Romantisme
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Posté le: Ven Mar 24, 2006 01:28 am Sujet du message: Quelle est votre ou vos poème(s) préféré(s)???
(pour les modérateurs : je ne l'es pas mis dans poésie parce que ce n'est
pas un poème mais un sondage, alors je ne sait pas si cela vous
conviens????)
Voilà la question!!!!!!!!!!!! quelle est votre ou vos poème(s) préféré(s)
ou qui vous on les plus marqué?
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Romantisme
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Posté le: Ven Mar 24, 2006 01:29 am Sujet du message:
Les miens sont (il est certain que j'en oublie):
-Beauté Cruelle + soir d'hiver - Émile Nelligan
-Mon rêve familier + il pleure dans mon coeur - Paul Verlaine
-Une charogne + La fontaine de sang - Charles Baudelaire
-Demain, dès l'aube... + (les poèmes sur sa fille) - Victor Hugo
-Tristesse - Alfred de Musset
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Invité
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Posté le: Ven Mar 24, 2006 09:30 am Sujet du message:
Demain dès l'aube -- Victor Hugo
Sensation -- Les Effarés -- Arthur Rimbaud
Tirés de ma "petite" culture poétique.
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wanda
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Posté le: Ven Mar 24, 2006 11:29 am Sujet du message:
Le dormeur du Val - Rimbaud
Sans aucune hesitation...
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frida
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Posté le: Ven Mar 24, 2006 12:23 pm Sujet du message:
la destruction + l'ennemi de baudelaire
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k0lage
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Posté le: Ven Mar 24, 2006 13:42 pm Sujet du message: Re: Quelle est votre ou vos poème(s) préféré(s)???
| Romantisme a
écrit: | | Voilà la
question!!!!!!!!!!!! quelle est votre ou vos poème(s) préféré(s) ou qui
vous on les plus marqué? |
le poème qui me touche le plus c'est Harmonie du soir de Baudelaire
il est... très émouvant & mélancolique
j'sais pas comment expliquer, il me fait vraiment "quelque chose"
& pis j'aime bcp l'ode à Cassandre de Ronsard (Les Odes), qui fait comme
ça :
Mignonne, allons voir si la rose,
Qui, ce matin avait, déclose...
je suis très sensible à sa simplicité qui imite un instant fragile de
bonheur, dérobé au temps
voilà 
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Mandos
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Posté le: Ven Mar 24, 2006 14:02 pm Sujet du message:
Une charogne de Baudelaire
Ensuite, il m'est difficile de faire un choix précis. Alors, je dirais la
plupart des poèmes de Baudelaire et Hugo, ainsi que les Stances à la marquise de Corneille.
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Romantisme
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Libelline
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Posté le: Sam Mar 25, 2006 19:26 pm Sujet du message:
| Romantisme a
écrit: |
-Mon rêve familier + il pleure dans mon coeur - Paul Verlaine
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<3
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Nitschewo
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Posté le: Mar Avr 04, 2006 01:50 am Sujet du message:
Celui que je n'ai pas encore lu : )
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Invité
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Posté le: Mar Avr 04, 2006 16:51 pm Sujet du message:
Les femmes damnés de Baudelaire
El Desdichado de Nerval
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Marquise
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Posté le: Mar Avr 04, 2006 19:42 pm Sujet du message:
Le tout premier... La Rose et le Réséda de Louis Aragon
Et plus tard, Baudelaire, toutes les fleurs du mal et en particulier Au
Lecteur, De profundis Clamavi, les Albatros, la mort des amants et Les
litanies de satan, Femmes damnées.
Enfin, Victor Hugo, surtout les poèmes engagés (les châtiments), l'An neuf
de l'Hégire et le Satire dans la Légende des Siècles et aussi quelques
autres.
Mais comment choisir après?
Verlaine aussi, et Rimbaud... Ah c'est difficile, mais je tout premire, c'est
la Rose et le Réséda, j'étais petite, je m'en souviens très bien! 
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poilue
Petit nouveau
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Posté le: Ven Avr 07, 2006 02:35 am Sujet du message:
allez un peu de Mallarmé ca nous changera :
| Citation: | La
chevelure vol d'une flamme à l'extrême
Occident de désirs pour la tout déployer
Se pose (je dirais mourir un diadème)
Vers le front couronné son ancien foyer
Mais sans or soupirer que cette vive nue
L'ignition du feu toujours intérieur
Originellement la seule continue
Dans le joyau de l'œil véridique ou rieur
Une nudité de héros tendre diffame
Celle qui ne mouvant astre ni feux au doigt
Rien qu'à simplifier avec gloire la femme
Accomplit par son chef fulgurante l'exploit
De semer de rubis le doute qu'elle écorche
Ainsi qu'une joyeuse et tutélaire torche. |
et du Louise Labé :
| Citation: | Je
vis, je meurs: je me brûle et me noie,
J'ai chaud extrême en endurant froidure;
La vie m'est et trop molle et trop dure,
J'ai grands ennuis entremélés de joie.
