La divine physique


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GROLUX
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Message Posté le: Ven Mar 07, 2008 21:20 pm    Sujet du message: La divine physique
"Un mystère concerne le rôle du hasard dans les phénomènes. Le hasard ? Mais, " Qui dit hasard en science parle du diable dans un couvent ", pourtant, le diable-hasard est bien entré dans l'univers-couvent ! Un diable, un vrai, et non ce que nous appelons ordinairement hasard, par ignorance. Car le hasard jusqu'alors n'existait pas ; ce que nous appelions hasard n'était que notre incapacité à tenir compte des plus fines influences dans l'analyse du comportement des systèmes. Il n'y a pas de hasard "vrai" dans le mouvement de la boule du jeu de roulette : les équations de son mouvement sont connues et le déterminent sans ambiguïté, dès lors qu'on connaît parfaitement la vitesse de départ de la boule, sa direction, etc... Le hasard apparent du résultat ne traduit que notre impuissance à connaître tous ces paramètres avec suffisamment de précision.

Le hasard quantique est radicalement différent de ce faux hasard ordinaire : il s'agit d'un "vrai" hasard, un hasard intrinsèque, qui sera toujours là quelle que soit la précision des mesures. Prenons par exemple une population de neutrons.

Les neutrons adorent vivre en société ; ils ne supportent pas la solitude…

Lorsqu'ils vivent en compagnie d'autres neutrons et de protons, étroitement unis au sein d'un noyau d'atome, ils vivent infiniment vieux. On ne connaît pas précisément les raisons de cette exceptionnelle longévité. C'est sans doute, comme pour les humains, l'effet d'une vie sociale agréable et bien remplie ; le résultat d'une sorte de chaleur neutronique, de la franche camaraderie du noyau. Qui sait ce qui se passe dans ces petites communautés nucléaires, les attirances très électriques, les relations qui se nouent, la solidarité du groupe et les travaux en commun pour garder le troupeau d'électrons ; et peut-être les veillées le soir devant des braises nucléaires...

Mais lorsqu’un neutron se retrouve seul, abandonné, loin de ses copains de noyau, il en fait tout un drame ; il déprime, il se laisse dépérir, et au bout de quelque temps il se suicide en se désintégrant ; en moyenne au bout de quinze minutes. Certains neutrons "vivent" un peu plus longtemps, d’autres moins, peu importe ; ce qui importe, l’information capitale, ahurissante, fabuleuse, est que individuellement, la désintégration d’un neutron particulier est impossible à prédire ! La science, dont le métier est de trouver la cause des phénomènes, venait de découvrir qu’il existe des phénomènes sans cause!

Les relations d'Heisenberg permettent que des couples particule / antiparticule, apparaissent de rien, et existent pendant un certain temps. Passé ce temps - qui est d'une brièveté inouïe - le charme se rompt, et les particules sont à nouveau englouties dans les brumes obscures du rien dont elles venaient de s'extraire.

C'est-à-dire que des particules naissent d'un coup de baguette quantique et entrent, sans aucune invitation aucune, dans le grand bal de l'être. Hélas, comme Cendrillon lorsque sonnent les douze coups de minuit, elles doivent à regret cesser de danser lorsque se clôt le temps d'Heisenberg, elles doivent s'arracher des bras du beau prince l'existence, sans même lui donner leur numéro de téléphone, sans même savoir si elles le reverront un jour, et sans oublier la moindre chaussure de verre. Elles étaient nées du néant, et elles doivent retourner dans leur chaumière de rien, pour y vaquer à d'obscures tâches.

Autrement dit, les relations d'Heisenberg permettent à des couples particule / antiparticule de surgir hors du néant d'un coup de baguette magique, d'exister l'espace d'une fête, de faire trois petits tours d'une valse de rêve, puis de s'évanouir en brisant le cœur d'un prince. C'est un conte ? Mais non, c'est exactement ce que disent les équations de la mécanique quantique... en un hoquet quantique le vide peut éructer des particules.

Quelque chose peut naître des rots du rien !

Les physiciens parlent plus élégamment d'une "fluctuation du vide quantique".

Il en résulte que le vide quantique grouille de paires de particules et anti-particules, qui apparaissent et disparaissent aussitôt après. Ces particules fugitives sont dites virtuelles ; toutefois, des mesures ont montré leur existence bien réelle.

Le vide est ainsi un manoir hanté, plein de fantômes qui vont et qui viennent à toute allure, qu'on n'a pas le temps de voir - mais dont on sait qu'ils sont là... car on voit bien les portes qui s'ouvrent et se referment toutes seules avec de sinistres grincements !

Ce vide si bouillonnant est choquant, para-normal, inconvenant. On a l'impression de parler de ce lapin que le magicien avait fait apparaître, puis qu'il fait disparaître à nouveau dans son chapeau. Le vide quantique est un manoir hanté, plein de chapeaux de magicien, plein de lapins disparus ! Si on pouvait voir le vide, " le spectacle évoquerait plutôt la foule d’un marché oriental que la solitude monastique ", écrit Michel Cassé dans "Du vide et de la création".
Et pourtant... c'est le vide !
Quant à l'intervention du magicien dans cette affaire...

On pourrait croire que le vide n'est que quantité négligeable, et qu'il ne mérite pas qu'on s'y intéresse. Pourtant, ce rien insignifiant n'a cessé de soulever les controverses tout au long de notre histoire.

