à votre avis pourquoi la vie?


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Lyriss
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Message Posté le: Lun Mai 12, 2014 18:14 pm    Sujet du message:
alcibiade a écrit:
La masturbation cérébrale métaphysique issue des moins bons philosophes et des curés est donc une fatalité ? L'humanité est condamnée à prêter foi aux superstitions surnaturelles, ou à se lamenter de leur absence de réalité... Belle perspective.


C'est aussi un des moteur proncipal de sa propention au savoir, a l'art et a beaucoups de belles choses humaines.

Pour moi les scientifiques qui n'ont de cesse de vouloir remonter vers le point zero de l'univers et les artistes qui souleve les ames vers des spheres nouvelles n'ont d'autres motivation que la quete de Dieu*.

La conaisasnce et la beauté est a la fois ce qui meut les hommes et les caractéristiques de Dieu. C'est lié.

*ici, cause premiere, élan du monde.
alcibiade
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Message Posté le: Lun Mai 12, 2014 18:27 pm    Sujet du message:
Le dieu évanescent et métaphysique des philosophes, des théologiens, cette fameuse cause première, le dieu des déistes n'a jamais inspiré la moindre œuvre d'art. Il suffit de voir notre peinture. Ce qui l'inspire, ce sont les mythes grecs et bibliques, dont les dieux sont à des kilomètres de ce dieu parfait qui donne un sens au monde.

Une excellente lecture, qui complète mon raisonnement:

http://argoul.com/2012/12/10/hellenisme-et-christianisme-selon -camus/

En voici un paragraphe à graver en lettres d'or, et qui montre que le questionnement métaphysique et ses tortures ne sont pas une fatalité, à condition de voir le sens de la vie dans la vie elle-même:

C’est ainsi qu’on peut mettre à jour chez les Grecs et les Chrétiens des attitudes devant le monde irréconciliables. Tel qu’il se formule vers les premiers siècles de notre ère, l’hellénisme implique que l’homme peut se suffire et qu’il porte en lui de quoi expliquer l’univers et le destin. Ses temples sont construits à sa mesure. En un certain sens, les Grecs acceptaient une justification sportive et esthétique de l’existence. Le dessin de leurs collines ou la course d’un jeune homme sur une plage leur délivrait tout le secret du monde. Leur évangile disait : notre Royaume est de ce monde. C’est le « Tout ce qui t’accommode, Cosmos, m’accommode », de Marc Aurèle.
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Message Posté le: Lun Mai 12, 2014 18:52 pm    Sujet du message:
Breton a écrit:
Croyez-vous que les microbes se posent toutes ces questions ? Ils sont. C'est tout. Et nous sommes également.


Même si effectivement, être apparentés à des microbes est peu valorisant pour notre ego surdéveloppé d'Hommes, je ne peux qu'approuver. Et plutôt que passer des heures à me questionner sur "pourquoi la vie", je préfère autant profiter de cette vie là.
Lyriss
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Message Posté le: Lun Mai 12, 2014 22:11 pm    Sujet du message:
surenchere juvénile sur une remarque sénile.
alcibiade
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Message Posté le: Mar Mai 13, 2014 11:02 am    Sujet du message:
Tu aurais mieux fait de répondre à mon post ^^. Il montre justement que le questionnement outré sur le sens de la vie que nous connaissons n'est pas une fatalité, mais un phénomène historique, qu'il n'est pas le propre de l'homme, mais d'une certaine vision du monde.

Je pense que le mieux est de se poser ces questions, de comprendre qu'elles sont vaines, pour mieux les rejeter, plutôt que de les rejeter à priori. Expérimenter l'alpinisme de la pensée pour mieux ensuite profiter de la terre.

L'absence totale de questionnement sur le sens de la vie est impossible, nous venons à la suite de millénaires de métaphysique et de christianisme. On ne peut pas faire comme si ça n'existait pas. Mais on peut s'y aventurer pour en comprendre les erreurs, et tenter de retrouver les joies d'une vie libérée de ces questions futiles. C'est la "guérison" de Nietzsche, ou le "devenir grec" de Marcel Conche.
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Message Posté le: Mar Mai 13, 2014 15:48 pm    Sujet du message:
Il ne faut pas confondre "lever le voile de l'inconu" et "chercher les dieux", c'est la porte ouverte aux dieux obscurantistes qui sont supposer servir à expliquer le monde.

Je ne partage pas la passion ou la connaissance d'alci pour la grèce antique, mais je suis daccort avec lui.
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Message Posté le: Mar Mai 13, 2014 18:31 pm    Sujet du message:
alcibiade a écrit:
L'absence totale de questionnement sur le sens de la vie est impossible


De ton point de vue.

A titre personnel, en 27 ans, c'est le genre de questions que je ne me suis jamais posée (et pourtant, Dieu sait que j'adore les questions stupides dont on ne peut pas avoir la réponse). Peut être que ça viendra plus tard, peut être que ça ne viendra jamais. Mais dire que ne pas se poser cette question est impossible me semble un peu présomptueux.
Lyriss
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Message Posté le: Mar Mai 13, 2014 22:16 pm    Sujet du message:
Ca me semble totalement impossible.

Enfin je veux dire la capacité a se poser ces questions est la seule chose qui différencie clairement l'Homme des bêtes.
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Message Posté le: Mer Mai 14, 2014 06:59 am    Sujet du message:
Il faudrait avoir un peu d'ouverture d'esprit. Tout comme il y a des gens qui se foutent des questions sur l'existence de dieu...
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Message Posté le: Mer Mai 14, 2014 13:21 pm    Sujet du message:
Eponine, je parlais plutôt pour une société en général que pour un individu en particulier.
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Message Posté le: Jeu Mai 15, 2014 10:47 am    Sujet du message:
Dans ce cas, ça me va mieux, et pour le coup oui, je suis d'accord.
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Message Posté le: Jeu Mai 15, 2014 13:03 pm    Sujet du message:
Quand même, je trouve que c'est un enorme gachi d'etre nait humain et de ne pas experimenter les vertiges philosophique specifique a notre espece.
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Message Posté le: Jeu Mai 15, 2014 15:52 pm    Sujet du message:
Chacun vit sa vie comme il l'entend lyriss. Certains la passent à chercher des preuves de l'existence de dieu, c'est bien, c'est leur choix, mais ça n'engage qu'eux.
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Message Posté le: Jeu Mai 15, 2014 18:44 pm    Sujet du message:
On peut dire la même chose de la drogue.


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Message Posté le: Ven Mai 16, 2014 15:26 pm    Sujet du message:
Dans l'absolu, pourquoi la vie devrait-elle avoir un sens ?
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Message Posté le: Ven Mai 16, 2014 16:04 pm    Sujet du message:
Faut déja definir ce que t'entends par sens.
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Message Posté le: Ven Mai 16, 2014 22:04 pm    Sujet du message:
La, comme ca, je dirais sens avec l'idée de but, d'objectif. Comme si la vie était la pour quelque chose et que nos vies respectives avaient forcément un but caché.
Et à partir de la, forcément, je ne vois pas pourquoi la vie serait autre chose qu'un joyeux hasard de l'évolution dont nous devrions profiter...
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Message Posté le: Sam Mai 17, 2014 09:23 am    Sujet du message:
Ben justement, c'est pas si facile que ca de trancher sur cette définition, car la vie a indéniablement un but : celui d'exister toujours plus.

La question est de savoir si ce but est un but a priori, comme dans l'ingénérie humaine ou si ce but est a postériori.

Je vais dire clairement ce que je pense : je pense que la vie dans le sens d'une organisation spécifique de la matiere existe et a deja exister des milliards de fois dans des milliards de monde. Ici et la se formes de cellules plus ou moins viables dans toutes les soupes primordiales possibles de l'univers.
Ces cellules ont des capacités divers exclusivement lié au hasard des combinaisons physiques de leurs constituants. Elles naissent et meurs comme autant de flameche au dessus d'un brasier.
Seulement sur terre, une cellule, un jour, parmis toutes celles qui naissent et qui meurs un seule fois, a eu la capacité de se dupliquer, des lors elle a mécaniquement envahi son environement tout en concervant sa capacité a se dupliquer. Puis au fur et a mesure des clonages répétés sont apparu de legeres modifications qui ont diverssifier les cellules et la selection naturelles a fait son oeuvre.

Conclusion : cette propension a exister, cette capacité de s'étendre qu'a la vie et qui nous semble etre un but, une volonté, ne peut etre qu'un résultat mécanique lié aux propriétés spécifiques de notre ancetre commun.

En fai cette vision de la vie est simple et exlique tout, mais elle est aussi d'une rare laideur.

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