Egill
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Posté le: Mar Avr 24, 2007 22:02 pm Sujet du message:
Citation: | oui, je sais, il faut discuter ! dire aux gens qui font des
conneries "c'est pas ta faute, c'est la société qui t'a mal intégré, ne
t'inquiètes pas"... je connais le discours... y a qu'à voir en zone coup de
gueule les réactions face au mec qui a pété le coccys à c'te pauvre fille
"c'est pas ta faute, t'es jeune, tu te rendais pas compte, t'as pas fait
exprès".... vive l'apaisement ! |
T'as rien compris à notre discours sur le poste de titouti je crois ... Mais
faisons comme sarko, rabaissons la majorité pénale à 16ans, mais c'est peut
être encore un peu trop pour toi car titouti n'en a que 14 et pourtant tu le
juges effectivement comme s'il était pleinement matûre dans ses actes. La
justice n'est pas là pour punir, d'ailleurs la punition est un acte dissuasif
qui ne sert à rien une fois que le crime est commis. Le travail de la justice
c'est de faire en sorte que les gens ne recommencent plus et qu'ils se
comportent bien, pas de les mettre à l'écart.
Citation: | en
même temps, ce n'est pas moi (ni toi) qui pensons que le simple fait de
mettre une police de proximité dans les banlieues permettraient aux gens de
s'intégrer mieux.... |
Evidement ça ne suffirait pas mais ce serait un début. Comment arriver à
une progression sans dialogue ? Evidemment on s'en fou de leur pauvre sort,
tout ce qui compte c'est qu'ils ne nous fassent plus chier, alors évidemment
l'utilité de la police de proximité parait inutile, pourtant elle s'attaque
aux causes et non aux conséquences: mieux vaut prévenir que guérrir, un
dialogue est possible et il faut l'instaurer, tout ce qu'à fait sarko à
l'interieur c'est rompre le dialogue et reprimer...
|
butterflyz0986
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Posté le: Mar Avr 24, 2007 22:14 pm Sujet du message:
tu sais quel était le rôle de la police de proximité ?! jouer au foot ac
les jeunes des cités, globalement... et oui, de temps en temps, dire à un
jeune que c'est pas bien de taper les autres.... perso, j'ai pas spécialement
envie de payer des types à s'amuser... mais chacun fait ce qu'il veut de son
argent...
quant à la justice... ouais, je suis d'accord, la justice doit faire en sorte
que les gens ne recommencent, mais vu qu'à l'heure actuelle, la justice
déclare tout le monde irresponsable, ben forcément, justice a du mal à
être faire... je ne parle pas d'abaisser la majorité pénale, ni quoi que ce
soit de ce type, juste de mettre des sanctions adaptées en cas de faute, et
pas simplement de dire "bon, c'est pas bien, mon petit, j'espère que tu
retiendras la leçon"....
|
elizewyn
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Posté le: Mer Avr 25, 2007 00:07 am Sujet du message:
Ma prof tout à l'heure, nous a fait un discours contre Sarko.. Enfin en gros
elle nous disait que la situation était aussi grave qu'en 2002 (faut pas
abuser non plus..) et qu'il fallait choisir entre la démocrate (à avoir
Melle Royal) et le facho (donc Sarko, et oui, elle l'a dit comme ça.) En
gros, elle nous appelait à voter Royal. Bien que je n'aime pas Sarko comme
elle, j'aime pas plus Royal, et surtout, elle n'a pas le droit, en tant
qu'enseignante, ne nous parler de ses opinions politiques et de nous
influencer pour le vote du 2nd tour.
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mido ban
Invité
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Posté le: Mer Avr 25, 2007 00:09 am Sujet du message:
avant que les sarkozystes ne rappliquent et parlent de diabolisation (on se
rapproche de plus en plus de Le Pen), je condamne ce genre de discours qui
existe dans les 2 sens .
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Stalwart
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Posté le: Mer Avr 25, 2007 07:02 am Sujet du message:
Vérole a
écrit: |
Citation: | tu sais quel était le rôle de la police de proximité ?! jouer
au foot ac les jeunes des cités, globalement... et oui, de temps en temps,
dire à un jeune que c'est pas bien de taper les
autres.... |
T'a trop regarder la télé toi, a t'entendre on dirait presque que tu viens
d'une cité, t'a l'air de savoir tout ce qui s'y passe, tu crois vraiment
qu'ils ne faisaient que jouer au foot ? ^^ T'a pas pensé qu'ils avaient un
rôle de médiateur dans de nombreuses situation ? |
Tu es dans le caricatural, la police de proximité a plusieurs role. D'abord
la dissuation... La connaissance du terrain, de meilleure investigation,
meilleure interpellation...
Mais aussi meilleure contact avec la population, des gens qui se sentent plus
en securité quand on a un poste de police a 100 metres...
