Question existencielle.


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La vie a-t-elle un sens?
Oui
51%
 51%  [ 29 ]
Non
48%
 48%  [ 27 ]
Total des votes : 56

Méphistophélès
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Message Posté le: Jeu Déc 06, 2007 22:24 pm    Sujet du message:
J'ai noté pourtant une erreur:
uacuus a écrit:
glooooooooooria,

Mauvais ange
Fr.
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Message Posté le: Jeu Déc 06, 2007 23:36 pm    Sujet du message:
Combien de langues mortes uacuus parle-t-il couramment ? La problématique de ce topic positionne-t-il Uacuus comme étant suicidaire ? Comment les gens du forum peuvent-ils s'organiser afin d'aider Uacuus ds sa détresse ? Autant de questions qui me poussent à croire que la vie a un sens d'être vaicue.
criston
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Message Posté le: Ven Déc 07, 2007 08:22 am    Sujet du message:
Oui biensure que la vie a un sens
GROLUX
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Message Posté le: Ven Déc 07, 2007 08:56 am    Sujet du message:
En tant que jardinier, j'ai constaté que "la nature" ou ce que vous voudrez, ne fait aucun cas de l'individu.
En effet l'objectif le plus évident que nous ayons a accomplir est de produire de la matière organique pour que les futures générations d'êtres vivants s'en nourrissent.
En somme, une vie, individuellement, ne me semble pas posséder d'autres sens que d'être le "terreau" de la suivante.
A cette production de nutriments se rajoute la diversification génétique et l'accroissement des connaissances transmises, qui ont pour unique but de faire de l'individu un meilleur "producteur".
Après, voir un sens a l'ensemble des vies de tous les êtres, pourquoi pas, je ne peux pas affirmer le contraire.
Mais n'y croyant pas, je vous demande : pourquoi ?? Qu'est ce qui peut bien trotter dans les petites têtes de ceux qui y croient ?
Il me semble personnellement que le règne végétal est bien plus ancien et performant que le règne animal qu'il a d'ailleurs engendré. Sachant que les plantes se servent de l animal pour se reproduire, se mouvoir et respirer, ne serrions nous pas simplement des "agents" au service du monde végétal ?? Mais encore une fois, pourquoi ??
Méphistophélès
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Message Posté le: Ven Déc 07, 2007 16:10 pm    Sujet du message:
C'est terrible: les scientifiques ont toujours fait de meilleurs philosophes que les littéraires.
KSY3092
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Message Posté le: Dim Déc 09, 2007 19:25 pm    Sujet du message:
Le sens de la vie c'est qu'elle en a pas
Invité








Message Posté le: Lun Déc 10, 2007 16:45 pm    Sujet du message:
D'où ta signature en fait, ah oui, j'comprends mieux maintenant...^^

marre des "la vie est faite pour être vécu" et des "oui la vie elle a un sens" / "moi j'adore la vie", sans déconner, vous regardez "plus belle la vie"? Mais c'est horrible! Shocked

Et pourquoi la vie devrait-elle avoir un sens? (On lui a rien demandé!) Pour la rendre plus palpitante, mieux? Ainsi se retrouve-t-on dans une réalité conçue / fictive (oui...paradoxe) par cet agencement de codes, d'attributions respectives aux choses "encombrantes" et donc spécifiques à chaque bonhomme (et encore) - d'où cet individualisme à souhait ou cette spécificité devrai-je dire - de là naît l'existance, ou du moins sa conception - et donc, le désir de se différencier et d'exister. Il n'y a guère de "vie" sans conscience.
K
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Message Posté le: Mar Déc 11, 2007 14:37 pm    Sujet du message:
oh, oui. et chez certains fidèles acharnés, pour se sentir pleinement pénétré de la foi, on chante en préliminaire à ces vocalises une série de sol do mi, sol do mi, sol do miiiiiii.

