Criterium
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Posté le: Dim Déc 18, 2011 19:19 pm Sujet du message:
Ça peut être demandé d'un ton léger : tu imagines un premier rendez-vous
sous la forme d'un interrogatoire?
edit.
N'oublions pas la durée et la
profondeur de ces premières entrevues.
Dernière édition par Criterium le Dim Déc 18, 2011 19:23 pm; édité 1 fois
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Sweetie Des Arts
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Posté le: Dim Déc 18, 2011 19:21 pm Sujet du message:
Il est dans notre nature de faire endosser aux autres la responsabilité de
nos erreurs. Au fond Kadja, tu réagis exactement de la même façon qu'elle
en dressant son portrait de manière aussi négatif-je peux t'assurer qu'elle
n'est pas une sociopathe. Je trouve ton accusation à son encore est tout
aussi injuste que la sienne à la tienne. Et je pense que par des mécanismes
inconscients tu refuses toutes formes de rejet.
Dernière édition par Sweetie Des Arts le Dim Déc 18, 2011 19:25 pm; édité 1 fois
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Hama'
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Posté le: Dim Déc 18, 2011 19:22 pm Sujet du message:
Criterium a
écrit: | Ça peut être demandé
d'un ton léger : tu imagines un premier rendez-vous sous la forme d'un
interrogatoire? |
Oui c'est sûr. Mais savoir ce qu'on ressent à l'égard d'une personne dès
le premier rendez-vous, même demandé de façon détournée, c'est pas
forcément évident.
Enfin sinon, j'suis d'accord avec toi pour le reste. On n'a que le récit de
ce qu'il a perçu de leur rendez-vous.
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Souki
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Posté le: Dim Déc 18, 2011 19:24 pm Sujet du message:
En même temps, sur un site de rencontre, ces questions ne sembleraient pas
trop déplacées, je pense.
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Sweetie Des Arts
Mister Genaisse 2013
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Posté le: Dim Déc 18, 2011 19:26 pm Sujet du message:
J'y répondrais par "oui et non". A chacune
Je trouve ces questions très rigoureuses tout de même, je serais même pas
capable d'y répondre si je les adressais à moi même.
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Souki
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Posté le: Dim Déc 18, 2011 19:31 pm Sujet du message:
Sweetie Des Arts a
écrit: | J'y répondrais par
"oui et non". A chacune |
Tu trollerais même ta vie amoureuse...
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Guignol
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Posté le: Dim Déc 18, 2011 19:32 pm Sujet du message:
Internet c'est comme Guignol, ce n'est fait que pour rêver et pas plus. Je
pense qu'elle a compris que si elle te rencontrait, son rêve se briserait.
Elle t'a phantasmé, portraitisé, idéalisé, mais voilà, elle n'a pas envie
de se reveiller et d'en venir à la réalité. Et je la comprends !
Faut il encore que tu saches la réveiller en douceur, progressivement ! C'est
comme ca les p'tit nenfant !
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Hama'
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Posté le: Dim Déc 18, 2011 19:41 pm Sujet du message:
Il l'a rencontrée justement
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Kadjagoogoo
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Posté le: Dim Déc 18, 2011 19:51 pm Sujet du message:
Plasma a
écrit: |
Kadjagoogoo a écrit: |
le "syndrome
Blanche-Neige" |
Ça consisterait en quoi, exactement ? |
Ah, j'aurais cru que mon post précédent serait suffisamment explicite en la
matière, mais peut-être que non, en effet.
Alors, mieux qu'un - nouveau - long discours, je m'en vais vous livrer la
pensée de la Belle (j'étais donc la Bête, pour rester chez Disney). Je le
fais avec d'autant moins de scrupules que je ne conserve pas un souvenir
idyllique - ni même ému - de cette histoire anecdotique ; puis, vous verrez,
cela offre un éclairage instructif sur les motivations (celles d'une femme,
en l'occurrence) qui peuvent présider à une inscription sur un site de
rencontres (et puis comme
j'avais gardé sa prose dans mes archives, incapables de jeter quoi que ce
sois que je suis) :
Citation: | En
toute sincérité, je me suis inscrite en pensant qu'il y avait des personnes
recherchant de nouveaux contacts amicaux ("amis" est inapproprié, "potes"
seraient déjà plus exact, et déjà un bien noble statut), car c'est ce
qu'une "pote" m'a rapporté, justement. Bien évidement, sur ces sites, je ne
m'attendais pas à un jeune père surbookée ou une cadre workaholic
survoltée entre 2 RDV fitness-manucure me racontant ses névroses, mais bien
à des personnes indépendantes, disponibles (d'où, célibataire par la force
des choses) pour éventuellement aller là où personne ne veut me suivre
faute de temps ou goûts communs...
Certes, comme vous je suis célibataire, mais ma motivation fut surtout...
