Ozan
Membre


Sexe: 
Age: 80
Inscrit le: 09 Oct 2007
Messages: 425
|
Posté le: Mar Jan 08, 2008 10:20 am Sujet du message:
As salâm alaykoum
J'en reviens toujours à cette pierre d'achoppement
le terme imposer ,,
on ne peut imposer une foi,, bien sur j'ai des correspondants musulmans avec
qui je discute de tas de choses , ils sont pour la plupart nés dans l'Islâm,
et sont heureux pour moi qui ai choisie cette voie, mais je leur dis souvent
que je ne me suis pas lobotomisé pour autant, nous sommes critiquables et
çà nous devons l'admettre, pour ma part, je l'admet ,car nul n'est parfait,
violer, tuer , corrompre , au nom d'une religion, n'est pas admissible, c'est
si facile de vivre en harmonie, enfin pour moi c'est pour bientot , inch'Allah
mais en tout cas, même si parfois on se fritte ici, nous restons "humains"
Ozan
|
bionique
Super actif


Sexe: 
Inscrit le: 17 Déc 2005
Messages: 2018
Localisation: la toile cosmique
|
Posté le: Mar Jan 08, 2008 23:21 pm Sujet du message:
mes salutations mon frère
GROLUX a
écrit: | Si tu sent l'islam
visé quand quelqu'un dénonce al quaïda, je te conseille d'entamer une
thérapie |
tu sais bien de qui je parle et pas de n'importe qui dénonçant les actes
d'al quaïda
Citation: | par
contre et c'est bien mon propos, malgré le fait que nos médias occidentaux
se servent volontier du terrorisme pour nous dégouter de l'islam, ce ne sont
pas eux qui fouttent le bordel, et ce sont bien les organisations criminelles,
et les gouvernements moyenageux, qui sont coupables de leur tendre le fouet
pour vous battre.
Je pense que si les musulmans ont des comptes a régler, c'est bien entre
eux-mêmes, on éduque pas un "raciste" a coup de trique, on lui montre qu'il
a tort. |
pour moi la responsabilité est commune et il faut agir à tous les niveaux
pas à un seul, sinon le cercle restera vicieux.
Citation: | A
moi les questions, t'es tu déjà posé la question du pourquoi de cette
"islamophobie" dans un pays laïque (c'est à dire qui refuse que la vie
sociale nationale ne soit gérée par une religion) basé sur des philosophes
postérieurs de 13 siècles à la pensée de l'islam (et de 20 pour les
chretiens, 60 ? pour les juifs) pronant une liberté que toutes les religions
dénigrent et une tolérance qui n'est pour vous qu'un apparât
? |
je comprends maintenant que nous n'avons pas la même notion de
l'islamophobie. pour moi la laïcité n'est pas islamophobe, elle est même en
partie faite pour ne pas faire mauvais usage de religion (et dont la religion
est souvent innocente). pour l'islam il approuve en grande partie la liberté
d'expression dont tu parles, celà dit l'islamophobie primaire devrait être
interdite, tout comme l'antisémitisme ; là malheureusement la france fait un
peu le 2 poids 2 mesures ; alors que sur le plan de l'hypothèse, l'islam et
la laïcité veulent tous les deux que le racisme et la diffamation soient
interdites, que la liberté d'expression soit responsable.
Citation: | Pourquoi se plaindre d'être visé comme un ensemble alors que
le but même de cette religion que tu as choisi, est de créer un ensemble
distinct du reste de la population (avant d'en arriver à la paix et à
l'unité, quand on se sera tous convertis, bien sur)? Ce n'est pas l'occident
qui vous catalogue, vous le faites vous même, de votre plein
gré. |
toutes les communautés ont le droit de se plaindre d'être visées comme tel
quand il y a de quoi, et comme je t'ai dit la responsabilité est commune.
Citation: | Pour finir, dans un pays ou chaque personne (urbaine au moins) a
grandit et vécu avec des musulmans, il faudrait arrêter de proclamer qu'on y
comprends rien au coran. |
pourtant il y en a qui ont très mal compris l'islam, certains s'obstinent
même avec malhonnêteté à rester dans leurs préjugés.
Citation: | Je
vous rassure, peu sont ceux qui ne font pas de distinctions entre les
différents adhérents de l'islam, cela n'empêche pas d'émettre des
critiques que vous prendrez pour vous |
je le sais déjà, et les musulmans sont critiquables, comme tout le monde, on
a déjà parlé de ceci dans un autre topic harun yahya
Citation: | si
vous ne faites pas ces mêmes distinctions; Ozan les fait,
lui |
le "vous", pour dire que tu ne parles de moi, je sais rassurez-vous
également, peu sont les musulmans qui ne font pas de distinctions. et je
remarque que quand un musulman qui sait faire les distinctions utilise le
même "vous", "vous" avez la même réaction que "nous". selon la
signification du "si" dans ta phrase, notre cher ozan peut être d'accord ou
non avec le contenu
|
la-romantique
Actif


Sexe: 
Age: 37
Inscrit le: 29 Juil 2006
Messages: 1363
|
Posté le: Mer Jan 09, 2008 10:07 am Sujet du message:
thedog,
j'ai compris ton sujet, mais tu méllange beaucoups de choses.
|
BiOtop
Membre


Sexe: 
Inscrit le: 28 Oct 2006
Messages: 181
|
Posté le: Mer Jan 09, 2008 23:44 pm Sujet du message: Re: Population musulmane en France : 10 % des habitants, 16
Edit : le topic est très ancien... pas vu.. j'ai effacé
Pas besoin d'épiloguer avec thedog, plus là... son topic est pathétique.
|
cristobal
De passage


