Prométhée
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Posté le: Lun Mar 10, 2008 22:57 pm Sujet du message: Problème.
Voici la pensée d'un auteur contemporain en pleine accession à la
renommée:
"En fait ce qui est drôle c'est ce qui est défini comme étant l'inverse
complet de ce qui est triste. Or on se rend compte aussi que la notion de
tristesse est complètement insérée dans la même rétroaction inverseuse
que le comique, par conséquent il n'existe rien de triste non plus.
Sans tristesse et sans comique, l'humain ne fait que errer en abrutit béa de
douleur ou de plaisir (douleur et plaisir qui sont strictement la même chose)
entre les crises nerveuses issues de la compréhension de cet état de fait."
On pourrait en discuter.
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Invité
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Posté le: Lun Mar 10, 2008 23:04 pm Sujet du message:
Rien.
Dernière édition par Invité le Mer Mar 12, 2008 19:26 pm; édité 1 fois
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uacuus
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Posté le: Lun Mar 10, 2008 23:16 pm Sujet du message: Re: Problème.
| Prométhée a
écrit: |
l'humain ne fait que errer
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Malheureusement, cet auteur en pleine ascension n'a pas été corrigé par
l'éditeur.
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Prométhée
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Posté le: Lun Mar 10, 2008 23:17 pm Sujet du message:
C'est parce qu'il n'est pas édité. C'est pas moi hein!
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uacuus
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Posté le: Lun Mar 10, 2008 23:19 pm Sujet du message:
Ozimandias peut être alors?
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Prométhée
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Posté le: Lun Mar 10, 2008 23:22 pm Sujet du message:
Pourquoi, ça y ressemble?
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Prométhée
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Posté le: Lun Mar 10, 2008 23:28 pm Sujet du message:
peut-être.
Dernière édition par Prométhée le Lun Mar 10, 2008 23:30 pm; édité 1 fois
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uacuus
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Posté le: Lun Mar 10, 2008 23:29 pm Sujet du message: Re: Problème.
Dans le côté amphigourique, oui ça ressemble:
"notion de tristesse est complètement insérée dans la même rétroaction
inverseuse que le comique",
je ne vois pas en quoi la tristesse est une "rétroaction inverseuse", cela
mérite des explications. Elles ne viennent pas. L'assimilation de la douleur
et du plaisir est un paradoxe qui a pu plaire en son temps, aujourd'hui, il
est fade. Si j'ai bien compris, la tristesse et le comique ont pour fonction
de ne pas prendre les évènements par des sentiments directs et extrèmes,
qui abrutissent.
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Prométhée
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Posté le: Lun Mar 10, 2008 23:35 pm Sujet du message:
Moi j'ai vu derrière ce texte se dessiner la notion super à la mode de
fatalité de la condition humaine, bête errante et idiote, manipulée par
l'univers avec des baguettes. Oh! Pauvre grain de riz que nous sommes. Y'a de
quoi être nihiliste!
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uacuus
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Posté le: Mar Mar 11, 2008 13:14 pm Sujet du message:
| Prométhée a
écrit: | | Moi j'ai vu derrière
ce texte se dessiner la notion super à la mode de fatalité de la condition
humaine, bête errante et idiote, manipulée par l'univers avec des baguettes.
Oh! Pauvre grain de riz que nous sommes. Y'a de quoi être
nihiliste! |
A la mode dans les années 50 ça.
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Prométhée
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Posté le: Mar Mar 11, 2008 14:14 pm Sujet du message:
Les critiques, aujourd'hui, en sont toujours friantes. Sans doute plus chez
les créatifs.
Sinon, c'est quoi la mode aujourd'hui?
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Silver Mercure
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Posté le: Mar Mar 11, 2008 15:33 pm Sujet du message:
ce qui me dérange, moi, c'est l'assimilation en bloc d'humour, joie et
bonheur
des notions liées les unes aux autres mais pas analogues, je le crains.
par ailleurs, le comique opposé à ce qui est triste et noir, ça me paraît
exclure tout un pan de registres humoristiques pourtant indéniables.
(sinon c'est abruti et béat, il me semble)
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Invité
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Posté le: Mar Mar 11, 2008 16:39 pm Sujet du message:
Ok, me casse.
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uacuus
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Posté le: Mar Mar 11, 2008 21:25 pm Sujet du message:
| Prométhée a
écrit: |
Sinon, c'est quoi la mode aujourd'hui? |
Le métissage, la transdisciplinarité, la transversalité.
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alcibiade
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Posté le: Mer Mar 12, 2008 19:56 pm Sujet du message:
Le texte de départ est signé Onozimandias ? ça explique son absurdité
profonde et son style à gerber.
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Ozimandias
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Posté le: Mer Mar 12, 2008 22:20 pm Sujet du message:
| alcibiade a
écrit: | | Le texte de départ est
signé Onozimandias ? ça explique son absurdité profonde et son style à
gerber. |
Malheureusement c'était voulu et donc le style à été forcé.
Il aurait été plus judicieux pour comprendre le déliroire de citer le post
dans son ensemble (hein Prométhée ?) pour rire en entier. Enfin...
Si l'on veux vraiment trouver du sens là dedans, la seule notion qui existe
ce serait un parallèle foireux avec
une notion Nietzschéenne qui est (en gros) que:
Le ressentiment de l'esprit des esclaves à créer une morale opposée à
celle des maitres en tout point.
Point de vu des maitres/des nobles:
~les bons se sont eux, le bien c'est agir en noble
~les mauvais ce sont les gueux, de même agir en gueux c'est être
mauvais/vil
Du point de vu des esclave le ressentiment à forgé un autre point de vu:
~le bien c'est être en tant que esclave
~le mal c'est être comme les nobles
Il y a donc deux points de vu, deux bien/mal opposés l'un par rapport à
l'autre est l'un dans l'action est l'autre dans l'état, la pensée par
rapport au mouvement.
Par conséquent le parallèle foireux:
La douleur ce qui fait mal (aussi dans le sens mal faire, pas que l'information nerveuse)
Le plaisir ce qui fait du bien (de même)
Le rire ce que l'on voit/ressent qui est mal fait/fait mal
La tristesse ce que l'on voit/ressent qui est bien fait/fait bien
On voit que c'est foireux car la notion de tristesse définie comme ça est
passablement fausse ou alors c'est un autre mot qu'il faut choisir plus proche
de la nostalgie. C'est marrant car comme ça, ça pourrait presque tenir
debout 
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Prométhée
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Posté le: Mer Mar 12, 2008 22:28 pm Sujet du message:
Arrête! d'employer Nietzsche à toute berzingue.
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Ozimandias
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Posté le: Mer Mar 12, 2008 22:31 pm Sujet du message:
| Prométhée a
écrit: | | Arrête! d'employer
Nietzsche à toute berzingue. |
Pourtant là c'est justifié c'est le principe qu'il emploie dans
"Généalogie de la morale".
Peut-être que ma réutilisation du principe est complètement tarée (c'est
je pense le cas car je l'ai quand même cherché) mais le principe en lui
même n'est pas de moi mais de N.
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uacuus
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Posté le: Mer Mar 12, 2008 23:15 pm Sujet du message:
Mais le texte cité par Prométhée n'a aucun rapport ni avec Nietszche, ni
avec le résumé que tu en fais.
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Prométhée
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Posté le: Mer Mar 12, 2008 23:16 pm Sujet du message:
Résumé, somme toute, médiocre.
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