Quelle naïveté quand j'y songe, j'en souris... J'ai cru rencontrer des
personnes qui n'apparaîtraient pas premièrement ainsi, mais comme étant
eux/elles-même un être complet et rayonnant avant toute chose, avant même
d'être "cet être célibataire, regardé de travers", ou "sa fonction X dans
un corps de métier Z"... Or, même si tu n'as absolument rien écrit ni dit
de tel, j'entends le chants d'oiseaux voletant autour de Blanche-Neige dans
son jardin de roses, attendant de recevoir, lire et humer la prochaine missive
de son prince charmant. (Entendons nous bien: tu es Blanche-Neige, et moi le
biscuit fourré au chocolat sans cheval blanc, et, non, je n'ai pas avalé de
Sunshine-LSD avant d'oser confier une telle impression). Surtout veuillez
m'excuser si mes propos paraissaient contrariants... Tu m'as l'air d'être un
individu plutôt rare, le genre exceptionnel-bien. Je crains juste que tu ne
cherches quelque chose que je ne serai jamais : tes rêves, et non moi-même.
Aussi, que cela soit le cas ou non, (excuse-moi encore si à tes yeux tout
ceci est affabulation) cette impression fait que je me questionne...
S'écrire des pages à pertes de lignes? Se donner un "rendez-vous" pour
mettre un visage sur un prénom et parler réellement? Je reste perplexe.
D'autant que la notion de "rendez-vous" est plutôt connoté, et
intimidant. |
Elle avait donc cru déceler chez moi - et ce depuis nos primes échanges
épistolaires - les stigmates alarmants du "syndrome Blanche-Neige" et de sa
rengaine "Un jour, mon princesse viendra"... Hum.
Elle achevait, enfin :
Citation: | Désolée pour Blanche-Neige. Je me le suis permis en songeant
que la mythique beauté et candeur attribuée aux princesses ne pouvait
profondément blesser. Sans vouloir fixer sur Disney, tu as le droit de
m'attribuer la rudesse de la Bête (qui, à ma décharge, parvient à aimer
au point de laisser partir, ce qui ne gâche pas le personnage).
Si je préférais ne pas poursuivre, c’est aussi entre autre parce que je ne
me sens pas l’âme d’être « stimulante » pour quelqu’un, comme tu
semblais le qualifier. Certaines personnes adorent avoir cette emprise sur
autrui, moi pas du tout, c’est ainsi.
Désolée. Tu n’es pas vraiment obscur à mes yeux, mais plutôt pur et
clair comme de l’eau de roche, n’en déplaise. Cela ne m’empêche pas de
te tenir en respect.
Je suis au regret de confirmer ce que tu as deviné d'une surprenante mais
révélatrice main tendue : trop de contradictions ne me convenant pas font
que je ne pourrait jamais prétendre ne serait-ce copinage ou amitié entre
nous. J'ignore (donc ne juge pas) si tu as conscience de te mentir à
toi-même; ta quête, aussi noble soit-elle, omniprésente et endolorie par le
temps fausse tout et te fait trébucher. "Trébucher" signifiant se convaincre
de croire à l'amitié mixte, alors qu'il s'agirait plutôt d'une négociation
pour tenter de connaître le sexe opposé en général.
Mon annonce, même écrite à la hâte, était sincère : j'apprécie avant
tout les personnes suffisamment heureuses pour ne pas se trouver "incomplète
sans l'autre". Et que ce soit en amour ou en amitié, je ne me sens en
harmonie qu'ainsi : avec des personnes qui n'attendent rien ("rien à combler
pour soi") qui, en plus de n'être jamais déçue, ne se rassurent jamais en
jugeant et condamnant autrui (qui ne cherche pas à établir de "mode
d'emploi"), et qui plus est rayonnent de ce fait.
Aussi avant même que tu en me haïsses pour ne pas être celle que tu veux,
rêves, désires ou as besoin pour panser plaies et manques, je préfères
avoir l'honnêteté de te remercier tout en te souhaitant courage et succès
dans tes recherches.
Ouvre-toi au monde, il est si beau. Trêve de boulimie de cinéma, théâtre,
musiques ou littératures, où tout n'est que pâle copie de la vie réelle
ici ré-encadrée par les créatifs pour ceux qui n'osent pas ou ne
parviennent pas à la voir. La parcimonie n'empêche pas de tout apprécier,
et fais gagner en enracinement au sol. Ose quitter ton quartier si proche du
placenta, apprends à aimer les membres de ta famille si différents de toi
jusqu'à être fier de tes origines comme de ton parcours... Peut-être alors
parviendra-tu à t'affranchir de tes entraves et à mieux apprécier tout
individu qui t'entoure (et qui cesserait alors de destructrices réflexions
cassantes faussement nommées humour) comme étant mille richesses et non le
reflet de ce qui te manque tant? Allez savoir...
Une fois encore, en toute honnêteté et sincérité, je te souhaite bonne
continuation, bonne chance, et franc succès, par quelque moyens que ce soit.
(...et d'oublier le reste). |
Je dois dire qu'elle m'a éconduit avec une certaine élégance, tout de
même, la bitch. En fait, en relisant
tout ceci - comme ce post m'en offre l'occasion pour la première fois depuis
que j'ai accusé réception (ça, pour accuser, j'ai accusé... ) -, je trouve
qu'elle a été plutôt chouette de prendre la peine de m'expliquer tout cela,
en détail et avec une bienveillance manifeste. Et de l'empathie, presque.