Parménide en avait nié l'existence par une argumentation imparable : le vide, qui est le rien, c'est-à-dire le non-être, ne peut exister puisque " le non-être ne peut être. "

Pour Démocrite l'existence vide était au contraire nécessaire, pour y faire tomber indéfiniment ses atomes.

Pour le Moyen Age, " La nature a horreur du vide ", lequel n'existait donc pas.

Mais au XVIIe siècle, dans le bouillonnement de la science naissante, il fallut bien se pencher sur la nature de cet espace qui apparaissait en haut du tube de Torricelli ; était-il vide de toute matière ?
Newton répondra Oui ; Descartes répondra non. Quelle qu'était la réponse, il en résultait des problèmes insolubles :
Si le vide existe, de quelle façon est transmise la force d'attraction universelle entre les planètes, sur des distances immenses ? Par quelle obscure magie une force pourrait-elle se transmettre sans support ?
Mais si le vide n'existe pas, si les mouvements ne se transmettent pas mystérieusement à distance, mais seulement par contact comme le pensait Descartes, quels contacts y a-t-il donc entre les astres, alors qu'ils semblent errer sans attache dans les espaces ?

Une controverse de même nature renaîtra au XIXe siècle, à propos des ondes électromagnétiques. Elles se propagent en effet dans ce que nous appelons le vide... c'est donc qu'il n'est pas vide ! Car il faut nécessairement qu'il y ait un support qui vibre pour que ces ondes s'y propagent. C'est ainsi qu'on fut amené à remplir le vide d'un mystérieux "éther"... jusqu'à ce qu'on finisse par admettre que les ondes électromagnétiques étaient capables de se propager dans un vide "vraiment vide"... puis qu'on découvre enfin que ces ondes n'étaient pas vraiment des ondes !

C'est alors qu'Einstein nous apprend que l'espace vide autour des astres... se déforme ! Mais qu'est-ce qui se déforme ? Le "vide" pourrait-il se déformer ?

Et maintenant, le vide de la mécanique quantique est un faux vide, gros de particules qui naissent dans les contractions des fluctuations quantiques du vide ; il fut même gros de l'univers entier, qui serait né d'une telle fluctuation.

La théorie du Big Bang nous a fait découvrir l’enfance de l’univers.
Toute l’enfance ?
Non.
Il reste un petit moment qui résiste ; nous savons que nous ne savons pas ce qui s’est passé dans les premières 10-43 secondes.
Peut-être ne le saurons-nous jamais. C’est ce que pensait le pape Jean-Paul II, lorsqu’il déclarait en 1981, à la suite d’une conférence donnée par Stephen Hawking au Vatican :
" Toute hypothèse scientifique sur l’origine du monde, telle que celle d’un atome primordial dont dérive l’ensemble du monde physique, laisse ouverte le problème concernant l’origine de l’univers. La science ne peut elle-même résoudre une telle question : il serait nécessaire que la connaissance humaine s’élevât au-dessus de la physique, de l’astrophysique, et de ce qui est nommé métaphysique ; il serait nécessaire, par-dessus tout que la connaissance vînt de la révélation de Dieu. "

Et surtout, nous ne savons pas quelle fut la cause du Big Bang
Sauf Pie XII qui y a vu la main de Dieu ; sans que cela fasse réellement progresser le problème, puisque Dieu lui-même, personne n’en connaît la cause.
Mais... est-il nécessaire de trouver une cause ? La mécanique quantique autorise des phénomènes sans cause, comme la désintégration du neutron ; peut-être suffit-il de considérer que le Big Bang, et Dieu, sont eux aussi des phénomènes sans cause, sans que pour cela ils violent les lois de la physique.
Toutefois, ce n’est pas très satisfaisant ;
ni pour l’un, ni pour l’autre. "
bionique
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Message Posté le: Sam Mar 08, 2008 00:59 am    Sujet du message:
http://www.genaisse.com/forums/viewtopic-17432.html

il y a une différence entre le vide et le rien

le vide est caractérisé par l'espace-temps

pour l'impossibilité de prédiction, elle n'est dûe qu'à l'imperfection de la science. imagine que quelqu'un soit omniscient, tout sera prédictible pour lui

la science ne peut aussi pas affirmer l'absence de cause, elle peut juste décrire et dire que pour l'instant on ne connaît pas de cause à tel ou tel phénomène

Citation:
pour Picor, Pierce et William James : il y a des évènements qu'on ne peut expliquer, c'est pour celà qu'on les appelle des èvènements de hasard pur (excusez-moi si la traduction est imparfaite).
la physique quantique appuie cette notion aux yeux de certains, vu que le principe d'incertitude de Heisenberg pose un seuil de disponibilité de savoir de façon générale dans le monde sous-atomique.
concernant cette utilisation du mot hasard, il n'est pas prouvé qu'il y a des évènements sans cause et on ne peut le vérifier. tout ce qu'on peut dire c'est qu'on ne connaît pas de cause à tel ou tel évènement. le fait de nier qu'elle existe est critiquable à tout moment où l'on peut connaître cette cause, quoi qu'elle puisse être bizarre ou non perçue. en plus, on s'oppose à l'idée que les causes ne sont que ce que l'expérimentation peut sonder, car cette idée prône la non existence de ce qui ne peut être perçu. or, c'est çà l'origine de la question discutée, et si on était d'accord avec cette idée, il n'y aurait même pas eu de discussion. n'oublions aussi pas qu'il y a 2 choses qui rendent impossible la possibilité de prouver la non existence d'une cause derrière un évènement :

- la 1ère : les notions utilisées dans ce monde précis ne réflètent pas forcément une existence réelle et objective. ainsi, tout essai de prouver la non causalité - si il réussit - est lié aux notions utilisées pour comprendre les phénomènes sous-atomiques, notions qui ne sont que des outils non forcément superposés à la réalité qu'elles essaient de décrire.