(j'ai une théorie là dessus. on ne me fera pas croire sans fondement (sic) que Marie n'a conçu Jésus qu'en chantant. ou alors, il y a un code ?)
Galain
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Message Posté le: Mar Déc 11, 2007 20:40 pm    Sujet du message:
La vie a-t-elle un sens ?




C'est une vision que je trouve naïve de notre existence, une logique enfantine presque, ou les choses et mêmes les idées seraient pourvu de concepts très subjectifs et très limités.
En effet, cette question donne l'impression que la vie est une "choses", un "object", alors que la vie n'est rien de tout cela. Aussi, la vie n'a pas de sens en tant que tel et même définir la vie comme quelque chose, comme object, ayant un but c'est faire fausse route.

Mais alors, ne sommes nous que des ombres dans un monde qui ne nous connais pas, qui ne nous trouve pas d'utilité, sommes nous insignifiant au point que notre propre existence ne sert à rien ?

Comme je l'ai dis plus haut, l'existence ne sert pas. Etre n'a rien d'interessant en soi, le but, l'objectif c'est d'être là.
Ainsi, l'existence ne sert pas mais nous pouvons utiliser cette position "d'existant" pour devenir "utile".
Mais l'idée de "l'utile" est quelque chose de tellement subjectif que ce qui peut être utile pour l'individu, ne l'est pas forcément pour le groupe, pour l'autre.

La vie n'a donc pas de sens, mais nous pouvons donner un sens à notre vie, cependant notre petitesse et notre individualisme, notre subjectivité, font que de ce que nous croyons utiles, ne l'ai pas et surtout n'aura pas d'impact sur les autres ou sur l'Histoire.
Méphistophélès
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Message Posté le: Mar Déc 11, 2007 21:34 pm    Sujet du message:
C'est un résumé assez éloquent.
Ozimandias
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Message Posté le: Mar Déc 11, 2007 22:08 pm    Sujet du message:
Une vision qui se ferme dans le péjoratif vers la fin pour Galain.

Alors la vie objet ? La vie vitaliste ? La vie existante ?

La plus simple en premier : La vie vitaliste

La vie en terme biologique donc. Les biologiste montrent avec plus ou moins de rigueur que la vie engendre la vie, qui engendre à nouveau la vie, etc. Le sens de la vie serait donc d'engendrer en premier lieu.
Puis il faut parler du Sacro-Saint des biologistes "L'évolution"/"Sélection naturelle" : en effet la vie mute par hasard et les configurations plus performante à procréer ou à permettre la procéation sont sélectionnées au fil du temps. C'est donc aussi engendrer quelque chose, mais cette fois-ci ce sont des "erreures" pour adapter l'engendrement.
La vie à donc comme sens de s'auto engendrer, avec assez souvent des erreures.

La vie objet ? La vie existante ?
La vie ne serait donc pas un objet ? Que serait-elle donc ? Elle existe pourtant bien, elle traduit une carractéristique de fonctionnement d'un organisme entre deux états. Elle défini que l'organisme sera dit en vie jusqu'a un état qualifié non-vivant en l'occurence mort.
En ce sens je trouve que la vie existe, mais en tant que lien entre des potentiels : c'est une fonction qui lie/agit sur des potentiels.
Le sens donc d'une telle existance ("vie") est son existance même, elle est sa définition : elle lie deux états, et ça en devient un sens quand on attribue un sens au déroulement temporel.
Méphistophélès
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Message Posté le: Mar Déc 11, 2007 22:22 pm    Sujet du message:
Avoir la possibilité de procréer et y être biologiquement invité suffit-il à démontrer:
1) que la vie ait un sens ?
2) que ce sens soit la perpétuation de l'espèce ?