Kadjagoogoo a
écrit: |
Citation: | Je serais donc auto-aveuglé par mon désir prégnant de vouloir
voir l'Autre comme un "biscuit
chocolaté" (que cette personne n'entendait pas être), dans une
"subtile" parabole - toujours énoncée par la miss - avec la fameuse pub Prince de Lu...
|
En tout cas, elle ne manquait pas d'humour ou d'esprit
!! |
Pas chien, je lui concède cela, oui ; d'autant plus que c'est depuis devenu
un sujet de discussion plus ou moins porteur et éclairant avec les femmes que
je rencontre (ou pas) et jusqu'ici, d'ailleurs...
(Comme tu le comprends donc
peut-être, si ta mémoire est bonne, je t'avais déjà parlé d'elle, par
MP...)
Entendons-nous bien : je ne prétends pas séduire à chaque fois, ni même
régulièrement (ni même tout court, en fait:? ), et je peux comprendre et
admettre ce rejet. Mais pourquoi, dans ces conditions (cette lucidité
instantanée que cette fille a manifestement eu à mon endroit, si prompte que
l'on peut légitimement se demander si elle n'a pas consisté en un agrégat
de présupposés irréversibles) s'est-elle infligée une aussi longue séance
- treize heures, tout de même !?
C'est un tel mystère, un véritable défi à l'entendement... Je m'étonne de
cette incohérence chez une personne par ailleurs si méthodique, rigoureuse
et franche, vraiment.
(Désolé, encore, El frisé :
j'espère ne pas te voler la vedette sur ton topic, mais comme tu le vois, le
sujet m'inspire questions et réflexions )
PS: tu vois, Sweetie, j'abonde en ton
sens : j'ai sans doute mal jugé cette femme, oui, et je compte bien faire mon
examen de conscience, dès à présent, sous ce nouvel éclairage.
(Et désolé pour tes deux
derniers MPs : ne voulant plus perdre mon précieux temps - ni te faire perdre
le tien, vraiment - dans l'escalade pernicieuse de notre inimité réciproque,
je les ai supprimés sans les ouvrir ; c'était plus sage, je crois.)
|
Criterium
Suprème actif
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Posté le: Dim Déc 18, 2011 20:27 pm Sujet du message:
Ça n'est pas du tout incohérent. C'est même très bien écrit et elle t'a
donné une vraie perle de l'exposer autant; de plus, ce qu'elle te suppute est
en partie confirmé par la façon que tu as de parler d'elle dans ces deux
longs posts. — Je crois donc que dans ce cas-là particulier, le problème
n'est pas une quelconque contradiction, mais tout simplement que vous étiez
tous les deux à des niveaux différents dans la connaissance de soi-même,
et à la recherche de choses non
seulement différentes, mais étrangères, incompatibles.
Chaque échec est une occasion de
grandir. J'utilise le terme d'échec ici car il a été perçu comme tel
étant donné (i) tes mots (ii) la dissociation entre ressenti/feeling et ce
que ç'a été — ou appelons ça la différence incompatible entre vos
perceptions et attentes à chacun de la chose. Comment grandir de cet
échec-là en particulier? — Réfléchir à tête reposée sur ce qui a
entraîné cette différence de ressenti. En faisant l'hypothèse de ne lui
jeter aucune pierre, ne serait-ce que pour essayer une fois.
Et, pour en revenir au sujet du topic général, j'aimerais étendre
l'histoire d'El Frisé et de Kadjagoogoo en mentionnant qu'à chaque fois que
j'ai entendu quelqu'un parler d'un océan
inconnu et incompréhensible de la psyché féminine, ce dont il était
question n'était pas tant la psyché féminine, ni même quelque notion générale, mais juste la seule manière de
mettre en mots l'après-goût d'exemples particuliers où sa perception ne
correspondait plus du tout à la réalité du "feeling qui passe" — et le
plus souvent, dangeureusement sans s'apercevoir de cette différence entre
perception et réel.
|
Eponine
Madame Casse-Pieds
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Posté le: Dim Déc 18, 2011 20:27 pm Sujet du message:
Si c'était un homme, je l'épouserais.
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Will.i.am
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Posté le: Dim Déc 18, 2011 20:36 pm Sujet du message:
Eponine a
écrit: | Si c'était un homme,
je l'épouserais. |
ce n'est pas ce qu'elle cherche apparemment
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La Bête
Silver Mercure
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Posté le: Lun Déc 19, 2011 02:22 am Sujet du message:
je suppose que certaines femmes goûtent un peu avant de dire qu'elles
n'aiment pas.
c'est ce qu'on nous apprend.
|
Souki
Modératrice
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Posté le: Lun Déc 19, 2011 02:52 am Sujet du message:
Merci Kadja d'avoir partagé ce message intéressant. J'avais l'espoir
d'apprendre une nouvelle théorie mais bon tant pis, ça valait le coup quand
même. Sans trop m'aventurer sur ce terrain, je souscris totalement à la
version intégrale du message (que j'avais reconnu, effectivement, en arrivant
au dernier paragraphe).
