La divine physique
GROLUX
Suprème actif Inscrit le: 20 Nov 2007 Messages: 4876 |
"Un mystère concerne le rôle du hasard dans les phénomènes. Le hasard ?
Mais, " Qui dit hasard en science parle du diable dans un couvent ", pourtant,
le diable-hasard est bien entré dans l'univers-couvent ! Un diable, un vrai,
et non ce que nous appelons ordinairement hasard, par ignorance. Car le hasard
jusqu'alors n'existait pas ; ce que nous appelions hasard n'était que notre
incapacité à tenir compte des plus fines influences dans l'analyse du
comportement des systèmes. Il n'y a pas de hasard "vrai" dans le mouvement de
la boule du jeu de roulette : les équations de son mouvement sont connues et
le déterminent sans ambiguïté, dès lors qu'on connaît parfaitement la
vitesse de départ de la boule, sa direction, etc... Le hasard apparent du
résultat ne traduit que notre impuissance à connaître tous ces paramètres
avec suffisamment de précision.
Le hasard quantique est radicalement différent de ce faux hasard ordinaire : il s'agit d'un "vrai" hasard, un hasard intrinsèque, qui sera toujours là quelle que soit la précision des mesures. Prenons par exemple une population de neutrons. Les neutrons adorent vivre en société ; ils ne supportent pas la solitude… Lorsqu'ils vivent en compagnie d'autres neutrons et de protons, étroitement unis au sein d'un noyau d'atome, ils vivent infiniment vieux. On ne connaît pas précisément les raisons de cette exceptionnelle longévité. C'est sans doute, comme pour les humains, l'effet d'une vie sociale agréable et bien remplie ; le résultat d'une sorte de chaleur neutronique, de la franche camaraderie du noyau. Qui sait ce qui se passe dans ces petites communautés nucléaires, les attirances très électriques, les relations qui se nouent, la solidarité du groupe et les travaux en commun pour garder le troupeau d'électrons ; et peut-être les veillées le soir devant des braises nucléaires... Mais lorsqu’un neutron se retrouve seul, abandonné, loin de ses copains de noyau, il en fait tout un drame ; il déprime, il se laisse dépérir, et au bout de quelque temps il se suicide en se désintégrant ; en moyenne au bout de quinze minutes. Certains neutrons "vivent" un peu plus longtemps, d’autres moins, peu importe ; ce qui importe, l’information capitale, ahurissante, fabuleuse, est que individuellement, la désintégration d’un neutron particulier est impossible à prédire ! La science, dont le métier est de trouver la cause des phénomènes, venait de découvrir qu’il existe des phénomènes sans cause! Les relations d'Heisenberg permettent que des couples particule / antiparticule, apparaissent de rien, et existent pendant un certain temps. Passé ce temps - qui est d'une brièveté inouïe - le charme se rompt, et les particules sont à nouveau englouties dans les brumes obscures du rien dont elles venaient de s'extraire. C'est-à-dire que des particules naissent d'un coup de baguette quantique et entrent, sans aucune invitation aucune, dans le grand bal de l'être. Hélas, comme Cendrillon lorsque sonnent les douze coups de minuit, elles doivent à regret cesser de danser lorsque se clôt le temps d'Heisenberg, elles doivent s'arracher des bras du beau prince l'existence, sans même lui donner leur numéro de téléphone, sans même savoir si elles le reverront un jour, et sans oublier la moindre chaussure de verre. Elles étaient nées du néant, et elles doivent retourner dans leur chaumière de rien, pour y vaquer à d'obscures tâches. Autrement dit, les relations d'Heisenberg permettent à des couples particule / antiparticule de surgir hors du néant d'un coup de baguette magique, d'exister l'espace d'une fête, de faire trois petits tours d'une valse de rêve, puis de s'évanouir en brisant le cœur d'un prince. C'est un conte ? Mais non, c'est exactement ce que disent les équations de la mécanique quantique... en un hoquet quantique le vide peut éructer des particules. Quelque chose peut naître des rots du rien ! Les physiciens parlent plus élégamment d'une "fluctuation du vide quantique". Il en résulte que le vide quantique grouille de paires de particules et anti-particules, qui apparaissent et disparaissent aussitôt après. Ces particules fugitives sont