Goldman, the gold man
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Posté le: Jeu Juin 21, 2007 15:00 pm Sujet du message: Un monde pourri
UN MONDE POURRI
Quand la fierté choira aux instants de détresse
Cette estime égoïste menant à l'hécatombe
Qu'on nous tende la main sans nulle hypocrisie
Gloire aux bonnes actions surtout aux intentions
Quand il faudra convaincre par la nature de l'âme
Au lieu des mots trompeurs dits avec éloquence
Où le charisme efface les idées préconçues
Le droit chemin n'est pas une histoire de paroles
Quand se mettre en valeur nous sera bien égal
Parce que les atours ne servent qu'au décor
Parce que l'apparence varie au fil du temps
La bonne présentation c'est une perte de temps
Quand le métier n'influera sur la dignité
Au point de le traîner partout où l'on chemine
Et se croire supérieur dans la vision des choses
A mépriser autrui et se voiler la face
Quand vous oserez nous dire la vérité en face
Sans détour ni coupure au sein de l'intérêt
Mieux vaut savoir mourir que ne pas savoir vivre
Ne craignez pas le choc mais plutôt l'ignorance
Quand deviendront absurdes les appels au secours
Par des menaces de mort des meurtres et des suicides
Frère qui n'eût jamais supporter l'injustice
Lutte au coeur de la vie pour toi et tes prochains
Quand il n'y aura d'exclus que ceux qui l'ont cherché
Pas les homosexuels pas les handicapés
Pas même ceux dont le corps s'éloigne d'une "perfection"
Choisissez vos hors normes moi je change de culture
Quand les femmes trouveront la liberté volée
A la place du foyer et de la soumission
Des silhouettes au marché des blondeurs de sarcasme
Telle la vision de l'homme qui ne sait vous aimer
Quand l'amour de deux êtres ne s'emprisonnera
En mariage comme coutume pour bientôt divorcer
Avec un long procès si cruel déchirement
Sur la garde de l'enfant qui rêvait d'une famille
Quand notre plus grand but touchera l'essentiel
C'est-à-dire le bonheur au creux des relations
Jamais la réussite ne passera le reste
Et l'argent sera propre quand l'amour sera cher
Quand il sera enfin interdit d'interdire
Nous pourrons être libres dans l'absence des censures
Nulle expression ne se doit d'être réprimée
Même si des secrets réfutent une légende
Quand les autorités n'iront jusqu'à l'excès
Bien que souvent couverts dans les délits majeurs
Qu'elles se contentent de peu du simple nécessaire
Regarde à travers l'autre sans son environnement
Quand se substitueront les armes assassinent
Maniées pour seul objet de blesser l'adversaire
Portées avec hardiesse dès que naît la rancune
Il est des armes plus efficaces que l'homicide
Quand les informations ne nous duperont point
A force de déformer et d'arranger les faits
Ce qui importe pour la production c'est l'audience
Quel splendide devenir pour nos concitoyens
Quand on respectera tous les êtres vivants
Ces arbres déracinées pour quelques murs de trop
Ces bêtes mortes par fourrure et essai nucléaire
L'homme est doué de raison voyez ses raisonnements
Quand ton nom ne dérangera le monde de l'emploi
Où seules les compétences importent en l'occurence
Sans distinction de race ni même de religion
Pays arabophobe jeunes qui prônent la haine
Quand la télévision achèvera les clichés
Soit les Asiatiques aux arts martiaux ou idiots
Soit les Noirs des sauvages ou marques de chocolat
Soit les vieillards trop fous soit les obèses trop lourds
Quand vous saurez ce qu'est la notion de racisme
Et plus d'idée qui n'accenturait ce fléau
Braves gens veuillez accepter l'égalité
Et non pas la discrimination positive
Quand les riches bien trop riches enrichiront les pauvres
Car au moment où des trésors s'épuisent en masse
Des vivants disparaîssent par manque de ressource
Nous ne voulons d'inégalité dans le monde
Quand notre évolution atteindra la conscience
Ne jamais délaisser les pays retardés
Partager la technologie comme elle se doit
Et l'enfant sera roi quand le roi grandira
Quand amis redevables s'imposeront des limites
De là à refuser les actes malfaisants