Après, au risque d'être encore une fois blessante ─ car je n'ai pas le
tact de ta correspondante ─ je crois qu'il y a une grande part de
maturité de son côté et je pense qu'il serait bon pour toi de t'en
inspirer. Ça peut avoir l'air condescendant de dire ça alors autant
tempérer illico. Je considère que la maturité est faite de plusieurs
éléments et personnellement, j'estime en avoir acquis certains trop tôt
MAIS ne pas en avoir acquis d'autres. Il n'est donc pas question de se poser
en perfection incarnéé pour toiser de monde dde sa lorgnette ; j'essaie
juste de partager dans un but constructif. Aussi, si je ne doute pas de ta
maturité sur certains plans, j'ai de sérieux doutes sur celui-ci. Encore une
fois, je ne dis pas cela pour humilier ou blesser mais simplement dans
l'espoir que cela puisse t'être utile.
J'ai rencontré récemment un jeune homme qui sortait de plusieurs relations
longues qui s'étaient enchaînées très vite. Il avait beau en souffrir un
peu, il avait décidé de s'accorder une longue période de célibat, pour
apprendre à vivre par et pour lui-même, sans attendre qui que ce soit. Du
coup, il en profitait pour sortir seul ou avec des amis, pour voyager quand il
pouvait et pour se plonger dans la philosophie (les Stoïciens et Spinoza,
comme par hasard !). J'ai trouvé cette personne extrêmement rafraîchissante
ET intéressante parce que c'était vraiment quelqu'un qui acceptait de voir
sa vie telle qu'elle était, y compris dans ses failles, et qui amorçait un
processus important : la conquête de son autonomie affective (et donc
spirituelle). en plus, du coup, il comblait des lacunes qu'il ressentait comme
importante, réalisant ainsi quelque chose qui lui tenait à cœur, le tout
avec un enthousiasme que je lui ai envié.
Je crois que c'est de ça que parlait ta correspondante. Des fois, on cherche
trop on régler ses problèmes en attendant quelque chose de l'extérieur,
alors on est déçu. Autant se procurer soi-même ce que l'on recherche
intimement (je parle de psychologie, comme par exemple le réconfort, etc, ce
n'est pas une ode à la masturbation !) plutôt que de le chercher hors de
soi, où chacun vit pour lui-même et non en fonction de nos désirs.
Pour en revenir au sujet, tous ces sujets d'hommes qui cherchent à comprendre
les femmes ont tendance à m'attrister pour ceux qui perdent leur temps à
tenter de définir les femmes comme un bloc, alors qu'ils peinent à en
définir une seule !
Personne ne cherche un-e partenaire trop simple, trop limpide mais ça
n'empêche personne de tenter des réductions alarmantes. D'ailleurs, le
meilleurs conseil que j'aie lu sur ce topic, c'était de demander directement.
J'en reviens à Kadja : une fois qu'une réponse a été apportée, à quoi
bon ouvrir d'autres questions ? C'est comme regarder le plafond en espérant y
trouver quelque objet de contemplation plus agréable. La réponse est dans la
réponse et parfois, elle est même intéressante. Inutile dès lors de
s'affoler, il suffit d'essayer de comprendre. Les autres peuvent aider mais
c'est vraiment le domaine dans lequel la réponse doit requérir toute la
concentration de celui qui disait, initialement, vouloir comprendre.
|
Kadjagoogoo
Super actif
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Posté le: Lun Déc 19, 2011 18:38 pm Sujet du message:
La Bête a
écrit: | je suppose que
certaines femmes goûtent un peu avant de dire qu'elles n'aiment pas.
c'est ce qu'on nous apprend. |
Hum, c'est vrai que, après tout, cette explication limpide pourrait, devrait
nous satisfaire. Le dire, près observation et analyse d'un cas d'étude est
une chose ; le vivre, empiriquement, en est hélas une autre... Il y a
certainement, pour El frisé comme pour moi, une complication de l'ordre de la
blessure narcissique qui nous momentanément inaccessible à ce constat, si
évident qu'il soit.
Eponine a
écrit: | Si c'était un homme,
je l'épouserais. |
Je te comprends, même si, encore une fois, je le redis : je n'ai pas été
séduit par cette femme, qui aura tout de même passé l'essentiel de ces
treize heures bavardes à m'exposer des opinions et des théories moins
ouvertes (enclines à la tolérance) et pénétrantes que celle(s) qu'elle
m'exposa dans cet ultime mail. Son discours - oral - était ainsi sous-tendu
par une certaine fatuité (absente de ses messages écrits, donc) et un regard
intransigeant et péremptoire posé sur les gens - et les hommes en
particulier - qu'elle jugeait plutôt catégoriquement.
Si elle pourrait effectivement passer pour exemplaire à l'écrit, sa
personnalité incarnée dans la rencontre physique, sans entrer en totale
contradiction avec son humilité et sa maturité ici manifestes, nuançait
sensiblement le personnage, pour le ramener à une dimension plus raisonnable,
à hauteur d'Homme, avec les qualités de ses défauts et inversement.
Bref, tout cela pour dire que l'on ne peut évidemment pas se prononcer à son
endroit de façon clairvoyante sans l'avoir entendue s'exprimer, étrange
mélange d'arrogance assumée (autosatisfaction) et de modestie pour le monde
envers lequel elle affichait une belle curiosité. Et surtout, on ne peut
épouser ses thèses comme le fait ici Eponine - car c'est bien ses thèses de théoricienne du
relationnel que tu voudrais "épouser" là, et non pas la femme (ou l'homme
qu'elle pourrait être, assez masculine qu'elle était, d'ailleurs, à
certains égards), que tu ne connais pas.