Sexe: 
Inscrit le: 21 Oct 2007
Messages: 50
|
Posté le: Jeu Jan 10, 2008 14:15 pm Sujet du message:
?............psg !!!!
Dernière édition par cristobal le Ven Mar 28, 2008 15:53 pm; édité 1 fois
|
GROLUX
Suprème actif


Inscrit le: 20 Nov 2007
Messages: 4876
|
Posté le: Jeu Jan 10, 2008 17:12 pm Sujet du message:
Tiens, encore un dindon !^^
Bionique, la laïcité est là pour préserver le droit de croire paisiblement
ce que l'on veut, dans le cercle privé.
En ça, elle est l'assurance pour toute personne de pouvoir vivre son culte
sans craintes.
Mais cela implique également qu'elle lutte activement pour éviter qu'une
religion ne puisse imposer sa vision à l'ensemble de la communauté.
Donc, cela implique que notre gouvernement s'intéresse à la religion
musulmane et combatte un bon nombre de ses adeptes.
Tu dis toi même qu'un bon nombre de musulmans flippent des extrémistes dans
les pays musulmans.
C'est tout à fait vrai, ça me semble être une bonne raison pour que les
pays occidentaux se méfient de cette religion, sans pour autant aller
jusqu'au racisme.
Le mot Islamophobie désigne la PEUR de l'islam, pas la haine, celle ci vient
après.
En tant qu'athée je peux t'assurer que toutes les religions me font peur, je
suis donc Christophobe, Judéophobe, Protestophobe et Islamophobe (et j'en
oublie).
Je ne vois pas comment tu voudrais interdire une peur, ni qu'est ce que ça
t'apporterait de censurer des propos.
L'antisémitisme d'Hitler s'est rapporté au peuple juif, non aux adeptes
d'une religion, si tu ne vois pas la différence c'est grave.
Je veux bien te présenter des arabes 100 % sémites qui crachent sur l'islam
et toutes les religions.
Si on se rapporte aux caricatures que Charlie à reprises, je n'y ait vu ni
diffamation ni racisme, par exemple.
Pour finir, tu as décidé de faire partie d'une communauté, tu doit avoir
des principes communautaires, je te juge comme appartenant à une
communauté.
Cela ne veux pas dire que tous tes co-détenus sont identiques à toi, mais
que vous avez des buts en commun.
Dernière édition par GROLUX le Ven Jan 11, 2008 00:44 am; édité 1 fois
|
bionique
Super actif


Sexe: 
Inscrit le: 17 Déc 2005
Messages: 2018
Localisation: la toile cosmique
|
Posté le: Jeu Jan 10, 2008 20:36 pm Sujet du message:
je ne parlais pas d'islamophobie pour dire "peur de l'islam" mais dans le sens
utilisé communément (notamment par des intellectuels et des "islamophobes")
de "racisme" et haine vis-à-vis de l'islam et des musulmans. il aurait été
mieux que je mette le terme entre guillemets.
|
alcibiade
Suprème actif


Sexe: 
Age: 36
Inscrit le: 06 Juin 2007
Messages: 6608
|
Posté le: Lun Jan 28, 2008 13:15 pm Sujet du message:
Citation: | je
suis donc Christophobe, Judéophobe, Protestophobe et Islamophobe (et j'en
oublie).
|
Bienvenue au club. Moi je suis aussi scientologuophobe, témoindejéhovaphobe,
raélienphobe, évangélistophobe et autres.
Citation: | L'antisémitisme d'Hitler s'est rapporté au peuple juif, non
aux adeptes d'une religion, si tu ne vois pas la différence c'est grave.
|
Exact. Marre du terrorisme intellectuel qui en voyant partout le racisme veut
empécher la critique des religions et des états. Etre antisémite, c'est
hair les juif parces qu'ils sont juifs. Et critiquer le judaisme ou l'état
d'Israel ne fait pas de quelqu'un un antisémite.
|
GROLUX
Suprème actif


Inscrit le: 20 Nov 2007
Messages: 4876
|
Posté le: Lun Jan 28, 2008 19:45 pm Sujet du message:
Je dirais même que l'antisémitisme ne peux pas exister dans le sens nazi
pour un athée, puisqu'il implique une croyance profonde des écrits
bibliques.
Cracher sur ceux qui se considèrent descendants de Sem et de sa morale me
semble "normal", mais jamais je ne mépriserait une personne pour ses origines
éthniques (quand bien même il descenderait de Sem, d'ailleurs) tant qu'elles
ne sont pas pretextes à la stupidité et au communautarisme.
|
bionique
Super actif