dites virtuelles ; toutefois, des mesures ont montré leur existence bien réelle. Le vide est ainsi un manoir hanté, plein de fantômes qui vont et qui viennent à toute allure, qu'on n'a pas le temps de voir - mais dont on sait qu'ils sont là... car on voit bien les portes qui s'ouvrent et se referment toutes seules avec de sinistres grincements ! Ce vide si bouillonnant est choquant, para-normal, inconvenant. On a l'impression de parler de ce lapin que le magicien avait fait apparaître, puis qu'il fait disparaître à nouveau dans son chapeau. Le vide quantique est un manoir hanté, plein de chapeaux de magicien, plein de lapins disparus ! Si on pouvait voir le vide, " le spectacle évoquerait plutôt la foule d’un marché oriental que la solitude monastique ", écrit Michel Cassé dans "Du vide et de la création". Et pourtant... c'est le vide ! Quant à l'intervention du magicien dans cette affaire... On pourrait croire que le vide n'est que quantité négligeable, et qu'il ne mérite pas qu'on s'y intéresse. Pourtant, ce rien insignifiant n'a cessé de soulever les controverses tout au long de notre histoire. Parménide en avait nié l'existence par une argumentation imparable : le vide, qui est le rien, c'est-à-dire le non-être, ne peut exister puisque " le non-être ne peut être. " Pour Démocrite l'existence vide était au contraire nécessaire, pour y faire tomber indéfiniment ses atomes. Pour le Moyen Age, " La nature a horreur du vide ", lequel n'existait donc pas. Mais au XVIIe siècle, dans le bouillonnement de la science naissante, il fallut bien se pencher sur la nature de cet espace qui apparaissait en haut du tube de Torricelli ; était-il vide de toute matière ? Newton répondra Oui ; Descartes répondra non. Quelle qu'était la réponse, il en résultait des problèmes insolubles : Si le vide existe, de quelle façon est transmise la force d'attraction universelle entre les planètes, sur des distances immenses ? Par quelle obscure magie une force pourrait-elle se transmettre sans support ? Mais si le vide n'existe pas, si les mouvements ne se transmettent pas mystérieusement à distance, mais seulement par contact comme le pensait Descartes, quels contacts y a-t-il donc entre les astres, alors qu'ils semblent errer sans attache dans les espaces ? Une controverse de même nature renaîtra au XIXe siècle, à propos des ondes électromagnétiques. Elles se propagent en effet dans ce que nous appelons le vide... c'est donc qu'il n'est pas vide ! Car il faut nécessairement qu'il y ait un support qui vibre pour que ces ondes s'y propagent. C'est ainsi qu'on fut amené à remplir le vide d'un mystérieux "éther"... jusqu'à ce qu'on finisse par admettre que les ondes électromagnétiques étaient capables de se propager dans un vide "vraiment vide"... puis qu'on découvre enfin que ces ondes n'étaient pas vraiment des ondes ! C'est alors qu'Einstein nous apprend que l'espace vide autour des astres... se déforme ! Mais qu'est-ce qui se déforme ? Le "vide" pourrait-il se déformer ? Et maintenant, le vide de la mécanique quantique est un faux vide, gros de particules qui naissent dans les contractions des fluctuations quantiques du vide ; il fut même gros de l'univers entier, qui serait né d'une telle fluctuation. La théorie du Big Bang nous a fait découvrir l’enfance de l’univers. Toute l’enfance ? Non. Il reste un petit moment qui résiste ; nous savons que nous ne savons pas ce qui s’est passé dans les premières 10-43 secondes. Peut-être ne le saurons-nous jamais. C’est ce que pensait le pape Jean-Paul II, lorsqu’il déclarait en 1981, à la suite d’une conférence donnée par Stephen Hawking au Vatican : " Toute hypothèse scientifique sur l’origine du monde, telle que celle d’un atome primordial dont dérive l’ensemble du monde physique, laisse ouverte le problème concernant l’origine de l’univers. La science ne peut elle-même résoudre une telle question : il serait nécessaire que la connaissance humaine s’élevât au-dessus de la physique, de l’astrophysique, et de ce qui est nommé métaphysique ; il serait nécessaire, par-dessus tout que la connaissance vînt de la révélation de Dieu. " Et surtout, nous ne savons pas quelle fut la cause du Big Bang Sauf Pie XII qui y a vu la main de Dieu ; sans que cela fasse réellement progresser le problème, puisque Dieu lui-même, personne n’en connaît la cause. Mais... est-il nécessaire de trouver une cause ? La mécanique quantique autorise des phénomènes sans cause, comme la désintégration du neutron ; peut-être suffit-il de considérer que le Big Bang, et Dieu, sont eux aussi des phénomènes sans cause, sans que pour cela ils violent les lois de la physique. Toutefois, ce n’est pas très satisfaisant ; ni pour l’un, ni pour l’autre. " |