Criterium a
écrit: | Ça n'est pas du tout
incohérent. C'est même très bien écrit et elle t'a donné une vraie perle
de l'exposer autant; de plus, ce qu'elle te suppute est en partie confirmé
par la façon que tu as de parler d'elle dans ces deux longs posts. — Je
crois donc que dans ce cas-là particulier, le problème n'est pas une
quelconque contradiction, mais tout simplement que vous étiez tous les deux
à des niveaux différents dans la connaissance de soi-même, et à la recherche de choses non seulement
différentes, mais étrangères, incompatibles. |
Plasma a
écrit: | Merci Kadja d'avoir
partagé ce message intéressant. J'avais l'espoir d'apprendre une nouvelle
théorie mais bon tant pis, ça valait le coup quand même. Sans trop
m'aventurer sur ce terrain, je souscris totalement à la version intégrale du
message (que j'avais reconnu, effectivement, en arrivant au dernier
paragraphe). |
Voyez-vous, pour être franc je doutais, a posteriori, d'avoir bien fait de
partager cela sur la place publique. Si j'avais bien conscience que son mail
était hors normes, remarquablement éclairant et élégant (dans la forme
comme dans le fond) et qu'il pourrait ainsi être utile à la communauté (ou
tout du moins à ceux que le sujet intéressent), je craignais que l'on ne me
reproche cet acte déloyal envers elle - même si elle ignorera toujours cette
liberté que j'ai ici prise avec son message, et que l'offense restera
circonscrite à ce modeste cercle.
Je vous remercie donc d'avoir compris mon geste, que j'ai voulu généreux,
motivé qu'il était par la volonté d'apporter de la matière concrète, de
la substance au débat d'idées.
@Criterium : j'abonde en ton sens pour
nous déclarer, elle et moi, dans un déséquilibre qui était à son
avantage, plus mature et avancée qu'elle est dans sa réalisation
personnelle, et pas seulement parce qu'elle avait un an de plus que moi !
Paradoxalement, et je le signale plutôt comme une anecdote, sa vie
professionnelle était moins stable que la mienne, et sa vie amoureuse tout
aussi proche du néant ; elle n'en parlait pas, d'ailleurs, sans que cela ne
m'ait permis de comprendre qu'elle était dans l'omission d'un vécu
instructif ou bien, tout comme moi, le produit d'une trajectoire affective
erratique. Après tout, nous étions ex æquo sur un point : célibataires et
entre deux âges, aucun des deux ne pouvant toiser l'autre sur la question -
si toutefois il s'agissait là d'un sujet à prétention hiérarchique.
Criterium a
écrit: | Chaque échec est une occasion de grandir.
J'utilise le terme d'échec ici car il a été perçu comme tel étant donné
(i) tes mots (ii) la dissociation entre ressenti/feeling et ce que ç'a été
— ou appelons ça la différence incompatible entre vos perceptions et
attentes à chacun de la chose. Comment grandir de cet échec-là en
particulier? — Réfléchir à tête reposée sur ce qui a entraîné cette
différence de ressenti. En faisant l'hypothèse de ne lui jeter aucune
pierre, ne serait-ce que pour essayer une fois. |
Je vais lâcher le morceau, tout de même, quitte à dégringoler - encore -
dans l'estime de ceux qui me "connaissent" ici : contrairement à cette femme
et, certainement, à la plupart des autres, je suis un homme, et, en tant que
tel, j'ai des pulsions et un besoin d'affirmation sexuelle qu'il semble plus
difficile à réguler et à évacuer que ceux qui occupent tout autant -
j'imagine - la gent masculine. Ainsi, le fait que cette femme ne m'a pas
charmé n'a, hélas, pas exclu le fait que j'aurais voulu la séduire, lui
plaire, dans un registre ou dans un autre.
J'ai peut-être, en confessant cela, fait l'aveu de mon animalité et, aussi,
de mon ego blessé, de ma difficulté à composer avec l'idée d'être
rejeté, non désiré. Mais probablement que les hommes qui me liront se
reconnaîtront dans mon exemple, si ordinaire et emblématique, finalement.
Que les femmes me raillent et me conteste le fait d'être ainsi représentatif
de mes congénères mâles, tant pis : j'ai ma Vérité pour moi et nombre
d'échos pour comprendre que je ne suis pas l'unique "prédateur"
(cromagnonesque) régi par sa libido.
Plasma a
écrit: | Après, au risque
d'être encore une fois blessante ─ car je n'ai pas le tact de ta
correspondante ─ je crois qu'il y a une grande part de maturité de son
côté et je pense qu'il serait bon pour toi de t'en inspirer. Ça peut avoir
l'air condescendant de dire ça alors autant tempérer illico. Je considère
que la maturité est faite de plusieurs éléments et personnellement,
j'estime en avoir acquis certains trop tôt MAIS ne pas en avoir acquis
d'autres. Il n'est donc pas question de se poser en perfection incarnéé pour
toiser de monde dde sa lorgnette ; j'essaie juste de partager dans un but
constructif. Aussi, si je ne doute pas de ta maturité sur certains plans,
j'ai de sérieux doutes sur celui-ci. Encore une fois, je ne dis pas cela pour
humilier ou blesser mais simplement dans l'espoir que cela puisse t'être
utile. |
Sache que j'accueille avec sérénité et bonne intelligence ton commentaire
(dans son intégralité, même), cette fois-ci convaincu que je suis par ta
bienveillance et ta sincérité manifestes.