Sexe: 
Inscrit le: 17 Déc 2005
Messages: 2018
Localisation: la toile cosmique
|
Posté le: Lun Jan 28, 2008 22:18 pm Sujet du message:
une partie de l'introduction du livre :
« L’islam imaginaire : la construction
médiatique de l’islamophobie en France (1975-2005) »
Par Thomas Deltombe, journaliste, diplômé de l’Institut d’études
politiques de Paris et titulaire d’un DEA d’histoire contemporaine.
Citation: | La République, la télévision et
leurs « musulmans »
« Il ne faut surtout pas partir en guerre contre une religion ni lui donner
le sentiment d’être victime d’un ostracisme. Cela étant, tout dépend de
l’image que donnera l’islam de lui-même. Si telle ou telle religion a un
comportement agressif, il ne faut pas s’étonner que cela suscite des
réactions », indiquait au Monde, en
juillet 2003, le médiateur de la République Bernard Stasi[1].
Il venait d’être nommé par Jacques Chirac à la tête de la commission de
réflexion sur la laïcité qui proposera quelques mois plus tard une loi
interdisant les « signes ostensibles » dans les établissements scolaires.
Une religion a-t-elle des « sentiments », des « comportements » ?
Donne-t-elle une « image d’elle-même » ? On objectera que M. Stasi veut
parler ici des « musulmans » et non de leur religion. C’est pourtant bien
ce dernier terme qu’utilise à plusieurs reprises le président de la
commission « pour la laïcité dans la République », dans cette interview
« relue et amendée » par lui.
Ce glissement sémantique pose problème. Sa banalité plus encore. Si Bernard
Stasi avait parlé des « musulmans », la contradiction aurait sans doute
été plus apparente : les musulmans donnent-ils une image d’eux-mêmes ? Et
comment cette image serait-elle « donnée » ? Pourquoi ramener la diversité
évidente des musulmans à une « religion » d’un seul bloc, identifiée de
surcroît à un collectif potentiellement dangereux, puisqu’elle serait
susceptible de « comportement agressif » ? L’identité des personnes
supposées composer ce collectif peut-elle d’ailleurs se réduire à leur
qualité de « musulman » ? Et de quels « musulmans » parle-t-on, au juste
?
C’est à ces questions que nous tenterons ici d’apporter des réponses.
Nous nous sommes penchés pour cela, pendant de longs mois, sur les discours
tenus sur l’« islam de France » – et, au-delà, sur l’« islam » en
général – à la télévision française depuis trente ans. Que disait-on
dans les années 1970 de ces musulmans de France qui font aujourd’hui
presque quotidiennement la une de l’actualité ? Pas grand-chose, en
réalité. On commençait certes à parler de l’« islam » dans le monde et
des « immigrés » en France, mais l’« islam en France », lui, était
totalement absent… Comment, dès lors, cette question de société jadis
invisible est-elle devenue aussi spectaculaire ?
Principalement grâce à la télévision : depuis le milieu des années 1970,
elle a pris une place considérable dans le quotidien des Français, qui la
regardent en moyenne plus de trois heures par jour. En 1960, 13 % des ménages
possédaient un téléviseur, ils étaient 84 % en 1975. Une époque ancienne
où la société française découvrait une autre nouveauté :
l’immigration, en particulier celle originaire de l’ancien Empire
colonial.
Entre la décolonisation et la mondialisation actuelle, c’est à travers la
télévision que les Français ont redécouvert les « musulmans » : «
travailleurs étrangers » jadis, « Français musulmans » aujourd’hui…
comme du temps de l’Algérie française. Ce livre a pour ambition de rendre
compte de cette évolution. Comment les images de ces musulmans, que le petit
écran peine à faire apparaître autrement que comme des « autres »,
ont-elles bouleversé la façon dont la société française se représente
elle-même ?
Des images et des mots
Dans son livre sur la télévision, Pierre Bourdieu faisait cette remarque qui
mérite réflexion : « Avec des mots ordinaires, on n’“épate pas le
bourgeois”, ni le “peuple”. Il faut des mots extraordinaires. En fait,
paradoxalement, le monde de l’image est dominé par les mots. La photo
n’est rien sans la légende qui dit ce qu’il faut lire – legendum –, c’est-à-dire bien souvent
des légendes qui font voir n’importe quoi. Nommer, on le sait, c’est
faire voir, c’est créer, porter à l’existence. Et les mots peuvent faire
des ravages : islam, islamique, islamiste – le foulard est-il islamique ou
islamiste ?
Et s’il s’agissait d’un fichu, sans plus ? Il m’arrive d’avoir envie
de reprendre chaque mot des présentateurs qui parlent souvent à la légère
sans avoir la moindre idée de la difficulté et de la gravité de ce qu’ils
évoquent et des responsabilités qu’ils encourent en les évoquant, devant
des milliers de téléspectateurs, sans les comprendre et sans comprendre
qu’ils ne les comprennent pas. Parce que ces mots font des choses, créent
des fantasmes, des peurs, des phobies ou, simplement, des représentations
fausses[2]. »
[...]
Étudier les rapports entre les musulmans et la télévision exige de
s’émanciper de la vision de l’islam que la télévision a contribué à
nous transmettre. C’est donc un travail résolu de déconstruction qu’il
faut entreprendre pour pouvoir ensuite reconstruire le processus qui a abouti
aux représentations actuelles. Il faut prendre de la distance avec ce que
l’on a pu voir (et croire). Effacer les idées reçues pour entrevoir quelles idées nous ont été données.
[...]
Être ou ne pas être « musulman » n’est pas en fait la question
essentielle. Il existe, on le sait, de multiples manières d’interpréter
l’islam. Quelles interprétations faut-il considérer comme « valables »
ou « authentiques » ? Pourquoi, d’ailleurs, cherche-t-on systématiquement
à déterminer le « vrai » ou le « bon » islam ?
Deux questions qui nous amènent à cette seconde remarque primordiale :
l’islam n’est pas une religion centralisée avec une norme unique sur
laquelle on puisse discuter et débattre. Sur les plateaux de télévision,
par exemple, chacun y va de sa version en l’imposant souvent comme une
évidence, ou en la posant, parfois, comme simple référence.
Nous préférerons donc parler ici d’« islam imaginaire ». Cela ne
signifie pas que les versions de l’islam présentées à la télévision
soient plus « fausses » – ou plus « vraies » – que d’autres. Mais
plutôt que l’islam télévisé, fait de mots et d’images, est moins le
reflet d’un hypothétique « islam réel » que le miroir d’imaginaires
qui traversent la société française. Des imaginaires qui se reproduisent et
évoluent avec le temps, et qui sont le produit de rapports de forces dans
lesquels nous sommes impliqués, journalistes ou téléspectateurs, musulmans
ou non.
Une médiatisation dictée par son
contexte
Notre objectif est, on l’a dit, de revenir sur ce qui a été dit et montré
aux téléspectateurs, afin de comprendre comment s’est construite la
médiatisation télévisuelle de l’islam de France depuis les années 1970.
Aussi diverses et contradictoires que puissent être les représentations
télévisuelles, nous les considérons comme le produit d’un travail
collectif effectué selon des règles et dans des contextes évolutifs.
[...]
Nous avons analysé des centaines de programmes télévisés[3]. Nous nous
sommes d’abord appuyés sur une étude aussi systématique que possible des
journaux télévisés de 20 heures des deux premières chaînes nationales, de
1975 à 2004. Leur format étant relativement constant depuis trente ans, ils
nous ont servi de fil directeur pour cerner les grandes étapes de la
construction de l’islam de France comme objet médiatique.
Ce n’est que dans un deuxième temps que nous nous sommes intéressé aux
émissions (magazines de reportages, débats en plateau, etc.) qui donnent une
idée plus précise du cadre idéologique dans lequel s’inscrit la
médiatisation de l’islam : les reportages y sont généralement plus longs
et plus fouillés et les invités peuvent généralement s’exprimer
davantage. Nous nous sommes enfin attachés à replacer la médiatisation de
l’islam dans son contexte politique, social, économique, mais aussi
médiatique : la télévision n’est pas seule en piste.
Ce faisant, nous découvrons une des caractéristiques essentielles de la
médiatisation télévisuelle de l’islam de France : les « musulmans » ont
dans l’ensemble assez peu de prise sur « leur » image. La variété des
façons d’être musulman place les journalistes dans une situation
d’incertitude. Mais aussi dans une certaine forme d’impunité : qui
viendra démentir leurs versions de l’islam ?
Qui peut statuer sur la légitimité de ceux qui disent parler au nom de
l’islam ? D’où tire-t-on l’idée si répandue qu’« il y a trois
(quatre, cinq…) millions de musulmans en France » ? C’est le regard qui
crée l’objet, et non l’inverse. C’est donc paradoxalement en
s’intéressant à ce qui se passe à l’extérieur de ce que l’on appelle
aujourd’hui, de façon énigmatique, la « communauté musulmane de France
» qu’on peut comprendre la logique de sa médiatisation.
L’islam de France en tant qu’objet médiatique est bien souvent regardé
à travers des événements qui sont étrangers à la France. Une révolution
en Iran, un conflit en Irak, une guerre civile en Algérie, des attentats à
New York et à Washington ? Et voilà les caméras qui s’intéressent aux «
musulmans » de l’Hexagone, avec l’idée implicite qu’ils sont « tous
les mêmes ».
Mais il est surtout, quoique de façon moins visible, façonné par des