- la 2ème : le fait d'aborder le monde sous-atomique reste influencé par l'observateur, vu la sensibilité de ce monde aux outils de mesure, ce qui signifie l'absence d'objectivité (du moins complète) dans les résultats qu'obtient l'observateur. donc tout ce qu'on peut dire c'est qu'il est impossible pour l'observateur de connaître la cause, non qu'il est impossible de ne pas du tout la connaître, en plus du fait de ne pouvoir nier son existence. ceci est indiqué par le célèbre savant anglais stephen hawking qui a dit lorsqu'il discutait des limites que pose le principe d'incertitude devant la connaissance simultanée de l'endroit et de l'énergie du corpuscule : "ceci ne nous interdit pas d'imaginer que cette connaissance est possible pour un observateur surnaturel extraordinaire pouvant observer l'état actuel de l'univers sans l'influencer". même si tout le monde ne peut pas être d'accord avec cette condition pour pouvoir savoir, vu la nature de la relation entre le créateur et la créature, le témoin ici (stephen hawking) atteste, même avec des limites d'imagination, que les principes et les lois physiques ne sont pas crédibles d'une manière absolue, comme certains essaient de faire croire.


Dernière édition par bionique le Sam Mar 08, 2008 01:45 am; édité 2 fois
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Message Posté le: Sam Mar 08, 2008 01:16 am    Sujet du message:
Wha, sur le coup je me suis dis que ça allait etre lourd de lire autant sur de la physique sans qu'il est un schéma mais c'est bien écrit et c'est original. Ce texte est tiré d'où?
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Message Posté le: Sam Mar 08, 2008 10:41 am    Sujet du message:
Pardon :
Dieu est-il un gaucher qui joue aux dés?
Histoire drôle, mais vraie, de la découverte de l'univers,
et des environs.

Par Pierre Yves Morvan.

Bionique, c'est justement l'emploi du mot "quelqu'un" et "omniscient" qui me choquent.
Je conçois les religions comme des tentatives d'explications, souvent habiles, de notre environnement.
Au même titre que les sciences, qui se basent elles aussi sur des croyances, d'où les rapprochements fréquents entre science et religion.
Je n'attends pas la disparition des religions dans le sens ou selon moi, elle coïnciderait avec l'arrêt de notre processus de réflexion, j'espère juste que l'on va renouveler les mythes pour les rendre plus modernes et moins belliqueux.
La personnification de ces forces, et l'attirail de billevesées qui en découle est fait pour les esprits enfantins, il n'a plus lieu d'être maintenant que l'Homme à grandit.
Einstein cherchait un "dieu", celui qu'il s'imaginait (+ ou - le dieu de Spinoza), il a pourtant dit :"Je ne peux pas imaginer un Dieu qui récompense et punit l'objet de sa création. Je ne peux pas me figurer un Dieu qui réglerait sa volonté sur l'expérience de la mienne. Je ne veux pas et je ne peux pas concevoir un être qui survivrait à la mort de son corps. Si de pareilles idées se développent en un esprit, je le juge faible, craintif et stupidement égoïste."

Et : "Ce que vous avez lu sur mes convictions religieuses était un mensonge, bien sûr, un mensonge qui est répété systématiquement. Je ne crois pas en un Dieu personnel et je n’ai jamais dit le contraire de cela, je l’ai plutôt exprimé clairement. S’il y a quelque chose en moi que l’on puisse appeler "religieux" ce serait alors mon admiration sans bornes pour les structures de l’univers pour autant que notre science puisse le révéler."

Et pour la route :
"Les Ethiopiens les voient (les Dieux) camus et noirs, les Thraces, avec des yeux clairs et des cheveux roux… et si les bœufs, les chevaux et les lions avaient des mains, ils peindraient leurs dieux comme des bœufs, des chevaux et des lions."
(Xénophane / env. 570-480 av JC)

Et celle-ci qui m'a fait délirer de tomer Sisley : "Faire la guerre au nom d'une religion, ça revient à se battre parce qu'on a pas le même ami imaginaire"
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Message Posté le: Dim Mar 09, 2008 14:23 pm    Sujet du message:
GROLUX a écrit:
Bionique, c'est justement l'emploi du mot "quelqu'un" et "omniscient" qui me choquent.

çà ne t'empêche pas de l'imaginer, un être humain si tu veux, peu importe que çà soit impossible
bionique
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Message Posté le: Mar Mar 18, 2008 08:27 am    Sujet du message:
Citation:
Les neutrons adorent vivre en société ; ils ne supportent pas la solitude…

Lorsqu'ils vivent en compagnie d'autres neutrons et de protons, étroitement unis au sein d'un noyau d'atome, ils vivent infiniment vieux. On ne connaît pas précisément les raisons de cette exceptionnelle longévité. C'est sans doute, comme pour les humains, l'effet d'une vie sociale agréable et bien remplie ; le résultat d'une sorte de chaleur neutronique, de la franche camaraderie du noyau. Qui sait ce qui se passe dans ces petites communautés nucléaires, les attirances très électriques, les relations qui se nouent, la solidarité du groupe et les travaux en commun pour garder le troupeau d'électrons ; et peut-être les veillées le soir devant des braises nucléaires...

