l'aviateur
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Posté le: Mar Nov 11, 2008 19:08 pm Sujet du message:
Je suis repartir a la pèche. Jsuis pas sur de ce que ca vaut, mais qui ne
tente rien n'a rien
Citation: |
D'où vient l'homosexualité ???
L'origine de l'homosexualité reste encore relativement « mystérieuse ». En
effet, beaucoup se posent la question sur la cause de ce phénomène sans
vraiment réussir à y répondre. On distingue particulièrement 3 courants de
pensées tentant de l'expliquer. La première théorie consiste à affirmer
qu'elle est innée (existante dès la naissance). La deuxième explique
qu'elle est acquise au fur et à mesure, par différents événements
déclencheurs, particulièrement pendant l'enfance et l'adolescence . Enfin,
la troisième considère que les deux causes sont vraies, selon les cas.
1. La thèse de l'homosexualité innée.
Beaucoup de scientifiques, particulièrement aux Etats-Unis, se sont penchés
sur l'étude d'une éventuelle cause génétique de l'homosexualité.
Cette thèse repose en premier lieu sur une observation morphologique, ainsi
que sur une comparaison , très contestée : De nombreux stigmates physiques
permettent de repérer un individu homosexuel . De même un individu atteint
de trisomie21, par exemple, présente de nombreuses caractéristiques
physiques facilement repérables. L'homosexualité pourrait donc être une
forme de trisomie (anomalie caractérisée par un chromosome en surnombre dans
une paire) ou autre anomalie génétique.
Pour vérifier ou non cette affirmation, de nombreuses études scientifiques
ont été lancées par différent chercheurs, et ont abouties à des
conclusions très controversées, et discutables .
Parmi celles-ci :
- La différence de la taille de l'hypothalamus chez un individu homosexuel et
hétérosexuel (étude réalisée par le docteur Le Vay, neurologue à
l'Institut Salk aux Etats-Unis ) . L'hypothalamus étant la région du cerveau
où se trouve de nombreux centre régulateurs des grandes fonctions , comme la
faim, la soif, l'activité sexuelle, le sommeil, l'éveil.
- Une autre étude , dirigée par Dean Hamer en 1993, permit d'observer une
particularité sur le chromosome X, transmise uniquement par la mère, surtout
présente chez les homosexuels.
- Une 3e recherche effectuée en avril dernier a aboutie à la constatation
d'une similarité entre le schéma de la main masculine et celui de la main
des femmes homosexuelles : En effet, sous l'action des hormones mâles, les
hommes ont un index plus court que l'annulaire, ce qui est, d'après cette
étude, également le cas des lesbiennes.
Cette supposition de l'origine génétique de l'homosexualité est très
critiquée, et est source de nombreuses inquiétudes . En effet, si de telles
recherches aboutissaient et s'avéraient, l'homosexualité, rayée en 1985 de
la liste des maladies mentales par l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé),
pourrait être reconsidérée en tant que maladie héréditaire. Cette «
anomalie génétique » serait alors détectable dès la grossesse et
deviendrait une cause d'avortement, ou pourrait être « guérie ».
La thèse de l'origine innée de l'homosexualité, en plus de provoquer un
fort intérêt dans le milieu scientifique ,est utilisée par 2 mouvements
distincts voire opposés :
- Le premier consiste à dire que l'homosexualité peut et doit être guérie.
Dans ce mouvement, 2 opinions se détachent :
- La compassion : utilisée notamment par l'Eglise catholique, elle met en
évidence que l'homosexualité provoque mal être et souffrance chez
l'individu qui en est atteint, et qu'il est donc nécessaire de guérir ce
mal.
- L'intolérance : le mouvement homophobe est lui convaincu qu'il faut
éradiquer ce phénomène qui est un fléau pour la société (argument entre
autre utilisé lors du nazisme)
- Le 2e lui, tente de montrer que l'homosexualité est déterminée, innée et
non modifiable, et qu'il est donc inutile de vouloir éliminer ce phénomène
de la société puisqu'il est incontournable. Il faut donc le prendre en
compte et l'accepter . Cette thèse est apparue avec Magnus Hirschfeld, en
1931.
Cependant, l'origine innée de l'homosexualité est loin de faire
l'unanimité. Et d'autres théories essayent de trouver un sens à ce
phénomène.