phénomènes qui sont à bien des égards étrangers à l’islam : crises de
la représentation politique, de l’école, des banlieues… Crise des
médias et du journalisme aussi, qui ont connu d’importants bouleversements
depuis trente ans : inversion du rapport de forces entre la presse écrite et
les médias audiovisuels ; place toujours plus centrale de l’image dans
l’information ; concurrence commerciale acharnée entre les chaînes de
télévision ; prime au scoop, à l’immédiateté, au spectaculaire…
L’islam imaginaire est ainsi un islam évanescent, disparaissant des écrans
aussi soudainement qu’il y apparaît, au gré des événements qui semblent
le mettre en cause. C’est aussi un islam partiel, regardé à travers des «
problèmes » et des crises qui ne le concernent pas forcément ou, en tout
cas, pas seulement. Ceux qui se considèrent comme musulmans peuvent se sentir
dépossédés et méprisés par ce regard tronqué et déformé.
Pour une partie d’entre eux, notamment les jeunes des « cités ghettos »,
cette réaction légitime est susceptible de nourrir un ressentiment favorable
à la circulation de rumeurs et de fantasmes sur le fonctionnement du «
système dominant » – symétriques, en quelque sorte, de ceux qu’on
projette sur eux –, eux-mêmes porteurs de plus graves dérives. C’est
aussi pour contribuer à éviter ce type de réactions qu’il nous a semblé
important de proposer un décryptage critique et dépassionné des discours
médiatiques dominants sur l’« islam de France » depuis trois décennies.
Les trois étapes de la construction d’un «
islam imaginaire »
On peut distinguer trois étapes majeures dans la construction de cet objet «
islam de France » à la télévision. La première est celle de sa naissance
progressive, entre le milieu des années 1970 et la fin des années 1980. Deux
phénomènes concomitants incitent alors le regard médiatique à
s’intéresser à l’islam. L’évolution de la situation internationale
d’abord, avec la crise pétrolière et la très spectaculaire révolution
iranienne de 1978-1979.
Cette révolution qui se fait au nom de la religion et autour d’un
personnage singulier, l’ayatollah Khomeyni, marquera durablement les esprits
et participera à la recomposition du paysage intellectuel français. «
C’est le retour de l’islam ! », s’inquiète la télévision (chapitre
1).
Par une curieuse illusion d’optique, les images iraniennes viennent se
greffer sur une seconde évolution, moins visible mais plus cruciale : la
sédentarisation des populations immigrées dans l’Hexagone. L’immigration
étant progressivement perçue comme un « problème » au tournant des
années 1970-1980, la télévision met en évidence ce qui semble séparer les
« Français » des « étrangers ».
Derrière l’immigration, se profile un islam que les médias veulent croire
« incompatible » avec la société française. Le paternalisme des années
1970 laisse place à un discours de plus en plus accusatoire. Et, déjà, la
tentation est grande pour certains d’assimiler les « travailleurs
étrangers » à des « khomeynistes » (chapitre 2).
Ainsi s’opère, au milieu des années 1980, un transfert de responsabilité
parfaitement identifiable sur l’écran d’une télévision de plus en plus
commerciale : la société française, ne parvenant pas à faire face aux
crises multiples qu’elle traverse, met en accusation ceux qu’elle désigne
comme « responsables ».
Les immigrés, jadis victimes du racisme, deviennent coupables d’un déficit
d’« intégration ». Ce faisant, les discours hostiles à l’islam,
perçus jusque-là comme une expression parmi d’autres de la xénophobie,
entrent opportunément dans le registre de l’acceptable et d’aucuns
craignent sans détour que la France ne soit bientôt « étouffée » par la
religion musulmane (chapitre 3).
C’est l’année 1989, avec l’affaire Rushdie en février et la première
« affaire des foulards » à l’automne, qui marque l’aboutissement de ces
évolutions : en quelques mois, l’islam passe, à la télévision, du statut
de sujet périphérique, d’un intérêt secondaire et passager, à un sujet
central qui vient se loger au cœur de la société française.
La stigmatisation maladive d’une « communauté musulmane » décrite comme
un bloc homogène et l’incroyable hystérie politico-médiatique autour de
trois malheureux « tchadors » dans un collège de Creil témoignent d’une
profonde crise identitaire : la « France éternelle », perçue comme
instinctivement laïque, prioritairement chrétienne et uniformément blanche,
a vécu (chapitres 4 et 5).
La deuxième étape, celle des années 1990, a pour thématique centrale la
constitution d’un « islam de France ». Alors que le paysage international
est bouleversé par la chute du mur de Berlin en novembre 1989, une nouvelle
bipolarité commence à éclore sur les écrans de télévision : celle qui
opposerait l’islam à l’Occident. L’Iran de Khomeyni, qui avait servi de
référence à l’analyse de l’islam tout au long des années 1980,
disparaît au profit de nouveaux ennemis : l’Irak de Saddam Hussein
d’abord, et surtout l’islamisme algérien (chapitre 6).
Les musulmans de France, qui apparaissent maintenant prioritairement sous les
traits caricaturaux des « jeunes de banlieues », sont décrits comme des
modérés pendant la Guerre du Golfe de 1991. Mettant ses pas dans ceux du
gouvernement, qui jette pour la première fois les bases d’une instance
représentative du culte musulman en France, les rédactions de télévision
tentent de donner une image apaisante de la désormais incontestable «
communauté musulmane ». La guerre contre l’ennemi irakien
n’impose-t-elle pas de faire la paix avec les « musulmans de France »
(chapitre 7) ?
Devenue le moteur incontesté du système médiatique depuis la fin des
années 1980 et alors qu’il apparaît clairement que la religion musulmane
est devenue une réalité française, la télévision tente de réformer son
vocabulaire. En même temps qu’elle donne à voir un « fossé »
grandissant entre le « monde musulman » et le « monde occidental », elle
découpe la « communauté musulmane » de France en deux pôles : les «
modérés », qu’il faudrait défendre, et les « islamistes », contre
lesquels il faudrait lutter.
Cette grille de lecture, qui s’impose progressivement comme une évidence,
est en réalité tellement artificielle qu’elle n’empêche pas, au
contraire, la multiplication des confusions quand éclate la « deuxième
guerre d’Algérie ». Comme si l’Algérie, c’était encore un peu la
France, la guerre civile qui fait rage de l’autre côté de la
Méditerranée vient coloniser le traitement médiatique de l’islam de
France entre 1992 et 1997.
C’est le temps des manipulations, des amalgames et, bientôt, des attentats
(chapitre 8, 9 et 10). Secouées par ce terrorisme qu’elles qualifient
alternativement d’« islamique » et d’« islamiste », les chaînes de
télévision enjoignent les téléspectateurs à ne pas céder aux «
amalgames »… qu’elles-mêmes n’ont cessé d’entretenir. Puis, fait
surprenant, la religion musulmane, dans sa déclinaison française, disparaît
pratiquement des écrans à la fin des années 1990 (chapitre 11).
La troisième étape est ouverte par les terribles attentats du 11 septembre
2001 sur le sol américain. Alors que le terrorisme est par essence
spectaculaire dans ses résultats, il est parfaitement invisible dans sa
préparation. Une situation délicate pour la télévision : comment éviter
la psychose et la suspicion généralisées ? Média visuel, la télévision
peine à distinguer l’« ennemi invisible ».
Chasse aux scoops oblige, elle entre dans un traitement virtuel de
l’actualité. Les « dérapages » médiatiques se multiplient à l’heure
où la sécurité devient la première préoccupation des élites
politico-médiatiques (chapitre 12). L’obsession sécuritaire se mue en
obsession identitaire au lendemain du 21 avril 2002.
La « République » devient le concept magique censé régler l’ensemble
des problèmes sociaux. Terrorisme, communautarisme, antisémitisme, sexisme :
tout semble concourir à mettre en accusation une « communauté musulmane »
qu’on dit rongée de l’intérieur par un islamisme dont on peine pourtant
à cerner les contours.
« Faut-il avoir peur de l’islam ? », s’inquiètent des journalistes de
télévision (chapitre 13). Mais qui sont donc les ennemis de cette
République devenue pilier de l’identité nationale ? Certains journalistes
tentent de débusquer les islamistes et de dévoiler les périls.
Mais l’ennemi invisible reste en fait largement indéfini : Tariq Ramadan ?
Les Frères musulmans ? Les imams salafistes ? Le voile islamique ? L’islam
lui-même (chapitre 14) ? Si on a fini par s’habituer à la présence
musulmane, sa visibilité continue de poser « problème ». On ne veut plus
voir ces foulards qui attirent pourtant l’œil des caméras. L’écran de
télévision devient un champ de bataille symbolique : manifestants «
intégristes » contre préfet musulman. Des symboles pour esquiver la
réalité (chapitre 15) ?
C’est à ce voyage à travers trois décennies d’« islam télévisuel »
en France, parfois comique, plus souvent inquiétant, voire révoltant, que
nous invitons maintenant le lecteur.
[1] Le Monde, 2 juillet 2003.
[2]Pierre Bourdieu, Sur la télévision, Liber Raison d’Agir, Paris, 1996,
p. 19.
[3] Archivés au centre de consultation des archives de la télévision
française, l’Inathèque de France. |
un complément 2005-2010 serait intéressant : émeutes des banlieues, affaire
des caricatures, et rebondissements au proche-orient.
|
Tsubi
Membre