||||||
bionique
Super actif Sexe: Inscrit le: 17 Déc 2005 Messages: 2018 Localisation: la toile cosmique |
http://www.genaisse.com/forums/viewtopic-17432.html
il y a une différence entre le vide et le rien le vide est caractérisé par l'espace-temps pour l'impossibilité de prédiction, elle n'est dûe qu'à l'imperfection de la science. imagine que quelqu'un soit omniscient, tout sera prédictible pour lui la science ne peut aussi pas affirmer l'absence de cause, elle peut juste décrire et dire que pour l'instant on ne connaît pas de cause à tel ou tel phénomène
Dernière édition par bionique le Sam Mar 08, 2008 01:45 am; édité 2 fois |
||||||
XxLuciolexX
Suprème actif Sexe: Age: 38 Inscrit le: 21 Fév 2008 Messages: 3449 Localisation: Lille |
|||||||
GROLUX
Suprème actif Inscrit le: 20 Nov 2007 Messages: 4876 |
Pardon :
Dieu est-il un gaucher qui joue aux dés? Histoire drôle, mais vraie, de la découverte de l'univers, et des environs. Par Pierre Yves Morvan. Bionique, c'est justement l'emploi du mot "quelqu'un" et "omniscient" qui me choquent. Je conçois les religions comme des tentatives d'explications, souvent habiles, de notre environnement. Au même titre que les sciences, qui se basent elles aussi sur des croyances, d'où les rapprochements fréquents entre science et religion. Je n'attends pas la disparition des religions dans le sens ou selon moi, elle coïnciderait avec l'arrêt de notre processus de réflexion, j'espère juste que l'on va renouveler les mythes pour les rendre plus modernes et moins belliqueux. La personnification de ces forces, et l'attirail de billevesées qui en découle est fait pour les esprits enfantins, il n'a plus lieu d'être maintenant que l'Homme à grandit. Einstein cherchait un "dieu", celui qu'il s'imaginait (+ ou - le dieu de Spinoza), il a pourtant dit :"Je ne peux pas imaginer un Dieu qui récompense et punit l'objet de sa création. Je ne peux pas me figurer un Dieu qui réglerait sa volonté sur l'expérience de la mienne. Je ne veux pas et je ne peux pas concevoir un être qui survivrait à la mort de son corps. Si de pareilles idées se développent en un esprit, je le juge faible, craintif et stupidement égoïste." Et : "Ce que vous avez lu sur mes convictions religieuses était un mensonge, bien sûr, un mensonge qui est répété systématiquement. Je ne crois pas en un Dieu personnel et je n’ai jamais dit le contraire de cela, je l’ai plutôt exprimé clairement. S’il y a quelque chose en moi que l’on puisse appeler "religieux" ce serait alors mon admiration sans bornes pour les structures de l’univers pour autant que notre science puisse le révéler." Et pour la route : "Les Ethiopiens les voient (les Dieux) camus et noirs, les Thraces, avec des yeux clairs et des cheveux roux… et si les bœufs, les chevaux et les lions avaient des mains, ils peindraient leurs dieux comme des bœufs, des chevaux et des lions." (Xénophane / env. 570-480 av JC) Et celle-ci qui m'a fait délirer de tomer Sisley : "Faire la guerre au nom d'une religion, ça revient à se battre parce qu'on a pas le même ami imaginaire" |
||||||
bionique
Super actif Sexe: Inscrit le: 17 Déc 2005 Messages: 2018 Localisation: la toile cosmique |
|||||||
bionique
Super actif Sexe: Inscrit le: 17 Déc 2005 Messages: 2018 Localisation: la toile cosmique |
les neutrons ont donc des "sentiments" ? même si je pense que oui, l'explication des phénomènes ci-dessus reste pour moi inconnue |
||||||
butterflyz0986
Habitué(e) Sexe: Age: 37 Inscrit le: 26 Jan 2005 Messages: 10288 Localisation: Aix en Provence |
Hum Bionique, faut lire entre les lignes et voir au delà de ce qui est
purement écrit! J'espère que tu ne lis pas tes textes saints de la même
manière, sinon, on est mal barrés !
