DorDon
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Posté le: Mar Juil 18, 2006 18:00 pm Sujet du message:
ouaip
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Heroin
De passage

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Posté le: Mar Juil 18, 2006 18:34 pm Sujet du message:
OK alors,
voici un extrait de mon philosophe préféré ^^
" Pourtant, le pour-soi est. Il est, dira-t-on, fût-ce à titre d'être qui
n'est pas ce qu'il est et qui est ce qu'il n'est pas. (... ) Il est, à titre
d'événement, au sens où je puis dire que Philippe II a été, que mon ami
Pierre est, existe ; il est en tant qu'il apparaît dans une condition qu'il
n'a pas choisie, en tant que Pierre est bourgeois français de 1942, que
Schmitt était ouvrier berlinois de 1870 ; il est en tant qu'il est jeté dans
un monde, délaissé dans une 'situation', il est en tant qu'il est pure
contingence, en tant que pour lui comme pour les choses du monde, comme pour
ce mur, cet arbre, cette tasse, la question originelle peut se poser :
'Pourquoi cet être-ci est-il tel et non autrement? ' Il est, en tant qu'il y
a en lui quelque chose dont il n'est pas le fondement : sa présence au
monde."
C'est très simple, une petite analyse du vocabulaire et du style et la
réponse s'imposera à vous
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Mandos
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Posté le: Mar Juil 18, 2006 18:55 pm Sujet du message:
Sartre ?
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Heroin
De passage

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Posté le: Mar Juil 18, 2006 20:08 pm Sujet du message:
Bravo ^^ Quelle oeuvre exactement?
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Quiddité
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Localisation: Sous la touche "Seth" ?
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Posté le: Mar Juil 18, 2006 21:44 pm Sujet du message:
Comme j'approuve cette merveilleuse contribution ! Ô plaisir céleste, ô
être sorti sartrien du néant internautique, ô voyage d'Ulysse aux sirènes
ontologiques, ô création humaine en sublimations synthétiques et
dialectiques (une autre oeuvre ^^) surhumaines !
Ah, du nihilisme au néant, ça sent
Céans
L'être et le Néant
Tel,
L'édition,
Un court Essai d’ontologie phénoménologique
Qui court et parcourt
La pensée reposée de cliques apathiques.
(dire que l'on ne peut s'en resservir
Comme au garçon de café
C'est boire sans contredire
Une opinion frelatée ^^)
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Heroin
De passage

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Posté le: Mar Juil 18, 2006 22:30 pm Sujet du message:
ça c'est de la réponse ^^
Exact c'est L'Être et Le Néant... Je vois que je ne suis pas la seule à
avoir été bouleversée par cette oeuvre
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Mandos
Actif


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Posté le: Mer Juil 19, 2006 00:56 am Sujet du message:
Je m'incline devant tant de panache ^^
Relance, Quiddité
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Quiddité
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Localisation: Sous la touche "Seth" ?
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Posté le: Mer Juil 19, 2006 10:21 am Sujet du message:
lol ^^
Mais honnêtement, ce n'est pas mon tour ; Mandos, tu avais donné réponse
avant moi. Mais enfin, comme le forum n'est pas l'instantané parfait, j'en
suggère un bref ; considérons à l'avenir que j'aurai un crédit de -1.
Bon, voici un court extrait assez délicat ; neurones tendus !
« Nous commençons par une réflexion d'ordre général, dans laquelle nous
ne faisons que reprendre, mais pour l'approfondir, ce qui a été dit plus
haut, afin de nous rendre capables de dire quelque chose de décisif, et cela
grâce à une clarté originellement vivante, sur les questions qui ont été
soulevées. Nous savons déjà que toute prestation théorétique de la
science objective se situe sur le terrain du monde pré-donné — celui de la
vie —, qu'elle présuppose une connaissance pré-scientifique et le
changement de la forme téléologique de celle-ci. L'expérience nue, dans
laquelle le monde de la vie est donné, est le fondement ultime de toute
connaissance objective. Corrélativement : c'est ce monde même, en tant
qu'étant pour nous préscientifiquement, et ce originellement, à partir de
la seule expérience, qui, dans sa typique essentielle invariante, fournit
d'avance tous les thèmes scientifiques possibles.
C'est le plus général qui se donne d'abord ici au regard : que l'universum
est donné d'avance comme un universum de « choses ». En ce sens le plus
large, « chose » est une expression pour dire ce qui est ultimement, et qui
« possède » les propriétés ultimes, les relations, les liaisons ultimes
(comme ce en quoi son être se lit), tandis que lui-même n’est plus quelque
chose qui est ainsi « possédé », mais précisément l’ultime «
possédant », pour le dire en bref (mais de façon tout à fait
non-métaphysique) : il est l’ultime substrat. »
Bon courage !
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DorDon
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Posté le: Mer Juil 19, 2006 10:51 am Sujet du message:
Ca ressemble a de l'empirisme alors je propose Hume ou Lock.
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Quiddité
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Localisation: Sous la touche "Seth" ?
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Posté le: Mer Juil 19, 2006 11:35 am Sujet du message:
lol, j'en suis navré, ce n'est pas cela !
C'est très délicat, je le reconnais... mais pour un très léger indice,
pensez donc qu'il y a plus de logique que de sensualisme ^^
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uacuus
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Posté le: Mer Juil 26, 2006 19:28 pm Sujet du message:
Comme je ne reconnais pas le style de philosophes que j'ai lus, je hasarde
Wittgenstein, parce que je ne l'ai pas lu.
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Quiddité
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Localisation: Sous la touche "Seth" ?
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Posté le: Jeu Juil 27, 2006 13:10 pm Sujet du message:
Bon, bravo d'avoir d'essayé... c'était le brave ami Husserl, sur un extrait
il est vrai peu explicite mais assez minutieux pour l'esprit de ce bon
penseur. Fin bon, la phénoménologie peut être un sacré phénomène !
Continue qui veut, je suppose, ou Mandos poursuit, etc.
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uacuus
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Posté le: Ven Juil 28, 2006 14:18 pm Sujet du message:
Bon je relance.
L'homme de bien est invincible. Et en effet
il n'engage pas le combat là où il n'a pas de supériorité. Tu as envie de
mes champs, prends-les; prends mes serviteurs, prends ma charge, prends mon
misérable corps. Tu ne feras pas que mon désir soit frustré, ni que je
rencontre ce que je cherche à éviter. Voilà le seul combat dans lequel il
s'engage, celui qui concerne les choses qui dépendent de nous. Comment ne
serait-il pas invincible?
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Quiddité
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Localisation: Sous la touche "Seth" ?
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Posté le: Ven Juil 28, 2006 15:23 pm Sujet du message:
Ca sent purement Epictète, ou affiliés. Stoïcien en tous les cas... (et ce
ne sera Michelet, pour Hadot ^^).
un philosophe a
écrit: | celui qui concerne les
choses qui dépendent de nous |
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uacuus
Super actif