Enfin dire que la police de proximité c'est uniquement jouer au foot, c'est
bas.
|
butterflyz0986
Habitué(e)

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Posté le: Mer Avr 25, 2007 14:42 pm Sujet du message:
c'est vrai, faut dire que je ne connais vraiment aucun flic qui pourrait, lui,
savoir pertinnement ce qui se passait réellement.... parce que c'est vrai, au
fond, je doute que vous aussi veniez d'une cité, donc bon, dans le lot, je
doute qu'on soit très bien placés pour savoir exactement quel était le vrai
rôle des policiers de proximité là bas (enfin, dans la théorie,
effectivement, c'est ce que vous dites...)
sinon, je réitère ma remarque... vous vous plaignez sur divers topics que
les médias jouent un rôle de diabolisation en disant que les cités sont
dangereuses, ce qui, selon vos dires, serait totalement faux et serait une
généralisation affligeante.... jusque là, je suis parfaitement d'accord
avec vous : comme partout, ce n'est que quelques individus qui foutent la
merde et tout le monde en patit.... alors pourquoi faudrait-il des "flics
particuliers" pour les cités ?! est-ce que les rares délinquants qui
seraient en cité méritent tant d'attention ?!... est-ce que, finalement, les
cités ne seraient pas si "banales" que ça ?!.... perso, je vais me rebeller,
si on remet la police de proximité : y a pas de raison que eux aient droit à
un meilleur contact avec les flics et pas nous... c'est vrai quoi, la justice,
ça serait qu'il y ait une sorte de "police de quartier" dans chaque quartier,
et pas que dans les cités... parce que ouais, étonnament, chez moi, les
racailles, certes, y en a ds les cités, mais y en a plein ailleurs, et eux,
ils sont tranquilles peinards à foutre la merde...
|
Egill
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Posté le: Mer Avr 25, 2007 15:07 pm Sujet du message:
Pris sur le site de "le monde":
Citation: | Deux jours après les événements dans la gare du Nord,
Christian Mouhanna, sociologue et auteur du rapport de recherche "Réinventer
la police urbaine : Paris-Montréal", revient dans un chat au Monde.fr sur les
rapports tendus entre police et citoyens, jeudi 29 mars.
Julia : Comment peut-on mesurer une relation de dégradation ou
d'amélioration entre deux catégories de la population ?
Christian Mouhanna : Lors de l'évaluation de la police de proximité, nous
avions testé un dispositif destiné à mesurer l'image de la police auprès
de la population, et nous pouvions mesurer des variations dans cette relation.
Mais ce type de mesures doit se faire à l'échelle d'un quartier, et non à
l'échelle nationale.
Il s'agit de sondages qui touchent toutes les tranches de la population,
jeunes, vieux, etc., et qui servent non seulement à mesurer l'image de la
police dans la population, mais aussi les attentes vis-à-vis de la police. Ce
qui est dommage, c'est que tous ces dispositifs d'évaluation ont été
supprimés en même temps que la police de proximité.
sam : L'interpellation d'un sans-papiers près d'une école parisienne et les
violences intervenues gare du Nord témoignent-elles d'une dégradation des
relations police-ensemble de la population ?
Christian Mouhanna : On peut le penser. Elles témoignent en tout cas d'une
méconnaissance de la part des policiers du climat au sein de la population.
Notamment, ils ne mesurent pas bien l'impact de leur action dans le domaine
des sans-papiers. La police connaît de moins en moins bien la population des
quartiers où elle travaille, et c'est vrai aussi bien dans les banlieues que
dans les centres-villes.
La situation est particulièrement tendue en région parisienne, puisque l'on
a affaire à des policiers avec peu d'expérience professionnelle et qui ont
généralement très peu d'attaches personnelles dans cette région.
tom : Peut-on parler de sous-représentation des minorités françaises dans
la police, et est-ce un facteur aggravant d'incompréhension mutuelle ?
Christian Mouhanna : Il y a vraisemblablement une sous-représentation, mais
on ne peut pas la mesurer d'un point de vue légal. C'est le problème des
statistiques "ethniques". Néanmoins, je pense que le problème n'est pas
uniquement celui de la représentation, mais celui de la compréhension. On
peut avoir affaire à des policiers n'appartenant pas à ces minorités et
pour qui elles ne représentent pas une "cible", mais force est de constater
que souvent, le fait d'appartenir à une minorité constitue un facteur
supplémentaire de suspicion de la part des policiers.
ylsen79 : N'y a-t-il pas un problème dans le recrutement et la qualification
de notre police ? Si oui, quelles seraient les mesures à prendre pour arriver
à former une police citoyenne, respectée parce que respectable ?
