Mandos
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Posté le: Mer Fév 22, 2006 20:06 pm Sujet du message:
Je n'en sais rien, et l'auteur de ton bouquin non plus, si tu veux mon avis.
De toute façon, il est très difficile de se représenter les différentes
interprétations existant quant à la "forme" de l'univers, puisqu'il faut
considérer quatre dimensions. Bon, si l'univers est une hypersphère à
quatre dimension, je suppose.... enfin, qu'on peut....
...
... tourner en rond ?
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Shut
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Posté le: Mer Fév 22, 2006 20:11 pm Sujet du message:
C'est ce que j'me disais, mais de toute façon, limites ou pas, on sait
pas...-_-
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Mandos
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Posté le: Mer Fév 22, 2006 20:17 pm Sujet du message:
Oh, je pense que des gens savent un peu mieux que nous où mènent ces
diverses hypothèses, mais c'est sûr que pour le profane...
Sans oublier les hypothèses fantaisistes qui sont parfois présentées comme
sérieuses dans des ouvrages de vulgarisation.
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Quiddité
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Localisation: Sous la touche "Seth" ?
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Posté le: Mer Fév 22, 2006 20:29 pm Sujet du message:
Néanmoins, l'inflation des dimensions représentent des possibilités qui
valident le Big Bang et qui d'ailleurs attend d'être enrichi... le tout
devient un filet complexe où se mêlent les propriétés spécifiques
d'interactions et de conséquences, et les explications même basiques
(intéressantes incidemment) se font attendre dans les spéculations tentant
de voir "pourquoi cette constante est ainsi, et le serait-elle ailleurs
mêmement ?" par exemple.
Mmmmmhhh... m'a l'air d'y avoir des répercussions philosophiques, hugh !
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Mandos
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Posté le: Mer Fév 22, 2006 20:38 pm Sujet du message:
En fait, il y a bien pire que tout ce qui vient d'être dit. Dans la théorie
des cordes, notre univers a onze dimensions, mais enroulées sur elles-mêmes
(en cordes, justement), de telle sorte que quate seulement nous sont
perceptibles.
Et là, il n'y a vraiment pas beaucoup de gens qui y comprennent quelque
chose. Personne ne comprend tout, d'ailleurs, puisque la théorie est loin
d'être achévée. A l'heure actuelle, on n'en connaît que cinq facettes, et
on n'a pas d'outil mathématique pour approcher la théorie qui en ferait la
synthèse. On a baptisé cette théorie M, comme... magique.
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Quiddité
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Localisation: Sous la touche "Seth" ?
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Posté le: Mer Fév 22, 2006 20:45 pm Sujet du message:
Je pense notamment que toute la quantique pose vraiment un problème de
construction intellectuelle du monde, puisqu'il y a une sincère opposition
avec ce que les sens peuvent nous communiquer... Conséquemment, un monde
fait de bikinis ou une astrologie comme l'intérieur d'un piano version
artiste tapageur...
Incidemment même, on s'interroge aussi sur les masses cachées éventuelles,
de même sur l'existence de certains atomes, comme le p'tit boson... encore de
quoi laisser dire aux centres de recherche "bossons"...
Donc au fond, avec toutes ces incertitudes, comment parvenir à faire rentrer
ces séries d'incomplétudes dans une intellection encore exigeante comme pour
une physique classique ?
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Mandos
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Posté le: Mer Fév 22, 2006 20:48 pm Sujet du message:
Le boson, un atome ? Grrrr !!
Voici déjà un élément de réponse : sur ce qui se passe à l'échelle des
particules, tes sens ne te disent pas grand-chose...
Et sinon, le seul boson sur lequel on s'interroge, c'est le boson de Higgs.
Ah, non, il y a aussi les gravitons, mais là...
Pour le problème des masses cachées, il intéresse plus la relativité
générale que la physique quantique. Et ce n'est pas vraiment un problème.
C'est simplement qu'on a découvert qu'il existait certains objets dont la
nature est encore à déterminer.
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Quiddité
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Localisation: Sous la touche "Seth" ?
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Posté le: Mer Fév 22, 2006 20:53 pm Sujet du message:
*Hiiiggs*
(avec mes excuses... ^^)
Mais alors, s'il n'y a personne pour voir ce boson, existe-t-il vraiment ?
Ferait-il du bruit sur les "strings" ? Quel est son impact sur d'éventuels
'stream of consciousness" ? Des questions insolubles et un monde insoutenable
--- une incroyable légèreté, de quoi avoir un spin -- positif ! -- et une
masse aussi absente que celui d'un photon... en attendant, "ne fautons pas",
et je m'y essaierai !
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Mandos
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Posté le: Jeu Fév 23, 2006 00:32 am Sujet du message:
En fait, l'existence de ce boson, pour autant que j'en sache, est prédite par
la théorie. Jusqu'à présent, tout ce qui a été prédit par la mécanique
quantique a fini par être détecté. Donc, on verra bien. Enfin, remarque, il
me semble qu'il y a aussi une querelle entre théoriciens pour savoir si la
théorie le prédit vraiment. Mais là, je ne suis pas sûr de mon coup.