2. La thèse de l'acquisition progressive de l'homosexualité.
Il existe de multiples éléments prouvant que l'orientation sexuelle d'un
individu dépend plus de son expérience dans la petite enfance que de
certaines prédispositions. De nombreux psychiatres et psychanalystes sont
convaincus que l'homosexualité est un comportement acquis dû à un certain
environnement.
L'homosexualité trouverait donc son origine lors de l'accomplissement de
divers événements déclencheurs , et serait donc la conséquence d'un
processus psychologique chez l'individu concerné.
Ces causes peuvent être variées, progressives, dissimulées dans le long
protocole d'éducation de l'individu, qu'elle soit familiale, extérieure,
comme à l'école, entre amis, ou autres groupes. Elles peuvent au contraire
être très soudaines, c'est le cas par exemple des traumatismes
psychologiques ou corporels (agressions, viol.). L'homosexualité peut
également être influencée par les médias, la peur de la différence, .
Autant d'éléments, qui, additionnés les uns aux autres, forgent
l'identité, le caractère et la sexualité de chacun.
Un processus récurent dans la psychologie Freudienne explique la formation de
la sexualité de chaque individu : Le complexe d'¼dipe :
- Dans le cas de l'hétérosexualité, le complexe d'¼dipe s'effectue de
cette façon :
Pour se représenter comme masculin, le petit garçon doit cesser de
s'identifier à la mère. Il doit se séparer d'elle et se défaire des
aspects de la mère en lui. Cette séparation lui permettra de se tourner vers
le père pour s'en approcher, entrer en rivalité avec lui et ensuite devenir
comme lui. Etre comme son père, c'est, entre autres, désirer des rapports
sexuels avec des femmes. La petite fille, tel le garçon, est d'abord
identifiée à la mère puis, petit à petit, le père va apparaître comme un
idéal à imiter et à posséder, ce qui va entraîner une dépréciation de
la mère et un amour incestueux pour le père. Cette impasse pourra être
résolue en acceptant qu'elle ne pourra avoir le pénis du père, symbolisé
par le désir d'avoir un enfant de ce dernier. En se rapprochant à nouveau de
sa mère, la petite fille poursuivra son processus d'identification et
désirera des rapports sexuels avec des hommes. Durant le complexe d'¼dipe
(3-6 ans), l'enfant vit l'amour envers le parent du sexe opposé d'une
manière exclusive, ce qui l'amène à réagir avec agressivité envers le
parent du même sexe. Pour en sortir, il lui faudra renoncer à l'amour «
incestueux » et à la haine envers le parent de son sexe. L'issue du complexe
d'¼dipe est alors l'identification au parent du même sexe. Plus l'enfant
s'identifie à un parent moins il s'identifie à l'autre.
- Dans le cas de l'homosexualité, le complexe d'¼dipe s'effectue de cette
façon :
Une difficulté d'identification au parent du même sexe semble être une
caractéristique fondamentale chez la plupart des homosexuels. Au lieu de se
tourner vers le père pour lui ressembler, le futur homosexuel se soumettra au
père et restera principalement identifié à sa mère. Il voudra avoir le
père et non être comme le père. Chez la fille, une fixation au père par
une affection incestueuse soutenue va entraîner une identification paternelle
et favoriser le choix de partenaire homosexuel. Ces difficultés peuvent
découler, entre autres, d'une autorité parentale excessive, d'une trop
grande proximité du parent du sexe opposé ou d'une faible présence
psychologique ou physique du parent du même sexe.
3. La thèse des causes multiples
Certains enfin ne rejettent aucune des 2 thèses, et affirment que
l'homosexualité peut être tout aussi bien innée qu'acquise au fur et à
mesure, ou encore que l'homosexualité est une combinaison de ces deux causes.
On distingue donc deux idées principales :
- La première différencie 2 groupes d'homosexualité aux caractéristiques
très différentes, qui sont chacune dues à des causes différentes :
- une homosexualité génétique qui est physiquement apparente (voir §1)
- une homosexualité acquise au fur et à mesure par les événements
jalonnant la vie d'un individu, et qui n'est pas visible. (voir §2)
- La deuxième affirme que l'homosexualité est due aux deux différents
facteurs. Elle part du fait que, que personne ne naît à 100% hétérosexuel
ou à 100% homosexuel, mais que chacun a une affinité particulière, qui se
confirmera ou non avec le vécu, les expériences de l'individu . Ce qui
expliquerait également la bisexualité, qui correspondrait à une affinité
homosexuelle plus ou moins égale à l'affinité hétérosexuelle.
Extrait d'un exposé de psychologie sur le thème de l'homosexualité
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