Christian Mouhanna : Des études ont montré l'impact très fort de la
formation des policiers dans leur manque d'ouverture au public. Brièvement,
on pourrait dire qu'on attend d'eux davantage du contrôle que de la
compréhension. La formation serait vraisemblablement à revoir. Le service au
public devrait constituer une des priorités qui ne soit pas seulement
mobilisée quand il y a une politique de proximité, mais qui fasse partie en
permanence de la politique de sécurité.
adrien : Pourquoi, selon vous, la police a-t-elle si mauvaise image dans nos
quartiers ? Comment rétablir la confiance ?
Christian Mouhanna : Plusieurs raisons expliquent cette dégradation. Des
raisons historiques et politiques : on a affaire à une police centralisée
qui cherche davantage à répondre aux attentes de sa hiérarchie qu'à
répondre aux attentes du public. Il y a aussi un problème de proximité avec
la population. Les policiers sont de moins en moins issus de la classe
ouvrière, et encore moins de ces quartiers. Beaucoup viennent de régions où
ils n'ont pas l'habitude de côtoyer les populations de ces quartiers. Par
ailleurs, beaucoup de policiers ont peur et pensent avant tout à se protéger
eux-mêmes, ce qui ne favorise pas l'ouverture vers le public. Quand, en plus,
on leur demande de faire du chiffre et d'appliquer la tolérance zéro,
c'est-à-dire d'appliquer la loi sans réfléchir, cela attise les tensions.
nadia : Peut-on établir un lien entre cette dégradation et l'organisation de
la police ?
Christian Mouhanna : Le diagnostic a été fait déjà en 1977 par la
commission Peyrefitte, qui avait bien montré l'existence d'un dispositif
policier extrêmement centralisé, tourné vers la protection de l'Etat plus
que vers les citoyens. Les diverses tentatives de rapprocher la police du
citoyen (l'îlotage dans les années 1980-1990, puis la police de proximité
entre 1997 et 2001) visaient à répondre à ce défaut. Mais toutes ces
tentatives ont été ajournées, et le retour à une police centralisée a
annihilé tout progrès en ce sens.
rouda : Police de proximité ? Police des quartiers ? Police des banlieues ?
Police urbaine ? Police municipale ? Pouvez-vous évaluer ces différentes
organisations policiaires ?
Christian Mouhanna : Une police de proximité vise justement à améliorer les
relations entre le policier et les citoyens, cela est vrai aussi bien dans les
quartiers de centre-ville que dans les "banlieues". Cette proximité doit
d'ailleurs permettre d'exercer différentes formes de police, à chaque fois
adaptées aux attentes du secteur dans lequel travaillent les policiers.
Une police municipale devrait naturellement être proche des citoyens.
Toutefois, on constate que certaines polices municipales veulent "imiter" la
police nationale et ne pas assumer une mission de proximité. Elles
préfèrent faire de la police répressive.
Eldakien : Quels étaient les résultats des polices de proximité au temps de
leur existence ?
Christian Mouhanna : Cela dépendait des secteurs, des quartiers. C'est le
propre d'une police de proximité. Dans certains quartiers, les policiers ont
fait un travail remarquable, et on pouvait mesurer une réelle amélioration
des relations, en particulier avec les jeunes. Dans d'autres endroits, la
police de proximité est restée un effet d'annonce sans modification des
pratiques, et surtout de l'état d'esprit des policiers.
Shyfx : Pensez-vous que la police puisse avoir un rôle social, ou doit-elle
uniquement avoir un rôle coercitif ?
Christian Mouhanna : La police a de toute façon un rôle social. C'est ce que
reconnaissent en particulier les polices des pays anglo-saxons, pour qui il
n'y a pas d'opposition entre prévention et répression. Une police qui a
uniquement un rôle coercitif se coupe inévitablement de la population. De
même, une police qui ne serait que préventive n'a pas de raison d'être.
Les Anglo-Saxons préfèrent parler de police de résolution de problèmes. De
façon pragmatique, il ne s'agit pas de décider a priori si la police doit
être préventive ou répressive, mais de laisser aux policiers la capacité
de s'adapter au quartier et à la situation qu'ils rencontrent. Toutefois, le
policier ne peut pas assumer les rôles sociaux seul : il doit y avoir un
relais partenarial avec des associations, avec les collectivités locales,
etc.
Jacques : Par quels canaux Nicolas Sarkozy a-t-il insufflé son "esprit" aux
policiers : notes internes, objectifs chiffrés, couverture en cas d'affaire
sensible, primes, circulaires... ? Quelles en sont les conséquences ?