Sexe: 
Age: 26
Inscrit le: 07 Juil 2007
Messages: 467
|
Posté le: Mar Jan 29, 2008 00:42 am Sujet du message:
"Islamophobe", "Judéophobe" and so on... Certains semblent en être fier,
personellement j'en serais honteux, n'oublions pas que le suffixe "phobe"
signifie la peur, et non pas l'opposition. Je suis athée, et je n'ai pas peur
des religions, je les excécre, nuance.
Bref, pour la question des musulmans en France, il y a plusieurs avis qui
convergent. L'Islam est-il dageureux pour la France ? Il y a deux points de
vue, la vision nationalo-traditionnel et la vision anticléricale. Pour la
vision nationalisto-tradi', cet islam est un danger comme l'est
l'américainisation et comme le sont en général toutes les influences
extérieures. Conception qui tire ses racines de l'aliénation du moi
individuel en faveur du moi national, l'individu gérant son indépendance (et
sa pureté) au niveau de la nation, et non au niveau de l'individu. Et c'est
là que j'établirais un parallèle sur les notions erronées de Moi et de
Nation. pour nombre d'individs, ces notions sont statiques et immuables alors
que l'un est l'autre agissent comme des organes, des corps au maillage lâche
et à la structure diffuse, en des mots plus simples, ils répondent à une
dynamique perpétuelle, changeant de seconde en seconde. La vision
nationalisto-tradi est fausse à la base, puisqu'elle appréhendent très mal
la base même du "moi national". Les musulmans ne sont pas plus dangereux à
ce niveaux que ne pourraient l'être des allemands ou des belges, les
populations sont vouées à changer, les couleurs de peau à se transformer,
les coutumes à muer.
La question, où j'aborderais le deuxième point de vue (anti-cléricale) est,
quelles sont ls BONNES mutations ? Pour chaque hiérarchie de valeur, donc
pour chaque individu, elles seront différentes. Pour ma part, je vois d'un
mauvais oeil une religion barbare (ô pléonasme) prendre pied en France
(Boubakeur qui demandait un moratoire sur la loi de 1905) puisqu dans MA
hiérarchie des valeurs, l'Islam n'a pas sa place. Bien que je tienne en haute
estime certains aspects sociologiques du monde islamique (une virilité
intacte, même trop surgonflée, surtout en comparaison des fiottes
européennes), je ne tiens pas à ce que l'on fasse une seul concession à
cette religion, non pas parce qu'elle est étrangère, mais parce qu'elle
m'appraît intraséquemment mauvaise quant à son rapport à l'homme.
De toutes manières, je ne m'alamare pas d'une islamisation de la France et de
l'Europe, tout au plus dans le pire des cas y aura-t-il une guerre ethnique
d'ont les principales victimes seraient les musulmans eux-mêmes (ils ne sont
pas en position de force dans la société).La république doit être forte,
et ne pas tomber dans un manichéisme Islam contre société occidentale
(enfin ce qu'on appel société occidentale étant la chienlit américaniste).
La belle Europe s'éteint, comme se sont éteints avec elle d'autre grands
empires, tout aussi beau...
|
bionique
Super actif