Tandis que des serments sillonnent le sort d'un peuple
Avant de s'écraser laissant place au spectacle
Quand la servilité derrière-nous s'écoulera
Pour trop de déshonneur en cette actuelle époque
Qu'importe la misère quasi omniprésente
Fais des pieds et des mains garde la tête haute
Quand de toute évidence on restera soi-même
Sans copier le voisin tricher sur les postures
Et ne jamais idolâtrer un vaniteux
Chacun détient un rôle et c'est irréversible
Quand l'insécurité ne déteindra pas trop
En lui donnant la couleur nègre ou maghrébine
Puis voter Sarkozy lors des présidentielles
L'ordre est au rendez-vous dans l'esprit dérangé
Quand les guerres les tortures répugneront le monde
Que la paix redevienne un slogan planétaire
Et non plus réclamer Georges W.Bush
Se moquer des souffrances des civils impuissants
Quand les héros humains écriront leur histoire
Avec les qualités ainsi que les défauts
Nous sommes assez lucides au sujet du concret
Plus le silence persiste plus fort sera le cri
Quand justice sera faite et justiciers vivants
Une seule personne se lève on l'assaille jusqu'au bout
Citez-moi un prophète ayant vécu serein
Etre porte-parole c'est le pire des métiers
Quand ton idéal propre chantera impunément
Du souverain au Pape s'emprisonnent les fidèles
Dans l'intolérance il n'y a pas de modèle
La mémoire du passé est l'avenir des fils
Quand le pouvoir glacé et bien exorbitant
Aura fait son parcours nous laissera en paix
Dieu qu'il n'existe plus que dans les sentiments
Libérez nos aveux laissez couler nos larmes
Quand notre liberté dépassera le lit
Chaque fois que les rêves surgissent sans scrupule
Au moment où les dieux délaissent la croyance
Lorsque sur cette Terre disparaîtront les maîtres
Alors nous sèmerons des silences attrayants
Nous engendrerons tendresse aux moindres recoins
Nous dessinerons les désirs les plus profonds
Nous chaufferons l'espoir des enfants éveillés
En attendant le jour de la métamorphose
Ce jour clair et paisible où brillera la foule
Il faudra se remuer tel que l'on peut marcher
Afin d'éliminer les méfaits d'aujourd'hui
Mais nous sommes égarés sur la route rocailleuse
Pauvre espèce pitoyable notre demeure est là
Je le crains je le crains
Un monde pourri.
Dernière édition par Goldman, the gold man le Ven Juin 22, 2007 09:51 am; édité 2 fois
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Bitteulsse (Beatles)
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Posté le: Jeu Juin 21, 2007 15:07 pm Sujet du message:
J'aime beaucoup ce quatrain-là :
Citation: | Quand notre plus grand but touchera l'essentiel
C'est-à-dire le bonheur au creux des relations
Jamais la réussite ne passera le reste
Et l'argent sera propre quand l'amour sera cher |
Mais 'faut qu'j'le relise encore... Pfiou ! c'est dense et long...
Comme disait Baudelaire :
"L'Art est long et le temps trop court".
EDIT : T'as oublié "tu seras un homme, mon fils." à la fin de ton poème
.
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Méphistophélès
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Posté le: Jeu Juin 21, 2007 17:29 pm Sujet du message:
Craindre. Je crains, tu crains, il craint, nous craignons, vous craignez, ils
craignent
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Hypérion
De passage
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Posté le: Jeu Juin 21, 2007 18:07 pm Sujet du message:
Pourquoi ne pas mettre de rimes?
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Fr.
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Posté le: Jeu Juin 21, 2007 19:22 pm Sujet du message:
Pourquoi en mettre ?
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uacuus
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Posté le: Jeu Juin 21, 2007 20:03 pm Sujet du message:
C'est niais. L'idéal dessiné est inconsistant, et pas forcément très
cohérent. L'effet d'attente et la répétition inlassable des "quand"
génère un agacement profonde, d'autant que la chute est prévisible. Tu fais
monter la sauce pendant des heures, ta béchamel est crâmée.