Christian Mouhanna : Le contrat informel qui a été passé avec les policiers
a été fondé sur ce que Nicolas Sarkozy a appelé la culture de la
performance. Il s'agissait de demander aux policiers de faire du chiffre, en
assortissant cette demande de primes. D'où des pratiques qui se sont
focalisées sur le quantitatif aux dépens du qualitatif. Résultat : les
policiers se sont attachés à résoudre beaucoup d'affaires simples plutôt
que de "perdre du temps" sur des dossiers plus complexes, mais qui
produisaient moins de personnes en garde à vue ou mises en examen.
Les chiffres en question sont une augmentation des gardes à vue et mises en
examen, mais aussi une amélioration des taux d'élucidation, c'est-à-dire du
nombre d'affaires résolues par rapport au nombre de faits constatés. D'où
des pratiques qui ont été la focalisation sur, par exemple, la consommation
de stupéfiants (un fait résolu = un fait constaté = taux d'élucidation 100
%), ou bien un moins bon accueil dans les commissariats qui a pu dissuader les
gens de porter plainte (moins de plaintes = meilleur taux d'élucidation).
Julia : J'ai lu récemment dans une enquête qu'une arrestation sur trois se
passe mal (outrage à agent, voire agression). Le malaise est donc réciproque
?
Christian Mouhanna : Oui. Dans les outrages à agent, le problème est que le
policier est à la fois juge et partie. C'est donc au moins autant un
indicateur du malaise policier que des tensions qui existent entre les
personnes interpellées et les policiers.
rocki : Peut-on parler d'une double radicalisation dans les quartiers
sensibles, de la part des jeunes et des policiers ?
Christian Mouhanna : Je ne sais pas s'il y a radicalisation, mais en tout cas
il est évident qu'il n'y a pas d'amélioration de la situation. On observe
effectivement des phénomènes de cercle vicieux où les craintes et les
resssentiments des uns – les jeunes – alimentent les craintes et les
ressentiments des autres – les policiers.
flippon : La question ne se pose-t-elle pas entre la police et une fraction
seulement de la population (ces jeunes délinquants) ? Le malaise est-il
généralisé ?
Christian Mouhanna : Je pense que le malaise est généralisé. Lorsqu'on
mesure l'image de la police dans la population, on s'aperçoit que lorsque les
relations de la police avec les jeunes s'améliorent, elles s'améliorent
encore plus avec l'ensemble de la population. Souvent, c'est parce que le
policier joue un rôle de médiateur entre les différentes "fractions" de la
population. Cela dit, ce n'est pas parce que le malaise est généralisé que
la réponse, notamment politique, des uns et des autres sera la même. Si tous
les gens peuvent penser que la situation s'est dégradée dans les quartiers,
ils peuvent en tirer des conclusions opposées et avoir un vote qui sera dans
un cas à gauche, et dans l'autre plutôt vers la droite ou l'extrême droite.
alexxxx : Quelles sont les différences entre la police version française
depuis Sarkozy, la police américaine version Bush et la police canadienne ?
Christian Mouhanna : La première différence, c'est qu'on peut parler d'une
police nationale française, mais que ce concept n'a aucun sens dans le cas
canadien ou dans le cas américain.
Aux Etats-Unis, les polices sont municipales, les politiques de sécurité
constituent des enjeux électoraux forts à l'échelle locale, mais il n'y a
pas de police nationale au sens français du terme. Les polices américaine et
canadienne sont en général (mais cela dépend des villes) beaucoup plus
soucieuses que la police française de l'image qu'elles ont auprès de leur
public. Elles doivent rendre des comptes, c'est ce qu'on appelle
l'"accountability". Les policiers sont conscients que ce sont les citoyens qui
les paient et cherchent aussi à rendre service.
C'est aussi vrai au Canada, par exemple à Montréal, où la mise en place de
la police de proximité locale s'est faite en concertation avec les
associations d'habitants, alors qu'à Paris la mise en place de la police
urbaine de proximité a été décidée par trois fonctionnaires dans un
bureau.
strasbourgeois : Comment expliquer le fait que beaucoup de polices, comme aux
Etats-Unis par exemple, soient plus répressives que la nôtre et pourtant
plus respectées ?
Christian Mouhanna : Le problème n'est pas d'opposer prévention et
répression, mais justement, de répondre à la population contre la politique
décidée de manière centralisée. Aux Etats-Unis, dans beaucoup de villes,
Chicago par exemple, de réels efforts ont été faits pour que le public
participe à la définition des politiques de sécurité. Ces politiques
intègrent aussi bien la prévention que la répression. Mais il faut que
cette répression soit ciblée, expliquée et qu'elle fasse l'objet d'un
relatif consensus dans la population. En même temps, la police n'hésite pas
à aider les gens, à faire du social dans certaines situations. Elle s'attire
ainsi la coopération de la population, qu'elle fasse de la prévention ou de
la répression.
S. : La situation que nous vivons en France – où la police n'est plus
perçue comme facteur d'ordre et de justice, mais comme élément d'oppression
"forcément" injuste – a-t-elle été connue par d'autres pays ? S'en
sont-ils sortis, et comment ?