Mais lorsqu’un neutron se retrouve seul, abandonné, loin de ses copains de noyau, il en fait tout un drame ; il déprime, il se laisse dépérir, et au bout de quelque temps il se suicide en se désintégrant ; en moyenne au bout de quinze minutes.

les neutrons ont donc des "sentiments" ? même si je pense que oui, l'explication des phénomènes ci-dessus reste pour moi inconnue
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Message Posté le: Mar Mar 18, 2008 11:03 am    Sujet du message:
Hum Bionique, faut lire entre les lignes et voir au delà de ce qui est purement écrit! J'espère que tu ne lis pas tes textes saints de la même manière, sinon, on est mal barrés !

Sinon, j'ai absolument ADORE la citation de Tomer Sisley ! Génial !
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Message Posté le: Mar Mar 18, 2008 16:32 pm    Sujet du message:
j'ai seulement formulé une interrogation, parcequ'on a déjà discuté de l'origine possible de notre conscience et de nos sentiments, que la science ne classe ni comme matière ni comme énergie.(*) sinon je trouve que ce qui nous entoure contient des messages.

pour les textes saints auxquels je crois, ils disent que la création adore Dieu d'une manière que nous ne connaissons pas.

edit
(*) : énergie mesurable


Dernière édition par bionique le Jeu Mar 20, 2008 13:32 pm; édité 2 fois
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Message Posté le: Mar Mar 18, 2008 19:17 pm    Sujet du message:
bionique a écrit:
on a déjà discuté de l'origine possible de notre conscience et de nos sentiments, que la science ne classe ni comme matière ni comme énergie.

Pardon ?
Citation:
Le fonctionnement de nos cellules cérébrales (neurones) et autres cellules nerveuses
La tâche principale d'un neurone est de transmettre à d'autres neurones des messages emballés sous forme d'impulsions électriques. Un neurone contient 100.000 portes d'entrée pour des impulsions électriques, appelées dendrites, et par cellule une seule sortie, appelée axone. Les dendrites et les axones sont de fines "branches" à forme de fil. Les dendrites relient le neurone aux cellules cérébrales environnantes. L'axone d'un neurone peut être particulièrement court et ne toucher que la cellule voisine ou atteindre plus de 1 mètre et pénétrer dans le corps via la moelle épinière. Un aspect particulièrement important est que les neurones sont des unités entièrement distinctes qui ne se touchent pas. Il n'y a pas davantage de contact direct entre les dendrites et axones d'un neurone et les dendrites et axones d'autres neurones. Il y a toujours un espace intermédiaire, appelé synapse, rempli de liquide cérébrospinal. L'impulsion électrique ne peut traverser directement le liquide dans cet espace du synapse. Le transfert de l'information se fait par le biais de biomolécules, appelées neurotransmetteurs, et qui peuvent "enregistrer et transmettre" des signaux électriques. Tout ce que nous pensons et ressentons peut donc se résumer en définitive à une série de signaux électriques et biochimiques alternatifs.

Les premiers neurotransmetteurs qui ont été découverts dans les années 50 étaient l'acétylcholine, la noradrénaline, la dopamine et la sérotonine. Dans les années 60, ont suivi les acides aminés du type GABA. Dans les années 70, ont suivi les peptides, qui ont posé un problème aux scientifiques. Auparavant, l'on supposait qu'un seul neurotransmetteur était nécessaire pour transmettre un signal à travers une synapse. Mais l'on s'est rendu compte que les peptides, en interaction avec d'autres neurotransmetteurs, influençaient le transfert d'informations. Dans les années 80, l'on a découvert que le dioxyde d'azote (gaz hilarant) fait aussi office de neurotransmetteur et d'autres gaz encore ont suivi plus tard.
Outre l'importance et l'interaction de différentes sortes de neurotransmetteurs, l'on s'est rendu également compte que chaque neurotransmetteur a différents récepteurs, qui réagissent différemment à un neurotransmetteur. Ces récepteurs sont de longues molécules fixées à l'extérieur des cellules du corps comme des antennes. Si nous prenons en considération cette conjonction de dendrites et d'axones via des neurotransmetteurs et des récepteurs, nous commençons à comprendre que notre cerveau présente une flexibilité considérable dans la communication entre neurones. Les neurones qui transmettent simplement des informations par impulsions électriques ne pourraient donner que des modèles de pensée beaucoup moins complexes.
Sans la biochimie de notre pensée et de nos sentiments, nous serions des êtres beaucoup moins développés. Que notre corps joue un rôle important via ces biomolécules, n'enlève rien à la valeur de notre pensée, bien au contraire.
L'origine des neurotransmetteurs et des peptides
La liaison entre le corps et l'esprit apparaît plus clairement encore lorsque nous nous demandons d'où viennent les neurotransmetteurs. Les neurotransmetteurs plus classiques sont produits dans le cerveau même. La dopamine est produite par la substance noire (substantia nigra) et l’aire tegmento-ventrale. La noradrénaline vient du Locus coeruleus et de l'hippocampe. La sérotonine de l'hypothalamus et du Raphné nuclei. Les neurotransmetteurs sont envoyés via les dendrites, au départ de ces régions, vers d'autres parties du cerveau et jusque loin dans le corps.
Nous savons avec certitude à présent que la chose est infiniment plus complexe. Les peptides, en particulier, sont produits dans l'ensemble du corps et tout notre corps contient aussi des récepteurs pour les peptides. Ils ne sont pas diffusés directement à la synapse entre des neurones, mais à partir des côtés des axones. Ils ont ainsi une plus grande zone d'influence et peuvent influencer beaucoup de cellules voisines. Certains peptides sont produits dans les intestins, d'autres par les reins. Les lymphocytes, par exemple, appartenant aux globules blancs et au système immunitaire, produisent des endorphines, les morphines naturelles du corps. On a aussi découvert, par exemple, que l'histamine, produite par des cellules du système immunitaire, pour provoquer des réactions allergiques comme la toux et l'éternuement, est aussi est actif dans le cerveau comme neurotransmetteur.