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Posté le: Ven Juil 28, 2006 19:30 pm Sujet du message:
Oui c'est Epictète (entretiens)...
Je ne vois pas pourquoi tu as cité ce bout de texte.
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Quiddité
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Localisation: Sous la touche "Seth" ?
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Posté le: Sam Juil 29, 2006 14:06 pm Sujet du message:
Lol, parce que c'était un titre du bon auteur, coll. Arléa, et que les
aléas faisant, hé bien, on en vient à savoir ce qui dépend ou non de
nous.
L'irrépressible citation était-elle, stoïquement, de mon fait ? :p
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uacuus
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Posté le: Sam Juil 29, 2006 15:27 pm Sujet du message:
La question est trop épineuse.
A toi!
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Miss Chocolat
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Posté le: Mar Aoû 15, 2006 11:05 am Sujet du message:
Quiddité, on attend la suite pour remuer nos neurones, tant qu'elles ne
sont pas encore complètement grillées par le soleil
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Quiddité
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Localisation: Sous la touche "Seth" ?
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Posté le: Mar Aoû 15, 2006 12:23 pm Sujet du message:
Ooops, je suis navré, j'avais totalement oublié...
Bon, alors je répare promptement ma faute, avec mes excuses réitérées :
Oh l'illustre célèbre a
écrit: | I. — La répétition.
— Il ne s’agit plus, comme tout à l’heure, d’un mot ou d’une phrase
qu’un personnage répète, mais d’une situation, c’est-à-dire d’une
combinaison de circonstances, qui revient telle quelle à plusieurs reprises,
tranchant ainsi sur le cours changeant de la vie. L’expérience nous
présente déjà ce genre de comique, mais à l’état rudimentaire
seulement. Ainsi, je rencontre un jour dans la rue un ami que je n’ai pas vu
depuis longtemps ; la situation n’a rien de comique. Mais, si, le même
jour, je le rencontre de nouveau, et encore une troisième et une quatrième
fois, nous finissons par rire ensemble de la « coïncidence ». Figurez-vous
alors une série d’événements imaginaires qui vous donne suffisamment
l’illusion de la vie, et supposez, au milieu de cette série qui progresse,
une même scène qui se reproduise, soit entre les mêmes personnages, soit
entre des personnages différents : vous aurez une coïncidence encore, mais
plus extraordinaire. Telles sont les répétitions qu’on nous présente au
théâtre. Elles sont d’autant plus comiques que la scène répétée est
plus complexe et aussi qu’elle est amenée plus naturellement, — deux
conditions qui paraissent s’exclure, et que l’habileté de l’auteur
dramatique devra réconcilier. |
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Miss Chocolat
Invité
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Posté le: Mar Aoû 15, 2006 12:34 pm Sujet du message:
Je crois ne pas me tromper de affirmant qu'il s'agit d'un extrait du Rire de Bergson...
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