Christian Mouhanna : Je ne sais pas si l'on peut parler d'oppression, c'est
une question d'appréciation. Plus globalement, il est intéressant de
constater que des pays qui ont connu des dictatures (Amérique du Sud, pays de
l'Est) sont désormais soucieux de réformer leur police et développent
notamment des politiques de police de proximité, avec justement une
préoccupation essentielle : mettre la police au service du citoyen et plus
uniquement au service de l'Etat.
luc : N'y a-t-il pas un problème français face à l'autorité ? La peur d'un
Etat répressif n'est-elle pas forgée par la mémoire collective depuis Vichy
et la police de Pétain ?
Christian Mouhanna : Il est vrai que la création de la police nationale date
de 1941 et que sa mission essentielle a depuis été la protection de l'Etat.
Ce mouvement s'est maintenu durant la guerre d'Algérie, puis pendant et
après Mai 68. Le citoyen est, dans cette optique, considéré comme un
individu à contrôler, mais pas comme un partenaire. Quand en plus il est
jeune, qu'il vient d'un quartier à mauvaise réputation, le partenariat avec
la police est quelque chose d'impensable pour les responsables administratifs.
Mais la peur n'est pas seulement du côté du public. Elle est aussi du côté
des policiers, qui, du fait de leur manque de connaissance des populations,
savent mal comment gérer au mieux les situations.
bob : Ne pensez-vous pas que la stigmatisation de la police par les médias et
l'ensemble de la classe politique, qui voit en elle un outil, nuit gravement
à son action?
Christian Mouhanna : Qu'elle le veuille ou non, la police est devenue
l'instrument d'une stratégie électorale. Le problème est maintenant pour
elle de produire un discours professionnel qui soit déconnecté des enjeux
politiques, ce qui évidemment n'est pas facile aujourd'hui.
vidocq : On parle beaucoup des défaillances de Nicolas Sarkozy. Que
pensez-vous des politiques de sécurité des autres candidats à la
présidentielle ?
Christian Mouhanna : Je ne suis pas sûr que la réflexion soit toujours très
approfondie sur ce thème. Traditionnellement, ce sujet est considéré par le
personnel politique comme un sujet sensible, médiatique, et les chercheurs
qui travaillent sur ce sujet sont rarement écoutés. Trop souvent, on observe
des déclarations un peu simplistes. Par ailleurs, le personnel politique
craint souvent les réactions corporatistes des policiers. Il évite ainsi
parfois d'aborder les sujets qui fâchent. Néanmoins, on peut, en s'appuyant
sur les policiers de terrain, qui ont parfois développé des pratiques
efficaces et intelligentes, faire évoluer les choses. Trop souvent, le
politique cherche à montrer son pouvoir en imposant des directives aux
policiers de terrain, alors qu'il connaît mal les problèmes concrets
auxquels ces policiers sont confrontés.
Camille : La situation s'est-elle aggravée depuis les émeutes de 2005 ?
Christian Mouhanna : C'est difficile à dire. La situation était déjà très
tendue avant les émeutes. Ce qui est clair, c'est qu'elle ne s'est pas
améliorée, et que le gouvernement n'a pas adopté de nouvelle stratégie
pour répondre à cette situation. On est toujours dans la politique du
tout-répressif et du chiffre, ce qui vraisemblablement déplaît aussi aux
policiers.
Policier_qui_aime_son_boulot : Les dernières élections syndicales de la
police ont tout de même montré qu'il y a une opposition majoritaire des
flics de terrain envers leur ministre de tutelle. Est-ce que ce ne sont pas
eux qui, contrairement au cliché, souffrent le plus de la politique de
Nicolas Sarkozy au fond ?
Christian Mouhanna : Oui, bien entendu. Ceux qui aiment leur travail souffrent
d'être soumis à la dictature du chiffre, et tous ceux qui sont sur le
terrain sont soumis aux risques physiques. On est donc actuellement dans un
système où les policiers, les jeunes et la population en général sont tous
perdants. |
|
mido ban
Invité
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Posté le: Mer Avr 25, 2007 15:36 pm Sujet du message:
Parce que par définition la banlieue désigne un espace périphérique en
quelque sorte exclut de la ville car on y parque la misère et la pauvreté
d'où une délinquance plus importante .
Ce n'est pas en segmentarisant nos villes, banlieues en quartiers
riches/pauvres que la mixité sociale s'opérera ou que les conditions de vie
des classes pauvres s'amélioreront .
Quand on remarque que des banlieues n'ont pas d'antennes de police et ce
contrairement à la loi on comprends mieux les problèmes de délinquance .