Sinon, j'ai absolument ADORE la citation de Tomer Sisley ! Génial ! |
||||||
bionique
Super actif Sexe: Inscrit le: 17 Déc 2005 Messages: 2018 Localisation: la toile cosmique |
j'ai seulement formulé une interrogation, parcequ'on a déjà discuté de
l'origine possible de notre conscience et de nos sentiments, que la science ne
classe ni comme matière ni comme énergie.(*) sinon je trouve que ce qui nous entoure
contient des messages.
pour les textes saints auxquels je crois, ils disent que la création adore Dieu d'une manière que nous ne connaissons pas. edit (*) : énergie mesurable Dernière édition par bionique le Jeu Mar 20, 2008 13:32 pm; édité 2 fois |
||||||
GROLUX
Suprème actif Inscrit le: 20 Nov 2007 Messages: 4876 |
Pardon ?
Si les pensées n'étaient pas chimiques, la chimie ne pourrait pas influencer tes pensées |
||||||
alcibiade
Suprème actif Sexe: Age: 35 Inscrit le: 06 Juin 2007 Messages: 6608 |
|||||||
bionique
Super actif Sexe: Inscrit le: 17 Déc 2005 Messages: 2018 Localisation: la toile cosmique |
la chimie est importante et elle intervient certes, et tout ce texte - qui
parle de corps et d'esprit - détaille davantage celà, mais de là à
déduire que la matière
représentée par les molécules et atomes dans les réactions chimiques (ou
encore les unités d'énergie
que celles-ci dégagent) sont la pensée ou les sentiments...
(ps : pour la citation de tomer sisley, toutes les guerres reviennent à se battre parcequ'on n'a pas le même ami imaginaire, je ne comprends pas pourquoi on veut coller çà juste à la religion. alors une guerre qu'elle soit au nom de Dieu ou ou autre chose, faut qu'elle ait des motifs valables, qu'elle respecte certaines règles, et surtout ne pas la souhaiter et qu'elle soit le dernier choix). |
||||||
GROLUX
Suprème actif Inscrit le: 20 Nov 2007 Messages: 4876 |
En rien, je n'étais juste pas d'accord avec la phrase de bionique. Comme le dit l'auteur, le fait que notre pensée ne soit que "matérielle" ne change en rien qu'elle est magnifique. Mon athéisme consiste surtout à laisser faire la science, ellle prouvera bien ce qu'elle peut. De toute façon, on a la quasi certitude que passé un certain point, il n'y aura plus que des suppositions, il y aura donc toujours de la place pour les superstitions.
Ben ouais, j'en déduis. En tout cas, en absorbant des molécules d'éthanol CH3-CH2-OH, je modifie ma pensée pour quelques heures, le temps de les avoir éliminées de mon organisme.
|
||||||
bionique
Super actif Sexe: Inscrit le: 17 Déc 2005 Messages: 2018 Localisation: la toile cosmique |
l'auteur ne nie pas l'existence de l'esprit et ne dit pas que la pensée ou
les sentiments ne sont que matériels (et d'ailleurs tu mets le mot
matérielle entre guillemets), mais qu'il y a une biochimie de la pensée, et
non que les molécules et les atomes de cette biochimie (ainsi que son
énergie mesurable) sont des idées ou des sentiments. la science ne confond
pas mais se contente de dire que la chimie intervient dans les idées et les
sentiments, et que leur genèse a un aspect biochimique et électrique.
personne ne nie qu'il y a cet aspect dans le processus de la pensée.
si on parle de la pensée en tant que processus on peut dire qu'elle est matérielle entre autres, mais uniquement je ne suis pas d'accord, car les molécules et atomes ne sont pas les idées et les sentiments (ps : je n'avais pas été clair car je parlais de la pensée en tant qu'idées et non en tant que processus) |
||||||
GROLUX
Suprème actif Inscrit le: 20 Nov 2007 Messages: 4876 |
Je ne veux pas trop m'avancer non plus, on a pas encore découvert grand chose
sur le cerveau.