Sexe: 
Inscrit le: 17 Déc 2005
Messages: 2018
Localisation: la toile cosmique
|
Posté le: Jeu Fév 28, 2008 11:32 am Sujet du message:
Citation: | La majorité des musulmans ne hait pas l'Amérique
(enquête)
26 février 2008 - AFP
WASHINGTON - Une vaste enquête sur les musulmans dans le monde réalisée
durant six ans dans une quarantaine de pays et rendue publique mardi montre
que l'Islam ne rime pas avec extrémisme et anti-américanisme.
"Nous avons découvert que les Musulmans ne détestent pas les libertés et la
démocratie", a déclaré John Esposito, co-auteur du livre "Who Speaks for
Islam" (Qui parle pour l'Islam) à paraître le mois prochain sur les bases de
l'étude.
L'étude organisée par l'Institut Gallup a été lancée peu après les
attentats terroristes du 11 septembre 2001 alors que le président américain
George Bush s'était demandé dans un discours: "pourquoi nous
haïssent-ils?".
"Ils détestent (...) un gouvernement démocratiquement élu", avait-il
suggéré ajoutant: "ils haïssent nos libertés, notre liberté de religion,
notre liberté de parole, notre liberté de voter, de se réunir, de ne pas
être d'accord les uns avec les autres".
Contrairement à cette interprétation, l'enquête, qui a porté sur des
échantillons représentatifs de 90% des 1,3 milliard de musulmans dans le
monde, montre que la majorité des musulmans admirent en fait l'Occident pour
sa démocratie, ses libertés et ses progrès technologiques.
Ce qu'ils ne veulent pas, c'est qu'on leur impose les coutumes occidentales,
affirme l'enquête.
"Les musulmans veulent l'auto-détermination, pas une démocratie définie et
imposée par les Américains. Ils ne veulent pas de sécularisme ou de
théocratie. Ce que veut la majorité, c'est une démocratie avec des valeurs
religieuses", a noté M. Esposito, professeur d'études islamiques à
Georgetown University à Washington.
Quelque 93% des musulmans du monde entier sont modérés et seuls 7% sont
radicalisés politiquement, affirme le sondage.
Ces extrémistes s'avèrent n'être pas plus religieux que les modérés, ni
même être plus particulièrement touchés par la pauvreté ou des conditions
de vie éprouvantes comme vivre dans un camp de réfugiés.
"Ceux qui sont politiquement radicalisés sont souvent plus éduqués, avec un
meilleur emploi et sont même plus optimistes envers l'avenir que la masse des
musulmans", a expliqué le professeur Esposito.
L'enquête a interrogé des musulmans des zones rurales et urbaines de 40 pays
en Afrique, en Asie, en Europe et au Moyen Orient. |
j'aurais aimé mettre cet article sur d'autres topics qui ont été clos.
|
bionique
Super actif