Ainsi, Butterflyz il ne s'agit pas de faire de discrimination mais je doute
que les riches de Neuilly aient besoin d'une police de proximité vu qu'ils
sont entre eux et que la délinquance y est faible . La police de proximité
est là d'une part pour rétablir des rapports normaux entre citoyens et
policiers et ainsi rétablir un lien de confiance qui permettra de donner à
tous les jeunes une meilleure image de la police qui sera non pas répressive
mais préventive (je précise au passage que les principaux syndicats de
police alliance ou unsa sont pour cette police de proximité) .
D'autre part, cette police de proximité évitera surement de nombreux accros
entre habitants des banlieues et représentants de l'Etat du fait du
rétablissement du lien de confiance . Les émeutes de banlieue (appelés
"révoltes populaires" par les RG je préfère ce terme ) pourraient ainsi
être ainsi évitées, les revendications mieux comprises et les tensions
mieux appréhendées .
Cependant, je ne crois pas au miracle, je ne dis pas que cette police de
proximité à elle seule permettra ces
changements positifs mais qu'il faut qu'elle s'inscrive dans une politique de
réhabilitation des quartiers notamment en appliquant la fameuse loi des 20 %
(à Neuilly par exemple) ou en rétablissant le budget pour les associations
.
Cette politique doit s'accompagner d'une aide à l'éducation : il faut rendre
plus attractif les banlieues aux différents professeurs en y mettant plus de
moyens et en augmentant le salaire des susdits professeurs .
Donc, ce n'est pas en stigmatisant les banlieues et leurs habitants ni en
appliquant une répression que l'on résoudra ce problème .Au contraire avec
une telle politique le problème risque de s'aggraver .
Enfin, au niveau économique sans justifier l'économie souterraine des
quartiers je la comprends car quand on recherche depuis longtemps du travail
que l'on vit dans la misère que l'on subit des discriminations je peux
comprendre que des personnes soient tentées par cette expérience pour
simplement nourrir leurs familles. D'ailleurs, on peut se demander si nos
politiques n'ont pas laissé volontairement cette économie se développer car
sans elle les émeutes auraient été plus précoces et la présence, elle a
donc permit de tenir les banlieues sous perfusion afin de se désinteresser
des banlieues (ce qui a été fait) .
Donc, il serait intéressant de mettre en place une vraie politique
économique afin de diminuer le chômage (de 30 % en général dans les
banlieues) et donc la délinquance .
L'insécurité ne se régle donc pas à coup de répression, de cars de crs,
de prisons, ou de tolérance zéro mais par la mise en place d'une politique
de réhabilitation des quartiers et de leurs habiatants .
Edit: je répondais à butterflyz, ton article Egill est fort intéressant .
Dernière édition par mido ban le Mer Avr 25, 2007 15:44 pm; édité 1 fois
|
Stalwart
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Posté le: Mer Avr 25, 2007 15:40 pm Sujet du message:
butterflyz0986 a
écrit: |
sinon, je réitère ma remarque... vous vous plaignez sur divers topics que
les médias jouent un rôle de diabolisation en disant que les cités sont
dangereuses, ce qui, selon vos dires, serait totalement faux et serait une
généralisation affligeante.... jusque là, je suis parfaitement d'accord
avec vous : comme partout, ce n'est que quelques individus qui foutent la
merde et tout le monde en patit.... alors pourquoi faudrait-il des "flics
particuliers" pour les cités ?! est-ce que les rares délinquants qui
seraient en cité méritent tant d'attention ?!... est-ce que, finalement, les
cités ne seraient pas si "banales" que ça ?!.... perso, je vais me rebeller,
si on remet la police de proximité : y a pas de raison que eux aient droit à
un meilleur contact avec les flics et pas nous... c'est vrai quoi, la justice,
ça serait qu'il y ait une sorte de "police de quartier" dans chaque quartier,
et pas que dans les cités... parce que ouais, étonnament, chez moi, les
racailles, certes, y en a ds les cités, mais y en a plein ailleurs, et eux,
ils sont tranquilles peinards à foutre la merde... |
La police doit etre la ou il y a plus de probleme... Tout simpletement, ya pas
une question d'equité. Si les problemes sont plus présent dans un endroit,
pourquoi ne pas y ajouté un poste de police?
|
Stalwart
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Posté le: Mer Avr 25, 2007 15:44 pm Sujet du message:
Je rejoins Mido ban (comme d'ab xD) mais j'ajouterai qu'a cette police de
proximité, rien n'empeche une repression ...
Police de proximité veut pas dire forcement centre social des jeunes. Faut
pas faire d'amalgame.
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mido ban
Invité
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Posté le: Mer Avr 25, 2007 15:46 pm Sujet du message:
Je suis bien d'accord Stalwart ^^ .
