J'ai envie de ... V3

Pixelle · Posté le: Lun Fév 20, 2012 22:34 pm Sujet du message:

Toi aussi tu te décarcasse ?

Euphorie · Actif Sexe: Inscrit le: 22 Jan 2012 Messages: 1150

Pixelle · Posté le: Lun Fév 20, 2012 22:39 pm Sujet du message:

Penseur Pensif · Posté le: Lun Fév 20, 2012 22:39 pm Sujet du message:

Pixelle · Posté le: Lun Fév 20, 2012 22:41 pm Sujet du message:

Tiens j'ai envie d'un bain mousseux, bougies, musique toussa toussa !

Euphorie · Actif Sexe: Inscrit le: 22 Jan 2012 Messages: 1150

Penseur Pensif · Posté le: Lun Fév 20, 2012 22:43 pm Sujet du message:

Ben je préfère savoir si j'ai brisé un coeur quand meme ^^.

Bon alors c'est pas le cas, tant mieux alors Smile

Pixelle · Posté le: Lun Fév 20, 2012 22:45 pm Sujet du message:

Penseur Pensif · Posté le: Lun Fév 20, 2012 22:54 pm Sujet du message:

'tain moi non plus.

Pixelle · Posté le: Lun Fév 20, 2012 22:59 pm Sujet du message:

Je parlais de mon chat.

Sweetie Des Arts · Posté le: Lun Fév 20, 2012 23:05 pm Sujet du message:

Je suis secrètement amoureux des répliques de Pixelle !

Fromthesouth · Posté le: Lun Fév 20, 2012 23:06 pm Sujet du message:

"La secte des adorateurs de chats" vous accueillera à bras ouverts ! ^^

Pixelle · Posté le: Lun Fév 20, 2012 23:12 pm Sujet du message:

J'ai envie de savoir pourquoi Sweetie a dit ça.

Penseur Pensif · Posté le: Lun Fév 20, 2012 23:19 pm Sujet du message:

Si vous me cherchez je suis dehors

Euphorie · Actif Sexe: Inscrit le: 22 Jan 2012 Messages: 1150

De le relire :

ANTIGONE - Et maintenant, vous allez me faire tuer sans le vouloir. Et c'est cela, être roi !
CRÉON - Oui, c'est cela !
ANTIGONE - Pauvre Créon ! Avec mes ongles cassés et pleins de terre et les bleus que tes gardes m'ont fait aux bras, avec ma peur qui me tord le ventre, moi je suis reine.

De l'Antigone d'Anouilh.

Juliette Hardy · Miss Genaisse 2012 Inscrit le: 03 Mai 2010 Messages: 1908

Lis donc un peu de Racine, c'est meilleur qu'Anouilh. Rien que pour :

Bérénice

Ah ! cruel ! est-il temps de me le déclarer ?
Qu’avez-vous fait ? Hélas ! je me suis crue aimée.
Au plaisir de vous voir mon âme accoutumée
Ne vit plus que pour vous. Ignoriez-vous vos lois
Quand je vous l’avouai pour la première fois ?
À quel excès d’amour m’avez-vous amenée ?
Que ne me disiez-vous : « Princesse infortunée,
Où vas-tu t’engager, et quel est ton espoir ?
Ne donne point un cœur qu’on ne peut recevoir. »
Ne l’avez-vous reçu, cruel, que pour le rendre,
Quand de vos seules mains ce cœur voudrait dépendre ?
Tout l’empire a vingt fois conspiré contre nous.
Il était temps encor : que ne me quittiez-vous ?
Mille raisons alors consolaient ma misère :
Je pouvais de ma mort accuser votre père,
Le peuple, le sénat, tout l’empire romain,
Tout l’univers, plutôt qu’une si chère main.
Leur haine, dès longtemps contre moi déclarée,
M’avait à mon malheur dès longtemps préparée.
Je n’aurais pas, Seigneur, reçu ce coup cruel
Dans le temps que j’espère un bonheur immortel,
Quand votre heureux amour peut tout ce qu’il désire,
Lorsque Rome se tait, quand votre père expire,
Lorsque tout l’univers fléchit à vos genoux,
Enfin quand je n’ai plus à redouter que vous.

Titus

Et c’est moi seul aussi qui pouvais me détruire.
Je pouvais vivre alors et me laisser séduire ;
Mon cœur se gardait bien d’aller dans l’avenir
Chercher ce qui pouvait un jour nous désunir.
Je voulais qu’à mes vœux rien ne fût invincible,
Je n’examinais rien, j’espérais l’impossible.
Que sais-je ? J’espérais de mourir à vos yeux,
Avant que d’en venir à ces cruels adieux.
Les obstacles semblaient renouveler ma flamme,
Tout l’empire parlait, mais la gloire, Madame,
Ne s’était point encor fait entendre à mon cœur
Du ton dont elle parle au cœur d’un empereur.
Je sais tous les tourments où ce dessein me livre,
Je sens bien que sans vous je ne saurais plus vivre,
Que mon cœur de moi-même est prêt à s’éloigner,
Mais il ne s’agit plus de vivre, il faut régner.

Bérénice

Eh bien ! régnez, cruel, contentez votre gloire :
Je ne dispute plus. J’attendais, pour vous croire,
Que cette même bouche, après mille serments
D’un amour qui devait unir tous nos moments,
Cette bouche, à mes yeux s’avouant infidèle,
M’ordonnât elle-même une absence éternelle.
Moi-même j’ai voulu vous entendre en ce lieu.
Je n’écoute plus rien, et pour jamais : adieu...
Pour jamais ! Ah, Seigneur ! songez-vous en vous-même
Combien ce mot cruel est affreux quand on aime ?
Dans un mois, dans un an, comment souffrirons-nous,
Seigneur, que tant de mers me séparent de vous ?
Que le jour recommence et que le jour finisse,
Sans que jamais Titus puisse voir Bérénice,
Sans que de tout le jour je puisse voir Titus ?
Mais quelle est mon erreur, et que de soins perdus !
L’ingrat, de mon départ consolé par avance,
Daignera-t-il compter les jours de mon absence ?
Ces jours si longs pour moi lui sembleront trop courts.

La dernière réplique, ce sont les plus beaux vers de la littérature française. Voilà.

Phoenix Bobby · Super actif Sexe: Inscrit le: 19 Juin 2011 Messages: 1570

Me caller dans son canapé avec une grosse couette. Et puis matter la télé.
(pourquoi pas "la couleur pourpre".)

Euphorie · Actif Sexe: Inscrit le: 22 Jan 2012 Messages: 1150

D'un câlin.
Je ne vous parle pas la de sexe. Merci bien.

louiserie · Posté le: Mar Fév 21, 2012 23:10 pm Sujet du message:

J'ai envie d'aller jouer au foot.
Mais il fait nuit, 2° et je n'ai pas d'amis.