Tout en un coup je ris et je larmoie,
Et en plaisir maint grief tourment j'endure,
Mon bien s'en va, et à jamais il dure,
Tout en un coup je sèche et je verdoie.
Ainsi Amour inconstamment me mène
Et, quand je pense avoir plus de douleur,
Sans y penser je me trouve hors de peine.
Puis, quand je crois ma joie être certaine,
Et être en haut de mon désiré heur,
Il me remet en mon premier malheur. |
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Marquise
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Posté le: Ven Avr 07, 2006 16:05 pm Sujet du message:
Oh oui, Louise Labbé, j'aime beaucoup!!!
C'est vraiment très beau et très avant-gardiste!
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Mandos
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Posté le: Ven Avr 07, 2006 16:28 pm Sujet du message:
Tout à fait d'accord sur l'avant-garde. Moi aussi, j'aime la belle
cordelière.
Mais ce poème, je me demande si elle ne l'a pas composé tout bêtement à
l'occasion d'une bonne gastro...
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poilue
Petit nouveau
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Posté le: Ven Avr 07, 2006 16:29 pm Sujet du message:
| Marquise a
écrit: | Oh oui, Louise Labbé,
j'aime beaucoup!!!
C'est vraiment très beau et très avant-gardiste! |
oui et non, c'est du pétrarque tout ca... mais peut-être est-ce précurseur
de part la simplicité, l'évidence du mot et de la phrase, on aurait presque
une prose blanche, sonore et rythmée qui chantonne doucement, mais malgre
cela L. Labé reste complétement dans la tradition Pétrarquiste: image,
théme, sujet.
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Mandos
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Posté le: Ven Avr 07, 2006 16:32 pm Sujet du message:
A vrai dire, quand je lis Louise Labbé, et notamment, d'ailleurs, le poème
ci-dessus, je suis plutôt frappé par le timbre extrêmement sec et rude de
sa prose. Je dirais presque "amusicalité", mais le mot n'est pas juste, bien
sûr. Plutôt qu'une poésie mélodieuse, je trouve qu'il s'agit d'une poésie
sauvage.
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poilue
Petit nouveau
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Posté le: Ven Avr 07, 2006 16:55 pm Sujet du message:
| Mandos a
écrit: | Tout à fait d'accord
sur l'avant-garde. Moi aussi, j'aime la belle cordelière.
Mais ce poème, je me demande si elle ne l'a pas composé tout bêtement à
l'occasion d'une bonne gastro... |
ce sont des images stéréotypées Mandos...
pour la musique, je ne pene pas que l'on puisse dire que cela soit sauvage ou
amusical...
ca cahnte, c'est rythmé : accélération de la premièr phrase, césure non
respectée (mais ce n'était pas encore codifié, alors!!), enjambement, mot
énorme qu vienne dilaté la phrase pour repartir à nouveau, je ne sais pas
ce qu'il te faut de plus ?
mais le verbe est rude, je le concéde, mais n'oublions pas que c'est écrit
dans un français que nous sommes incapable de sentir, les structures
syntaxiques n'étant plus les notres... je crois que cela y fait pour
baeucoup, enfin, c'est mon avis...
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Mandos
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Posté le: Ven Avr 07, 2006 17:16 pm Sujet du message:
Justement, mots énormes. Mots totalement explicites, sans aucun détour
mélodique.
Je n'observe ça ni chez Ronsard, Ni chez Du Bellay, ni chez Régnier....
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poilue
Petit nouveau
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Posté le: Ven Avr 07, 2006 17:27 pm Sujet du message:
Tu ne peux pas comparer Labé à Régnier...
pour Ronsard, ouvre le livre des Odes, je crois que tu devrais trouver ton
bonheur, et même dans les amours (Cassandre, Maris, Hélène et les
autres...), au milieu de ces centaines de poémes, ils sont loin de tous
briller !
pour Du bellay ouvrons l'Olive...
Mais Labé ne se situe pas sur le même plan, c'est une charnière tant sur le
plan de la langue que sur le plan de la poétique, elle ne connait pas (si je
puis dire) la pléiade ; Ronsard est un tsunami, Du Bellay un ras de marée,
Régnier, c'est un petit peu différent : fondateur pour la satire fançaise,
il suit l'esthétique ronsardienne d'assez prés.
et sinon :
"Ainsi Amour inconstamment me mène "
il n'y a pas de mélodie ?
|
, mais
lisez le premier quatrain de ce poème de Merrill nommé ''nocturne'', je n'en
reviens pas de la musique des vers, il sonne tellement bien c'est merveilleux
: