[Souki]

[Sweetie Des Arts]

D'accord, je vois. C'est amusant que tu utilises le terme "violence", je trouve.

En chamanisme, comprendre le courant chamanique qui m'inspire, on parle plutôt de dualité dynamique et d'énergie, le premier étant considéré comme le mécanisme de l'énergie. D'une tension, d'un inconfort né un acte conduisant à réduire la tension, à apporter le confort. De la dualité faim/satiété naît l'acte d'aller manger. Le principe est aussi développer en psychologie, selon le modèle d’homéostasie, de souvenirs...mais je suis moins doué pour retenir mes leçons de première années que celles d'hommes vivant tout nus dans la forêt.

Je chauffe ?

[die69]

[alcibiade]

[Tommy Angello]

[Criterium]

Tiens, j'avais répondu, mais en une seule phrase. Reprenons:


@Penseur Pensif: ta théorie est extrêmement confuse. La génétique, les gènes, l'ADN, prennent souvent la place du deus ex machina, de l'explication qui expliquerait tout et n'importe quoi, et surtout lorsque l'on ne sait pas vraiment comment cela fonctionne; beaucoup de personnes tombent dans cette erreur, c'est un peu comme dire que c'est Dieu sans dire le mot Dieu mais en sonnant scientifique. — Aucun gène de la violence ni partie de l'ADN conférant de la violence n'a été identifié jusqu'à présent. Pendant un temps certains ont cru le trouver sur le chromosome Y car (i) des individus XYY étaient agressifs (ii) les hommes sont responsables de plus de faits de violence que les femmes en général; mais le point (i) est surtout expliqué par les défauts mentaux des individus en question plutôt qu'à un gène d'agressivité. — Sur quelles "études récentes" te fondes-tu?

Secundo, l'adaptation à des radiations, ou à certains produits chimiques, est, elle, bien réelle et généralement due aux nombreux mécanismes de protection et de réparation de l'ADN. Si quelqu'un porte une version de l'un de ces gènes plus efficace, dans des conditions normales il ne s'en porte ni mieux ni moins bien, et dans des conditions "douces" d'exposition il a plus de chances de survie; par conséquent, sa descendance a plus de chances de survies, et donc cette version du gène va représenter une proportion statistiquement de plus en plus grande de la population. — C'est comme un avantage latent, qui se répandra aux autres s'il devient nécessaire. Cela a optimisé ces mécanismes de défense qui, eux, pré-existaient dans cet organisme. Deux conclusions donc: autant l'on peut optimiser et donc s'adapter à certains stimuli dangereux extérieurs, autant l'on n'a presque pas de marge de manœuvre pour ceux qui nécessiteraient d'autres mécanismes de protection de l'ADN que ceux que nous avons conservés. Ainsi il est hautement improbable que l'espèce humaine puisse beaucoup s'adapter à la radioactivité par exemple.

Quant à l'immunité adaptative des anticorps, c'est là un mécanisme tout à fait différent.

Non, je pense décidément qu'avant d'invoquer une quelconque mémoire génétique sur la violence dont tout laisse à penser qu'elle n'est en rien génétique (tout comme n'est en rien génétique la possibilité d'avoir un accident de voiture), l'on devrait relire le premier post de Plasma: l'on n'a jamais vécu à une époque où la violence ait été autant refoulée.
(ça, et également beaucoup de vecteurs amenant à la violence, comme le racisme, la haine, la colère, la guerre, etc.)

[Sweetie Des Arts]

On en avait discuté sur un autre sujet, j'avais expliqué que la violence en images entraîne une diminution de l'activité du cortex orbitofrontal, zone cérébrale impliquée dans la modérations des comportements inappropriés et de l'agression injustifiée (unwarranted aggression), ce qui n'exclue pas bien évidemment pas les différentes autres sources.

Et je ne crois pas en la catharsis.