Je n'hésite plus, et depuis longtemps, à me présenter comme une personne
émotive, en sachant pertinemment ce que cela révèle de mon immaturité
affective (n'est-ce pas ?). J'ai ainsi compris, au fil du temps, que mon
culture et mon intelligence (qui ne sont pas forcément liées; d'ailleurs),
dont je constate l'accroissement avec une satisfaction prudente, ne m'étaient
absolument d'aucun secours face à ce genre de situation où mon impulsivité
me dominait, où mes émotions font loi avec un résultat souvent
contre-performant, contre-productif. Pas plus que mon expérience, elle aussi
grandissante, qui n'aide pas, hélas. "La vie ne m'apprend rien", ai-je alors
envie de chanter avec Balavoine...
Je ne vous cache pas que, dans cette lucidité douloureuse qui est la mienne,
j’espérais bien que mon partage, ici, m'apprendrait quelque chose. Et je
peux dire que, déjà, le fait de revenir sur cette "sombre" histoire
l'éclaire d'un jour plus positif, plus instructif. Et j'en ai presque envie
d'adresser un dernier message à cette fille, que, vous l'avez bien compris,
j'avais mal jugée à l'époque, inaccessible à la raison et incapable que
j'étais alors d'apprécier sa prévenance ; et ce pour plusieurs raisons :
par manque de recul, par orgueil froissé, par absence de regard(s)
extérieur(s) sur ma difficulté à admettre l'évidence que ce(s) dernier(s)
n'allai(en)t pas manquer de souligner...
Plasma a
écrit: | J'ai rencontré
récemment un jeune homme qui sortait de plusieurs relations longues qui
s'étaient enchaînées très vite. Il avait beau en souffrir un peu, il avait
décidé de s'accorder une longue période de célibat, pour apprendre à
vivre par et pour lui-même, sans attendre qui que ce soit. Du coup, il en
profitait pour sortir seul ou avec des amis, pour voyager quand il pouvait et
pour se plonger dans la philosophie (les Stoïciens et Spinoza, comme par
hasard !). J'ai trouvé cette personne extrêmement rafraîchissante ET
intéressante parce que c'était vraiment quelqu'un qui acceptait de voir sa
vie telle qu'elle était, y compris dans ses failles, et qui amorçait un
processus important : la conquête de son autonomie affective (et donc
spirituelle). en plus, du coup, il comblait des lacunes qu'il ressentait comme
importante, réalisant ainsi quelque chose qui lui tenait à cœur, le tout
avec un enthousiasme que je lui ai envié. |
Le pire, dans mon cas, c'est que je ne suis, dans mon profil, a priori pas si
éloigné de ce garçon que tu évoques là : je suis plutôt solitaire ; je
suis abstinent sentimentalement et sexuellement parlant ; je suis, et ce
depuis toujours (éducation aidant) un être autonome affectivement - et donc
spirituellement (ce qui ne m'empêche pas d'aspirer viscéralement au partage
et à la connivence avec un autre être, que j'aurais choisi et
réciproquement) ; je sors plus qu'auparavant, me découvrant même "doué"
(à l'aise) dans cette activité mondaine ; je trouve systématiquement refuge
auprès des penseurs, qu'ils soient philosophes, psychologues, psychiatres,
sociologues ou encore artistes... Par contre, je ne voyage pas - pas encore,
à tout le moins.
Hélas, dans mon cas, ce bouillon de culture et de rencontres ne m'apporte ni
confiance en moi ni sagesse, contrairement à ton ami. Peut-être, justement,
parce qu'il a déjà, lui, goûté à ces "relations longues" et si peu connu,
avant cela, le célibat et l'isolement affectif qui est son corollaire, et que
celui-ci lui apparait comme il m'apparaissait au tout début : une salutaire
liberté, grisante et illusoire (car elle n'est pas la panacée).
Plasma a
écrit: | Je crois que c'est de
ça que parlait ta correspondante. Des fois, on cherche trop on régler ses
problèmes en attendant quelque chose de l'extérieur, alors on est déçu.
Autant se procurer soi-même ce que l'on recherche intimement (je parle de
psychologie, comme par exemple le réconfort, etc, ce n'est pas une ode à la
masturbation !) plutôt que de le chercher hors de soi, où chacun vit pour
lui-même et non en fonction de nos désirs. |
Comme je l'expliquais ci-dessus, j'ai fait des ouvrages psychologiques et de
leur incarnation en cabinet mes "amis", et je suis acquis depuis ma rencontre
avec Schopenhauer et son "Art du bonheur" que ce dernier n'est pas à chercher
à l'extérieur mais bien en soin, à découvrir en son for intérieur.