Je ne peux vivre sans boire, et je tends naturellement à boire: est-ce là le sens de mon existence ? Il manque une patte à ton syllogisme, cow-boy: ne confonds pas ce qui est inhérent à l'existence et ce qui fait sa "signification".
Ainsi, la vie en tant que concept abstrait appelle à la définition d'un sens profond, tandis que la vie au sens biologique du terme semblerait se suffire à elle-même. C'est un problème de terminologie. On ne peut décemment affirmer que le sang qui coule dans nos veine à pour signification de nous maintenir en vie, tout juste a-t-il la fonction de procéder à un échange de matière, échange engendrant par voie de conséquence le maintient de notre machinerie.

Le concept de "sens" véhicule une notion d'intention, de motivation. Il définit ce qui doit être fait - et j'insiste sur le verbe devoir qui sous-tend la notion de jugement moral. S'interroger sur le sens de notre vie c'est donc se demander: que dois-je faire de ma vie pour que mon existence parvienne à un certain aboutissement ? Cet aboutissement incarne l'idéal de l'individu, une sorte d'apogée. Il me semble cependant que l'être dans sa dimension biologique, corporelle, n'obéit pas à de pareils critères: il n'est ni motivé - j'ai un corps mais je suis relativement libre d'en faire ce que je veux - ni porteur d'une charge morale - à moins de faire intervenir la motivation divine dans l'apparition de la vie sur terre. Il revient ainsi à chacun de définir quel doit être son idéal et les moyens à mettre en oeuvre pour y parvenir.
Galain
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Message Posté le: Mer Déc 12, 2007 12:24 pm    Sujet du message:
On peut souligner aussi que l'idéal des uns n'est pas l'idéal des autres, cela peut parraître et est banal. Cependant, de ce fait découle sans aucun doute nombres de nos luttes et de nos associations avec l'Autre.
Nous ne sommes peut-être que des idéos en mouvements.
Peut-être est-ce ça, en vérité, qui différencie l'Homme de l'animal, cette dimension moral et philosophique de notre vie, en dehors des objectifs biologiques de notre existence.
Nous nouons des liens ayant pour source les interets, voila ce que nous apprend le capitalisme.
L'écart est sans doute grand entre le capitalisme et la vision philosophique de notre existence que nous tentons de determiner ici, cependant le but de la vie n'est-il pas simplement d'être ce que nous voulons être, en "utilisant" l'autre, dans un sens non-péjoratif.
L'égoïsme idéologique, pourrions-nous même parler de solipsisme relatif, dans la mesure ou l'homme sait qu'il n'est pas seul mais vois sa conscience et son Idée comme seul vérité. Nous pousseraient à assouvir notre domination de pensée sur l'autre.

Nous pouvons alors supposer que le but de notre existence est d'établir une domination relative (parce que l'Autre est en resistance constante) de notre point de vie, de notre idéal, et d'épandre notre parole. Une sorte de "selection naturel" pourais alors se faire, entre les bonnes et les mauvaises idées, entre les fortes et les faibles.

En fait, l'homme n'a fait que rajouter au mouvement d'amélioration de l'espece, notion commune à tout les êtres vivants, une selection naturel de l'Idée.
Silver Mercure
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Message Posté le: Mer Déc 12, 2007 12:37 pm    Sujet du message:
Galain a écrit:
En fait, l'homme n'a fait que rajouter au mouvement d'amélioration de l'espece, notion commune à tout les êtres vivants, une selection naturel de l'Idée.

si c'était ça, il y aurait beaucoup moins de cons sur Terre.

je pense effectivement que les ficelles de la psychologie (capitaliste si tu veux) nous pousse à vouloir trouver un intérêt à notre existence, compensant notre disparition à venir. sans doute sommes nous incapables d'accepter que les choses bougent et changent et que notre existence en fait partie. on consacre énormément d'énergie à vouloir ne pas changer, ne rien perdre, ne rien manquer.