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Quiddité
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Localisation: Sous la touche "Seth" ?
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Posté le: Jeu Fév 23, 2006 17:23 pm Sujet du message:
Et d'ailleurs, pour continuer et ne pas négliger le sujet initial (néanmoins
sous-jacent), serais-tu pour des considérations scolaires plus précoces pour
les nouvelles théoriques physiques, dont ces particularités de l'infini ?
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Mandos
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Posté le: Jeu Fév 23, 2006 18:53 pm Sujet du message:
Ce pourrait être une bonne idée, dans la mesure ou ce ne sont quand même
pas des notions trop trop compliquées (enfin, si on ne rentre as dans les
détails, parce qu'avec les nombres ordinaux transfinis, ça peut vite devenir
un peu galère...). D'un autre côté, il n'est pas grave de ne pas les
inculquer au berceau, puisqu'elles s'assimilent assez facilement par la
suite.
Par contre, pour les théories du type physique quantique et relativité
générale, dans la mesure où leur compréhension fait appel à des notions
pas toujours simples, peut-être vaut-il mieux les passer sous silence dans le
cadre du cours, quitte à orienter les élèves qui s'y intéressent vers des
sources de renseignement exploitables.
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Xénastre
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Posté le: Jeu Fév 23, 2006 22:40 pm Sujet du message: je suis fini
Hé oui, l’infini existe-t-il ou n’est-il qu’une astuce de logique utile
au calcul ? L’univers observable est
fini, quand à l’univers inobservable, je suis censé l’ignorer.
Concrètement, la matière n’est pas
divisible à l’infini. En effet, lorsque vous déchirez des morceaux
de papiers en morceaux de plus en plus petits, il arrive une échelle en
dessous de laquelle, vous ne pouvez plus séparer : c’est comme attraper une
puce avec des gants de boxe, c’est au plus surréaliste. Votre pouvoir
séparateur est visuellement limité au micromètre. Donc usuellement, on a
affaire à une réalité dénombrable et
finie – et la dimension fractale de cette dernière est presque
nulle… A supposer que vous ayez un instrument sophistiqué, la matière
devient pulvérulente en dessous de l’échelle atomique, elle ne peut plus
être divisée : le nombre d’atomes dans l’univers observable peut être
majoré par 2**256. Maintenant, on est en raison de penser que les échelles
atomiques se comportent de manière analogue à la troncature numérique de nos ordinateurs, telle que les
décimales en dessous d’un seuil sont tronquées ou arrondies (0,999999… =
0,999 ou 1,000 ; 99999…. + 1 = 0 ou NAN (Not A Number). Mon secret est bien
planqué derrière la constante de Planck, avec le principe d’exclusion,
nous lui fermions « Pauli-ment » la porte, afin qu’en groupe nous «
bosons » ensemble. Un ordinateur quantique est une expression redondante :
c’est un ordinateur ordinateur ! En
somme, pour qu’on en revienne à l’infini mentalement, il faudrait que le
cerveau ne soit pas confiné dans un domaine de la chimie organique classique,
il faudrait qu’il puisse exploiter des échelles subatomiques : mais je
n’y crois pas trop…
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Mandos
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Posté le: Jeu Fév 23, 2006 22:56 pm Sujet du message:
Euh, en fait, on peut tout à fait diviser la matière en-dessous de
l'échelle atomique, et obtenir des "soupes" de quarks assez peu catholiques,
certes, mais physiquement correctes. En fait, il me semble qu'il existe une
unité minimale d'espace, située aux alentours de 10^-35 m.
Le fait que l'on ne puisse observer l'univers inobservable n'est pas vraiment
une surprise (même pas un jugement synthétique ), mais ne signifie
pas que l'on ne peut rien dire sur ce qui s'étend au-delà. Ceci dit, là, je
ne peux pas détailler davantage, pour cause d'incompétence.
Enfin, l'infini (ou plutôt les infinis) existe bel et bien comme objet
mathématique, donc comme concept transcendantal. C'est beau, hein ?
P-S : L'oeil sensible au micromètre près ? Tu es sûr de ça ??
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Quiddité
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Localisation: Sous la touche "Seth" ?
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Posté le: Jeu Fév 23, 2006 23:19 pm Sujet du message:
Mais il y a aussi le problème "relationnel" des particules infimes, comme les
quarks, si je ne m'abuse... en ce sens qu'ils ont la fâcheuse tendance de ne
goûter guère à la désolidarisation (question de 3 par 3 ^^).