Hormones, récepteurs et liants
En outre, à plus long terme, les hormones jouent aussi un rôle important dans le fonctionnement du cerveau. Ce sont généralement les peptides et les stéroïdes. Elles sont responsables de traumatismes postnataux, d''emportements' pendant la ménopause, de comportements agressifs sur la route et de meurtres passionnels, pour ne rien dire encore de la faim, de la soif et de la libido. Et elles sont produites dans tout le corps. La thyroïde produit la thyroxine, les parathyroïdes la parathormone, les glandes surrénales la noradrénaline et l'adrénaline, le cortex surrénal les corticostéroïdes, le pancréas l'insuline, les ovaires l'oestrogène, etc. Cette production est à son tour influencée par des parties du cerveau, par des cellules immunitaires, par d'autres hormones et par des neurotransmetteurs et des peptides.
L'hormone agiotensine, qui est aussi un peptide, est un exemple type d'une interaction univoque entre le corps et l'esprit. Lorsque le cerveau en est artificiellement submergé, nous ressentons subitement une soif inextinguible. La présence d'agiotensine crée donc une forte sensation de soif, suivie de la pensée "j'ai soif". Dans le même temps, l'élimination d'eau dans l'urine diminue, de même que la quantité de vapeur d'eau dans l'air respiré.
Le lien entre le corps et l'esprit est extraordinaire quand on constate qu'à l'extérieur de chaque cellulle du corps se trouvent des molécules "en suspension", appelées récepteurs. Elles sont les yeux, les oreilles et les autres sens de la cellule et captent les signaux de molécules errantes, appelées liants. Les récepteurs sont des protéines, tandis que les liants peuvent prendre toutes sortes de formes. La liaison entre les récepteurs et les liants provoque une série de réactions en chaîne biochimiques dans la cellule. Chaque récepteur est réglé sur un liant déterminé, bien que parfois certaines substances ressemblant aux liants influencent les récepteurs. Parmi ces liants, figurent les neurotransmetteur classiques, mais aussi les stéroïdes comme les hormones sexuelles que sont la testostérone, la progestérone et l'oestrogène. La toute grande partie des liants concerne toutefois les peptides.

Sucre, vitamines, minéraux
C'est seulement lorsque la teneur en glucose présente dans le sang est suffisante, que les cellules cérébrales fonctionneront de manière optimale comme toutes les cellules du corps. Le glucose est le seul aliment dont notre cerveau a besoin. Lorsque le sucre est utilisé comme une drogue, il agira toutefois aussi comme une drogue et perturbera la pensée.
Il en va de même pour la présence de minéraux et de vitamines, qui sont essentiels à la production des molécules d'information. Les peptides se composent d'acides aminés, dont certains ne peuvent être produits par le corps et que l'on appelle donc aussi amines vitales ou vitamines. En outre, les vitamines B6 et B2 sont, comme le minéral magnésium, très importantes pour le fonctionnement de l'enzyme décarboxylase, qui régule en grande partie la production de nombreux peptides. Que les compléments nutritifs exercent sur l'esprit l'influence qu'ils promettent d'avoir n'est généralement pas faux, même si beaucoup dépend de vos besoins personnels et qu'une alimentation saine offre la meilleure garantie.
En d'autres termes, l'adage un esprit sain dans un corps sain reste plus que valable. Cette relation est aussi, en effet, scientifiquement beaucoup plus certaine qu'on le supposait avant !
Et après...
C'est surtout grâce aux influences concrètes sur notre pensée des diverses molécules d'information de notre corps, que nous pouvons bien nous rendre compte de leur importance. Cliquez pour un Aperçu complet des molécules d'information dans notre corps.
La relation entre le corps et l'esprit apparaît aussi d'autant plus clairement dans la partie Le fonctionnement des sens et dans Drogues légales et illégales, lorsque nous voyons comment les substances extérieures qui pénètrent dans le corps, via les molécules d'information, peuvent radicalement déterminer nos sentiments et notre pensée.
Par ailleurs, la respiration, la chaleur, l'énergie et d'autres facteurs d'influence jouent aussi un rôle assez important.