Sexe: 
Inscrit le: 17 Déc 2005
Messages: 2018
Localisation: la toile cosmique
|
Posté le: Ven Mai 08, 2009 17:49 pm Sujet du message:
Citation: | Les musulmans français sont
presque deux fois plus loyaux à la France que le public français ne le
croit
LONDON, UNITED KINGDOM--(Marketwire - May 7, 2009) - Un nouveau rapport
ouvrant de nouvelles perspectives et publié par Gallup et la Fondation
Coexist indique que les musulmans français pensent que les musulmans sont
loyaux envers la France, ce qui n’est pas tout à fait le cas pour le public
français.
Le rapport, Le Gallup Coexist Index 2009 : cette étude internationale des
relations entre croyants, est le premier rapport annuel sur l’état des
relations inter-religions dans les pays du monde entier et il en ressort que
80% des musulmans français disent que les musulmans en France sont loyaux
envers leur pays, alors que seulement deux sur cinq (44%) du public français
les jugent loyaux.
Les musulmans français s’identifient à la France tout autant que les
Français (52%/55%), bien qu’ils s’identifient davantage avec leur
religion (58%) que ne le fait le public français (23%).
Les auteurs du rapport déclarent que cette étude indique que la religion et
l’identité nationale sont complémentaires plutôt qu’en concurrence et
écartent le mythe selon lequel les musulmans n’éprouvent pas de loyauté
ni d’affinité envers la France.
Le directeur général du Centre Gallup pour les études musulmanes, Dalia
Mogahead, avance l’idée d’un nouveau débat sur les opinions de la
majorité des musulmans. Dalia Mogahed qui a récemment été nommée au
Comité consultatif sur les partenariats basés sur la foi et le voisinage, a
souligné la manière dont le rapport a mis à mal de nombreux mythes relatifs
aux attitudes des musulmans.
« Cette étude indique que plusieurs des présomptions concernant les
musulmans et leur intégration sont très éloignées de la réalité. Les
musulmans français veulent faire partie de la communauté dans son ensemble
et veulent même apporter une plus grande contribution à la société.
« Cependant, dans de nombreux cas, c’est la réalité économique qui les
retient et les empêche de réaliser leur vrai potentiel, » a-t-elle dit lors
de l’annonce des résultats.
D’autres résultats importants en France :
- A peu près la moitié (23%) des musulmans français, par comparaison avec
la population française dans son ensemble, ont des chances d’être jugés
prospères (50%).
- Le public français en général et les musulmans français sont à
égalité en ce qui concerne les autres éléments décisifs de
l’intégration ; la maîtrise du français (92%/94%) et l’obtention d’un
emploi (91%/87%).
- Presque les deux-tiers du public français pense qu’il n’est pas
nécessaire d’enlever le foulard (62%) et le voile (63%) afin de
s’intégrer ; cependant la moitié (50%) pense aussi que l’absence du port
visible de grandes croix est nécessaire pour intégrer la société
française.
« En France le public dans son ensemble a plus de chances que toute autre
population de juger qu’il n’est pas nécessaire que les minorités
affichent des symboles religieux afin d’être intégrés » a noté Muhammad
Yunis, analyste cadre chez Gallup.
« Cette conclusion n’est pas surprenante, car le concept légal de la
laïcité qui détermine la séparation de « l’église » et de «
l’état » dans les institutions françaises, a évolué pour s’appliquer
aux membres de la sphère publique. »
Le rapport étudie aussi l’état de l’intégration des musulmans au
Royaume-Uni et en Allemagne. Les résultats indiquent que bien que la plupart
des musulmans interrogés ont plutôt des vues plus conservatrices sur les
problèmes moraux que le public dans son ensemble en France, en Allemagne et
au Royaume-Uni, le public européen en général a aussi des opinions
conservatrices bien affirmées.
Cela montre aussi que les musulmans français ont moins confiance dans la
plupart des institutions que les musulmans au Royaume-Uni ou en Allemagne.
Bien qu’une majorité (62%) de musulmans français disent avoir confiance
dans leur police, ils sont bien moins nombreux que le public français (78%)
à témoigner de cette confiance.
Les auteurs du rapport disent que les niveaux de confiance les plus faibles à
l’égard de certaines institutions nationales dans la population des
musulmans français peuvent provenir du fait qu’ils se sentent marginalisés
dans la société.
Presque la moitié (45%) des musulmans français disent avoir un emploi,
comparé aux 54% de la population française dans son ensemble.
« Alors que les Européens s’efforcent de devenir des membres productifs de
leurs sociétés, les résultats de cette étude indiquent qu’en ce qui
concerne tout au moins les musulmans français, l’intégration reste
précaire à la lumière de la crise financière et économique touchant
l’Europe actuellement. » a ajouté Dalia Mogahed.
Le rapport fait aussi état des résultats d’un sondage dans 27 pays et
quatre continents. Cela a fait apparaître que le Bangladesh obtient le
meilleur score (99%) en ce qui concerne l’importance que tient la religion
dans leur vie quotidienne. La Norvège a le score le plus bas (20%) alors que
le Royaume-Uni obtient 29% et la France 25% (une personne sur quatre).
| source : Gallup
le rapport complet sur muslimwestfacts.com
il montre aussi que les musulmans Anglais s'identifient à l'Angleterre plus
que les Anglais.
Citation: | À
propos de Muslim West Facts Project
Muslim West Facts Project est un partenariat sans but lucratif entre Gallup et
la fondation Coexist afin de diffuser les résultats des recherches
indépendantes de Gallup auprès des leaders d’opinion dans le monde.
muslimwestfacts.com
À propos de Coexist Foundation
La Fondation Coexist est un organisme à but non lucratif créée en 2006 pour
promouvoir une meilleure compréhension entre les Israélites, les chrétiens
et les musulmans – les religions Abrahamiques – par l’éducation, le
dialogue et la recherche. Grâce aux projets et programmes que nous
supportons, nous espérons aider ces croyants à améliorer leurs relations,
non seulement entre eux mais aussi avec les autres religions et les
agnostiques.
À propos du Centre Gallup d’études musulmanes
Le Centre Gallup d’études musulmanes est un centre de recherches
indépendant dédié à l’éducation, aux conseils et à l’élaboration
d’analyses de données sur les opinions des populations musulmanes dans le
monde. Il s’appuie sur l’initiative de recherche internationale sans
précédent que représentent le sondage mondial de Gallup (Gallup World Poll)
et le sondage Gallup du monde musulman, afin de permettre aux leaders
politiques, aux institutions et au public de par le monde de prendre des
décisions mieux informées. Pour plus de renseignements, veuillez visiter le
site gallupmuslimstudies.com
Cela fait plus de 70 ans que Gallup étudie la nature humaine et ses
comportements. La réputation que Gallup a acquise dans l’élaboration de
recherches pertinentes, opportunes et de leur approche réfléchie sur ce que
les gens du monde entier pensent et ressentent, est la pierre d’achoppement
de leur organisation. Gallup emploie plusieurs des meilleurs spécialistes
mondiaux en management, en sciences économiques, en psychologie et en
sociologie et nos consultants collaborent avec les leaders internationaux pour
identifier et surveiller les indicateurs des comportements économiques à
l’échelle mondiale. Pour plus amples renseignements :
gallup.com |
(liens édités)
|
Toune
Membre