Mais si les échelles atomiques sont tronquées, les horloges quantiques elles
sont de plus en plus précises... ! Nous n'allons pas vers un monde d'imprécision, je
pense (malgré les incertitudes de position des électrons, par exemple, et le
doux chant d'Heisenberg), mais plutôt une plus grande performance, d'où le
nom d'ordis quantiques... aux possibilités plus exponentielles encore,
dit-on. Et les maniaques furieux voulant les briser auront fort à faire, s'il
faut passer le cap du visible pour tomber à 10^-35m... Une sérieuse plongée
dans l'infiniment petit, qui, relativement et philosophiquement (hé hé) nous
laisserait nous sentir (infiniment) grand.
Et tandis que tu te planques, Xénastre, d'autres s'acheminent dans la
proximité croissante du Big Bang... un grand slap pour les touristes en
tongs...
Et joie aux maths transcendantales... même si les partis d'extrême-gauche
font finir par les renier, comme ils le firent à l'égard de la
phénoménologie (s'y méprennant au passage, mais bon ^^). Donc bref, ce
n'est pas "beau" pour tout le monde... la poésie est une donnée variable !
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Mandos
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Posté le: Jeu Fév 23, 2006 23:24 pm Sujet du message:
Oui, les quarks ont une préférence assez marquée pour la vie grégaire, pas
forcément par trois, d'ailleurs (à deux, ça marche aussi). Mais tu sais,
avec une température et une déformation de l'espace-temps suffisantes (une
forte gravité, quoi), il se passe des choses vraiment très très très
bizarres, notamment la désolidarisation des quarks, qui peuvent former des
objets à s'arracher les cheveux, poétiquement nommés "étoiles à quarks".
Il paraît qu'on en aurait observé une, il n'y a pas très longtemps, mais
les astrophysiciens n'ont pas encore tranché. Peut-être par peur...
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Quiddité
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Posté le: Jeu Fév 23, 2006 23:44 pm Sujet du message:
Vraiment ? J'ignorais totalement ce fait ! Merci pour cette pertinence
didactique !
Déjà avec les branes... et les deux niveaux d'interactions, il semble que
les niveaux d'énergie soient décidément perturbants. Energies infinies et
renouvelables, de quoi enchanter les écologistes !
Enfin, assez idiot à dire, mais c'est là de toute façon le caractère
naturel.
A ce propos, nourris-tu l'idée d'univers à proprement parler distincts du
nôtre ? Ce qui ouvrirait là encore des portes sur un "ailleurs" très...
étrange(r), pour le cou(p) !
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Mandos
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Posté le: Jeu Fév 23, 2006 23:54 pm Sujet du message:
La possibilité d'univers totalement différents est envisagée par un bon
nombre de scientifiques sérieux. Et même la possibilité qu'il en existe une
infinité, dont je serais bien incapable de te dire si elle est dénombrable
ou pas . Et même, même la possibilité de passer de l'un à l'autre (pont
Einstein-Rosen, tout ça).
Par contre les branes, c'est encore bien pire que tout ce que j'ai pu dire sur
les quarks. Théorie des cordes. Brrrrr...
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Quiddité
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Posté le: Ven Fév 24, 2006 00:02 am Sujet du message:
Et considérant alors, pour s'achever doucement sur ce sujet bien circoncis,
la théorie unificatrice escomptée, ainsi que le souhait d'une Physique
(nouvelle et rendant congruents les différents puzzles théoriques actuels),
que si cet infini est persistant, et a fortiori avec autant de relativités
pour autant de repères, il y a un espoir de situer d'autres constantes, plus
générales encore, ou d'autres ensembles physiques, des Théories qui
verseraient justement dans une métaphysique... quasiment exo-physique (voire,
si l'on ose, exo-métaphysique ^^) ?
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Mandos
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Posté le: Ven Fév 24, 2006 00:10 am Sujet du message:
On s'éloigne de plus en plus des questions auxquelles je peux répondre
Enfin, je crois savoir que oui, la théorie des cordes, la seule, la vraie,
l'unique, si on l'atteint, est censée apporter des réponses à une
quantitié monstrueuse de questions dont on ne s'est pas posé le
dix-millième, notamment sur ce que peut être la structure d'un autre
univers, où de ce qu'il y a entre les univers....
Bon, après, la métaphysique...
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Xénastre
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Posté le: Ven Fév 24, 2006 00:43 am Sujet du message:
NAN – NAN – NAN : si l’univers est tout ce qui existe, il n’y a pas «
d’autre univers » puisque l’autre est censé être inclus dans
l’univers. En ce sens le concept d’univers parallèle me semble une
sottise, si tant est que l’univers observable ne soit pas limité à la
composante cosmique, cosmétique et comique observable par nos sens. Mais
peut-être que l’observable cosmique en question ne soit qu’une vulgaire
illusion d’optique – et que la composante cosmique observable soit en
réalité beaucoup moins grande que nous le croyons par le biais de nos
illusions sensorielles – un effet kaléidoscopique. On peut émettre
l’hypothèse que l’univers n’existe pas de la même manière qu’il
n’existe pas d’ensemble contenant tous les ensembles mathématiquement,
tout comme le réel : le réel existe-t-il ou n’est-il que la ligne droite
des nombres ordonnés telle définie en mathématique
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