestée : De nombreux stigmates physiques permettent de repérer un individu homosexuel . De même un individu atteint de trisomie21, par exemple, présente de nombreuses caractéristiques physiques facilement repérables. L'homosexualité pourrait donc être une forme de trisomie (anomalie caractérisée par un chromosome en surnombre dans une paire) ou autre anomalie génétique.

Pour vérifier ou non cette affirmation, de nombreuses études scientifiques ont été lancées par différent chercheurs, et ont abouties à des conclusions très controversées, et discutables .
Parmi celles-ci :
- La différence de la taille de l'hypothalamus chez un individu homosexuel et hétérosexuel (étude réalisée par le docteur Le Vay, neurologue à l'Institut Salk aux Etats-Unis ) . L'hypothalamus étant la région du cerveau où se trouve de nombreux centre régulateurs des grandes fonctions , comme la faim, la soif, l'activité sexuelle, le sommeil, l'éveil.
- Une autre étude , dirigée par Dean Hamer en 1993, permit d'observer une particularité sur le chromosome X, transmise uniquement par la mère, surtout présente chez les homosexuels.
- Une 3e recherche effectuée en avril dernier a aboutie à la constatation d'une similarité entre le schéma de la main masculine et celui de la main des femmes homosexuelles : En effet, sous l'action des hormones mâles, les hommes ont un index plus court que l'annulaire, ce qui est, d'après cette étude, également le cas des lesbiennes.

Cette supposition de l'origine génétique de l'homosexualité est très critiquée, et est source de nombreuses inquiétudes . En effet, si de telles recherches aboutissaient et s'avéraient, l'homosexualité, rayée en 1985 de la liste des maladies mentales par l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé), pourrait être reconsidérée en tant que maladie héréditaire. Cette « anomalie génétique » serait alors détectable dès la grossesse et deviendrait une cause d'avortement, ou pourrait être « guérie ».

La thèse de l'origine innée de l'homosexualité, en plus de provoquer un fort intérêt dans le milieu scientifique ,est utilisée par 2 mouvements distincts voire opposés :
- Le premier consiste à dire que l'homosexualité peut et doit être guérie. Dans ce mouvement, 2 opinions se détachent :
- La compassion : utilisée notamment par l'Eglise catholique, elle met en évidence que l'homosexualité provoque mal être et souffrance chez l'individu qui en est atteint, et qu'il est donc nécessaire de guérir ce mal.
- L'intolérance : le mouvement homophobe est lui convaincu qu'il faut éradiquer ce phénomène qui est un fléau pour la société (argument entre autre utilisé lors du nazisme)
- Le 2e lui, tente de montrer que l'homosexualité est déterminée, innée et non modifiable, et qu'il est donc inutile de vouloir éliminer ce phénomène de la société puisqu'il est incontournable. Il faut donc le prendre en compte et l'accepter . Cette thèse est apparue avec Magnus Hirschfeld, en 1931.

Cependant, l'origine innée de l'homosexualité est loin de faire l'unanimité. Et d'autres théories essayent de trouver un sens à ce phénomène.

2. La thèse de l'acquisition progressive de l'homosexualité.

Il existe de multiples éléments prouvant que l'orientation sexuelle d'un individu dépend plus de son expérience dans la petite enfance que de certaines prédispositions. De nombreux psychiatres et psychanalystes sont convaincus que l'homosexualité est un comportement acquis dû à un certain environnement.
L'homosexualité trouverait donc son origine lors de l'accomplissement de divers événements déclencheurs , et serait donc la conséquence d'un processus psychologique chez l'individu concerné.

Ces causes peuvent être variées, progressives, dissimulées dans le long protocole d'éducation de l'individu, qu'elle soit familiale, extérieure, comme à l'école, entre amis, ou autres groupes. Elles peuvent au contraire être très soudaines, c'est le cas par exemple des traumatismes psychologiques ou corporels (agressions, viol.). L'homosexualité peut également être influencée par les médias, la peur de la différence, . Autant d'éléments, qui, additionnés les uns aux autres, forgent l'identité, le caractère et la sexualité de chacun.

Un processus récurent dans la psychologie Freudienne explique la formation de la sexualité de chaque individu : Le complexe d'¼dipe :

- Dans le cas de l'hétérosexualité, le complexe d'¼dipe s'effectue de cette façon :

Pour se représenter comme masculin, le petit garçon doit cesser de s'identifier à la mère. Il doit se séparer d'elle et se défaire des aspects de la mère en lui. Cette séparation lui permettra de se tourner vers le père pour s'en approcher, entrer en rivalité avec lui et ensuite devenir comme lui. Etre comme son père, c'est, entre autres, désirer des rapports sexuels avec des femmes. La petite fille, tel le garçon, est d'abord identifiée à la mère puis, petit à petit, le père va apparaître comme un idéal à imiter et à posséder, ce qui va entraîner une dépréciation de la mère et un amour incestueux pour le père. Cette impasse pourra être résolue en acceptant qu'elle ne pourra avoir le pénis du père, symbolisé par le désir d'avoir un enfant de ce dernier. En se rapprochant à nouveau de sa mère, la petite fille poursuivra son processus d'identification et désirera des rapports sexuels avec des hommes. Durant le complexe d'¼dipe (3-6 ans), l'enfant vit l'amour envers le parent du sexe opposé d'une manière exclusive, ce qui l'amène à réagir avec agressivité envers le parent du même sexe. Pour en sortir, il lui faudra renoncer à l'amour « incestueux » et à la haine envers le parent de son sexe. L'issue du complexe d'¼dipe est alors l'identification au parent du même sexe. Plus l'enfant s'identifie à un parent moins il s'identifie à l'autre.

- Dans le cas de l'homosexualité, le complexe d'¼dipe s'effectue de cette façon :

Une difficulté d'identification au parent du même sexe semble être une caractéristique fondamentale chez la plupart des homosexuels. Au lieu de se tourner vers le père pour lui ressembler, le futur homosexuel se soumettra au père et restera principalement identifié à sa mère. Il voudra avoir le père et non être comme le père. Chez la fille, une fixation au père par une affection incestueuse soutenue va entraîner une identification paternelle et favoriser le choix de partenaire homosexuel. Ces difficultés peuvent découler, entre autres, d'une autorité parentale excessive, d'une trop grande proximité du parent du sexe opposé ou d'une faible présence psychologique ou physique du parent du même sexe.


3. La thèse des causes multiples

Certains enfin ne rejettent aucune des 2 thèses, et affirment que l'homosexualité peut être tout aussi bien innée qu'acquise au fur et à mesure, ou encore que l'homosexualité est une combinaison de ces deux causes. On distingue donc deux idées principales :

- La première différencie 2 groupes d'homosexualité aux caractéristiques très différentes, qui sont chacune dues à des causes différentes :
- une homosexualité génétique qui est physiquement apparente (voir §1)
- une homosexualité acquise au fur et à mesure par les événements jalonnant la vie d'un individu, et qui n'est pas visible. (voir §2)

- La deuxième affirme que l'homosexualité est due aux deux différents facteurs. Elle part du fait que, que personne ne naît à 100% hétérosexuel ou à 100% homosexuel, mais que chacun a une affinité particulière, qui se confirmera ou non avec le vécu, les expériences de l'individu . Ce qui expliquerait également la bisexualité, qui correspondrait à une affinité homosexuelle plus ou moins égale à l'affinité hétérosexuelle.

Extrait d'un exposé de psychologie sur le thème de l'homosexualité

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