c'est sans doute pour ça que les hommes sont beaucoup plus tranquilles quand on leur promet le salut -et qu'ils y croient.
Méphistophélès
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Message Posté le: Mer Déc 12, 2007 13:20 pm    Sujet du message:
Je pense que sur cette dernière intervention, Galain, tu mélanges pas mal de choses. La remarque de Silver notamment me semble pertinente.
Invité








Message Posté le: Mer Déc 12, 2007 15:03 pm    Sujet du message:
J'ai une question toute niaise, imaginons qu'un vieil arbre tombe, et aucune espèce dans les alentours, est-ce que le "bruit" (que l'on perçoit normalement) entre sol et arbre sera-t-il existant?
Silver Mercure
Habitué(e)




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Message Posté le: Mer Déc 12, 2007 15:23 pm    Sujet du message:
un être vivant ne pourra pas te le dire. peut-être que tu peux feinter en plaçant un micro à proximité ?

y'en a même qui doutent que ce qu'ils perçoivent existe, alors quant à savoir si ce que personne ne perçoit existe... on ne peut que croire.

par exemple, si on croit à l'effet papillon ou théorie du chaos, nécessairement, tout existe, puisque la moindre chose a un impact sur le monde, même ce que nous ne percevons/connaissons pas. si je conçois correctement cette théorie, la preuve de l'existence des choses résiderait dans leur conséquence.

si l'arbre tombe sur ta maison en ton absence et sans aucun témoin, tu n'as pas la certitude qu'il est tombé puisque tu ne l'as pas vu ni entendu tomber. quand tu reviens chez toi, l'arbre et néanmoins sur ta maison.

on aurait peur que notre existence n'ait pas de conséquence (significative à nos yeux) ?
Invité








Message Posté le: Mer Déc 12, 2007 15:49 pm    Sujet du message:
Micro ou pas, ça change pas grand chose...
Y'en a même qui doute? Qui? Aux
anges
Silver Mercure a écrit:

si l'arbre tombe sur ta maison en ton absence et sans aucun témoin, tu n'as pas la certitude qu'il est tombé puisque tu ne l'as pas vu ni entendu tomber. quand tu reviens chez toi, l'arbre et néanmoins sur ta maison.

Il est sur ma maison certe, quant au "bruit" ... ?
La non-conséquence serait une conséquence en somme, puisqu'elle résulte d'une cause - encore une fois c'est relatif.
Silver Mercure
Habitué(e)




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Message Posté le: Mer Déc 12, 2007 16:52 pm    Sujet du message:
ben tu peux supposer que quand personne n'est là pour entendre, un arbre peut tomber sans bruit, personne ne pourra catégoriquement te contredire.

quoiqu'il me semble avoir lu un article d'archéologie abracadabrant, qui disait que d'après des scientifiques, les matières "enregistrent" dans leur structure les vibrations qu'elles reçoivent, dont les ondes sonores, et qu'avec une technologie suffisamment avancée, on pourrait grâce à cela reconstituer (peut-être pas restituer, tout de même) le bruit des rues des cités antiques par exemple. les murs ont des oreilles ! Shocked
donc si on en croit cette histoire (car je vous accorde que là on se base sur un truc plus ou moins douteux que j'aurais lu) en principe on peut récupérer la preuve de l'existence d'un bruit, que nous n'avons jamais entendu, par la conséquence infime qu'il a sur la matière.
si c'était faisable sur l'endroit désert dont tu parles, on saurait si ton arbre a fait du bruit.

enfin bon, là, je substitue au micro artificiel placé intentionnellement un micro naturel récupéré après coup.

et j'imagine que ta question porte plus sur l'existant en globalité que sur le son en particulier. ^^'
Invité








Message Posté le: Mer Déc 12, 2007 17:32 pm    Sujet du message:
Citation:
"les matières "enregistrent" dans leur structure les vibrations qu'elles reçoivent"

Comment les enregistrent-elles?
Tu pourrais retrouver cette article?
S'il te plaîîîîît Lettre d'amour

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