L'indépendance et l'autarcie affective comme gage de bonheur, lui-même
synonyme d'auto-suffisance. J'y adhère, vraiment. Mais là encore, et pas
seulement pour sortir du cercle vicieux de l'onanisme ( ), j'aspire au
partage et à nouer des complicités - et surtout une, souveraine, avec
l'élue - qui me détournerait de mon petit nombril qui m'occupe depuis trop
longtemps déjà. Quoi de plus naturel, au fond ? "Parce que, j'avoue, j'suis pas non plus tentée d'rester
seule dans un monde insensé..." (Axelle Red, Parce que c'est toi)
Plasma a
écrit: | Pour en revenir au
sujet, tous ces sujets d'hommes qui cherchent à comprendre les femmes ont
tendance à m'attrister pour ceux qui perdent leur temps à tenter de définir
les femmes comme un bloc, alors qu'ils peinent à en définir une seule
! |
C'est un écueil, en effet, que de vouloir étendre un cas particulier,
ténébreux de surcroît, à une catégorie de personnes - la population
féminine, en l'occurrence - qu'on juge, à travers cet unique exemple, ce
prisme biaisé comme une entité insondable, cryptique et imperméable à
l'entendement cartésien.
Mais si on ne s'y risquait pas, y aurait-il encore seulement un débat
possible, à coups de propos prudemment expurgés de toute velléités de
jugement arbitraire (abusif), aseptisés et limités à la connaissance
ridicule (infime) que l'on a, personnellement (empirisme), de la psyché
humaine ; des propos si édulcorés et si stériles qu'ils en seraient alors
confiner au consensus mou...
Je dis ça, je dis rien, mais cela mérite réflexion, non ? N'est-ce pas là
rien que de très humain que de vouloir faire d'un cas particulier le motif
d'une étude de mœurs ; que de vouloir s'autoriser cette licence avec les
plus élémentaires préceptes de la science ?
Mais comment, dès lors, se satisfaire d'une méthode si peu scientifique qui
prétend réduire la différence à du même ? Eh bien, par une exception qui
confirmera la règle : de l'autre, certes, mais du semblable. Une entreprise
certes risquée mais assez légitime.
Plasma a
écrit: | J'en reviens à Kadja :
une fois qu'une réponse a été apportée, à quoi bon ouvrir d'autres
questions ? C'est comme regarder le plafond en espérant y trouver quelque
objet de contemplation plus agréable. La réponse est dans la réponse et
parfois, elle est même intéressante. Inutile dès lors de s'affoler, il
suffit d'essayer de comprendre. Les autres peuvent aider mais c'est vraiment
le domaine dans lequel la réponse doit requérir toute la concentration de
celui qui disait, initialement, vouloir comprendre. |
Je me torture sans doute en prétendant encore vouloir comprendre ce qui s'est passé là, probablement mu par
le désir de faire de cette expérience "malheureuse" (toutes proportions
gardées : aucune incidence à déplorer sur ma vie ; seulement un relatif
vide réflexif subséquent) le substrat d'une analyse plus profonde de mon
échec à me lier et à séduire (car, n'en déplaise à Henri_d'Ofterdingen, je ne m'en remettrais
jamais au "plus magnanime des hasards", n'aspirant pas à "[arrêter] de
tisser des liens, constamment, avec l'âge" - quelle idée saugrenue ?! N'est
pas Huysmans et Schopenhauer - ces misanthropes -, qui veut !).
Je devrais lui écrire pour la remercier pour sa franchise, digne et
généreuse ; comme je devrais t'écrire, à toi, pour m'excuser du tort que
j'y pu causer, aveuglé par la haine et la vexation. Mais je doute que tout
ceci ne soit réellement utile... (C'est sans doute l'effet "fêtes de fin d'année", avec son
inévitable cortège de bonnes résolutions, qui m'incite à tant
d'épanchements bien pensants... mais sincères, en fait.)
|
.Mg.
Actif
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Posté le: Lun Déc 19, 2011 22:04 pm Sujet du message:
Bonjour,
je sais que je suis totallement hors sujet dans la discution qui a lieux mais
je tiens a répondre au premier message car je me sens vraiment, totallement
concernée par le personnage de la fille du site de rencontre.
En fait si nous n'étions pas de villes différentes et si tu n'avais pas
précisé que vous n'avez passé qu'une soirée ensemble j'aurais été
tentée de croire que c'est de moi qu'il s'agissait.
J'ai donc rencontré un garçon sur un site de rencontres il y a très peu de
temps, ça a commencé sur internet comme avec tout les autres sauf qu'on
c'est bien mieux entendus. D'habitude j'avais rien a leur dire et ça
finissait par un blanc ou on arrétait de se parler alors que la ya pas eu ce
problème et moi aussi j'ai proposé un rendez vous au bout de trois
semaines.
On c'est rapidement rendus compte qu'on était vraiment pareils sur beaucoup
beaucoup de sujets, on a passé trois heures ensemble et a la fin il m'a
racompagné et embrassé sur le pas de ma porte. On c'est revus le lendemain
puis le surlendemain.
Au début je me suis pas trop posée de questions, on s'entendait bien et
j'avais un copain. Ensuite j'ai fini par y réfléchir un minimum forcément
et je me suis rapidement rendue compte que malgré le fait que je le connaisse
depuis très peu de temps j'avais l'impression de sortir avec mon meilleur
ami.
On se ressemblait trop. (et non c'est pas forcément qu'une excuse bidon).