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butterflyz0986
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Posté le: Mer Avr 25, 2007 16:23 pm Sujet du message:
encore heureux ! mdr !... manquerais plus que ça devienne des potes en
plus.... vu tous les ripoux qu'il y a dans la police nationale, ça serait la
porte ouverte à tous les trafics et/ou chantage (bon,écoute, mon petit, je
veux bien passer sur ce que t'as fait, mais par contre, j'aimerais que tu me
ramènes un peu de drogue, ok....)
j'ai lu attentivement ce que t'as écrit mido.... je suis bien d'accord qu'il
y a un problème sur l'éducation dans ces quartiers.... sauf que dans ton
idée de les rendre attractifs pour les profs, t'oublies un tout petit détail
: les profs, en général, débutent leur carrière par ces quartiers....
certes, ils n'ont pas un salaire plus élevé qu'ailleurs, mais je pense que
si les gosses à qui ils enseignent n'étaient pas aussi désagréables que
ça, ils n'auraient aucune hésitation à y rester... j'avais discuté avec
une prof qui elle, VOULAIT bosser dans ces quartiers, justement parce qu'elle
estimait que son boulot, c'était pas d'enseigner à des "intellos", mais
justement à des gens défavorisés... résultat : au bout de 3/4 ans, elle
n'en pouvait plus.... comme je l'avais dit sur un sujet il y a quelque temps,
c'est bien beau de dire qu'il faut qu'on fasse des efforts, sur ça, je suis
d'accord... mais faut aussi qu'en face, il y ait des efforts de fait ! les
profs des ZEP ne sont pas là pour faire la police ou pour éduquer les
gosses, pour ça, il y a la police, justement, et les parents, qui, même
s'ils ne sont pas favorisés, doivent quand même savoir ce que veulent dire
les mots paix, solidarité et respect des autres ! ce n'est pas parce qu'on
habite en cité que l'on est incapable d'éduquer ses gamins !.... en gros,
oui, police de proximité, profs de zep, bien entendu que ça pourrait
résoudre le problème, sauf que si en face, y a des jeunes qui se tapent
royalement de respecter des règles, on aura beau allouer un budget immense à
ces zones, ça ne servira à rien du tout !
un autre problème sur la police de proximité : dans certaines zones, ok, les
habitants ne demandent que ça, donc ça ne poserait aucun souci de la
remettre en place.... mais dans d'autres zones, rien que le fait de voir un
uniforme donne lieu à insultes et violences... quel flic sensé voudrait
aller là bas ?!!!
enfin, j'avais déjà lu ton article, egill je crois qu'il est déjà posté
quelque part sur le forum.... il y a juste un point sur lequel je voudrais
réagir vite fait... on dit, ds cet article, que les flics ne connaissent pas
les personnes du quartier dans lequel ils bossent... c'est évident ! 95% des
flics en début de carrière vont à Paris, parce que des créations de
postes, il n'y en a quasiment que là bas ! donc forcément, ils ne
connaissent personne.... et quand ils arrivent à revenir dans leur région,
vu le temps qui a passé, ils sont totalement déconnectés de la "nouvelle"
population qui s'y est établie... pour résoudre le problème, qu'est-ce
qu'il faudrait faire ?! augmenter les créations de postes de flics partout en
France, bien entendu ! sauf que dès qu'on dit ça, ça implique un état
policier... comment trouver un juste milieu alors ?...
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Egill
Actif


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Posté le: Mer Avr 25, 2007 16:49 pm Sujet du message:
Oui je l'avais déja posté mais je le retrouvais plus, et puis il rentre
parfaitement je crois dans le cadre de la discussion donc je l'ai remis
Citation: | sauf que si en face, y a des jeunes qui se tapent royalement de
respecter des règles, |
La question est pourquoi ils s'en
tapent royalement ? C'est ici même qu'il faut agir. Cette sensibilisation
est-elle possible dans un environnement comme le leur ?
D'ailleurs j'en viens à panser: pourquoi ne pas instaurer un système de
parainage pour les jeunes des banlieues ?
Je m'explique: les futurs parains comme les jeunes s'inscrivent sur des
listes. Le parain à pour rôle de sortir le jeune de sa banlieue, c'est à
dire qu'il l'accueil chez lui et lui propose diverses activités aussi bien de
loisir que de travail. De son côté, le jeune s'engage à participer au
tâches de la maison et à adopter un esprit ouvert pour voir ce qu'il se
passe ailleurs.
Je ne sais pas si c'est déja mis en place mais c'est peut être une idée à
creuser, qu'en pensez-vous ?
Citation: | augmenter les créations de postes de flics partout en France,
bien entendu ! |
Tu veux dire décentraliser les nouveaux postes de paris vers l'ensemble de la
france ?