Si les pensées n'étaient pas chimiques, la chimie ne pourrait pas influencer tes pensées Idea Question
alcibiade
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Message Posté le: Mar Mar 18, 2008 20:56 pm    Sujet du message:
Soit, admettons que la pensée soit chimique. En quoi cela prouve-t-il que l'athéisme est dans le vrai ?
bionique
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Message Posté le: Mar Mar 18, 2008 21:32 pm    Sujet du message:
la chimie est importante et elle intervient certes, et tout ce texte - qui parle de corps et d'esprit - détaille davantage celà, mais de là à déduire que la matière représentée par les molécules et atomes dans les réactions chimiques (ou encore les unités d'énergie que celles-ci dégagent) sont la pensée ou les sentiments...



(ps : pour la citation de tomer sisley, toutes les guerres reviennent à se battre parcequ'on n'a pas le même ami imaginaire, je ne comprends pas pourquoi on veut coller çà juste à la religion. alors une guerre qu'elle soit au nom de Dieu ou ou autre chose, faut qu'elle ait des motifs valables, qu'elle respecte certaines règles, et surtout ne pas la souhaiter et qu'elle soit le dernier choix).
GROLUX
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Message Posté le: Mer Mar 19, 2008 07:08 am    Sujet du message:
alcibiade a écrit:
Soit, admettons que la pensée soit chimique. En quoi cela prouve-t-il que l'athéisme est dans le vrai ?


En rien, je n'étais juste pas d'accord avec la phrase de bionique.
Comme le dit l'auteur, le fait que notre pensée ne soit que "matérielle" ne change en rien qu'elle est magnifique.
Mon athéisme consiste surtout à laisser faire la science, ellle prouvera bien ce qu'elle peut. De toute façon, on a la quasi certitude que passé un certain point, il n'y aura plus que des suppositions, il y aura donc toujours de la place pour les superstitions.

bionique a écrit:
mais de là à déduire que la matière représentée par les molécules et atomes dans les réactions chimiques (ou encore les unités d'énergie que celles-ci dégagent) sont la pensée ou les sentiments...


Ben ouais, j'en déduis. En tout cas, en absorbant des molécules d'éthanol CH3-CH2-OH, je modifie ma pensée pour quelques heures, le temps de les avoir éliminées de mon organisme.


Citation:

L'enfer est-il exothermique ou endothermique ?

Voici la version d'une question "bonus" de chimie posée à l'université de Nanterre.

Question Bonus: l'enfer est-il exothermique ou endothermique ?

La plupart des étudiants ont exprimé leur croyance en utilisant la loi de Boyle (si un gaz se dilate il se refroidit et inversement) ou ses variantes. Cependant, un étudiant eut la réponse suivante:

Premièrement, nous avons besoin de connaître comment varie la masse de l'enfer avec le temps. Nous avons besoin de connaître à quel taux les âmes entrent et sortent de l'enfer. Je pense que nous pouvons assumer sans risque qu'une fois entrées en enfer, les âmes n'en ressortiront plus. Du coup aucune âme ne sort.

De même pour le calcul du nombre d'entrées des âmes en enfer, nous devons regarder le fonctionnement des différentes religions qui existent de par le monde aujourd'hui. La plupart de ces religions affirment que si vous n'êtes pas membre de leur religion, vous irez en enfer. Comme il existe plus d'une religion exprimant cette règle, et comme les gens n'appartiennent pas à plus d'une religion, nous pouvons projeter que toutes les âmes vont en enfer...

Maintenant, regardons la vitesse de changement de volume de l'enfer parce que la Loi de Boyle spécifie que « pour que la pression et la température restent identiques en enfer, le volume de l'enfer doit se dilater proportionnellement à l'entrée des âmes ». Par conséquent cela donne deux possibilités:

1) si l'enfer se dilate à une moindre vitesse que l'entrée des âmes en enfer, alors la température et la pression en enfer augmenteront indéfiniment jusqu'à ce que l'enfer éclate.

2) si l'enfer se dilate à une vitesse supérieure à la vitesse d'entrée des âmes en enfer, alors la température diminuera jusqu'à ce que l'enfer gèle.

Laquelle choisir ?

Si nous acceptons le postulat de ma camarade de classe Jessica m'ayant affirmé durant ma première année d'étudiant « Il fera froid en enfer avant que je couche avec toi », et en tenant compte du fait que j'ai couché avec elle la nuit dernière, alors l'hypothèse doit être vraie. Ainsi, je suis sûr que l'enfer est exothermique et a déjà gelé … Le corolaire de cette théorie c'est que comme l'enfer a déjà gelé, il s'ensuit qu'il n'accepte plus aucune âme et du coup qu'il n'existe plus... Laissant ainsi seul le Paradis, et prouvant l'existence d'un Etre divin ce qui explique pourquoi, la nuit dernière, Jessica n'arrêtait pas de crier "Oh.... mon Dieu !...."
bionique
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Message Posté le: Mer Mar 19, 2008 08:47 am    Sujet du message:
l'auteur ne nie pas l'existence de l'esprit et ne dit pas que la pensée ou les sentiments ne sont que matériels (et d'ailleurs tu mets le mot matérielle entre guillemets), mais qu'il y a une biochimie de la pensée, et non que les molécules et les atomes de cette biochimie (ainsi que son énergie mesurable) sont des idées ou des sentiments. la science ne confond pas mais se contente de dire que la chimie intervient dans les idées et les sentiments, et que leur genèse a un aspect biochimique et électrique. personne ne nie qu'il y a cet aspect dans le processus de la pensée.