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Méphistophélès
Suprème actif
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Posté le: Jeu Juin 21, 2007 22:07 pm Sujet du message:
La béchamel à grands coups d'anaphores, c'est compliqué: mieux vaut en
acheter une toute faite au supermarché du coin.
Tiens, un exemple de béchamal réussie:
Citation: | Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
Et que de l'horizon embrassant tout le cercle
Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits ;
Quand la terre est changée en un cachot humide,
Où l'Espérance, comme une chauve-souris,
S'en va battant les murs de son aile timide
Et se cognant la tête à des plafonds pourris ;
Quand la pluie étalant ses immenses traînées
D'une vaste prison imite les barreaux,
Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées
Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,
Des cloches tout à coup sautent avec furie
Et lancent vers le ciel un affreux hurlement,
Ainsi que des esprits errants et sans patrie
Qui se mettent à geindre opiniâtrement.
- Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
Défilent lentement dans mon âme ; l'Espoir,
Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique,
Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir. |
Avec un superbe épitrochasme final que me colle des frissons de plaisir à
chaque fois que je le lis: onanisme baudelairien, quand tu nous tiens.
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Invité
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Posté le: Jeu Juin 21, 2007 23:07 pm Sujet du message:
Je pense que t'aurais pu résumer le poème en vers libre afin de minimiser sa
longueur. Aussi, des rimes, même pauvres, auraient donnés plus de plaisir à
l'oeuvre.
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pok_pok
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Hypérion
De passage
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Localisation: Dans les sphères inférieures de la plénitude
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Posté le: Ven Juin 22, 2007 00:54 am Sujet du message:
miosotys a
écrit: | résumer le poème
[...] afin de minimiser sa longueur. |
Joli pléonasme. Respect
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Méphistophélès
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Posté le: Ven Juin 22, 2007 09:16 am Sujet du message:
pok_pok a
écrit: | on y trouve les traces
du courant réalisme tout à fait réel |
miosotys a
écrit: | résumer le poème
[...] afin de minimiser sa longueur. |
Ce ne sont pas des pléonasmes, mais des tautologies - dire deux fois la même
chose sous une forme différente
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uacuus
Super actif
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Posté le: Ven Juin 22, 2007 11:56 am Sujet du message:
Résumer et raccorcir, ce n'est pas la même chose.
Le résumé doit rendre compte dans un nombre limité de mots l'essentiel du
texte. Dans cet exercice, il est hors de question de garder une structure en
vers et en strophes. Il serait donc préférable non de résumer, mais de
tronquer, de couper, allègrement, disons... les deux tiers du poème.
Par contre la formulation de Miosotys a ceci d'idiot que la finalité du
résumé est quoi qu'il en soit, de raccourcir. On a donc une forme
particulière de tautologie, mais plus subtile que la répétition de deux
propositions de sens identiques.
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Hypérion
De passage
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Localisation: Dans les sphères inférieures de la plénitude
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Posté le: Ven Juin 22, 2007 12:11 pm Sujet du message:
pok_pok a
écrit: | on y trouve les traces
du courant réalisme tout à fait réel |
Je l'avais pas vu celui-là. Pas mal aussi
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uacuus
Super actif
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Posté le: Ven Juin 22, 2007 12:14 pm Sujet du message:
Oui, et là on peut parler de pléonasme.
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Méphistophélès
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Posté le: Ven Juin 22, 2007 13:35 pm Sujet du message:
Résumer et raccourcir, ce n'est pas la même chose en effet, et le propos de
miosotys souligne d'ailleurs la relation de cause à effet entre les deux
propositions, par le biais du connecteur logique "afin". Pour autant, je pense
que miosotys a donné la même signification à ces deux termes puisque dans
son énoncé, l'acte de résumer aurait pour seul et unique but de "minimiser
sa longueur", non pas tant de condenser, d'où la tautologie. En outre, il
n'est pas tout à fait incorrect de donner à "résumer" le sens de
"raccourcir": en effet, le second étant le corollaire du premier, il est
très courant que l'on attribue à "résumer" le sème "rendre plus court".
C'est ainsi que les mots évoluent.
Je conclus: je pense que l'utilisation qu'à fait miosotys du mot "résumer"
est acceptable bien que peu rigoureuse, toutefois, il y a bel et bien
tautologie dans son propos.