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butterflyz0986
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Posté le: Mer Avr 25, 2007 17:00 pm Sujet du message:
je ne connais pas les besoins réels qu'il y a à paris... ce que je sais, par
contre, c'est que dans toutes les écoles de police, la majorité des postes
sont à paris... de même, je sais qu'il y a un manque énorme d'effectifs....
donc ce qu'il faudrait, c'est ptêtre laisser autant de postes sur paris, mais
en rajouter ailleurs... d'ailleurs, actuellement, quand on passe le concours
de gardien de la paix, il y a à peu près 2 ans d'attente avant d'intégrer
l'école, puisqu'il n'y a que 2 promos par an, une en février, et une en
août, je crois.. pourquoi, puisque la liste d'attente est si longue, ne pas
faire 3 promos par an, de façon à ce que + de postes soient pourvus ?! ça
serait déjà une solution, et la 3ème promo pourrait servir de renforts ds
les quartiers difficiles (bien que, quand les postes ne sont pas à paris, ce
sont en général des postes ds les quartiers diffciles !)...
quant à ton idée de parrainage, j'ai déjà entendu ça, il me semble que
ça se fait déjà, par contre, je sais pas où...
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Invité
Invité
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Posté le: Mer Avr 25, 2007 17:02 pm Sujet du message:
Mon frere a passé son concours l'année derniere et il est entré en école
de police en Février
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butterflyz0986
Habitué(e)

Sexe: 
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Posté le: Mer Avr 25, 2007 17:02 pm Sujet du message:
ptain, il a eu de la chance d'être pris si vite...
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mido ban
Invité
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Posté le: Mer Avr 25, 2007 17:07 pm Sujet du message:
Tout d'abord, quand je parlais de l'importance de l'éducation et notamment de
l'attractivité des banlieues, j'avais en tête que ce sont les professeurs
"débutants" qui enseignent dans ces quartiers. D'où, dans mon optique de
parvenir à attirer les professeurs plus expérimentés en augmentant le
salaire des professeurs, en réduisant le nombre d'élèves par classe et en
augmentant (voir en créant) les postes d'éducateurs afin de fournir un
enseignement efficace et adapté à la situation .
Je re-précise que cela doit s'inscrire dans une politique globale : si
certains jeunes des banlieues sont aussi désagréables ce n'est pas le fait
de l'inné chez eux ni le fait des parents dans les banlieues qui seraint
plus mauvais que d'autres mais c'est le fait d'un contexte économique et
social qui amène à un sentiment d'exclusion de la société et donc à la
déviance .
Par conséquent, cette politique notamment à travers l'éducation, la police
et l'emploi intégrera les habitants : ces jeunes ne sont pas fonciérement
méchants mais se sentent exclus c'est en les intégrant que tu les changeras
(pas en pratiquant de la répression) .
De plus, les banlieues ne sont pas par définition anti-flics mais certaines
personnes s'insurgent à l'encontre de l'Etat car elles se sentent exclues et
sont victimes de répression et dérapages : on revient donc au problème de
l'intégration par cette politique. Il n'y a pas de raisons que ces personnes
aillent à l'encontre de la police de proximité puisqu'elle est réclamée
dans les banlieues notamment par les jeunes.
Enfin, le problème de recrutement n'en est pas vraiment un : si création de
la police de proximité il y a, recrutement de policiers il y aura . Il
faudrait simplement recruter des policiers issues non pas de Neuilly mais
plutôt des quartiers car plus proches des populations des banlieues
concernées (et ca permettra de diminiuer le chômage) .
Quand on parle d'Etat policier on fait référence à une police répressive
qui applique une tolérance zéro .
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Invité
Invité
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Posté le: Mer Avr 25, 2007 17:34 pm Sujet du message:
Enfin quand tu vois que les jeunes gardien de la paix font 5 ans bien souvent
sur Paris et apres ils partent tellement ils en ont marre de se faire prendre
pour des merdes ...
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mido ban
Invité
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Posté le: Mer Avr 25, 2007 17:46 pm Sujet du message:
D'où l'intérêt d'une politique globale .
Je ne pense pas que c'est par la politique de Sarkozy qu'on réglera le
problème, cependant je serais curieux qu'un électeur de Sarkozy tente de me
le démontrer .
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butterflyz0986
Habitué(e)

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Posté le: Jeu Avr 26, 2007 09:56 am Sujet du message:
c'est bien beau de dire une politique globale, mais c'est des mots ça !!! tu
crois que parce que c'est une politique globale, les jeunes auront + envie de
s'intégrer et de respecter les flics ! tu crois sincèrement que parce que
l'Etat mène une politique sur divers fronts, les jeunes seront plus enclins
à vouloir revenir "dans le droit chemin" ?!...
et ptêtre que c'est pas sarko qui règlera le problème, mais en même temps,
vu ce que propose ségolène quant aux cités, je doute sincèrement qu'elle y
parvienne mieux...
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