si on parle de la pensée en tant que processus on peut dire qu'elle est matérielle entre autres, mais uniquement je ne suis pas d'accord, car les molécules et atomes ne sont pas les idées et les sentiments

(ps : je n'avais pas été clair car je parlais de la pensée en tant qu'idées et non en tant que processus)
GROLUX
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Message Posté le: Mer Mar 19, 2008 13:45 pm    Sujet du message:
Je ne veux pas trop m'avancer non plus, on a pas encore découvert grand chose sur le cerveau.
Pour le processus, je crois fermement qu'une pensée type "j'ai faim" n'apparaît que grâce à des phénomènes biologiques et que si tu est frappé d'un coup de foudre, c'est la faute aux hormones.
En fait, je pense que comme un peintre, nous possédons une palette de sentiments (ou sensations) de base, qui peuvent former une "toile" très complexe en se mélangeant.
Tout les tableaux sont fait de la même matière mais aucun ne se ressemble, comme nos idées pourraient êtres faites de simples impulsions électriques et êtres toutes différentes.
L'apparition d'idées complexes, se faisant ptet par 'classement' et 'regroupement' des informations enregistrées durant le vécu.
Enfin bon, y'a pas un neurologue sur ce forum ??

Au final, je pense plus ou moins pour ma part que nous sommes des "robots" comme le dit Alcibiade (à la différence près que je considère plutôt les machines comme des sous-hommes).
Les processeurs neuronaux seront exploités un jour, nous verrons bien, si leurs capacités finissent par dépasser les nôtres.

Citation:
Les processeurs neuronaux

Depuis de nombreuses années, on a l’habitude de dire que l’ordinateur est dénué d’intelligence et que son processeur n’est qu’un composant électronique complexe qui ne fait que ce qu’on lui dit. Ceci est en parti vrai, le processeur qui est en effet un composant très complexe (il est composé de plusieurs millions de transistors ) et d’une rapidité d’exécution impressionnante n’a pas de capacité d’adaptation et de cognition tel que le cerveau humain en est capable. Mais depuis quelques années avec l’apparition au stade expérimental du processeur neuronal, on envisage très sérieusement l’apparition dans l’avenir de machines plus humaines.

En effet vouloir construire un processeur en parti biologique est très important car cela ouvre la voie sur de nouvelles sortes de processeurs qui pourront alors évoluer et s’adapter, grâce à leur composant biologique que sont les neurones. Ainsi l’intérêt se porte sur des processeurs qui n’auront pas la vitesse d’exécution des processeurs électroniques, mais qui auront en contrepartie, une façon plus intelligente de traiter les instructions et les données qui leurs seront transférées. Certains chercheurs envisagent même des machines multiprocesseurs, composés des deux sortes de processeurs, ce qui permettra donc à la machine de traiter des instructions qui le nécessiteront, intelligemment ( avec le processeur neuronal ), et d’effectuer les instructions qui ne nécessiteront aucune intelligence par le processeur classique. Mais deux problèmes se posent, l’un est de savoir comment trier les instructions pour les affecter à chaque processeur, et le second est le problème de vitesse d’exécution entre les deux processeurs, car le processeur biologique freinera le processeur classique qui sera en attente sur les prochaines instructions. Il est à noter également qu’il se pose des problèmes au niveau de sa conception comme par exemple comment conserver les neurones ?

Si le processeur neuronal se montre très intéressant pour l’avenir, il n’est actuellement qu’à une face préliminaire et de nombreuses années devront s’écouler avant que l’on arrive à un vrai processeur neuronal sure et viable.

Les écosystèmes artificiels

En écologie un écosystème est un ensemble d’une complexité variable, composé d’individus et de règles qui ont des rôles particuliers au sein de cet ensemble, dont l’équilibre et l’évolution dépendent de ses composants. Ainsi l’homme a songé également à créer des écosystèmes artificiels dont le support était la machine et les composants divers programmes qui ont chacun un rôle.

Parmi les premiers écosystèmes créés en informatique, il ne s’agissait souvent que de programmes interagissant entre eux en faisant évoluer un environnement, comme le Jeu de la Vie de Conway qui se devait de modéliser une population d’êtres vivants à l’aide de règles simples. Ce Jeu de la Vie était un réseau d’automates, où chaque automate représentait un être vivant qui comportait deux états possibles : mort ou vivants. Chaque automate changeait d’état suivant l’état de ses automates voisins, sachant que chacun influençait les autres, ainsi on arrivait à modéliser un écosystème simple ce qui fut exceptionnel pour l’époque. En effet créer un écosystème artificiel demande un effort soutenu pour un résultat peut démonstratif en général, et on utilise des outils pointus et complexes comme les algorithmes génétiques, les agents multiples, les réseaux neuronaux. Les écosystèmes artificiels sont en fait des programmes résultants de tous les outils et méthodes informatique les plus pointus, et ne sont pas eux même généralement des outils de résolutions pour des problèmes spécifiques.

Mais l’intérêt de ces écosystèmes est intéressant par le fait qu’en plus de simuler et copier un écosystème naturel, comme ils le font à l’habitude, ils vérifient des lois bien naturelles (comme la loi d’évolution des espèces de Darwin qui c’est montrer vérifier par des écosystèmes artificiels ) ce qui montre leur rapprochement important avec la biologie.

