L'infini est-il infini ou défini ?


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Xénastre
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Message Posté le: Ven Fév 24, 2006 01:06 am    Sujet du message:
PS : de même que nulle monnaie de singe ne me permettrait de me payer des vacances au sein des somptueux Abîmes profonds en hyperespace, donc je m’ennuie dans ce plat pays…
Maxdu59
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Message Posté le: Ven Fév 24, 2006 02:12 am    Sujet du message:
J'arrive un peu en retard. Mais par infini, tu parles de l'univers, l'espace infini? Ou l'infini mathématique, tout est lié, mais je parle du chiffre. En gros l'infini mathématique et théorique ou l'infini de l'univers, avec ou sans frontière "palpable" ? Désolé si je suis un peu flou.
Calimero
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Message Posté le: Ven Fév 24, 2006 02:16 am    Sujet du message:
Imaginons si on part loin dans l'espace par exemple... où s'arrêteront nous ? Y a-t-il des limites ? Et sil il y a des limites pourquoi n'y aurait-il pas quelque chose au-delà de ces limites ?
Maxdu59
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Message Posté le: Sam Fév 25, 2006 23:35 pm    Sujet du message:
Calimero a écrit:
Imaginons si on part loin dans l'espace par exemple... où s'arrêteront nous ? Y a-t-il des limites ? Et sil il y a des limites pourquoi n'y aurait-il pas quelque chose au-delà de ces limites ?

Certains scientifiques sont en train de supposer depuis plusieurs années que l'univers ne serait pas si infini que ça. En effet il pensent qu'il y aurait une limite. Je n'ai pas trop de précisions sur cela, j'en ai juste entendu parlé sur un reportage de la 5.
Xénastre
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Message Posté le: Dim Fév 26, 2006 04:54 am    Sujet du message:
L’explicitation quant à l’espace fini sans bord est sur le site de l’astrophysicien Jean-Pierre Luminet : pour qu’un espace soit fini et sans bord, il suffit qu’il soit chiffonné, c’est-à-dire partout replié sur lui-même. A ce compte, l’impression d’immensité cosmique n’est qu’une illusion d’optique : en pratique, on aurait l’impression d’aller très loin tout droit, tandis qu’en pratique, on ne ferait que tourner en rond. Les extraterrestres ne seraient-ils que des parasites potentiels prenant ma télévision pour une lointaine cousine, ou les extraterrestres ne sont-ils que pures inventions humaines trop humaines ? En tout cas les histoires d’extraterrestres, c’est extra-intéressant, et mieux : c’est « extratéressant » ! Enfin, consommer l’éternité selon un durée de vie, de même cela est concevable : c’est la conception solipsiste où l’on ne vit qu’une et une seule fois (prenez par exemple une bijection entre un segment fini et une ligne infiniment longue ayant la même infinité de points).
Quiddité
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Localisation: Sous la touche "Seth" ?

Message Posté le: Lun Fév 27, 2006 11:02 am    Sujet du message:
Sans vouloir être excessivement naïf, n'y aurait-il pas au-delà d'un chiffon pour le nez d'un ogre un autre contenant ? De même qu'une croissance d'un univers par incluant et inclus ?
Dans tous les cas, si on s'interroge sur l'exobiologie, le problème rencontré est qu'il ne doit s'y trouver tant de conditions propices que cela au développement d'une vie permettant à une télévision de se sentir cousine d'une intelligence lointaine... mais peut-être seraient-ils néanmoins sur la même longueur d'onde ?
Xénastre
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Message Posté le: Lun Fév 27, 2006 21:46 pm    Sujet du message:
Il n’est même pas nécessaire de supposer un autre contenant au-delà de l’univers chiffonné : et c’est là que teint l’adresse élégante de la démonstration de Jean-Pierre Luminet – désormais, je le « vois ». Du coup, l’anthropocentrisme supposant l’homme au centre de son univers observable, cela est théoriquement possible. Quand à l’univers inobservable, je ne puis rien en dire d’autre que fantasmagorie délirante. Le solipsiste considère non seulement que l’homme est au centre de son univers, mais que l’homme en question n’est autre que lui-même, mais fini, abouti, résolu, déterminé. Mais le solipsiste ne peut pas être moi, car pour autant que je considère la douleur en tant qu’ennemie, autrui existe à mon sens : le solipsiste serait au contraire le plus heureux – qui dira que son Royaume est celui de l’Indifférence ? A l’évidence, pour me répéter : un vide infini sans rien me semble équivalent à un objet fini et plein, de même qu’une éternité telle qu’il ne se passe rien me semble équivalente à une durée finie telle qu’il se passe quelque chose. Mais si ça continue, je n’aurais même plus besoin de considérer l’infini en tant qu’hypothèse…
3STAN
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Message Posté le: Dim Mar 19, 2006 04:29 am    Sujet du message:
l'infini n'est pas l'indefini. L'indefini est connaissable puisque potentiellement definissable; donc l'indefini est definissable. Ce n' est pas le cas de l'infini , qui semantiquement est ce qui est en perpetuel devenir, sans commencement ni fin, donc non aprehendable en tant qu'entité pleine et entiere, non definissable...somme toute..; Wink
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Message Posté le: Dim Mar 19, 2006 04:54 am    Sujet du message:
C'est long l'infini.

Surtout vers la fin.
Mandos
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Message Posté le: Lun Mar 20, 2006 14:04 pm    Sujet du message:
3STAN a écrit:
l'infini n'est pas l'indefini. L'indefini est connaissable puisque potentiellement definissable; donc l'indefini est definissable. Ce n' est pas le cas de l'infini , qui semantiquement est ce qui est en perpetuel devenir, sans commencement ni fin, donc non aprehendable en tant qu'entité pleine et entiere, non definissable...somme toute..; Wink


C'est très joli, cette brume stylistique. Mais il faudrait peut-être expliquer en quoi l'indéfini est "potentiellement definissable". Et aussi comment on peut dire à la fois "l'infini n'est pas l'indefini." et "[l'infini est] non definissable"
Surtout que l'infini est parfaitement défini mathématiquement, que ce soit l'infini "en perpétuel devenir" (on dit "potentiel" pour faire joli) ou l'infini "actuel", effectivement réalisé.
hume
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Message Posté le: Sam Avr 15, 2006 00:07 am    Sujet du message:
pour les amateurs de sophismes
l'homme ne peut penser ce qui dépasse sa perception
l'homme a l'idée d'infinie c'est donc que cette conception a été introduite dans sa pensée par une entité possédant ce caractére : dieu
signé rené descartes
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Message Posté le: Sam Avr 15, 2006 11:17 am    Sujet du message:
Wink

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