Bref, uacuus est toujours aussi pointilleux sur la langue - et c'est tout à
son honneur.
PS: J'ai un gros doute, dans la phrase:
Citation: | Résumer afin de minimiser le propos |
Il s'agit bien de deux propositions indépendantes liées par une conjonction
de coordination, non ?
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uacuus
Super actif
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Posté le: Ven Juin 22, 2007 19:14 pm Sujet du message:
miosotys a
écrit: | Je pense que t'aurais
pu résumer le poème en vers libre afin de minimiser sa longueur.
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Il n'y a là une proposition principale: "je pense", accompagnée d'une
proposition subordonnée complétive: "que t'aurais pu résumer le poème en
vers libre afin de minimiser sa longueur".
Les deux infinitifs qui suivent ne sont en aucun cas le centre d'une
proposition: ils sont dépourvus de sujet (l'infinitif n'est centre d'une
proposition que dans le cas très controversé par les grammariens, de la
proposition infinitive).
Ces deux infinitifs sont (en simplifiant) des infinitifs dits substantifs: ils
prennent la fonction d'un nom dans la phrase, ce qui n'exclut pas qu'ils
puissent régir des compléments. "afin de" est une locution
prépositionnelle, et non pas une conjonction, (on peut pour s'en convaincre
en faisant la substitution avec la préposition "pour"), cette locution ne
s'accompagne que de l'infinitif, et a une valeur de finalité. L'infinitif a
donc pour fonction de participer à un complément circonstanciel de but.
Donc non ce ne sont pas des propositions indépendantes coordonnées.
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Méphistophélès
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Posté le: Ven Juin 22, 2007 20:59 pm Sujet du message:
Je suis d'accord avec toi, mais je ne parlais pas de la phrase de Miosotys,
mais de la mienne, celle-ci:
Citation: | Résumer afin de minimiser le propos |
"Résumer" avec en ellipse "il faut résumer" constituant la première
proposition indépendante, "afin de" comme conjonction de coordination - que
l'on pourrait remplacer par "pour" - et "minimiser le propos" serait la
seconde proposition indépendante. Mais comme tu l'as dit, "pour" n'est pas
une conjonction de coordination, bête d'âne que je suis, mais une
préposition (mais, ou, et, donc, or, ni, car)...
Dans ce cas, cette phrase est tout simplement constituée d'une seule
proposition indépendante, et mon erreur vient du fait que j'ai à tout prix
cherché à y voir deux propositions: voilà pourquoi ça me chiffonnait... Me
trompé-je ?
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uacuus
Super actif
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Posté le: Ven Juin 22, 2007 21:06 pm Sujet du message:
Bon il me faut aussi en réaxéminant ce cas, revenir sur une balourdise:
Citation: | l'infinitif n'est centre d'une proposition que dans le cas très
controversé par les grammariens, de la proposition
infinitive |
J'aurais dû plutot dire, "n'est centre d'une proposition subordonnée
que..."
Car dans certains cas l'infinitif peut être le noyau d'une proposition
indépendante, comme dans le cas de l'infinitif jussif,
"ne pas fumer". Il existe d'autres modalités mais passons.
Et sinon effectivement il n'y a qu'une seule proposition indépendante.
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Méphistophélès
Suprème actif
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Posté le: Ven Juin 22, 2007 21:09 pm Sujet du message:
Qu'est-ce qu'un infinitif jussif ? Ces derniers temps je potasse ma grammaire,
mais j'ai encore des lacunes.
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uacuus
Super actif
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Posté le: Ven Juin 22, 2007 21:14 pm Sujet du message:
Jussif, ça signifie qui a une modalité d'ordre.
Il existe aussi une modalité "exclamative" (on peut trouver mieux):
Voir Naples et mourir!
une modalité interrogative (enfin d'après la classification qu'en donne ma
grammaire, car d'après moi il s'agit encore de modalité jussive,
l'interrogation n'est pas à proprement parler une modalité):
Manger des nouilles ou du riz?
Enfin ils parlent de modalité déclarative pour l'infinitif de narration:
"et tous d'éclater de rire"; usage que pour ma part j'exècre.
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