Pour le processus, je crois fermement qu'une pensée type "j'ai faim" n'apparaît que grâce à des phénomènes biologiques et que si tu est frappé d'un coup de foudre, c'est la faute aux hormones. En fait, je pense que comme un peintre, nous possédons une palette de sentiments (ou sensations) de base, qui peuvent former une "toile" très complexe en se mélangeant. Tout les tableaux sont fait de la même matière mais aucun ne se ressemble, comme nos idées pourraient êtres faites de simples impulsions électriques et êtres toutes différentes. L'apparition d'idées complexes, se faisant ptet par 'classement' et 'regroupement' des informations enregistrées durant le vécu. Enfin bon, y'a pas un neurologue sur ce forum ?? Au final, je pense plus ou moins pour ma part que nous sommes des "robots" comme le dit Alcibiade (à la différence près que je considère plutôt les machines comme des sous-hommes). Les processeurs neuronaux seront exploités un jour, nous verrons bien, si leurs capacités finissent par dépasser les nôtres.
|
||||||
butterflyz0986
Habitué(e) Sexe: Age: 37 Inscrit le: 26 Jan 2005 Messages: 10288 Localisation: Aix en Provence |
J'avais vu un reportage très intéressant sur ce sujet sur la 5 (mon dieu, mais qu'est-ce qui a fait que j'ai zappé sur cette chaîne ! ). Et effectivement, l'amour n'est qu'une histoire de réactions chimiques. J'avoue que ça avait rendu ça beaucoup moins poétique, mais bon, si quelqu'un veut mettre Dieu derrière ça, pourquoi ça. Perso, je crois juste à la chance qui a fait que je suis tombée sur la personne qui a des phéromones qui correspondent très bien aux miens (miennes ?! ) ! Mais oui, j'admets que ça devient beaucoup plus sympa d'imaginer que nos pensées sont autre choses que des réactions biologiques tout ce qu'il y a de plus schématisable ! L'homme a par nature envie de croire qu'il est spécial, alors résumer sa vie à une succession d'effets chimiques, ça serait lui faire prendre conscience qu'il n'est effectivement qu'un tas de cellules en intéraction. Et ouais, c'est pas poétique du tout |
||||||
alcibiade
Suprème actif Sexe: Age: 35 Inscrit le: 06 Juin 2007 Messages: 6608 |
Et surtout, ça ouvre grand la voie aux totalitarismes en tous genre. Ces raisonnements otent toute liberté à l'homme, lui refusent le sentiment. Je trouve ça grave. Ces études me paraissent tirer beaucoup de conclusions très rapidement. Elle n'ont que quelques années, elles s'effectuent souvent sur très peu de personnes(peu de gens acceptant de se faire observer pour voir s'ils bandent en voyant telle image ou telle autre par exemple). Enfin, la poignée de personnes qui font ces études me paraissent acharnés à vouloir démontrer leur pensée nihiliste et athée. Autant de raison de prendre ses distances. |
||||||
GROLUX
Suprème actif Inscrit le: 20 Nov 2007 Messages: 4876 |
|||||||
alcibiade
Suprème actif Sexe: Age: 35 Inscrit le: 06 Juin 2007 Messages: 6608 |
|||||||
GROLUX
Suprème actif Inscrit le: 20 Nov 2007 Messages: 4876 |
|||||||
butterflyz0986
Habitué(e) Sexe: Age: 37 Inscrit le: 26 Jan 2005 Messages: 10288 Localisation: Aix en Provence |
Euh, ce n'est pas parce que les pensées sont des réactions chimiques que ça
enlève quelque chose aux sentiments. Enfin, je sais pas, perso, oui, ok,
c'est des réactions chimiques, mais voilà quoi, faut aussi savoir passer au
delà de ça. Je vois pas pourquoi ça serait plus à prendre avec des
pincettes que d'autres displicines scientifiques. Le but de la science n'a
jamais été de prouver l'existence de Dieu, c'est de montrer comment les
choses fonctionnent. Et ben ouais, on y peut rien si on est que des cellules.
Je pense qu'il y a bien longtemps tout le monde se serait méfié de quelqu'un
qui aurait dit que notre corps est composé de tous petits éléments, on
aurait dit que c'était l'oeuvre de Satan ou je ne sais quoi. Et pourtant,
c'est le cas.
|