Inscrit le: 13 Nov 2008
Messages: 265
|
Posté le: Lun Mai 18, 2009 14:10 pm Sujet du message:
kinan a
écrit: | bah, je suis de tout
coeur avec les minorités asiatiques, et africaines pour qu'elles envahissent
ce pays. Il l a bien mérité.
Je pense que le peuple francais doit souffrir pour redevenir
humain. |
Je suppose que quelqu'un qui écrirait que les Juifs ont "bien mérité" ce
qu'ils ont pris dans la figure au cours de l'Histoire serait banni du forum.
Mais naturellement, ce genre de message raciste est autorisé sur ce forum
puisque qu'il d'un Arabe qui crache sur les Français.
|
GROLUX
Suprème actif


Inscrit le: 20 Nov 2007
Messages: 4876
|
Posté le: Lun Mai 18, 2009 15:16 pm Sujet du message:
C'est surprenant, ce sont toujours des minorites qui doivent envahir.
Pourquoi pas une belle majorite, d'ou qu'elle soit ? Ce serait plus rapide.
|
Toune
Membre


Inscrit le: 13 Nov 2008
Messages: 265
|
Posté le: Lun Mai 18, 2009 15:19 pm Sujet du message:
Une minorité d'envahisseurs finit par être une majorité d'oppresseurs.
|
Invité
|
Posté le: Lun Mai 18, 2009 16:39 pm Sujet du message:
Toune a
écrit: | Une minorité
d'envahisseurs finit par être une majorité
d'oppresseurs. |
Une minorité salit une majorité. C'est le cas de la population d'origine
arabe en France.
Il n'y aurait pas de minorité fâcheuse, il n'y aurait pas ce genre de
débat.
|
Toune
Membre


Inscrit le: 13 Nov 2008
Messages: 265
|
Posté le: Lun Mai 18, 2009 17:10 pm Sujet du message:
Donc les tous les envahisseurs sont des braves gens, c'est ça ?
Non : sauf les Européens, bien entendu ! Les Pieds-Noirs étaient des salauds
et Mahomet et ses complices des tout gentils, n'est-ce pas ?
|
K
Suprème actif


Sexe: 
Inscrit le: 10 Avr 2006
Messages: 4871
|
Posté le: Lun Mai 18, 2009 17:26 pm Sujet du message:
Votre échange d'opinions me paraît dépasser les limites de la discussion
raisonnée, et se baser de plus en plus sur un fond de racisme. C'est dommage,
c'est moins intéressant, quand ça devient con.
|
oeildenuit
Suprème actif


Sexe: 
Inscrit le: 30 Sep 2007
Messages: 6380
Localisation: Aix en provence
|
Posté le: Lun Mai 18, 2009 17:28 pm Sujet du message:
Il faut être mesuré. On peut critiquer une minorité sans pointer raciste.
Mais c'est vrai que quand ladite minorité, c'est les arabes, ça passe moins
bien.
Cela dit j'aime pas trop ce genre de discours non plus.
|