Entre nous yavais pas de mystère, pas de petit + qui fait qu'une relation
fonctionne dès le début on c'est confiés l'un a l'autre (je parle du
premier rendez vous pas sur le site hein) et du coup bah ça ressemblait plus
a une relation amicale avec des bisous qu'a un copain.
Voila, c'est un garçon très intelligent il est en fac de droit il est super
sympa on a plein de choses en commun mais (c'est horrible a dire je sais) il
ne m'impressione pas du tout (malgré son mètre 85 et ses gros biceps XD) Et j'ai pris
conscience que ça marchait pas si j'avais trop l'impression de ressembler a
la personne.
C'est difficile a expliquer, même pour moi. Je prends conscience de certains
aspects de ma personalité qui me déplaisent.
Ce n'est pas forcément ce qui c'est passé dans la tête de la fille que tu
as rencontré mais voila pour mon témoignage.
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Sweetie Des Arts
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Posté le: Lun Déc 19, 2011 22:15 pm Sujet du message:
Tu m'as convaincu que c'est une excuse bidon.
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Penseur Pensif
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Posté le: Lun Déc 19, 2011 22:42 pm Sujet du message:
J'ai l'impression que justement sur ce sujet les filles comprenne parfaitement
la fille et les mecs parfaitement El frisé.
Pour ma part j'ai vue que de toute facon, n'ayant pas des corps semblable, des
systèmes semblable, d'attente mais aussi de sexualité, les périodes de
reproduction n'étant pas les meme, etc... homme et femme ont tendance a ne
pas du tout attendre ni comprendre les choses de la meme facon.
Pour ma part j'ai vue de nombreuse fois des couples ce rompre a cause de ca.
Mais je vois aussi que la sexualité, étant différente,pose aussi des
questions de compréhension différente.
L'exemple le plus marquant fut une histoire que j'ai eu avec une fille. Aprés
2 ans de relation elle ma dit que elle ne m'aimait plus... j'ai été ... pas
détruis mais sérieusement atteint. Entre autre parce que c'était le premier
amour. 2 mois aprés je recois une lettre ou elle me dit qu'elle regrette
etc... on ce revoit, et quand je lui demande ce qu'elle attend de notre
relation (amis ou amoureux) elle me répond amis. J'ai pas tout compris
honnetement. parce que 2 mois plus tard elle m'avouer en pleurant qu'elle
était aller avec qqn d'autre... Je lui ai dit qeu on étais amis que je
voyais pas pourquoi elle s'en voulait... et on c'est plus jamais reparlé.
Bon... Voila quoi.
En meme temps je comprends parfaitement cette idée que etre avec qqn avec qui
on ce sent trop proche soit difficile, voir impossibel, quel interet peut t'on
trouver dans uen relation avec un jumeaux mental j'ai envie d dire.
|
Souki
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Posté le: Lun Déc 19, 2011 23:23 pm Sujet du message:
Kadjagoogoo a
écrit: | Je vais lâcher le
morceau, tout de même, quitte à dégringoler - encore - dans l'estime de
ceux qui me "connaissent" ici : contrairement à cette femme et, certainement,
à la plupart des autres, je suis un homme, et, en tant que tel, j'ai des
pulsions et un besoin d'affirmation sexuelle qu'il semble plus difficile à
réguler et à évacuer que ceux qui occupent tout autant - j'imagine - la
gent masculine. Ainsi, le fait que cette femme ne m'a pas charmé n'a, hélas,
pas exclu le fait que j'aurais voulu la séduire, lui plaire, dans un registre
ou dans un autre.
J'ai peut-être, en confessant cela, fait l'aveu de mon animalité et, aussi,
de mon ego blessé, de ma difficulté à composer avec l'idée d'être
rejeté, non désiré. Mais probablement que les hommes qui me liront se
reconnaîtront dans mon exemple, si ordinaire et emblématique, finalement.
Que les femmes me raillent et me conteste le fait d'être ainsi représentatif
de mes congénères mâles, tant pis : j'ai ma Vérité pour moi et nombre
d'échos pour comprendre que je ne suis pas l'unique "prédateur"
(cromagnonesque) régi par sa libido. |
Faut pas croire que les hommes sont les seuls à avoir envie de baiser. Je dis
pas que c'est le cas de toutes les femmes mais, de même que pour la violence
au cinéma, c'est encore une marque de misogynie que de leur attribuer des
désirs tièdes. Je n'ai pas honte de dire qu'il m'est arrivé de sortir de
chez moi en me disant que je partais à la chasse. Après, on trouve, on
prend, on jette (ou on garde sous le coude si c'est bien). La seule
différence, c'est qu'en tant que femme, on n'a qu'à claquer des doigts pour
trouver de quoi manger, donc pas besoin de focaliser à-dessus.
Même Baudelaire, malgré sa mère ou la Maréchale, a su voir l'autre femme
en Jeanne Duval.
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La Bête
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Posté le: Lun Déc 19, 2011 23:47 pm Sujet du message:
Plasma a
écrit: | Faut pas croire que les
hommes sont les seuls à avoir envie de baiser. Je dis pas que c'est le cas de
toutes les femmes mais [...] c'est encore une marque de misogynie que de leur
attribuer des désirs tièdes |
Je me suis retenue de dire exactement la même chose, ayant déjà eu -je
crois- cette conversation avec Kadja (et tant d'autres).
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