Un intérêt se porte également de plus en plus vers l’intelligence collective qui apparaît dans certains écosystèmes, car en effet des composants de l’écosystème on la possibilité dans certain cas de communiquer avec d’autres composants et cela parfois de manière importante au sein de l’écosystème, ce qui établit alors une intelligence collective similaire à certains insectes vivant en communauté tel que les fourmis. Ce type intelligence collective, apparut dans des écosystèmes et qui fut conçu dans des universités, pris de l’intérêt pour certaines entreprises comme I.B.M. qui virent dans cela un moyen d’utiliser des agents informatiques communicants entre eux et travaillant ensemble sur l’élaboration d’une tache, ainsi grâce à leur intelligence collective on pouvait observer une façon intéressante de la résolution d’un problème.

Mais il faut également noter que certains programmes complexes, qui furent réalisés dans un but bien différent de celui de créer un écosystème artificiel, se sont avérés rapidement comme de vrais écosystèmes en établissant un équilibre et un certain ordre au sein de leur fonctionnement. Certains informaticiens commencent même à parler du futur développement d’Internet comme un écosystème virtuel et mondial composé de ses agents, de ses virus, le tout essayant de former un équilibre.
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Message Posté le: Mer Mar 19, 2008 17:53 pm    Sujet du message:
GROLUX a écrit:
si tu est frappé d'un coup de foudre, c'est la faute aux hormones.


J'avais vu un reportage très intéressant sur ce sujet sur la 5 (mon dieu, mais qu'est-ce qui a fait que j'ai zappé sur cette chaîne ! Rolling Eyes ). Et effectivement, l'amour n'est qu'une histoire de réactions chimiques. J'avoue que ça avait rendu ça beaucoup moins poétique, mais bon, si quelqu'un veut mettre Dieu derrière ça, pourquoi ça. Perso, je crois juste à la chance qui a fait que je suis tombée sur la personne qui a des phéromones qui correspondent très bien aux miens (miennes ?! Confused ) !


Mais oui, j'admets que ça devient beaucoup plus sympa d'imaginer que nos pensées sont autre choses que des réactions biologiques tout ce qu'il y a de plus schématisable ! L'homme a par nature envie de croire qu'il est spécial, alors résumer sa vie à une succession d'effets chimiques, ça serait lui faire prendre conscience qu'il n'est effectivement qu'un tas de cellules en intéraction. Et ouais, c'est pas poétique du tout Laughing
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Message Posté le: Mer Mar 19, 2008 18:02 pm    Sujet du message:
Citation:
Mais oui, j'admets que ça devient beaucoup plus sympa d'imaginer que nos pensées sont autre choses que des réactions biologiques tout ce qu'il y a de plus schématisable ! L'homme a par nature envie de croire qu'il est spécial, alors résumer sa vie à une succession d'effets chimiques, ça serait lui faire prendre conscience qu'il n'est effectivement qu'un tas de cellules en intéraction. Et ouais, c'est pas poétique du tout


Et surtout, ça ouvre grand la voie aux totalitarismes en tous genre. Ces raisonnements otent toute liberté à l'homme, lui refusent le sentiment. Je trouve ça grave. Ces études me paraissent tirer beaucoup de conclusions très rapidement. Elle n'ont que quelques années, elles s'effectuent souvent sur très peu de personnes(peu de gens acceptant de se faire observer pour voir s'ils bandent en voyant telle image ou telle autre par exemple). Enfin, la poignée de personnes qui font ces études me paraissent acharnés à vouloir démontrer leur pensée nihiliste et athée. Autant de raison de prendre ses distances.
GROLUX
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Message Posté le: Mer Mar 19, 2008 18:46 pm    Sujet du message:
Je ne vois pas en quoi cela nous refuse le sentiment. Ce sont des tentatives d'explications comme d'autres.
Par exemple, quelle idée te fait tu sur la nature des pensées toi ?
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Message Posté le: Mer Mar 19, 2008 19:07 pm    Sujet du message:
Je pense que les pensées ne sont pas régies comme une mécanique. La psychologie adopte cette optique, et si elle était juste, personne ne pourrait déprimer, tous ressortiraient joyeux d'une visite chez le psy non ?
GROLUX
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Message Posté le: Mer Mar 19, 2008 19:57 pm    Sujet du message:
J'suis pas sur que nos psy soient au top encore..
Mais aurais tu une explication à proposer ?
Vous remarquerez que dans ma théorie, dieu est énergie, maintenant l'amour est énergie, bref dieu est amour Smile .
butterflyz0986
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Message Posté le: Mer Mar 19, 2008 20:56 pm    Sujet du message:
Euh, ce n'est pas parce que les pensées sont des réactions chimiques que ça enlève quelque chose aux sentiments. Enfin, je sais pas, perso, oui, ok, c'est des réactions chimiques, mais voilà quoi, faut aussi savoir passer au delà de ça. Je vois pas pourquoi ça serait plus à prendre avec des pincettes que d'autres displicines scientifiques. Le but de la science n'a jamais été de prouver l'existence de Dieu, c'est de montrer comment les choses fonctionnent. Et ben ouais, on y peut rien si on est que des cellules. Je pense qu'il y a bien longtemps tout le monde se serait méfié de quelqu'un qui aurait dit que notre corps est composé de tous petits éléments, on aurait dit que c'était l'oeuvre de Satan ou je ne sais quoi. Et pourtant, c'est le cas.

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